C'est hier en fin de journée que Maguy Yerna, la présidente de l'Institut de Soins Spécialisés de Liège (ISoSL), a procédé, en présence de nombreuses personnalités, à l'inauguration officielle de la nouvelle résidence.

Une partie du rez-de-chaussée, qui accueillait auparavant la polyclinique a été transformée, modernisée et est maintenant constituée de 9 espaces de logement individualisés.

Composés chacun d'une cuisine, d'un coin débarras, d'un living, d'une chambre et d'une salle de bains, leur superficie varie de 49 à 62 m2 et sont destinés à être occupés soit par un couple soit par une personne isolée.

Parmi les spécificités de ces logement, on peut remarquer que le revêtement de sol est continu entre la chambre et la salle de bain, et qu'il n'y a pas de marche d'accès à la douche, les risques de chute étant ainsi fortement diminués. Certains meubles (penderie, par exemple), ont été intégrés afin de maximiser l'espace, les rideaux et tentures sont prévus à chaque vitrage afin de garder une certaine uniformité esthétique au niveau de la façade.

La sécurité n'a pas été oubliée puisque chaque logement est équipé d'un système d'appel tant dans la salle de bain, que dans la chambre, et le living est doté d'un poste central avec interphone. Les portes sont coulissantes et permettent le passage en fauteuil roulant.

La vie, dans ces résidences, se déroule sur deux niveaux : le premier, individuel par l'occupation du logement et le second, en commun, par le partage d'espaces accessibles et réservés aux résidents. On y retrouve ainsi une salle de séjour commune pour les activités, une cuisine commune qui permet de se retrouver pour la préparation du repas, ainsi qu'une buanderie équipée de machines à lessiver et de sèche-linge.

Débutés en janvier 2013, ces aménagement représentent un montant de 672.000 €, mais la ministre Tilleux a accordé au projet une enveloppe de 370.000 €. L'ISoSL a financé le reste sur fonds propres.

Les services offerts.

Le tarif de la location mensuelle débute à 800 € (49 ou 52 m2), passe par 850 € (54 m2) et atteint 900 € pour les appartements de 62 m2. 

A ces montants, les résidents devront ajouter les charges : 50 €/mois de provision de gaz, 30 €/mois de provision pour l'eau, et un compteur individuel détermine la consommation d'électricité.

Le résident a la possibilité de préparer ses repas lui-même ou de profiter de ceux qui sont proposés par l'établissement : déjeuner 2 €, dîner 4 € et souper 3 €. Les repas peuvent être pris de manière individuelle ou au restaurant avec les autres résidents de la maison de repos. Les luminaires ne sont pas fournis

Une permanence 7jours/7 et 24h/24 est assurée par le personnel présent aux étages.

Pour toute information complémentaire, ou une demande de rendez-vous, il suffit de contacter la résidence des Trois Rois au 04/374.91.09 

(Photos et texte P. Neufcour)

L'homme.

Alain Taillard habite Xhendelesse, mais travaille à la gare SNCB de Visé. Passionné depuis son enfance par le carnaval, cet amour l'a mené à Nice, Venise, Santa Cruz et enfin à Rio de Janeiro où il se rend chaque année depuis 1992. Spectateur d'abord, puis grâce à un ami habitant Rio, il défile au sein des écoles de samba.

En 2001, la chance lui fait rencontrer un "Destaque" (presonnage principal d'un char allégorique) : Nabil Samir Habib. Trois ans plus tard, Nabil va lui permettre de parader sur un char en qualité de figurant dans une des plus grandes écoles de samba : la "Mangueira"

En 2008, Nabil propose à Alain de le remplacer comme Destaque sur le 4ème char de l'école de samba "Beija-Flor". Cette participation fit d'ailleurs l'objet d'un reportage spécial de la RTBF.

Depuis 2010, Alain Taillard est inscrit sur la liste officielle des Destaques de la grande école de samba de Mangueira, et il y parade chaque année. 

L'exposition.

Tous les costumes sont authentiques et ont été crées dans les ateliers de couture de Rio. Ils sont présentés sur des mannequins, féminins, et masculins pour la plupart.

Il existe 4 grandes catégories de costumes :

- les fantaisies : groupe de 100 à 150 personnes portant le même costume et dansant devant un char allégorique;

- les compositions : groupe de 10 à 20 personnes positionné sur le char allégorique durant le défilé

- les bahianaises (figures fondamentales imposées du défilé) : ce sont des mères de famille, des grand-mères ou même arrières grand-mères qui portent cet habit traditionnel. Elles tournent sur elles-mêmes tout le long du parcours. Les bahianaises avancent selon une chorégraphie synchronisée et le groupe peut s'intégrer au thème de l'école de samba;

- les destaques : ce sont des personnes mises à l'honneur par les écoles. Elles paradent en costume de luxe, comparable à de la haute couture, richement parés de pierres et de plumes. Le costume du destaque est unique et est créé pour l'occasion.

