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Vie communale - Page 143

  • Visé : ils étaient plusieurs centaines pour fêter les 25 ans de mayorat de Marcel Neven (Reportage photo)

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    Ce dimanche ils s'étaient tous réunis, tant les nombreuses personnalités du Mouvement Réformateur que les membres de l'opposition, pour fêter les 25 ans de mayorat de notre bourgmestre, cet homme dont les qualités humaines,  l'engagement pour sa ville et le sens de la concertation furent mises en exergue. 

     

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    Dans l'assistance, les personnalités libérales étaient nombreuses : Daniel Bacquelaine, Philippe Dodrimont, Christine Defraigne, Hervé Jamar, Pierre-Yves Jeholet, Arnaud Dewez, Claude Ancion... Mais aussi les élus visétois du cdH, Luc Lejeune, Patrick Willems, Bernard Aussems, ainsi que des membres de l'opposition tels Gil Simon (PS) ou Martial Mullenders (Ecolo) mais aussi Paul Bolland, le gouverneur honoraire de la province de Liège.

    DSC_0148.jpgC'est Danny Germain, le président du M.R. visétois qui prit la parole le premier. Il fut suivi de Philippe Dodrimont et de Daniel Bacquelaine. Si Danny Germain remercia Marcel Neven pour ses 25 ans d'actions en faveur de sa ville, Philippe DSC_0153.jpgDodrimont se plut à rappeler quelques points qu'ils avaient en commun : le sport féminin, leur amour des chats, et leur attachement à la marque aux 2 chevrons. Le mayeur aqualien fit cependant remarquer que le modèle de son homologue visétois était quand même plus rapide que le sien. "Très souvent, lors d'un retour de Namur ou Bruxelles, alors que je roule à 130, 135, je vois Marcel me dépasser..." Notre bourgmestre et son épouse furent invités dans un restaurant gastronomique renommé où, releva Philippe Dodrimont, "la truite au bleu" était réputée.

    DSC_0155.jpgDaniel Bacquelaine, le calidifontain, vanta les qualités du jubilaire : "c'est un excellent parlementaire et bourgmestre, qui a prouvé que les deux mandats étaient compatibles et complémentaires, c'est un homme de terrain".

    Emu par ces hommages, Marcel Neven tint à remercier DSC_0150.jpgl'assistance : "Si je suis là, c'est avant tout grâce à vous. Je veux vous remercier chaleureusement, et spécialement mon épouse Chantal, qui supporte ma vie politique depuis ces nombreuses années"

    Le bourgmestre fit ensuite un bref résumé de ses réalisations. Il fit remarquer que, ne se présentant plus aux élections régionales, "il était indispensable que la Basse-Meuse et Visé comptent un représentant au parlement régional"

    Samedi prochain, le MR se réunira afin d'élaborer les différentes listes électorales.

    (Pierre Neufcour)

    L'album photo est disponible en marge gauche

     

  • Visé : c'est en présence de la ministre de l'enseignement obligatoire, Marie-Martine Schyns, que les nouveaux bâtiments de l'école communale de Devant le Pont ont été officiellement inaugurés ( + reportage photos)

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    Bien que les petits occupent leurs nouveaux locaux depuis la rentrée de janvier, c'est ce vendredi que s'est déroulée l'inauguration officielle des nouveaux bâtiments de l'école communale de Devant-le-Pont.

     

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    Dans son discours inaugural, le Bourgmestre se plut à évoquer brièvement l'histoire de ce quartier visétois, mais aussi de son école, dont on trouve trace en 1830. De 22 élèves en 1947, le nombre passa à 47 inscrits en 1965 pour arriver à plus de 330 à l'heure actuelle.

    Dès 1995, le collège échevinal visétois avait approuvé une esquisse des futurs bâtiments: modernisation, extension, construction d'un hall dédié aux sports... Il fallut presque 20 ans, pour que le dossier, suivant les méandres de l'administration et selon les options politiques qui se succédèrent, aboutisse enfin.

