Politique - Page 14
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Visé : création d'une commission consultative du commerce
La Ville de Visé a décidé de mettre en place une commission consultative du Commerce qui remettra des avis au collège et au conseil communal visétois.« Cette commission sera chargée de réfléchir sur le développement commercial de la commune, de proposer des actions pour maintenir la dynamique et l’attractivité du centre-ville, d’instituer un dialogue avec l’ensemble des commerçants, de considérer les perspectives d’avenir du commerce de détail en lien avec l’évolution numérique et les nouveaux comportements d’achat et enfin d’étudier et d’aborder la thématique des circuits courts », précise l’échevin du Développement économique et du Commerce de la Ville de Visé, Ernur Colak.Les réunions de cette nouvelle commission consultative se tiendront au minimum trois fois par an. « Des consultants externes prendront part à certaines de ces réunions et apporteront leur expertise pour les matières concernées », ajoute Ernur Colak.Pour être membre de cette commission, vous devez être propriétaire ou gérant d’un commerce situé sur l’entité de Visé (Cheratte, Sarolay, Richelle, Lixhe, Lanaye, Loën et Visé). Les candidatures doivent être envoyées par courrier à l’ADL de Visé rue des Béguines, 7 à 4600 Visé ou par mail à adl@vise.be au plus tard pour le 8 octobre à midi. Vous devez mentionner le nom du commerce, l’adresse, le secteur, vos coordonnées personnelles (adresse e-mail, téléphone, GSM, numéro de TVA) et une brève motivation de votre candidature pour être membre de cette commission consultative. Les candidats seront désignés par le conseil communal de Visé.(Marc Gerardy)Lien permanent Catégories : Commerces, Politique, Vie communale -
Bernard Aussems va toucher 5 ans de jetons de présence auxquels il avait renoncé
Le conseil communal prévu pour ce lundi risque de créer pas mal de remous à Visé. La raison ? Le conseil sera averti que son ancien président de CPAS, Bernard Aussems, est autorisé par la tutelle régionale à toucher pas moins de cinq ans de jetons de présence. Une somme qui s’élève à 7000 euros brut. Ces jetons, il aurait normalement dû les toucher pendant sa mandature, il en avait d’ailleurs légalement le droit.
Mais à Visé, il est coutumier que les présidents de CPAS ne touchent pas leurs jetons de présence comme c’est le cas pour les autres conseillers communaux. Faisant désormais partie du collège communal, les présidents de CPAS touchent, comme les échevins, un traitement mensuel qui avoisine, à Visé, les 1800 euros net par mois. Pour éviter de cumuler ces deux rentrées d’argent, les présidents de CPAS renoncent à leurs jetons de présence de conseiller, pour ne toucher exclusivement que leur traitement.
Mais en janvier dernier, Bernard Aussems crée la stupeur. L’élu Ensemble, parti apparenté cdH, réclame ces fameux jetons de présence qu’il avait pourtant décidé de ne pas toucher pendant sa mandature. Une décision qui n’a pas manqué de surprendre le collège communal emmené par le MR et le PS : « Nous sommes partagés », explique Viviane Dessart, bourgmestre de la commune. « À partir du moment où l’on renonce à ses jetons, ce n’est pas pour revenir en arrière une fois qu’on est plus dans la majorité. »
Une des raisons avancées pour expliquer cette volte-face, résiderait dans le fait que son parti Ensemble a été éjecté de la majorité lors des dernières élections communales. Bernard Aussems, et son parti, se sont donc retrouvés dans l’opposition après avoir partagé le pouvoir avec le MR qui a, de son côté, négocié un nouveau pacte de majorité avec le PS. L’élu Ensemble avait dès lors perdu son traitement.
« nourrir ma famille » »
Côtés dates, cette explication pourrait se vérifier. En effet, Bernard Aussems a introduit une demande auprès de l’ancien collège communal entre la tenue des élections et l’installation du nouveau conseil. On pourrait donc croire qu’il a décidé de revenir sur sa décision en voyant les portes de l’opposition s’ouvrir à lui.
