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Malgré le relâchement autorisé par le Codeco à partir de ce vendredi 18 février, le secteur Horeca de Visé fermera ses portes à 2h du matin. Une décision prise par les autorités communales en concertation avec la police et le secteur concerné.
Ce vendredi 18 février, la Belgique passe en code orange selon le baromètre établi par le comité de concertation. Cela signifie notamment qu’il n’y a plus d’heure de fermeture pour le secteur Horeca.
Mais à Visé, une réunion a rassemblé ce mercredi les autorités communales, la police et le secteur Horeca. Il a été décidé que le secteur Horeca fermerait ses portes à deux heures du matin.
Lire l'article complet de Marc Gerardy dans La Meuse
Le verdict est tombé pour la grande opération de fin d’année du commerce visétois. Il a offert une Citroën AMI 100 % électrique comme lot principal de la tombola ainsi que des chèques commerces et des lots offerts par les commerçants. Un beau succès.
En pleine période de pandémie, la Ville de Visé a décidé de soutenir davantage ses commerces. Avec l’ADL, elle a organisé une grande opération de fin d’année du 1er décembre au 15 janvier, soit 15 jours plus tôt que ce qui était prévu (15 décembre). Pour participer, les clients devaient remplir une carte, obtenue auprès des commerçants, avec six cachets de magasins différents visétois et peu importait le montant des achats. Et le moins que l’on puisse écrire est que cette action a connu un vif succès avec près de 10.000 cartes rentrées ! Le tirage au sort a eu lieu dimanche dernier aux établissements Citroën Pacific Tilkin à Visé.
« 82 lots offerts par les commerçants dont des chèques-commerces ont été distribués pour une valeur de 12.000 € sans oublier le gros lot, une Citroën AMI créée en 2021, 100 % électrique et limitée à 45 km/h. Elle peut être conduite dès l’âge de 16 ans et sans permis pour les personnes nées avant 1961, avec un permis scooter pour les autres. Elle a 75 km d’autonomie et se recharge en trois heures sur une prise domestique », détaille Benoît Tilkin, président du commerce visétois.
« La gagnante du gros lot est une Visétoise qui n’a pas de permis mais qui offre la voiture à son fils. Il y a eu de nombreux gagnants visétois, une clientèle fidèle, mais aussi de Spa, Oupeye, Dalhem, Blegny, Fourons et une Française du département de l’Isère ! », conclut Benoît Tilkin.
Delhaize demande à ses clients de ne pas consommer et de ramener au magasin le produit ci-dessous.
En collaboration avec l’AFSCA, Delhaize a décidé de retirer ce produit du marché et de le rappeler auprès des consommateurs en raison de présence d’huiles minérales.
Info produit :
Nom : Pâte à tartiner aux noisettes 400g Marque : Delhaize Bio Code EAN : 5400113657767 Date de péremption (DDM - A consommer de préférence avant le) : 23/01/2023 Période de commercialisation : du 24/11/2021 au 18/01/2022 inclus
Chaque jour, Delhaize effectue des centaines de contrôles de qualité en interne afin de garantir à tout moment la qualité et la sécurité alimentaire de ses produits.
Entre-temps, Delhaize a déjà retiré des rayons tous les produits concernés et renforcé les contrôles vis-à-vis du produit et du fournisseur. Il est demandé aux clients qui ont acheté ce produit de ne pas le consommer. Les clients ont la possibilité de rapporter le produit en question au point de vente où ils l’ont acheté. Le remboursement de chaque article concerné est garanti.
Les autres produits du même assortiment ne sont pas concernés et peuvent donc être consommés en toute sécurité. Delhaize tient à s’excuser pour les désagréments occasionnés.
Conseils et informations destinés aux consommateurs :
Que faire si vous avez déjà acheté le produit ? Ne consommez pas le produit et ramenez-le à votre magasin Delhaize. Les produits vous seront remboursés.
Pour de plus amples informations, les clients peuvent s'adresser à notre service Clients au numéro gratuit 0800/95 713
Attention si vous avez fait vos courses chez Carrefour, Carrefour Market ou Colruyt, le produit a été retiré de la vente par l’Afsca !
L’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca) a retiré de la vente et rappelle auprès des consommateurs des fromages « St Nectaire » de l’opérateur français « Les Fromageries occitanes » en raison de la présence possible de Listeria monocytogenes, a-t-elle indiqué vendredi.
Le produit, conditionné en portion de 220 et 230 grammes, a été vendu via des magasins de Carrefour, Carrefour Market et Colruyt, précise l’Afsca.
Les portions de 220 grammes vendues chez Colruyt portent les numéros de lot et les dates de durabilité minimale (DDM) suivant : GD013GDA – 24/12/2021, GD013GDY – 24/12/2021, GD013GF4 – 26/12/2021, GF017GFA – 26/12/2021 et H0027H0A – 31/12/2021.
