En Espagne, des milliers de lévriers Galgos et Podencos sont exploités pour leurs aptitudes à la course, la chasse et la reproduction. Ils sont négligés, sous-alimentés, mortellement enfermés, confinés. Lorsqu'ils ne sont plus "assez bons" ou qu'ils n'ont pas bien travaillé, ils sont abandonnés, torturés, tailladés à la lame, brûlés à l'acide et/ou mis à mort de façon horrible. Ils n'ont souvent que 2 ou 3 ans. Les plus jeunes, nés d'une mère squelettique ou qui ne réussissent pas l'entraînement subissent le même sort.
A Visé, sensibilisés par madame Marie, les petits des classes maternelles de l'école communale de Devant-le-Pont se sont mobilisés pour défendre leur cause. Que pourrions-nous faire pour aider ces malheureux animaux? C'est ainsi qu'une réflexion fut lancée et que la décision fut prise de collecter, tout au long de l'année scolaire, les bouchons de plastique des bouteilles. Tout l'école participa, des maternelles aux sixièmes primaires, enseignants et direction compris.
Des contacts furent établis avec trois associations qui se chargent de la défense de ces animaux martyrisés : "Les Galgos de l'Ardenne bleue", "Galgo Save Belgium, et Pod and Co". Hier, bourgmestre en tête, tout ce petit monde se retrouva sous le préau de l'école pour assister à la pesée des nombreux sacs réunis, pesée réalisée par les jeunes de cinquième année. 380 Kg de bouchons récoltés! Au prix de 0,24 centimes le Kg, c'est la somme de 91,20 € qui sera destinée à parrainer un Galgo. Dans les mois à venir, les enfants seront parrain ou marraine de ce Galgo. Madame Marie, initiatrice de ce projet, nous l'a déjà annoncé : "On continue l'année prochaine!"
Pour en savoir plus sur la triste réalité espagnole de ces chiens splendides :
- www.podandco.be
- http://galgosavebelgium.be
- www.galgos-ardenne-bleue.be
Une fois de plus, la barbarie de certains européens refait surface. C'est dans le même Etat qu'on fait la fête en jetant des chèvres vivantes du haut de clochers d'églises, qu'on torture des taureaux en leur infligeant d'innommables souffrances, en leur enfonçant des piques d'acier dans la chair avant de les achever à l'épée, tout en hurlant "Olé". Moi aussi, il m'arrive de crier "Olé", mais c'est quand le bourreau se fait encorner! (PNF)