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Vie communale - Page 61

  • Concours de déclamation : 30ème édition - Les résultats

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    La Finale de la 30ème édition du Concours de déclamation s'est déroulée le vendredi 4 mai 2018

     

     

    Thème : « Les contes revisités »

     

    40 finalistes sont venus bravement défendre leur texte devant un public nombreux et un jury très attentif. Voici les résultats :

     

    1ère année

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    1er prix : BELLEFONTAINE Basile

    2ème prix : DIRICK Emmie

    3ème prix : CATTOUL Elikya

    4ème prix : ROBERT Sixtine

     

    Prix René Spronck : HALLEUX Claire

    Prix du public : BELLEFONTAINE Basile

     

    2ème année

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    1er prix : BONHOMME Guillaume

    2ème prix : DELHALLE Théo

    3ème prix : FITT Lyla

    4ème prix : KARAKUS Miran

     

    Prix René Spronck : COLLETTE Marie

    Prix du public : FITT Lyla

     

    3ème/4ème année

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    1er prix : ROBERT Louna

    2ème prix : JANSSEN Déborah

    3ème prix : DOLHAIN Jules

    4ème prix : STASSE Elinor

     

    Prix René Spronck : RGUIG AMRANI Aïcha

    Prix du public : JANSSEN Déborah

     

    5ème/6ème année

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    1er prix : MORTROUX Alice

    2ème prix : THEUNENS Lucas

    3ème prix : POTIER Thelma

    4ème prix : PARTOUNS Zoé

     

    Prix René Spronck : FETTAH Dina

    Prix du public : POTIER Thelma

     

    A l'issue de la proclamation des résultats, à l'occasion du 30ème anniversaire de l'édition, le nombreux public a été invité à partager un "gateau"

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    (P. Neufcour)

  • DIMANCHE 6 MAI A 15H : VISITE DU MUSEE : L’ARMEMENT DU SOLDAT ENTRE 1940 ET 1945 par Jean-Marie Levo

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    Le fusil est le meilleur ami du soldat ! Qui donc n'a pas entendu cet adage ? Bien sûr, si la silhouette du militaire en opération a, au cours des siècles, beaucoup évolué, deux éléments de son harnachement restent constants. Tout d'abord, son armement individuel qui l'accompagne en toute circonstance : fusil, avec sa baïonnette, mitraillette…, mais aussi, revolver et pistolet.

    Depuis la Grande Guerre, le soldat est casqué. Cet attribut personnel renforce, pour longtemps encore, l'image du militaire en arme. La deuxième Guerre mondiale est une des périodes les plus riches en armement individuel divers, belge et étranger, dont notre musée possède quelques exemplaires. Nous allons donc, au cours de notre visite, en découvrir quelques-uns. Participation libre.

     Et surtout, bloquez dans vos agendas le week-end des 19 et 20 mai avec le Printemps des Musées de 7 musées visétois. (Communiqué)

  • Visé : la Ville a décerné ses Mérites Culturels

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    Profitant de l'inauguration du square Marcel Levaux, la Commission Culture de la Ville de Visé à décerné deux Mérites Culturels 2017.

    C'est dans la (trop) petite salle jouxtant l'arborétum de Cheratte que la cérémonie a eu lieu. Elle aurait mérité de se dérouler en un endroit plus spacieux car la foule nombreuse était véritablement "encaquée" sans guère de possibilités de mouvement.

    Tout d'abord, c'est le Royal Cercle Choral César Franck, en la personne de son directeur Jean-François Berger, qui fut mis à l'honneur par Maureen Paulissen, la présidente de la Commission.

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    La première représentation de la chorale eut lieu en 1944. Elle compte actuellement 70 choristes, sous la direction de Jean-François Berger. Le Royal Cercle Choral César Franck est un choeur mixte, à 4 voix. Son répertoire varié s'étend du classique, au chant liturgique et à la variété. Les choristes ont enregistré un C.D. de 11 chansons contemporaines de la guerre 14 - 18, intitulé "La musique au fusil" Le CD est en vente au Musée Archéo-historique de Visé.

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    Vint ensuite le tour de Brigitte Pirlet d'être mise à l'honneur. Brigitte est institutrice à l'école communale de Cheratte-Bas. Elle a motivé ses élèves, les aidant à prendre connaissance de leurs fracines d'enfants d'immigrés. Brigitte et sa classe ont activement participé à la réalisation du livre de photos artistiques "Ceci n'est pas que du Patrimoine", ainsi qu'au film "Les enfants du Hasard" de Thierry Michel et Pascal Colson.

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    (Pierre Neufcour)

     

  • Visé : les comptes 2017 en boni

    «  Un boni obtenu grâce à des dépenses de fonctionnement et de transferts non réalisées  », indique l’Echevin des Finances, Stéphane Kariger.

