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Vie communale - Page 27

  • Cas de coronavirus: des classes de maternelles fermées dans cinq écoles à Visé

    « Ce vendredi 2 octobre, nous avons été informés qu’un de nos professeurs de maternelle avait été dépisté positif au coronavirus. Les directrices d’écoles concernées et les autorités communales ont travaillé en étroite collaboration afin de mettre en place toutes les mesures imposées par les directives de la Communauté française et par les médecins du PSE en charge du suivi de nos établissements. »

    Ainsi commence le communiqué envoyé par la Ville de Visé, qui détaille donc les décisions prises, pour l’heure. « Dans ce cadre, plusieurs classes de maternelles de nos écoles communales sont en quarantaine : les écoles de Richelle, Cheratte-Haut, Loën, Lanaye et Lixhe sont concernées. La date de réouverture de ces classes(dix au total) dépend de la date du dernier contact avec l’instituteur infecté. »

    Ce sont donc cinq implantations sur les huit de la commune qui sont touchées, mais exclusivement en maternelles. Un nombre important qui s’explique simplement par le profil du professeur en question. « Il s’agit du professeur de psychomotricité », nous précise la bourgmestre Viviane Dessart. « Il est donc amené à voyager pas mal dans les écoles et à travers plusieurs classes de maternelles. Après renseignements pris, depuis le premier octobre, la fermeture conseillée est passée de 14 à 7 jours... c’est donc ce que nous avons mis en place mais cela pourrait évoluer selon les constatations des jours à venir », précise-t-elle encore. « Leurs réouvertures dépendront donc du dernier contact avec ce professeur puisqu’il n’a pas mis les pieds dans chacune des classes concernées le même jour évidemment. »

    Une information également confirmée par Jérôme Vandermaes, directeur général adjoint à la Ville de Visé. « Ce professeur a travaillé lundi, mardi et mercredi. La détection positive au Covid 19 a été officialisée vendredi dernier. Certains élèves l’avaient donc déjà fréquenté cinq jours auparavant... Ce qui explique, qu’en fonction de ce contact, chacun des élèves ne va pas forcément se retrouver dans une quarantaine de sept jours. Certains reprendront déjà les cours mardi. Mais nous insistons bien auprès des parents : ils doivent se montrer particulièrement attentifs à l’état de santé de leur enfant et, potentiellement, l’arrivée d’un éventuel symptôme dans les sept jours encore à venir », précise-t-il.

    En ce qui concerne les autres membres du personnel de ces écoles, aucun contact à risque n’a été pris : ils ne sont donc pas ici concernés.

    Les autorités précisent enfin se montrer attentives à l’évolution de la situation dans les prochains jours.

    (Source La Meuse)

  • Port du masque : les mesures prises par la Ville de Visé à partir de ce 1er octobre 2020

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    Port du masque dans les lieux publics dans le cadre de la lutte contre le coronavirus
    Les mesures prises pour la Ville de Visé à partir de jeudi 1er octobre
     
    Toute personne, à partir de 12 ans est tenue de porter un masque, toute autre alternative en tissu ou, lorsque cela n’est pas possible pour des raisons médicales, un écran facial, dans les rues commerçantes et les parties de la voie publique énumérées ci-dessous.
     
    L’obligation visée à l’alinéa 1er n’est pas applicable aux membres du personnel des services, lorsque l’exercice le leur fonction est incompatible ou difficilement conciliable avec le port du masque.
     
    Toute personne, à partir de 12 ans, doit être en possession permanente d’un écran facial.
    Les lieux concernés par l’obligation du port du masque sont les suivants :
    - Les rues à forte densité commerçante de Visé centre, soit :
    • La place Reine Astrid
    • La rue du Collège
    • La rue Haute
    • L’avenue du Pont
     
    - Dans les marchés, brocantes et fêtes foraines.
    - Sur les plaines de jeux.
    - Dans l’ensemble des bâtiments publics pour les parties accessibles au public.
    - Dans les établissements de l’HoReCa, sauf quand les personnes sont assises à leur table.
    - Dans les salles de spectacle, de concert, de conférence ou de réunion.
    - Dans les lieux de culte.
    - Dans les musées et les bibliothèques.
    - Dans toutes les files d’attente de tous les commerces et dans tous les commerces du territoire communal.
    - Aux abords des écoles. Par ‘abords d’écoles’, il faut entendre tout lieu situé à moins de 30 mètres de chaque entrée d’école.
    - Aux arrêts de bus.
    - En tout endroit de rassemblement de plus de trois personnes dont au moins deux personnes ne respectent pas les 150 centimètres de distanciation sociale.
     