Contacté par nos soins, l’intéressé réfute catégoriquement cette explication : « Lorsque je suis devenu président du CPAS, j’ai renoncé à un poste à temps plein dans l’enseignement. J’ai dû travailler à mi-temps. En plus de cela, j’ai dit à la ville que s’ils oubliaient de me verser les jetons de présence, je ne leur rappellerais pas. Je n’ai pas renoncé, j’ai juste fait en sorte de ne pas les toucher », explique Bernard Aussems. « Lorsque j’ai vu que je ne percevrais plus mon traitement, j’ai demandé que la ville me verse des jetons pour couvrir les mois de janvier et février. C’est le temps qu’il me fallait pour retrouver mon temps plein. Mais ça m’a été refusé par l’ancien collège communal qui ne m’a octroyé que l’année 2018. J’ai demandé la même chose au nouveau collège une fois celui-ci installé, et ça m’a également été refusé. Vu que j’y ai droit légalement et qu’on me refuse de me couvrir pendant deux mois alors que je n’ai rien fait pour toucher ces jetons pendant la mandature, j’ai décidé de demander la totalité de la somme ».
Après le second refus, Bernard Aussems a envoyé un courrier à la Région wallonne, organe de tutelle. La désormais ancienne ministre des Pouvoirs locaux, Valérie de Bue, a finalement donné raison à l’élu visétois qui touchera donc bel et bien ses 7000 euros brut dans les mois à venir.
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Élections 2019: les Visétois dans la peau d’un ministre (vidéo)
Élections 2019: les Visétois dans la peau d’un ministre (vidéo)
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Le 26 mai prochain, chaque citoyen se rendra aux urnes en vue d’élire les nouveaux gouvernements régionaux, fédéraux et européens. Ce jour-là, c’est vous qui déciderez de nos futurs décisionnaires. En attendant, avec notre opération spéciale « Moi, ministre », les rédactions du groupe Sudpresse et de vos Meuse Liège/Basse-Meuse vous donnent l’occasion de vous glisser dans la peau de nos dirigeants.
Ce lundi matin, c’est à Visé que nous nous sommes rendus, place Reine Astrid. Le temps d’un échange, vous avez accepté d’endosser ce costume et de tirer au sort une compétence qui vous a été attribuée. Environnement, mobilité, santé, fonction publique, sport, enseignement, affaires étrangères, économie… Toutes les matières y sont passées !
En nº1, l’environnement
Si, au départ, l’exercice a semblé difficile pour certains, autant le dire, après réflexion, il y avait toujours bien un changement qu’il vous tenait à cœur d’appliquer. Mais, au fil des discussions et des rencontres, s’il y a bien une thématique sur laquelle les citoyens interrogés revenaient quasi systématiquement, c’était celle de l’environnement.
À l’heure où les marches pour le climat ont animé (et animent encore) nos actualités, l’écologie est une thématique qui semble vous tenir particulièrement à cœur. « Qu’on taxe davantage les multinationales hyper-pollueuses et qu’on trouve un moyen de récompenser les personnes attentives à leur consommation de déchets ou à leur émission de CO2, qu’on applique réellement un projet à long terme autour de la mobilité », peut-on résumer de nos échanges. « C’est ma priorité numéro 1 depuis toujours », nous disait aussi Joseph Bemelmans (63). « Tout se détruit autour de nous. Il y a aujourd’hui une belle évolution dans la mentalité de la population, et il est temps que les politiciens réagissent, qu’ils entendent les messages lancés ! »
Deuxième thématique qui préoccupe sans conteste les citoyens : les pensions. Qu’il s’agisse de son âge d’application ou des montants perçus, voilà un sujet qui inquiète.
Et enfin, parmi les jeunes interrogés, on s’est également aperçu que l’immigration était une matière qui les touchait particulièrement. « Nous avons la chance de grandir en Belgique. Beaucoup ne l’ont pas. Ils doivent vivre dans un pays en guerre et ne peuvent même pas aller à l’école. C’est notre devoir de les accueillir, chacun a droit à une vie décente. »
Envie aussi de donner votre avis ? Prochain rendez-vous, le jeudi 16 mai, devant la Médiacité. On vous attend !
