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Histoire - Page 28

  • Marc Poelmans, passeur de mémoire, a tenu à fleurir personnellement la stèle dressée en hommage aux deux gendarmes abattus le 4 août 1914

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    Comme mentionné dans notre édition datée du 1er août, le 4 août 1914 les deux premiers gendarmes belges étaient abattus à Visé par l'envahisseur allemand. Quatre anciens gendarmes avaient fleuri la stèle dressée en leur mémoire sur la place Reine Astrid. Marc Poelmans, le maître d'oeuvre de la restauration de cette stèle (copie conforme de celle arrachée par "les boches" en 40) n'avait pu assister comme comme chaque année à la petite cérémonie d'hommage : d'abord annoncée à tous comme supprimée en raison du Covid 19, elle s'était cependant déroulée en "comité restreint". Marc n'en avait pas été averti.

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    Ce 4 août donc, jour anniversaire de l'invasion des barbares venus de l'est, Marc a tenu à déposer personnellement sa gerbe en honneur à ces deux victimes. 

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    Féru d'histoire, militaire principalement, Ce Devant-le Pontois se définit lui-même comme "passeur de mémoire". C'est notamment grâce à ses recherches et démarches que le port de Visé porte désormais le nom de "Port Joseph Zilliox" ce héros alsacien, qui, pilotant le remorqueur "Anna" parvint à franchir les obstacles barrant la Meuse à Visé et ainsi faire entrer ses 42 passagers en Hollande

    Pour les amateurs d'histoire, lire https://www.1914-1918.be/civil_zilliox.php

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  • Les anciens gendarmes morts au combat ne sont pas oubliés

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    Le 4 août 1914, l'Allemagne (une fois de plus et ce ne sera pas la dernière) envahit la Belgique. Vers 11h00, le cavalier Fonck est abattu à Thimister. Ce sera la première victime belge du Conflit.

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    Les gendarmes de la brigade de Gemmenich sont témoins du rassemblement et du passage de nombreux militaires de l'armée ennemie. A six, armés d'une carabine à un coup et à vélo, ils décident de tenter de suivre l'ennemi pour obtenir et pouvoir communiquer des renseignements.

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    Les gendarmes Bouko, Thill, Noerdinger, Pfeiffer, Boulanger et Gustin arrivent à Visé venant de Mouland. Vers 12h30, à hauteur du collège Saint-Hadelin, ils se retrouvent en présence d'un ennemi très supérieur en nombre et doté d'un armement puissant.

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    Pris sous le feu des Allemands, nos six gendarmes résistent héroïquement. Pensez donc, ils sont à 1 contre 100 Très vite les Maréchaux des logis de première classe Auguste Thill (51 ans) et Jean-Pierre Bouko (31 ans) sont abattus. Leurs quatre collègues seront blessés à des degrés divers. Les deux premiers gendarmes belges sont tombés face à l'ennemi.

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    Ce 1er août 2020, comme toutes les années, un hommage leur a été rendu. Une mini délégation (Covid-oblige) de 4 anciens de la Gendarmerie, représentant l'ASBL Anciens Gendarmes Belges, l'ex Caisse d'entraide de la Gendarmerie ainsi qu'un délégué de la Compagnie Royale des Anciens Arquebusiers de Visé se sont réunis face à la stèle commémorative dressée conte le mur de la poste Place Reine Astrid et une gerbe a été déposée au pied du monument.

    DSC_7014.JPGTexte et photos © Pierre Neufcour

  • SORTIR DE LA GUERRE DE LA PAIX DES ARMES A LA RECONSTRUCTION (1918-…) OU VISE SE RECONSTRUIT.

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    Une journée d’étude a été organisée le 28 septembre 2018 au musée de la Vie Wallonne à Liège, en présence d’une cinquantaine de spectateurs.

    Le recueil des contributions vient de sortir de presse aux éditions de la Province de Liège.

    Quelles traces la Grande Guerre a-t-elle laissées au sein des différentes collections conservées au musée de la Vie Wallonne, qui fut fondé en 1913 et se tenait alors au musée Curtius (par Fabrice Meurant-Pailhe).

    Paul Delforge de l’Institut Destrée s’interroge si la Belgique fédérale ne serait pas née à Berlin car les occupants voulurent imposer la séparation entre Flandre et Wallonie. Mais sa réponse est plutôt négative car l’idée fédérale était même bien antérieure !

    Catherine Lanneau de l’Université de Liège va brillamment expliquer les enjeux politiques et sociaux de l’immédiat après -guerre : il y eut surtout les élections au suffrage universel (pour les hommes) et de nouvelles mesures sociales. Mais il y eut aussi la question flamande diversement résolue.

    La survivance de la culture de guerre à l’université de Liège fut expliquée par la maître en histoire de l’université de Liège, Virginie Royen. L’université de Liège préféra s’associer avec l’intelligentsia française qu’allemande ou s’opposer à la flamandisation de l’université de Gand. L’université se rappelait des déportations de ses étudiants en Allemagne et aussi de l’incendie du 20 août 1914.