    Les cyclistes circulant dans les voiries concernées ne sont pas tenus de porter un masque pour autant qu’ils restent dans la circulation. S’ils s’arrêtent en dehors des bandes de circulation, ils sont tenus de porter le masque.
    Dans les autres cas, le port du masque reste fortement recommandé surtout quand les distances de sécurité ne peuvent être respectées.
     
    Toute infraction aux dispositions est punie des peines prévues à l’article 22 de l’arrêté ministériel du 30 juin 2020 portant des mesures d’urgence pour limiter la propagation du coronavirus Covid-19.
     
    (Information aimablement communiquée par Guy Jolly, du secrétariat du Bourgmestre)
     
    NDLR : A tous les grincheux (comme moi) qui trouvent ces mesures discriminatoires envers les piétons et le cyclistes, je leur répondrai "si vous voulez éviter le port du masque, venez dans le centre-ville en voiture, et allez boire un verre! Ce sera tout bénéfice pour l'HoReCa! Pour l'environnement,  c'est autre-chose....
     
  • La foire au Conseil Communal de Visé ce lundi!

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    Hier soir, plus de 200 personnes se sont retrouvées place Reine Astrid à Visé afin de faire savoir aux autorités communales qu'ils refusaient l'implantation d'une centrale électrique "biomasse" sur le site de la cimenterie C.B.R. à Lixhe. Le cortège s'est rendu à la salle des Tréteaux où exceptionnellement se tenait la séance du Conseil Communal

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    Ce projet de la société Bee Green consiste en la construction d'une centrale qui devrait fonctionner en brûlant des déchets végétaux. Mais selon plusieurs observateurs il s'agit en réalité d'un incinérateur de déchets de bois. En effet, y seraient brûlés, des matériaux provenant de vieilles portes, châssis de fenêtres, meubles, contre-plaqués, bois de charpente... le tout traité et susceptibles de dégager des nano particules lors de la combustion. Or, il semblerait qu'il n'existe pas encore de filtre capable de retenir ces particules fines afin d'éviter leur propagation dans l'air. Parmi les groupes d'opposants à ce projet, on pouvait trouver tant des membres de "Défendons nos villages", que des groupes de citoyens de Maastricht, Eijsden, Gronsveld... 

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    Il ne faut pas perdre de vue que Bee Green envisage la destruction annuelle d'environ 170.000 tonnes de bois traité. Et à l'heure actuelle, personne ne peut préciser l'origine de ce combustible.

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    En début de réunion du Conseil, deux orateurs ont pu prendre la parole pour expliquer leurs craintes aux politiciens visétois : Jean-Pierre Henquet de "Défendons nos Villages" ainsi qu'Alain Discart.

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    Aucune réponse valable n'a pu être apportée aux questions posées : la ville ne serait pas encore en possession des rapports et études d'incidences commandés. La décision devrait pourtant être prise vers la mi-octobre 2020. C'est peu dire que le temps presse.

    Comme un des intervenants l'a justement fait remarquer : Quel sera le "plus" que cette installation apportera aux riverains? Un meilleur cadre de vie? Un air plus sain? Un attrait touristique pour notre ville?

                  
    De plus, un problème important de procédure est soulevé : Ni la Ville de Maastricht ni la Province du Limbourg n'auraient été informées du projet; or il s'agit d'une obligation claire inscrite dans la législation européenne afin de gérer efficacement les problèmes de pollution trans-frontalière
     

    Appel lancé par Défendons Nos Villages, Visons Demain, MilieufrontEijsden; Maastrichtse Klimaatcoalitie en Milieudefensie afdeling Maastricht.

