Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 9

  • Garde médicales des 16 et 17 janvier 2016

    images.jpegMédecin de garde : du lundi au jeudi soir de 19 hr à 08 hr :

    un seul numéro : 04/379.09.00. 

    Pour leur sécurité, les médecins de garde de la Basse-Meuse sont en liaison avec les services de la Police.

    Attention :  un poste de garde médicale est ouvert les week-ends et jours fériés de 08 hr à 20 hr rue Basse-Hermalle n° 2, à côté de la clinique. N° unique pour le médecin de garde : 04/374.09.34. 

     - Dentistes de garde : former le 100 pour connaître la liste.

     Voici le communiqué que nous a fait parvenir l'A.P.P.L (Association des Pharmaciens de la Province de Liège : 

    PHARMACIES DE GARDE

    Pour toutes gardes entre 9h et 22h : www.pharmacie.be ou www.appl.be

    Pour toutes gardes entre 22h et 9h :

     Appeler le 0903/99.000

     

    Cette association de professionnels de la santé ne souhaite plus que, par facilité pour nos lecteurs, nous publiions la liste nominative et les adresses des officines de garde. Estimant que ses membres sont trop souvent dérangés durant leur garde pour des cas qui ne relèvent pas de l'urgence médicale, l'A.P.P.L. préfère que les malades fassent appel à un n° de téléphone surtaxé ou se renseignent eux-même sur les deux adresses mail qu'ils mentionnent dans leur communiqué. En effet, pourquoi faire simple et gratuit quand on peut faire compliqué et payant. Dont acte.

     

    Afin d'éviter les recherches à nos lecteurs, le blog les a faites. Voici donc les résultats :

                                                            

     

     

    - le samedi 16 janvier 2016 : PHARMAYOU rue Sous la Vigne 19 à Glons Tél 04/286.21.79

                                               

                                                  Pharmacie LINOTTE, Avenue F.Roosevelt 23 A à Visé Tél 04/379.11.43 

                                                      

                                                 

    le dimanche 17 janvier 2016 : Pharmacie HALFKAN, rue Justin Sauvenier 59 à Barchon  Tél 04/387.50.90

                                                   

                                                      Pharmacie BOURGEOIS, rue Pierre Michaux 1 à Vivegnis  Tél 04/264.21.39

                                                         

     

  • Ils parlent le wallon sans le savoir...

    DSC_0313.jpg

    C'était une initiative de la Maison de la Laïcité de Visé. Quelle excellente idée! Inviter Paul-Henri Thomsin à rencontrer les élèves de 5ème langue de l'Athénée Royal de Visé. 

    Paul-Henri Thomsin, rares sont ceux parmi nous qui ne le connaissent pas. Il nous explique son parcours : "J'étais instituteur, nous dit-il, et un jour de 1974 ma directrice est venue à ma rencontre et m'a suggéré de participer avec ma classe à un concours de "déclamations" en wallon. Elle m'avait présenté quelques petits textes, mais après les avoir lus, je les trouvais surannés. Je me suis dit "autant en écrire moi-même!" et c'est ce que j'ai fait. La littérature wallonne m'a plu et j'ai continué dans cette voie"

    C'est ainsi que toutes les semaines dans le "Vlan", vous pouvez retrouver sa chronique et l'entendre tous les matins à la radio.

    DSC_0315.JPG

    Notre orateur s'adresse d'emblée aux jeunes et à leurs professeurs en demandant à ceux qui parlent wallon de lever le doigt. Immobilisme total de l'assistance. A la question "Qui comprend un peu le wallon?", là, quelques mains se lèvent timidement.

    Qui parmi vous, demande-t-il, a déjà entendu le mot "binamé"? D'expliquer alors que le sens de "gentil", vient de bien aimé, ainsi que le "Mamé" adressé à un enfant n'est jamais que l'adaptation de "mon aimé". Paul-Herni explique alors à son auditoire, extrêmement attentif et amusé, que nous devons être fiers de notre parler, nous les Liégeois. En effet, où, autre part que chez nous parle-t-on de "chique", de "chiclette"? Nous devons être fiers de nos particularismes et de notre accent, au lieu d'en être gênés, et d'évoquer l'assang de Marseille, le parisien coincé, le suisse traînant, ou le canadien qui "prend son char pour aller magasiner".

    DSC_0318.JPG

    "Nous, les Liégeois, nous ne sommes pas faits comme tout le monde, nous sommes bilingues de naissance, nous devons certainement avoir un gène "W" greffé quelque part dans notre ADN" 

    Paul-Henri explique alors à son auditoire que le Wallon est une langue à part entière, qu'il ne s'agit pas d'un patois quelconque. Il est issu du "latin de cuisine" des légionnaires de Jules César et du parler Gaulois et Celte. Notre langue a évolué parallèlement au français. Le wallon possède ses propres dialectes régionaux, mais est bien une véritable langue.

    Qui n'a jamais entendu quelqu'un s'adresser à un autre en lui disant "vîx cou"? Et nos trouvons tous cela normal, alors que nous ne dirions jamais "vieux cul" à quelqu'un que nous apprécions! Un parallèle est alors fait avec d'autres langues : en français, "regarde le lapin" se dit en anglais "look the rabbit" tandis que le Wallon dira "louk li robète". Notre poêle, -li stouve pour nos grands parents- est "a stove " outre-Manche et "la stova" en Italie.

    En Belgique, 1914 a été une année charnière pour l'usage de la langue wallonne, elle a été interdite dans les écoles. Nous nous sommes donc trouvés - à l'insu de notre plein gré- à parler une langue que nous ne possédions pas parfaitement. Sont alors apparus, avec l'accent du terroir, les "tomber bas" au lieu de choir, les "monter en haut ou descendre en bas", pléonasmes si il en est, "mettre avec" est notre "participer".