«Trop de bla-bla, pas assez d’actions»
LUNDI, MAI 6, 2019 - 18:33
Certaines personnes se sont montrées plus réticentes quant à notre opération « Moi, ministre ». Pourtant, elles ne manquaient pas de choses à dire… « Tout ce que je veux bien des ministres, ce sont leurs salaires », lance un homme. Alors qu’un autre enchaîne : « Ce sont des beaux parleurs qui ne tiennent pas leurs promesses ». « Et ils sont beaucoup trop », continue un troisième.
Outre, de nombreuses personnes rencontrées ont l’impression qu’il y a trop peu d’actions concrètes. « Avant les élections, ils viennent nous trouver comme vous aujourd’hui. Ils nous demandent ce qu’on veut. Et une fois qu’ils sont élus, plus rien », raconte Éric. Animés par la rancœur, un sentiment de perte de confiance semble régner chez les citoyens. (Source : La Meuse d'hier)
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Devenez ministre d’un jour à Visé ce lundi matin
Le dimanche 26 mai, tout le monde sera appelé aux urnes dans le cadre du triple scrutin Région-Fédéral-Europe.
Mais, bien que les partis rivalisent d’ingéniosité et d’inventivité dans leurs programmes, peut-être n’y trouvez-vous ce que vous désirez plus que tout pour votre région ou votre pays…
Sudpresse a donc décidé de vous donner la parole pour vous permettre de vous faire entendre des candidats et de leurs formations politiques.
Comme lors des élections communales d’octobre dernier avec l’opération « Moi bourgmestre », notre van sillonne ainsi quelques villes de la région liégeoise pour vous permettre d’exprimer vos idées. Cette nouvelle opération, « Moi ministre », fera étape ce lundi dès 9h sur la place Reine Astrid, à Visé.
Vous aurez ainsi l’occasion de proposer vos idées pour le pays ou la Wallonie après avoir été investi d’une compétence ministérielle. Pour quelques minutes, le ministre, ce sera donc. Mais peut-être vos idées seront-elles également entendues par ceux qui nous gouverneront au lendemain du 26 mai.
Rendez-vous donc ce lundi dès 9h à Visé.
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Wallonie : vote à l’unanimité sur la résolution Economie circulaire
La Commission Economie du Parlement de Wallonie vient de voter à l’unanimité la résolution relative à l’économie circulaire, résultat d’un travail commun à l’initiative d’Ecolo.
L’économie circulaire est une réponse aux défis climatiques et environnementaux, tout en constituant une opportunité pour les entreprises et la création d’emplois en Wallonie. En effet, l’économie circulaire permettrait de créer plus de 36.000 emplois en Belgique d’ici 2020, de diminuer de 50 % les émissions de CO2 et de 30% la consommation des ressources primaires d’ici 2030.
Fruit d’un partenariat original et inédit d’une durée de près d’un an entre cinq Parlementaires de la Commission de l’Economie, de l’Emploi et de la Formation issus de cinq mouvements politiques différents, la résolution votée aujourd’hui est la concrétisation du rapport parlementaire présenté en février, qui dressait l’état des lieux de la situation actuelle en Wallonie et qui émettait une série de recommandations.
Parmi celles-ci, on retrouvait par exemple une volonté de davantage coordonner les actions transversales via un ministre en charge, d’organiser une dynamique mobilisant les acteurs des secteurs industriels, d’adapter les réglementations, de favoriser les produits issus de l’économie dans les marchés publics ou encore de favoriser la sensibilisation et la formation des PME et des métiers de l’économie circulaire, en partenariat avec la Fédération Wallonie-Bruxelles.
« Aujourd’hui, tout le monde semble conscient du fait qu’il faut rendre notre économie la plus circulaire possible, bas carbone et axée autour de circuits courts. Beaucoup des métiers techniques qui vont se développer impliqueront la réutilisation des métaux. Or, en Région wallonne, nous avons une connaissance de ces technologies, nous avons une longueur d’avance », commente le député wallon Ecolo Philippe Henry. « Pendant près d’un an, nous avons travaillé à l’élaboration d’un rapport qui dresse la situation de notre Région, qui formule des recommandations et qui chiffre les perspectives. Je me réjouis du vote à l’unanimité de la résolution qui concrétise ce rapport, et qui constitue dès lors une feuille de route importante pour le prochain Gouvernement, après les élections de mai », conclut Philippe Henry. (Communiqué)
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