     

    Pour plus d'informations : Défendons Nos Villages Jean-Pierre HENQUET <caroline4dimanche@gmail.com>, Alain Discart <discart.wagemans@gmail.com> ou Visons Demain Martial Mullenders <martial.mullenders@gmail.com>

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    Il avait été accordé par mail, le jour même, le droit à monsieur Paul Rutten, citoyen néerlandais, de prendre la parole dix minutes afin de faire part des doléances des personnes qu'il représentent. Lorsque monsieur Rutten a demandé la parole, celle-ci lui a été purement et simplement refusée!

    Voor meer Informatie ruttenpaul@xs4all.nl van Milieudefensie afdeling Maastricht. Woordvoerder namens de verschillende Maastrichtse organisaties is Constantijn van Aartsen van de Maastrichtse Klimaatcoalitie: geenbiomassalixhe@gmail.com

    Nous avons pu nous procurer les textes que nos voisins souhaitaient soumettre aux autorités communales, nous les reproduisons ci-dessous dans leur intégralité

    Communiqué –

    Non à une centrale biomasse / incinérateur de déchets sur le site de CBR-Lixhe!

    Les habitants de la région entre Liège, Visé et Maastricht subissent déjà une pollution élevée causée par de nombreuses sources : la densité du trafic sur les autoroutes qui suivent ou traversent la vallée, les activités portuaires et industrielles, les unités de traitement de déchets, la forte croissance des vols de et vers Liège-Airport et Maastricht-Aachen Airport, ...

    Un nouveau projet de nature à aggraver la pollution de l’air voire à porter atteinte à la biodiversité fait actuellement l’objet d’une procédure d’autorisation. C’est la Ville de Visé qui devra l’autoriser ou le refuser dans le courant du mois d’octobre.

    Il s’agit du projet de la Société Bee Green Wallonia sur le site de la cimenterie CBR à Loën-Lxhe. Ce projet qui se présente comme une centrale biomasse est en fait un gros incinérateur de déchets de bois classés B (= bois traités).

    Plusieurs groupements de citoyens et de protection de l’environnement se mobilisent contre ce projet qui n'est pas acceptable pour les motifs suivants :

    1. Il s'agit d'une grosse unité puisque cet incinérateur de déchets de bois aurait une capacité de 170.000 tonnes correspondant à la moitié de celle de l’incinérateur de déchets ménagers d'Uvélia à Herstal (Intradel).

    2. Les déchets de bois ne seraient pas des déchets locaux et les contrôles seraient très réduits.

    3. La composition des déchets de bois traités est imprécise et il est prévu que des substances dangereuses soient présentes dans une partie au moins des déchets.

    4. L'étude d'évaluation des incidences est par ailleurs très faible et les demandes et questions émises lors de la phase préalable à cette étude d'incidences y compris celles de la Ville de Visé (composition précise des bois qui pourront être incinérés, quantité totale des rejets polluants et types de microparticules, données sur les rejets et le bruit d’unités équivalentes, impact sur la qualité de l’air y compris pour respecter les normes OMS pour les microparticules en tenant compte des fréquentes inversion de température dans la vallée de la Meuse, impact sur la santé, ...) sont largement restées sans réponse alors qu'elles sont cruciales pour apprécier l'acceptabilité du projet.

    5. Sur base des éléments relevés dans l’étude d’incidences et dans son complément, il apparaît que ce projet aggraverait encore la situation déjà bien dégradée (air, bruit, trafic dans le village, incertitudes de l’impact des retombées acides et azotées notamment sur les pelouses calcaires et les milieux fragiles de la Montagne St-Pierre, rejet d’eaux usées dans le Canal Albert…).

    6. Pour permettre une dispersion des polluants moins impactante, l’étude d’incidences a prévu le rehaussement de la cheminée à 80 mètres. Ce seul élément démontre l’importance de la pollution de l’air qu’entraînerait cette activité. Et il s’ensuit que la pollution sera dispersée sur une population plus large, notamment aux Pays-Bas.

    7. Les habitants des communes relativement proches du site sont concernées par ce projet qu’elles soient wallonnes ou non. L’enquête publique aurait dû concerner toutes les communes susceptibles de recevoir les polluants de ce projet conformément à la Convention internationale d’Aarhus sur l'accès à l'information, la participation du public au processus décisionnel et l'accès à la justice en matière d'environnement. Or, cela n’a pas été le cas.