Quant aux portions de 230 grammes vendues chez Carrefour et Carrefour Market, elles portent les numéros de lot et les dates de durabilité minimale (DDM) suivant : GD064GDA – 24/12/2021, GD064GDA – 26/12/2021, GD064GDA – 25/12/2021, GF040GFA – 26/12/2021, GF040GFA – 27/12/2021, GF040GFA – 30/12/2021 et H0033H0E – 30/12/2021.
Pour toute information complémentaire, le point de contact de l’Afsca est joignable au 0800/13.550 ou par mail à l’adresse pointdecontact@afsca.be.
Une étude de l’ULiège établit l’attractivité des 13 mosquées de la Ville pour les 1200 commerces islamiques qui se sont installés tout autour. La population musulmane y privilégie ses achats et ses loisirs, avant ou après s’être rendue à la prière.
Une étude inédite menée au Lema, le centre de recherche en urbanisme à l’ULiège, vient de sortir. Elle porte sur l’attractivité commerciale suscitée par la présence d’une mosquée dans un quartier et tous les changements que cela induit.
Trois urbanistes chercheurs, Mohamed El Boujjoufi et Jacques Teller de l’ULiège et Ahmed Mustafa de la New School de New York, ont voulu comprendre comment se créent ces écosystèmes qui sont visibles autour des mosquées et ils ont pris comme cas d’étude la Ville de Liège qu’ils connaissent bien.
« Liège est un bel exemple, explique le chercheur en sociologie urbaine Mohamed El Boujjoufi. Au début des années 70, les immigrés musulmans se sont d’abord installés à proximité de leur lieu de travail (charbonnages, sidérurgie) et les premières mosquées sont apparues au sein même de leurs quartiers. Or aujourd’hui, on s’aperçoit que ce n’est plus le cas. Les Musulmans habitent désormais un peu partout en ville et en périphérie, mais ils continuent à fréquenter la mosquée et à privilégier les commerces qui se sont installés tout autour. »
1185 commerces
Pour prouver scientifiquement la conclusion à laquelle il est arrivé, Mohamed El Boujjoufi a pris pour échantillon les 13 mosquées reconnues sur le territoire liégeois (10 maghrébines, 2 turques et 1 subsaharienne) et il a recensé tous les commerces islamiques situés dans un rayon d’un kilomètre autour d’elles.
« Le recensement a été réalisé de janvier à mars 2019 et il a permis de comptabiliser 1185 commerces dont les exploitants et/ou les clients et les produits proposés sont musulmans ou d’origine musulmane. »
Et il les détaille : 396 font partie du secteur Horeca, 370 proposent des produits légers (vêtements, décoration, hygiène…), 261 de la nourriture, 121 des produits plus lourds (meubles, bricolage…) et 38 émanent du secteur des services. « Dans la rue du Moulin à Bressoux ou rue Puits-en-Sock en Outremeuse par exemple, on voit bien la concentration de ces commerces ethniques, ajoute-t-il, malgré que les mosquées y soient plutôt discrètes. »
Il a ensuite comparé cet échantillon avec les quartiers des Guillemins et de Sainte-Walburge où l’on trouve des commerces islamiques mais pas de mosquées. « Et on constate bien que la concentration y est moins forte. »
Et le nombre d’habitants
Enfin, il a aussi croisé ces données avec les endroits où habitent les Musulmans de Liège. « Vu que seules les nationalités sont répertoriées officiellement dans les registres (pas les origines, ni la religion), j’ai dû me contenter de ce seul critère. Mais ces pays présentent un très haut taux de Musulmans (plus de 96 %). Et il faudra aussi tenir compte des Musulmans qui se sont naturalisés et qui ne sont pas répertoriés ici. »
Ce sont les Marocains qui arrivaient en tête à Liège en 2013 (3757), suivis des Turcs (1239), des Algériens (685), des Tunisiens (471) et des Irakiens (382). « On s’aperçoit qu’ils n’habitent plus comme avant dans les quartiers où se trouvent les mosquées, reprend le chercheur. Par contre, ils continuent à s’y rendre pour aller prier et ils en profitent pour organiser leur journée afin d’y acheter de la nourriture, d’aller chez le coiffeur, de manger ou prendre un thé avec des amis dans ces sortes de galerie commerçante à ciel ouvert. »
Un phare
Pour lui, il est clair que « la mosquée devient un phare, un élément structurant dans l’espace urbain ». Elle exerce en effet une puissante influence sur l’emplacement des magasins islamiques, davantage que sur les lieux d’habitation de la population musulmane.
Et avec toutes les conséquences qui en découlent, au niveau de la valeur de l’immobilier, de la mobilité et de l’intégration pour ne citer que ceux-là. (Texte Luc Gochel - Photos Pierre Neufcour)