     

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    En présence de Madame Marie-Martine SCHYNS, ministre de l'enseignement obligatoire, de Monsieur PONCHAU, chef de cabinet adjoint du ministre NOLLET, de monsieur FOURMY, directeur général adjoint du fonds des bâtiments scolaires, de Madame MITAINE, inspectrice de l'enseignement maternel, et de nombreux autres invités, le mayeur de la Cité de l'Oie tint à remercier tous les intervenants impliqués dans ce projet, sans qui il n'aurait pu aboutir. Le ministre VAN CAUWENBERG, son chef de cabinet  adjoint, Sylvain Bailly, le ministre NOLLET, son chef de cabinet adjoint Monsieur PONCHAU, messieurs FOURMY et DELIEGE, du Fonds des bâtiments scolaires, les architectes Jacques GEURDE et Véronique DEVOS, l'ingénieur Robert SPROKKEL, la société WUST de Malmedy, les entreprises DOUIN + et KS SEPPI... furent remerciés et félicités. Marcel NEVEN remercia particulièrement les enseignants et la qualité de leur travail, grâce auquel nombre de parents tenaient à inscrire leurs enfants dans l'établissement visétois. Il eut également une pensée à l'adresse des voisins, mettant en exergue la patience dont ils avaient fait preuve durant le chantier.

    Estimé initialement à 3.703.445 €, dont 2.332.725 € de subventions, le coût total exact ne sera connu qu'à la fin de la seconde phase, dans quelques mois.

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    Monsieur PONCHAU, puis Madame SCHYNS se succédèrent alors brièvement à la tribune, le premier se félicitant de l'aboutissement des travaux, la seconde, venue en voisine, rappela à l'assistance qu'il n'y a que quelques mois, elle était enseignante elle aussi.

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    Le vin d'honneur fut servi et la visite guidée des nouveaux bâtiments débuta pour les quelques centaines de personnes qui avaient répondu à l'invitation des autorités communales.

    A l'issue de son discours, notre député bourgmestre avait évoqué le devenir des bâtiments préfabriqués qui avaient tenu lieu de classe. Le nombre de places dans les crèches de la région étant insuffisant, il y avait là une piste à suivre pour leur future affectation. L'avenir nous en dira plus à ce sujet. (Texte et photos Pierre Neufcour)

    (Reportage photo disponible en marge droite)

  • VISE : à l'occasion des 25 ans de son mayorat, Marcel Neven confie 25 secrets

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    Si une grande fête est déjà organisée ce dimanche avec tous les membres de la section locale MR de Visé, c’est le 10 février prochain que Marcel Neven fêtera officiellement ses 25 ans de mayorat dans la Cité de l’Oie.

    L’occasion non pas de tirer un bilan avec lui de ce quart de siècle passé à la tête de la Ville, mais plutôt de connaître (un peu) mieux ce passionné de voyage, de Citroën et ancien professeur dans l’enseignement secondaire. Pour votre journal La Meuse, le bourgmestre de Visé a accepté de se livrer et de confier 25 choses que le grand public ignorait sur lui. De la mort de son chat à son plus grand regret en passant par l’origine de son célèbre bouc, voici les 25 informations que vous ignoriez sur Marcel Neven.

    1.Mais d’où lui vient donc son célèbre bouc ?

    « J’étais jeune professeur et des élèves avaient organisé un bal sur le thème d’Astérix. Certains jeunes profs et moi-même avions commencé à nous laisser pousser la moustache à la mode gauloise. Mais je n’aimais pas le vide qu’il y avait sur le menton et je l’ai comblé. Quelques semaines plus tard, j’ai rasé mon bouc ce qui n’a pas plu à mon épouse. Du coup, je l’ai laissé repousser et je ne l’ai plus jamais rasé. »

    2.Une des plus grosses hontes de sa vie:

    « J’ai tué mon chat Alba. C’était un chat que nous avions depuis 12 ans et que nous aimions beaucoup. Un jour, je rentrais chez moi et il est sorti d’une haie à ce moment-là. Je ne l’ai pas vu et il est passé sous les roues de la voiture ».