    DSC_0320.JPG

    Où d'autre que chez nous trouvera-t-on des "gauff' au suc". Et qui "met la tâb' " au lieu de dresser le couvert.

    Notre chien "hawe", on peut se faire "spritchî" (éclabousser) par de l'eau ou "språtchi" par un camion (écraser : là, on a même le son). Spiter ou spitant sont parmi nos onomatopées régulièrement utilisées. Chez nous, l'hiver, "il chasse en dessous de la porte". Dans quel autre pays chasse-t-on de cette façon? Si je demande "un d'mi" dans un "café" en France, pour qui me prendra-ton? Qui sait ce qui est réellement arrivé si je dis que "la lichette de mon paltot est décousuwe ?". Quant à demander une "petite noquette de beurre pour mettre dans ses crompîres"...

    Tous ces mots savoureux, que nous utilisons, ou comprenons à tout le moins, ont fait que les jeunes étudiants se sont rendus à l'évidence : Bon sang, mais c'est bien sûr! Ils comprennent le wallon et ils ne le savaient pas! Un peu comme monsieur Jourdain qui s'exprimait en prose. 

    Et d'une manière ludique, on évoquera les "ma mère a fait le trottoir", "mon père a acheté une gazette à l'aubette", "elle a lavé son devant à l'eau","quéne biesse, il s'est pèté la tête contre le mur", "j'ai eu bien bon, je suis allé dehors et j'ai rencontré une belle crapaude. J'aimerais bien de hanter avec elle, mais il faudra que je demande l'entrée! Le plus dur ce sera sûr de ne pas aller dans l'armoire avant 4 heures"

    Rassurez-vous, personne n'est "tombé dans les pommes" en apprenant que "perdre ses yeux" était le synonyme de "pèter de sa maclotte"

    A l'issue de cette rencontre, nous avons interrogé plusieurs élèves afin de savoir ce qu'ils pensaient de l'heure et demie qu'ils venaient de passer. "Génial, magnifique, splendide, marrant, excellent" ont été les qualificatifs les plus souvent cités.

    Merci monsieur Thomsin, d'être le "passeur de langue" que vous êtes. (P.Neufcour)

    (Quelques photos dans l'album en marge droite)

  • Ce vendredi dans La Meuse

    0001oo.jpeg

    - Milquet se ridiculise à la RTBF

    - Terrible nouvelle : Céline a perdu son René

    - Nos révélations sur Chakib Akrouh, le 3e kamikaze

    - Loïc Nottet harcelé par ses fans : "Ils viennent carrément sonner chez moi!"

    - Flémalle : Justine, 13 ans, est atteinte d'un cancer rarissime

    - Le bébé enlevé à la Citadelle a 20 ans

    - Tax shift : combien d'argent va perdre votre commune

    - Décès d'ALAN RICKMAN, le professeur ROGUE dans Harry Potter

    - Renault touché par l'affaire VW

    - Le curé de Neupré était tenu en laisse par son amant

    - Energie : Klinkenberg, nouveau fournisseur d'électricité liégeois. L'installateur électrique devient distributeur

    - Une Bruxelloise lègue 1,4 million d'euros au Curtius

    - Oupeye : le Carnaval est mort

    La Calamine : emilie, 12 ans, harcelée par un automobiliste

    - Un saut d'index sur les loyers wallons

    - Un nouveau-né retrouvé mort dans un carton à Rhode-Saint-Genèse

    - Foot : voici l'agenda des Diables

    - Etc, etc...

     

    Lien permanent Catégories : Divers
  • DANGER !!! VERGLAS!!!

    12572968_1712756348943526_8831540681287624211_n.jpg

    Alerte verglas sur toute le province de Liège et principalement sa région. Les accidents ne se comptent plus. Redoublez de vigilance, soyez prudent et "Atinchon di n'nin v'fé dè må !"

    (Habie, donc, faites attention, y a de la warglèce partout, surtout vers Liéche. Y fait ridant tout avå et n'a des makåres un peu partout. Faisez bien attention à vous, n'allez pas vous faire du mal)

    Georche, merci pour l'illustration ...

     

     

  • Meurtre de Jeff Nyssen: les langues se délient au sein des motards actuellement inculpés

    2002776794_B977578361Z.1_20160114231059_000_GUR6017Q5.1-0.jpg

    Après trois semaines derrière les barreaux, certains inculpés dans le meurtre de Jean-François Nyssen commenceraient à parler. Tous pointeraient un seul et même motard comme étant l’auteur des coups de couteau qui ont coûté la vie à « Jeff ».

    Passer le réveillon loin de sa famille, dans une cellule de 10m², ça fait réfléchir. Et après trois semaines en cabane, les langues commencent à se délier dans le dossier du meurtre de Jean-François Nyssen, survenu, à Haccourt, le 26 décembre dernier. Depuis le début de cette affaire, tous les inculpés ont refusé de briser l’omerta autour du nom de celui qui a porté les coups fatals au Hutois.

    Un code d’honneur entre « gangsters-motards », qui a contraint la justice liégeoise à les placer sous mandat d’arrêt les uns après les autres. La technique aurait porté ses fruits. Car, selon nos informations, un des inculpés serait pointé du doigt par certains de ses petits camarades, comme étant l’auteur des coups de couteau mortels.

    La suite de notre article dans nos journaux de ce vendredi et sur support numérique

    (Rédaction en ligne)