    8. Contrairement à ce que le promoteur prétend, le projet ne se justifie ni au plan de la transition énergétique vu son rendement médiocre - une trentaine de % - ni au plan du développement de l'économie circulaire et le fait d'améliorer le bilan carbone de la cimenterie CBR n'est pas une raison suffisante pour accepter cet incinérateur et ses nuisances.

    En conséquence, les groupes signataires demandent à la Ville de Visé de refuser l’autorisation pour ce projet BGW.

    C’est la raison pour laquelle ils participeront à la manifestation qui se déroulera ce soir 21 septembre à Visé pour s’opposer à ce projet.

    Groupements et associations signataires :

    Défendons Nos Villages, Visons Demain, MilieufrontEijsden; Maastrichtse Klimaatcoalitie en Milieudefensie afdeling Maastricht.

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    Pour plus d'informations : Défendons Nos Villages Jean-Pierre HENQUET <caroline4dimanche@gmail.com>, Alain Discart <discart.wagemans@gmail.com> ou Visons Demain Martial Mullenders <martial.mullenders@gmail.com> Voor meer Informatie ruttenpaul@xs4all.nl van Milieudefensie afdeling Maastricht. Woordvoerder namens de verschillende Maastrichtse organisaties is Constantijn van Aartsen van de Maastrichtse Klimaatcoalitie: geenbiomassalixhe@gmail.com

     
     
    Cher.e.s Collègues,

    A la demande de Mr Paul Rutten (lire ci-dessous), je vous transmets le mail qu'il a reçu du Service environnement de la Ville hier à 14 h 32 qui indique :

    Vous pourrez intervenir et posez vos arguments (durée 10 minutes) et les membres du Conseil auront 10 minutes pour vous répondre mais il n'y aura pas de débats approfondis sur le projet.

    Ce mail a évidemment été envoyé à la demande de l'Echevin avec j'imagine l'accord du DG.

    Le refus de donner la parole hier en contradiction de cette invitation est un incident regrettable qui donne une bien piètre image de la Ville de Visé.

    Bien à vous,

    Martial Mullenders

    Conseiller communal

    Mesdames, messieurs,

     

    Bien que nous ayons reçu l'autorisation de la municipalité de Visé, le président du conseil municipal ne nous a pas permis de prendre la parole.
     
    Il est important pour nous de porter notre contribution à votre attention, à celle-ci, voir le texte ci-dessous.
     
    Bien à vous,
     
    Au nom du porte-parole de la Coalition de Maastricht pour le climat et Milieudefensie Maastricht,
     

    Constantijn van Aartsen.

     
     
     

    Au bourgmestre, aux échevins et aux membres du conseil municipal de Visé,

     

    Je m'appelle Constantijn van Aartsen et j'habite dans la municipalité de Maastricht. 

    Je suis très heureux d'être ici pour parler, et je m'excuse pour mon français. Je vais lire un extrait de ce document pour le rendre, je l'espère, un peu plus compréhensible.

    Je parle ici au nom de la Coalition pour le climat de Maastricht et du département Milieudefensie Maastricht. Je suis le porte-parole de 8 organisations, dont des syndicats, des ONG, des étudiants et des groupes communautaires.

     

    Nous avons été très surpris d'apprendre il y a peu de temps le projet de construction d'une centrale biomasse/incinérateur de déchets à Lixhe, dans la zone industrielle CBR, surtout parce que nous, notre ville et notre province n'en avions pas été informés. Selon la convention d'Espoo et la convention d'Aarhus, nous avons droit à l'information et à la consultation en cas de pollution transfrontalière, comme dans le cas de cette centrale à biomasse. Nos avocats examinent actuellement les conséquences du non-respect de ces règlements.

     

    Mais je ne suis pas ici pour menacer de recours juridique. Je suis moi-même avocat et je déteste ça.

    Non, je suis ici pour vous conseiller et vous demander d'abandonner cette centrale à biomasse/incinérateur de déchets. Non seulement parce que c'est mauvais pour ma santé et pour l'environnement, mais aussi parce que c'est un mauvais choix pour les habitants de Visé et de ses environs.

    Avouons-le, notre planète est actuellement en feu en de nombreux endroits. C'est une mauvaise idée pour cette centrale de brûler 170 000 tonnes de bois supplémentaires par an.

