Fabian Jermé et Yannis Paroutis sout tous deux issus de l'Académie des Beaux-Arts. Ce sont avant tous des artistes passionnés : passionnés par l'image sous toutes ses formes, l'imagerie fantastique, la science fiction, mais surtout passionnés par l'Art digital. Deux artistes qui s'inscrivent dans l'art de leur temps.

Le collectif Espace 30 expose les travaux de la styliste Helen Bird (sacs, accessoires), les abat-jours de Catherine Balhan et les meubles de Philippe Wenric.

Chapelle des Sépulcrines, tous les jours de 11h00 à 18h30 jusqu'au 16 mars. N'hésitez pas à entrer et à lier la conversation avec les artistes.

(Quelques photos dans l'album en marge droite) 

Début février, à l'occasion de l'ouverture de l'année jubilaire commémorant le 675ème anniversaire de l'arrivée des reliques du saint à Visé, la Confrérie Notre Dame de Lorette et Saint Hadelin a chargé Jojo Verlaine, du studio Photo Nélissen, de la réalisation d'un inventaire photographique de son contenu.

Martin Purnode, membre de la confrérie, nous explique : " Nous avons profité de l'ouverture de la châsse -  qui a lieu tous les 25 ans - pour recenser et photographier les chartes s'y trouvant dans un but premier de conservation et ensuite de les présenter au public lors d'une exposition d'art religieux programmée au mois de septembre prochain. Si de nombreux visétois émettent le voeu de retrouver l'une ou l'autre signature d'un ancêtre, les photos permettront de déterminer avec certitude les précédentes dates d'ouverture et les constats faits à ces occasions" 

"Pour ma part, explique la photographe, j'ai monté un studio de prises de vues dans la sacristie de la collégiale. J'ai donc installé un chevalet devant un fond noir et j'ai éclairé avec deux flashes de studio. J'ai profité que la châsse était sortie de son sarcophage protecteur pour réaliser des gros plans des diverses scènes qui la composent. Les prises de vues ont été réalisées en numérique, avec un boîtier moyen format".

Vivement le mois de septembre donc, que chacun puisse admirer les reproductions de ces précieux documents que peu de visétois ont jamais eu l'occasion de contempler.

Viviane Dessart, échevine de la Culture, présente les deux artistes

Hier soir, la chapelle était comble, noire de monde comme rarement vu. Ludivine Beaujean, peintre, et Christophe Toffolo, photographe, avaient décidé d'une exposition commune de leurs oeuvres. Une fois de plus, les cimaises de ce désormais célèbre lieu de la vie culturelle visétoise étaient garnies d'oeuvres majeures de deux jeunes artistes.

Ludivine a 28 ans, elle habite Sarolay. Diplômée de St Luc en 2005, elle se passionne pour toutes les formes d'art. Désireuse d'évoluer, elle passe du graphisme à la peinture contemporaine. C'est donc sur la toile que cette jeune artiste, adepte de la peinture abstraite, exprime maintenant chaque moment fort de sa vie.  Le pinceau à la main, elle fige ses souvenirs. Affinant sans cesse sa technique, elle travaille principalement les contrastes et les reliefs, variant couleurs vives et gris métallisé,accentuant la profondeur de ses tableaux.

A 35 ans, Christophe Toffolo a déjà couvert de nombreux évènements, travaillant notament pour l'agence Belga. Autodidacte, le jeune liégeois explore tous les domaines, allant du concert à la photographie architecturale. Adepte de "l'instant décisif", il s'efforce de retranscrire et faire partager par l'image les émotions qu'il a ressenties. Humaniste, Christophe est adepte du noir et blanc. Il ne néglige cependant pas la couleur, ses clichés de "street photography" raviront les visiteurs.  

A la chapelle des Sépulcrines, 31 rue du Collège à Visé. Du 21 février au 3 mars entre 14h00 et 18h00 

Magnifique travail de recherche que celui réalisé par l'équipe du musée visétois. Toute la vie et la carrière de cette comédienne - et actrice - y sont évoquées en photos, affiches, et textes. 

Nous y apprenons ainsi que Berthe, née le 6 janvier 1887 fit ses débuts sur les planches à 6 ans, en tenant des petits rôles dans des troupes de comédiens amateurs. Alors qu'elle a 12 ans, elle assiste à une représentation de "Britannicus" au Théâtre Royal de Liège. Une révélation. Elle sera comédienne.

En 1900, elle fait une rencontre qui va changer sa vie. Elle a l'occasion de réciter quelques vers devant la grande Sarah Bernhardt qui décide de la prendre sous son aile.

Sur sa recommandation, Berthe s'inscrira au conservatoire de Bruxelles, puis, en 1904 elle "descend" à Paris avec sa maman pour étudier au conservatoire de Paris. Elle a 17 ans. Après 2 ans d'étude, elle obtient un premier accessit de comédie avec "La Marâtre", d'Honoré de Balzac.

La jeune fille se produira également au théâtre de la Gaité et au théâtre de la Porte S Martin.

Berthe a 21 ans lorsqu'elle devient pensionnaire "du Français", la Comédie Française. Elle joue les ingénues, sous la direction de Sarah Bernardt, ainsi que des "emplois divers". C'est là qu'elle fait la connaissance de Sacha Guitry. De 1908 à 1914, elle sera dans la distribution d'une douzaine de pièces.

Pendant la même période, son nom figurera au générique de 37 films muets ! 

Lors de la guerre 1914 - 1918, Berthe sera associée notamment à quatre créations.

Mais Berthe, comme toutes les Liégeoises qui se respectent, a "les tchvès fwert près del tiesse". Elle saura faire valoir ses revendications et quelques petits "incidents" l'opposeront à d'autres membres de la troupe.

Mademoiselle Bovy sera reçue sociétaire de la Comédie Française le 1er janvier 1920.

La suite de la vie de Berthe, son ascension, son statut, ses déclarations, sa vie privée, sa rencontre avec l'amour de sa vie - Pierre Fresnay - ou encore Jean Cocteau, tout cela vous est présenté et expliqué à la chapelle des Sépulcrines, rue du Collège 31 à Visé.

Signalons enfin que Berthe Bovy, décédée en 1977, est enterrée à Liège, au cimetière de Sainte-Walburge. Elle y repose avec son père et ses grands parents paternels.

L'exposition est gratuite et est accessible tous les jours de 14h à 18h jusqu'au 3 février. Vous pourrez également vous y procurer les diverses publications éditées par le musée, dont le n° 37 des "Rendez-vous de l'Histoire", entièrement consacré à la fille de Théophile Bovy.

(Quelques photos prises lors du vernissage en album dans la marge droite)

Quatre cycles d'expositions (avec conférences, déplacements, heure du conte, ...) sont d'ores et déjà programmés :

- A partir du 17 janvier, la carrière de Berthe Bovy, cette Cherattoise sociétaire de la comédie Française à Paris

- En mars - avril, rétrospective de l'oeuvre du graveur régional Fernand Maréchal

- En août, dans le cadre de l'année des saveurs : "Poissons et compagnie, de la rivière à nos assiettes"

- En septembre - octobre, à l'occasion des fêtes de St Hadelin, "Reliquaires et Reliques de chez nous"

Une quarantaine d'autre activités sont également prévues tout au long de l'année