La confection des costumes de fantaisie, elle, peut-être assimilée au prêt à porter.

Les photos exposées ont été réalisées par Bernard Lovens, prises tant dans les coulisses qu'au coeur même du défilé.

Vous verrez également les vidéos complètes des 12 grands défilés auxquels Alain à participé. 

L'interview

- Les costumes présentés sont splendides, comment sont-ils fabriqués, et où?

"Tous les costumes sont fabriqués dans les écoles de samba, tout est fait à la main. Rien ne provient d'Europe. Chaque année, une costume est dessiné pour moi et est cousu à mes mensurations. Je ne choisis pas le vêtement, c'est le "carnavalesco" - le Franco Dragone - de l'école de Samba qui en décide

- Combien de costumes exposez-vous ici à Visé ?

- "Il y en a une vingtaine, dont quelques uns de femmes. Ceux d'hommes, ce sont tous des exemplaires uniques que j'ai portés. L'exposition est une manière de leur rendre une seconde vie"

- A voir la splendeur et la richesse de certains, il faut quand même disposer d'un certain budget, non ?

- "Oui, bien sûr. Le prix d'un costume peut varier d'un millier à plusieurs dizaines de milliers d'euros. Certains sont prêts à dépenser 25.000 € pour parader ainsi (de)vêtu pendant 80 minutes sur la Sambodrome de Rio. Tout dépend du travail, du nombre de plumes, de la qualité des pierres utilisées...Le carnaval, c'est un concours entre les écoles de samba, et le défilé en est l'apothéose. En réalité, la préparation de ces quelques minutes dure plus de six mois"

- Vous êtes prêt à y retourner ?

- "Presque. Je n'ai pas encore vu mon futur costume, mais je n'ai aucune crainte. Mon école de samba, la Mangueira, fait partie de la  Première division et j'ai une totale confiance en notre carnavalesco. Il s'agit quand même du plus grand concours organisé au Brésil. Tout est pris en compte pour les évaluations : beauté des chars, entrain et harmonie des participants, allégresse, beauté, richesse du défilé, mais aussi la musique et la qualité des chants, la maestria des percussions"

Nous ne pouvons que souhaiter à Alain Taillard que son exposition rencontre le succès qu'elle mérite et lui souhaitons déjà un joyeux carnaval 2014. 

L'exposition est accessible du 16 janvier au 16 février, de 14h à 18h, mercredi de 10h à 12h et de 14h à 18h et le dimanche de 10h à 18h. Le prix de l'entrée est fixé à 2,50 € et est gratuite pour les - de 12 ans.

La biographie d'Alain Taillard sous le titre évocateur de "L'Homme du carnaval de Rio" a été publiée aux éditions Luc Pire en novembre 2012.

Pour plus de renseignements : colorsofcarnaval@skynet.be site Web www.rio-carnaval.be 

Tél : 04/387.84.82 - GSM 0475/933.094

(Texte et photos P Neufcour)

Marcel Neven l'avait évoqué en fin de discours lors de l'inauguration des nouveaux locaux de l'école communale de Devant-le-Pont. La Ville envisage l'ouverture d'au moins 18 places de crèche sur le même site.

Viviane Dessart, l'échevine responsable de la petite enfance, explique : " La Région Wallonne a lancé le projet Cigogne III, dont le but, à terme, est d'ouvrir 1.600 places supplémentaires dans les crèches de Wallonie. Notre ville manque terriblement de places disponibles pour accueillir les tout petits : pour Visé, Richelle et Cheratte, nous ne disposons que de 50 lits, dont 14 ici à Devant-le-Pont" précise l'échevine. " Même en ajoutant les gardiennes privées et les crèches libres, nous refusons régulièrement des enfants"

Le succès des crèches visétoises est dû non seulement au boom démographique, mais aussi au fait que Visé est une ville d'établissements d'enseignement, d'entreprises, de communication.

"Beaucoup de parents déposent leurs petits dans nos crèches en se rendant au travail ou en venant travailler à Visé" indique encore Viviane Dessart 

Ce projet, qui consiste en la transformation et le réaménagement des trois anciennes classes maternelles, permettrait l'accueil d'un minimum de dix-huit enfants de plus (le minimum pour être repris dans le projet Cigogne III). 

"Et si nous pouvons en ouvrir plus, c'est tant mieux! Trois puéricultrices et une dame chargée de l'entretien seraient engagées. Je compte innover en créant des espaces de psychomotricité, de conte, d'approches de jeux, et pourquoi pas une préparation à la scolarité"  termine Viviane Dessart.

Si Visé est retenue dans ce projet Cigogne III, l’ouverture serait prévue début 2 janvier 2015. (Pierre Neufcour)

Le dimanche 19 janvier, Ecolo vous invite à son Apéro Voeux qui se déroulera à partir d'11h à la boulangerie "Le pain se sent rire", rue des Francs Arquebusiers à Visé. A cette occasion, des producteurs locaux, orientés vers une alimentation durable, vous présenteront leurs produits du terroir.