     

    Ce bois est non seulement pollué, mais les particules les plus nocives, PM1 et PM0,1, ne sont pas arrêtées par les meilleurs filtres du marché.

    À cet égard, la loi est très en retard sur les faits scientifiques et, comme l'industrie, ne se concentre que sur les PM10 et les PM2,5. Il est cependant médicalement très largement reconnu que les plus petites particules, PM1 et PM0,1, sont les plus nocives. Dans le cas de cette usine de biomasse/incinérateur de déchets, vous ne verrez ni ne sentirez ces substances, mais elles pénétreront de manière invisible dans les poumons et le sang pour causer beaucoup de dégâts. La poussière fine est un “silent killer".

     

    Le vent est dans la direction de Maastricht et d'Eijsden pendant 80 % du temps, de sorte que la plupart des substances nocives, y compris les particules, se précipiteront sur nos réserves naturelles, nos villes et nos maisons. 

     

    Chez mes voisins et nos enfants.

     

    170 000 tonnes de bois, chaque année.

    Il est prévu que ce bois soit brûlé avec une efficacité de 30 à 35 % seulement. Ce chiffre est bien inférieur aux meilleures technologies disponibles. Plus de 110 000 tonnes de bois seront en quelque sorte brûlées pour rien.

    Ce n'est pas viable. Et cela n'a pas de sens.

     

    La science se retourne de plus en plus contre l'utilisation de la biomasse et la combustion du bois, surtout lorsqu'il est peint et imprégné. Le bois est de moins en moins considéré comme un déchet, et de plus en plus comme une matière première importante pour la transition vers une société durable et une économie circulaire. 

    Le bois est une source de matières premières, notamment pour le compost et les matériaux de construction Il est peu clairvoyant de brûler du bois et de l'envoyer dans l'air, car ces utilisations alternatives durables vont de plus en plus concurrencer les besoins de la centrale à biomasse. Le prix du bois en tant que biomasse ne fera donc qu'augmenter.  Bien entendu, cela n'est mentionné nulle part dans l'évaluation des incidences sur l'environnement ou dans les plans de projet.

     

    Il est vraisemblable que les Pays-Bas et l'Allemagne aient eux-mêmes un besoin croissant de préserver le bois en tant que matière première pour l'économie circulaire. Il est irréaliste de s'attendre à ce que ces pays voisins soient disposés à exporter cette matière première vers le CBR pour qu'ils puissent la brûler.

    Et d'où cette incinérateur va-t-elle tirer sa biomasse de plus en plus coûteuse ? Cela n'est mentionné nulle part dans les plans du projet.

    Ce n'est pas un projet durable, et il n'est pas à l'épreuve du temps.

    Permettez-moi d'énumérer mes arguments. La centrale à biomasse a sans aucun doute un mauvais impact sur la qualité de l'air et sur notre santé, malgré les affirmations de l'industrie

    L'efficacité est très faible, bien en deçà de ce qui peut être réalisé aujourd'hui. Le bois n'est pas un déchet, c'est une matière première pour la nouvelle économie.

    Et je vous le dis franchement, vous auriez dû nous informer bien plus tôt du projet de construction d'une centrale électrique à biomasse/incinérateur de déchets à Lixhe (B).

    C'est un mauvais investissement, polluant, et non un atout pour l'avenir de la commune de Visé.

     Je vous remercie encore une fois de m'avoir permis de prendre la parole et j'espère sincèrement que vous déciderez de mettre un terme aux projets de cette centrale. Je ferai de mon mieux pour répondre à vos questions, mais il se peut que j'aie besoin d'aide pour la traduction. 