    La conférence diplomatique de Spa était-elle une véritable négociation ? se demande Luc Peeters. Il faut savoir que des conférences de la Paix se déroulèrent du 18 janvier 1919 à Paris jusqu’au 10 août 1920 et le moment le plus connu fut le traité de Versailles parachevé le 20 juin 1919. Mais à Spa, du 5 au 16 juillet 1920 se tinrent 12 journées plénières réunissant Belges, Français et Anglais mais aussi d’autres pays moins impactés pour les Alliés face aux Allemands (de la République de Weimar) .

    Jean-Pierre Lensen, conservateur honoraire du musée de Visé aborda quant à lui les principaux jalons de la reconstruction patrimoniale de la ville de Visé, tant que l’évolution des travaux de 1919 à 1924 que les organismes (dont l’ORD) et les moyens qui permirent aussi à la capitale de la Basse-Meuse et des villages voisins comme Barchon, Berneau, Haccourt, Hermée, Heure-le-Romain, Vivegnis et Warsage d’être reconstruits en quelques années.

    Ces actes de cette journée d’études riches de 96 pages et de 27 illustrations peuvent être acquis au prix de 8 €, disponibles notamment au musée de Visé (disponible dès le 10 juillet au musée de Visé ou par paiement au compte de la SRAHV BE77 3400 27587242 – 10 € en comptant les frais de port)

    (Communiqué)

  • LE MUSEE REGIONAL D’ARCHEOLOGIE ET D’HISTOIRE SE DECONFINE A PARTIR DU 1ER JUILLET ET TROIS VISITES GUIDEES SERONT PROGRAMMEES DURANT LES VACANCES

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    Beaucoup de musées dont les plus importants se sont déconfinés dès le 18 mai et dans les jours suivants. Le musée de Visé, situé dans le centre culturel va réouvrir ses portes dès le 1er juillet avec les modalités d’usage, porter un masque, réserver préalablement par mail à info@MAHVI.be ou par téléphone 0492166689 pendant les heures de bureau. Trois personnes pourront être accueillies au même moment. Du gel hydroalcoolique sera mis à disposition des visiteurs. Les heures d’ouverture du musée régional seront établies ainsi : du mercredi au vendredi de 14 h. à 16 h. Pour rappel , l’adresse est le 31, rue du Collège à Visé (centre culturel) et le musée se situe au premier étage.

    Trois activités extérieures pour groupes seront programmées pour ces 2 mois de vacances et les mêmes modalités seront mises en avant : réservation préalable par mail (info@mahvi.be) au plus tard la veille de l’animation et distanciation sociale privilégiée sur place.

    Le dimanche 5 juillet à 15 h., rendez-vous place du Roi Albert à Lanaye (musée de Lanaye) pour une visite nature et archéologie sur le site de la Montagne Saint-Pierre. Nous nous rendrons sur le plateau de la Montagne pour évoquer comment était, au temps passé de l ‘époque néolithique jusqu’à nos jours , le cadre naturel et comment les hommes ont fait évoluer le paysage jusqu’à nos jours. Durée 2 h. au plus PAF de 5 ou 3 €.

    Le dimanche 19 juillet à 15 h., rendez-vous rue de Visé à Cheratte (Charbonnage du Hasard) pour une visite du complexe charbonnier dans sa structure d’origine : le charbonnage (extérieur), le château, la cité du charbonnage et le canal. Durée 2 h. au plus et Participation aux frais de 5 ou 3 €.

    Le dimanche 2 août à 15 h., rendez-vous à la Gare de Visé pour faire une visite commentée du parcours mémoriel (2 km) consacré à la Grande Guerre 14-18 dans le centre de Visé. Vous le savez, Visé a été la première ville martyre de la Grande Guerre en Belgique par l’incendie de son centre historique les 15 et 16 août 1914, le massacre de 42 civils et la déportation de 631 hommes vers l’Allemagne. Le parcours passe en revue les faits de guerre, la vie des civils et la reconstruction modèle qui suivit. Durée 2 h. au plus et Participation aux frais de 5 ou 3 €.

    POUR LE MUSEE : J.P.LENSEN

  • D-Day, Jour-J : il y a aujourd'hui 76 ans des milliers de jeunes militaires mourraient en Normandie

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    En ce 6 juin 2020, pensons aux milliers de jeunes militaires alliés qui ont perdu la  vie , il y a 76 ans, sur les plages de Normandie. Sans leur sacrifice, nous serions aujourd'hui tous des boches ou des "popovs". Bien évidement si eux ne pensaient qu'à nous rendre notre liberté, et à "massacrer" la bête immonde qu'était le nazisme, pour leurs gouvernements d'autres arguments, d'ordre économiques ceux-là, devaient, même peut-être plus, être pris en compte.

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    Drapeau des néo-nazis flamands

    On ne peut que ressentir un profond dégoût et personnellement de la haine envers cette recrudescence de l'extrême droite qui fait du racisme et du populisme son fonds de commerce. Dans de nombreuses  régions d'Europe, à commencer par le nord de notre pays, cette racaille tente de relever la tête. Combien de commentaires racistes ne voyons nous pas apparaître sur les réseaux sociaux? Je me sens parfois gêné de faire partie de certains groupes où ce genre de propos fait florès. 

    P. Neufcour