    3. L’événement qui l’a mis mal à l’aise:

    « Lors des élections provinciales de 2000, ma femme, Chantal, était der- nière sur la liste. J’ai proposé à une de mes connaissances d’être tête de liste. Mais grâce au pot, la première et la dernière avaient le même nombre de voix. Comme il n’y avait qu’un siège à attribuer, c’est ma connaissance qui a été élue. Oui, mais moi, j’avais voté pour mon épouse et ma connaissance. Si je n’avais voté que pour mon épouse, c’est elle qui aurait été élue ».

    4. Contraint de signer une reconnaissance de dette :

    « Au retour d’un voyage en Pologne, j’ai été verbalisé en Allemagne de l’Est. Le problème, c’est que je n’avais plus de Mark pour payer les 70 Mark d’amende. J’ai donc dû si- gner une reconnaissance de dette que j’ai honorée ».

    5. Ce qu’il considère comme son tic :

    « Je rappelle toujours l'historique d’un dossier ».

    6. Quel est, selon lui, son plus gros défaut ?

    « Je suis désordonné. C’est pour ça qu’il est très utile d’avoir un directeur général ordonné »

    7. Et à l’inverse, sa plus grande qualité ?

    « La persévérance ».

    8. Son animal préféré, c’est le tigre:

    « Mais comme on ne peut pas en avoir chez soi, j’ai adopté des chats ».

    9. Les spaghetti bolognaise, le seul plat qu’il sache préparer : 

    « On m’a appris à le faire quand j’étais jeune et célibataire. À l’époque, les jeunes libéraux organisaient souvent des soupers spaghettis et quelqu’un m’a donc appris à bien le préparer ».

    10. Le sportif qu’il admire le plus ?

    "Justine Henin. Avec le physique qu’elle a, elle a dû batailler plus qu’une autre. Je me souviens avoir suivi son dernier match via le telétexte d’une télévision flamande. Je ne voyais pas les images, mas le score était actualisé toutes les minutes. J’ai été très triste quand elle a décidé d’arrêter ».

    11. Fidèle à la marque aux chevrons:

    « J’en suis à ma vingtième voiture, toutes des Citroën. Et si je pars toujours en voyage en voiture et non en avion, c’est parce que j’ai peur de ne pas tomber sur une Citroën si je loue une voiture sur place ».

    12. Le football, une de ses plus grandes passions :

    « Avec le handball féminin et le théâtre. Mais tout ce fric qu’on y met m’incommode. D’ailleurs, le transfert probable de Hazard vers Anderlecht pourrait très bien me décider à ne plus regarder le championnat belge ».

    13. 2.000.000 de kilomètres et le reste :

    Grand voyageur, Marcel Neven ne compte plus les voyages qu’il a faits en voiture... Ni les kilomètres. « Je dois au moins en être à 2.000.000. Plus ces dernières années parce qu’elles sont plus fiables, mais avant je changeais de voiture dès que j’avais atteint les 100.000 km. Comme j’en suis à ma 20ème voiture, on peut donc dire que j’en ai au moins fait 2.000.000... ».

    14. Il aime généralement les plats populaires.

    « Comme le vol-au-vent, les boulets ou le couscous ».

    15. Son plus grand adversaire politique.

    « C’est Gustave Hofman (PS). En 2000, il avait annoncé que le PS et le PSC avaient signé un accord pour éjecter le PRL de la majorité. Et c’était jouable puisque, à l’époque, on n’avait que 7 sièges. Il fallait donc qu’on en gagne en tout six pour rester dans la majorité. Finalement, contre toute attente, le PRL a fait 5 sièges en plus et nous avons fait alliance avec Ecolo qui nous apporté le siège manquant ».

    16. Bourgmestre grâce à Martial Mullenders (Ecolo) :

    « On peut dire que sans lui et le fait qu’il accepte de faire coalition je ne serais plus bourgmestre depuis 14 ans. Parce qu’il est clair que si j’avais perdu en 2000, j’arrêtais ma carrière politique ».