     

    Au nom Klimaatcoalitie Maastricht, Constantijn van Aartsen et Milieudefensie Maastricht, Paul Rutten

     
    contact-adres: ruttenpaul@xs4all.nl
     
    Les réponses brèves et incomplètes de Xavier Malmendier, Echevin des travaux de la ville, n'ont en tous cas satisfait ni rassuré aucun des participants. Monsieur Malmendier a rappelé que la Ville avait elle aussi soulevé des imprécisions contenues dans le projet, mais que les réponses n'étaient pas encore toutes parvenues. L'Echevin a rappelé que la Ville de Visé ne faisait qu'émettre un avis et que la décision finale serait prise par la région Wallonne.
    (Pierre Neufcour)
     
     
     
     
     
     
  • Ville de Visé - COVID19 respectez les mesures d'hygiène et de protection

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    Chèr-e-s concitoyen-ne-s,

    Dans le cadre actuel de l’épidémie de coronavirus COVID19, nous vous rappelons l’importance des gestes barrières et des mesures d’hygiène.
    Restez chez vous en cas de maladie et contactez votre médecin.
    Ne soyez pas imprudents dans vos contacts sociaux, évitez les rassemblements et lorsque la distanciation sociale n’est pas possible, utilisez le masque buccal (ou toute autre alternative).
    Suivez toutes les informations sur le site de la Ville de Visé, le Facebook communal et sur le site https://www.info-coronavirus.be/fr/
    Nous vous rappelons également que le port du masque est obligatoire dans différents lieux et notamment pour Visé :

    - Les rues commerçantes de Visé centre couvertes par la zone bleue, soit :

    • La place Reine Astrid
    • La rue du Collège
    • La rue Haute
    • L’avenue du Pont
    • La rue du Perron
    • La rue des Béguines
    • La rue de la Chinstrée
    • Le parking du centre culturel
    • La rue Saint Hadelin
    • La rue des Déportés
    • La rue Tour l’Évêque
    • La rue Dodémont
    • La rue des Francs Arquebusiers
    • L’avenue Maréchal Foch
    • L’avenue de Navagne jusqu’au croisement avec la rue de Sluse.
    • Le bas de l’avenue Albert Ier, depuis la place Reine Astrid jusqu’au restaurant la cour interdite.
    • Le bas de la rue de la Trairie, depuis la place Reine Astrid jusqu’au parking à gauche en montant.
    • La rue des Récollets en entier, depuis l’avenue du Pont jusqu’à l’hôtel de Ville.
    • La promenade Léon Meurice dans le tronçon entre le restaurant le Jasmin et le Pam-Pam
    • La place de la Collégiale en ce qui concerne le parking devant l’entrée de la collégiale à l’exclusion du parking situé sous ladite collégiale.         

    - La rue de Visé à Cheratte Bas.
    - Les abords des écoles.
    -  Dans les marchés, brocantes et fêtes foraines.
    -  Sur les plaines de jeux.
    -  Sur les sites des endroits touristiques : Ile Robinson, Julienne (site des étangs à l’exclusion des bois), Port de Plaisance, Bac à Lanaye, Montagne St Pierre.
    -  Dans l’ensemble des bâtiments publics pour les parties accessibles au public.
    -  Dans les établissements de l’HoReCa, sauf quand les personnes sont assises à leur table.
    - Dans les salles de spectacle, de concert, de conférence ou de réunion.
    - Dans les lieux de culte.
    - Dans les musées et les bibliothèques.
    - Dans toutes les files d’attente de tous les commerces et dans tous les commerces du territoire communal.

    Protégez vous et protégez les autres.

  • Ville de Visé : un bébé en 2019 un arbre en 2020

     

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    La Ville de Visé contactera prochainement par courrier les 179 couples qui ont eu le bonheur d’accueillir un bébé en 2019.

    Le Collège communal a décidé d’offrir un arbre à planter dans le jardin des nouveaux parents. Cet arbre constituera un beau souvenir, il embellira les jardins de l’entité et participera au maintient de la biodiversité.

    Qu’en est-il pour les familles n’ayant pas de jardin ? Cet arbre pourra être planté dans le jardin d’un de leurs proches résidant idéalement sur notre commune.

    Une fois réservé, les parents viendront chercher leur arbre lors de la journée de l’arbre qui se déroulera le samedi 28 novembre 2020 de 10h à 13h, à l’école communale de Cheratte-Hauteur section maternelle, Rue de l’Église.

    Si vous désirez plus d’informations sur cette action, nous vous invitons à contacter le Service Environnement de la Ville de Visé (TEL : 04/3748493, Courriel : laetitia.poelmans@vise.be ).

     

    Xavier MALMENDIER

    Echevin de l’urbanisme et de l’Environnement

     

    Francis THEUNISSEN

    Echevin des travaux et des Plantations