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Quartiers - Page 20

  • Cheratte : 18ème édition du Festival Couleurs locales

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    Ce samedi 1er avril, le hall omnisports de l'école communale de Cheratte-Bas accueillera pour la dix-huitième fois le Festival "Couleurs Locales". Créée à l'initiative de Dany Germain, cette manifestation a pour but premier de mettre en contact et faire se retrouver les membres des diverses communautés qui y résident. De nombreux stands de dégustation vous offriront la possibilité de déguster de nombreuses préparations typiques des régions d'origine des participants, préparations préparées par les familles elles-même. Au programme également, des démonstrations de danses tant traditionnelles que moderne. L'entrée est gratuite.

    Hall omnisports de Cheratte-Bas, rue de Visé le 1er avril à partir de 15 h. J'y serai, et vous?

  • Visé : la "Jeunesse de Devant-le-Pont" vous invite

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    Soirée de pré-fête ce 18 mars en la salle du Cercle paroissial de Devant-le-Pont. La jeunesse vous invite au souper boulets-frites salade- compote qu'elle organise dès 19 h. Dès 22h, soirée musicale avec "OFF 7" et le DJ Tony.

    P.A.F. : 15€ repas + soirée; 5€ soirée seule

  • Cheratte Haut a maintenant sa Maison de Quartier

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    Charles, Joaquin et Mohamed

    Si Cheratte Hauteur a sa sa maison de quartier, c'est en grande partie à grâce au travail de Charles Charneux, un jeune étudiant. 

    Charles est étudiant en 3ème année "Assistant Social" à l'Helmo. Dans le cadre du Plan Social de Cohésion, il a été invité par l'Echevinat de la Famille de Visé à venir effectuer son stage de fin d'études dans la Cité de l'Oie. L'étudiant s'est donné pour but de redynanamiser le quartier en axant prioritairement son action sur les jeunes.

    "J'ai tout d'abord parcouru les rues à la rencontre des jeunes, nous explique-t-il, je voulais connaître leurs attentes, leurs souhaits. Mais il me fallait aussi savoir si ils étaient demandeurs d'une maison de quartier, et si le projet pouvait être viable".

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    Tout de suite, Charles a obtenu des réactions positives. De nombreux jeunes se sont montrés intéressés et se sont investis dans le projet. "Nous avons réhabilité un local, une annexe du club de foot local. Il a été repeint, meublé, équipé d'une TV et d'un comptoir. Nous sommes à la recherche d'un babyfoot, d'un jeu de fléchettes, de jeux de table..." 

    Mais, comme le futur assistant social le fait remarquer, il ne s'agit pas d'une maison de jeunes. Le local est destiné à accueillir également des adultes, voire des personnes plus âgées. Le but est de parvenir à une meilleure intégrations entre personnes de cultures et d'âges différents.

    Mohamed Lamrah et Joaquin Menendez sont les deux animateurs de cette "maison de quartier". C'est à eux qu'incombe la tâche de gérer les activités futures. "Nous envisageons des sorties ciné, la participation au potager communautaire... Nous en sommes au tout début, d'autres activités suivront"

    Lors de leur prise de parole, hier à l'inauguration, tant Patrick Willems, l'échevin de la Famille, que Marcel Neven, le bourgmestre, se sont félicités du résultat obtenu. Et ce n'est pas la présence de nombreux jeunes sur place qui les contrediront. Tous se sont attachés à mettre en exergue le travail réalisé par Charles Charneux.

    Charles est arrivé au mois de décembre et termine son stage le 3 mars. Il peut être fier du travail qu'il a réalisé.

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    Eda, la jeune stagiaire 

    Compte tenu des diverses cultures cohabitant à Cheratte, ce sont surtout les garçons qui fréquentent la Maison de quartier. Eda Ackadag, élève en 2ème année du même établissement que Charles, vient d'arriver en stage à Visé. Sa tâche sera de tenter d'attirer des jeunes filles, pas nécessairement au même moment que les garçons. "Ce sera à eux de décider " nous confie-t-elle. Rude tâche que celle qui attend Eda...