    17. Pierrette Cahay, sa plus grande alliée politique :

    « Surtout quand elle a quitté le PSC pour venir au MR en 1999. On a toujours eu la même vision des choses"

    18. Son plus grand regret, ne pas avoir voyagé à Kaboul :

    "J’aurais dû partir en voyage à Kaboul avec des amis. Mais il était organisé l’année où j’ai rencontré ma femme. Elle n’était pas libre pour partir deux mois et j’ai annulé. Je n’ai jamais su le refaire et ce n’est plus maintenant que j’oserai voyager dans cette région ».

    19. La plus grande frayeur de toute sa vie :

    « C’était en Turquie. J’étais en voiture avec des amis et nous étions sur une route où d’un côté il y avait la montagne et de l’autre le précipice avec, entre les deux, assez de largeur pour une voiture. À un moment donné, il n’a plus été possible d’avancer. Il a donc fallu faire demi-tour sur une petite terrasse. Ce n’était pas le moment de mélanger les pédales ».

    20. Son plus grand regret en politique :

    "Certainement lorsque je n’ai pas été réélu député en 1991".

    21. Le moment le plus triste de sa vie :

    "Bien sûr,il y a les décès dans la famille, mais en dehors de ça, c’est la mort de Jean Gol qui m’a le plus marquée".

    22. Envoyé à Vielsalm comme sanction :

    « C’est là que j’ai eu mes plus belles années d’enseignant. En 1968, le PRL avait battu le PS aux élections, mais ce dernier, toujours au pouvoir, m’avait envoyé à Vielsalm comme « sanction ». J’y suis resté jusqu’à la fin de l’année scolaire avant d’aller enseigner à Liège 1. Mais je m’étais tellement amusé à Vielsalm que j’ai demandé à y retourner un an plus tard. On m’a pris pour un farfelu ».

    23. Sa plus grande réussite pour Visé :

    « C’est qu’elle soit devenue une ville sportive avec des écoles de qualité ».

    24. Son plus gros échec pour Visé :

    « Le fait qu’on n’ait toujours pas une salle de théâtre digne de ce nom et que la centrale gaz/vapeur ne se fasse pas ».

    25. Se présentera-t-il encore en 2018 ?

    « Logiquement non, ou alors juste pour pousser la liste. En tout cas, je ne souhaite plus siéger. Ce qui pourrait me poser problème vis-à-vis de mes électeurs si malgré tout je faisais un score éligible ». 


    picture.jpegPortrait : Un engagement vieux de 50 ans 

    Né le 27 août 1943, Marcel Neven s’est engagé très tôt en politique. Grâce à ses nombreux voyages et la connaissance des pays de l’Est, il a très vite développé un anticommunisme. Ses idées rejoignant celles du parti libéral, c’est vers ce dernier qu’il se tourna vers 20 ans. Militant fervent et convaincu, il a notamment écrit de très nombreux discours. Mais étonnamment, ce n’est qu’en 1976 qu’il se présente pour la première fois à des élections. « Lors des élections de 70, on me trouvait encore trop jeune pour me présenter. Pourtant, j’avais déjà 27 ans, mais à l’époque c’était mal vu. Mais finalement je ne regrette pas puisqu’on a perdu les élections (rire) ».

    1976 sera donc l’année de sa première élection et du début de ses mandats visétois. Il devient en effet échevin, poste qu’il occupera durant deux législatures. Le temps de faire ses armes et d’asseoir sa réputation et l’homme décroche le mayorat 12 ans plus tard pour prêter serment le 10 février 1989. Cette même année, il est élu député wallon, un mandat qu’il occupe toujours malgré une pause entre 1991 et 1995. Mais après 25 ans avec l’écharpe mayorale, la lassitude ne l’a-elle pas gagné ? « Unique- ment quand on vient me trouver pour des sujets futiles. Mais autrement, j’ai toujours la même passion ». Une passion qu’il compte bien avoir jusqu’en 2018. (Aurélie Drion)

     

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