    Pour notre part, nous ne pouvons que féliciter tous ceux et celles qui se sont investis dans la création de ce lieu de rencontres multiculturel, multiconfessionnel et inter-générationnel. Bonne route à tous. 

    (Quelques photos lors de l'inauguration en marge droite)

  • Richelle : c'est aujourd'hui que le navire "Chez Hugo" reprend la mer

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    C'est à l'occasion de la St-Valentin que "Chez Hugo", le désormais célèbre glacier richellois ouvre ses portes pour une nouvelle saison. Entouré de son fidèle équipage, c'est maintenant sous les ordres de Benjamin Vanderheyden que le navire reprend sa route. Assisté de son épouse, le jeune "Meilleur Artisan Glacier de Belgique" va ainsi perpétuer le savoir-faire - le savoir glacer - de son mentor, Georges Stebel.

    Bonne route, Monsieur Vanderheyden, c'est tout ce que l'on peut vous souhaiter. (Et à bientôt pou un caramel/beurre salé)

  • Des élèves de Cheratte au coeur d'un film

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    Durant un an, les réalisateurs Thierry Michel et Pascal Colson ont posé leurs caméras dans la classe des 6ème primaires de l’école communale de Cheratte. Un an durant lequel il a filmé les joies, les peines, les doutes et l’évolution de huit enfants de 11 ans, dont sept sont musulmans et d’origine turque. Un film-documentaire bouleversant.

    Reconnu internationalement, et après avoir filmé durant 25 ans l’Afrique, le réalisateur belge Thierry Michel est revenu à un thème qui lui est cher : l’enfance. Et pas n’importe comment : en installant ses caméras dans la classe de 6ème primaire de l’école communale de Cheratte. Une école qu’il n’a pas choisie par hasard. À part le petit Lucas, les huit élèves de 11 ans sont tous musulmans et issus de l’immigration turque. La plupart sont ainsi des petits-enfants d’un mineur qui a travaillé dans le charbonnage du Hasard, situé juste en face de leur école. Durant un an, Thierry Michel et Pascal Colson ont ainsi suivi ces futurs ados qui sont à une année charnière de leur vie et qui ont en ligne de mire, le CEB. Avec leurs mots bien à eux et leurs réflexions bien de leur âge, reflets également de leur éducation religieuse, ils nous parlent de certains thèmes, de leurs doutes et de leurs rêves. «  Ils sont à un âge fondamental. Ils se posent des questions et sont à l’aube d’une rupture », explique Thierry Michel. «  Jusque-là, ils vivaient en vase clos. Mais ils vont bientôt devoir quitter la matrice protectrice pour aller découvrir le monde. Et pour eux, Liège, c’est déjà un autre monde  ».

    Comme on le découvre dans le documentaire, ces enfants habitent Cheratte, vont à l’école à Cheratte et ne quittent pas vraiment Cheratte. En suivant le parcours de ces huit enfants, Thierry Michel et Pascal Colson ont aussi mis en lumière le travail extraordinaire de leur institutrice, Brigitte. Institutrice dans cette école depuis 1988, elle a créé un lien tout particulier et très fort avec ses élèves, dont elle a, pour la plupart, également eu les parents en classe.

    Toujours par le dialogue, elle fait réfléchir les enfants sur leur vie, leur histoire, leur religion et aussi l’actualité. Des enfants que l’on voit parfois, déjà, tiraillé entre leur vie familiale, communautaire et religieuse et la société occidentale dans laquelle ils vivent. « Les Enfants du Hasard » montre aussi et avant tout le rôle essentiel d’une institutrice primaire qui aide ses élèves à entrer dans un monde de grands. Durant un an, Thierry Michel et Pascal Colson ont réussi à faire oublier leur caméra pour nous livrer un documentaire intimiste, spontané et parfois émouvant sur la vie de ces huit enfants et de leur institutrice. À voir absolument.

    Source : La Meuse.