    Gil Simon (PS) et Martial Mullenders (Ecolo) ont dénoncé l’équilibre précaire du budget. «  En tant que conservateur des chiffres et de mes notes, je rappelle que le poids de la fiscalité était de 737€ par habitant en 2012. En 2017, il est passé à 847€ par habitant, ce qui représente une augmentation de 110€ par habitant. Avec une population de 17.000 habitants, cela constitue une augmentation de recettes de près d’1,9 million d’euros et on n’a pas su profiter de cet argent  », regrettait Gil Simon. «  S’il y a des recettes en plus, il y a aussi des dépenses en plus. Et la taxe sur les déchets augmente chaque année comme l’impose la Région wallonne pour le coût-vérité  », rétorque Stéphane Kariger.

    Compte du CPAS : bon aussi

    Le compte 2017 du CPAS présente un résultat à l’exercice propre un mali de 86.242, 74€.

    «  Or, la dernière modification budgétaire de l’exercice 2017 prévoyait un mali de 422.644€. Cela démontre, si besoin est, la prudence avec laquelle le budget 2017 a été élaboré  », précise Bernard Aussems, président du CPAS de Visé. En ce qui concerne le résultat global, un boni de 405.351€ a été dégagé.

    «  La comparaison entre les comptes depuis 2012 à aujourd’hui démontre une énième fois la pertinence de la gestion actuelle du CPAS et des mesures prises depuis le début de cette mandature  », insiste Bernard Aussems.

    Le conseiller communal socialiste, Michel Hofman, a regretté la diminution de la dotation de la Ville au CPAS et l’unique conseiller communal Ecolo, Martial Mullenders, a dénoncé l’absence de nouvelles initiatives au point de vue social. PS et Ecolo ont voté contre la première modification budgétaire du CPAS pour 2018.

    (Source : La Meuse)

  • Visé rend hommage à Marcel Levaux, dernier bourgmestre de Cheratte. Un square porte désormais son nom

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    La plaque commémorative dévoilée ce 30 avril au "Square Marcel Levaux", situé au pied de la belle-feur rue du Petoumont, en face de l'arboretum de Cheratte Hauteurs.

    100 % naturel

    Marcel Levaux est né dans une famille modeste le 19 juillet 1926. Comme il le disait sous forme de plaisanterie, il n'était pas artificiel, lui, puisque sa carte d'identité mentionnait "enfant naturel"

    Né dans une famille catholique mais très modeste, son enfance sera dénuée de confort. Sa grand-mère se chargea tout d'abord de son éducation, à Wandre, puis sa maman et une tante prirent le relais à Hoignée, un quartier de Cheratte-Hauteur.

    A l'issue de ses études primaires, Marcel suit les cours de l'école technique de Herstal durant 3 ans. Malgré ses aptitudes intellectuelles, son envie d'apprendre et sa soif de culture, il doit abandonner sa scolarité pour aller travailler au chantier naval sur l'île Monsin.

    Marcel à 14 ans lorsque la guerre éclate. L'année suivante, en 1941, il rejoint la cellule communiste clandestine du son lieu de travail et il entre dans la résistance. Il y mènera des missions d'espionnage au profit des britanniques, diffusera la presse clandestine, mais participa également à des actes de sabotage.

    Episodes marquants de son adolescence

    - En 1943, alors qu'il est occupé à faire le guet lors d'une réunion de la résistance à Herstal avec Serge Krawczyk, son ami de toujours, la police allemande fait une descente. Dénoncé par des "collabos", Serge est arrêté, emmené à la Citadelle et y est fusillé par l'occupant. Son corps repose toujours dans "L'Enclos des Fusillés" 

    - Marcel, accompagné de Nicolas Dossin et de deux autres résistants attaquent le bureau de poste de Visé. Le but n'était pas tellement l'argent, mais il leur fallait se procurer des timbres de ravitaillement afin de pouvoir nourrir ceux qui avaient pris le maquis. Les Allemands arrivent très vite sur place. Nicolas Dossin, qui travaille au studio photo de Nic Nélissen, s'y réfugie avec Marcel.  Les Allemands fouillent toutes les maisons. Afin de leur sauver la vie, monsieur Nelissen assied alors Marcel sur le siège destiné aux clients tandis que Nicolas prend place derrière la grosse chambre photo. Les Allemands n'y verront que du feu! Les deux autres participants à ce "Hold-up" furent abattus par les "Boches"

    - Le 30 avril 1944, en soirée, en compagnie de Jacques Dortu, responsable local du Front de l'Indépendance et de deux autres Cherattois, Gérard Spit et Noël Gillon (dit "Maïtou"), ils hissent un drapeau belge et un drapeau soviétique au dessus de la belle-fleur du Petoumont. Drapeau soviétique, en l'honneur des prisonniers russes "esclaves" de  l'occupant dans le charbonnage du Hasard et drapeau belge, flotteront ainsi toute la journée du 1er mai, visibles dans toute la vallée. 

    - A la Libération, avec d’anciens résistants, il décide d’aller "réquisitionner" des vaches en Allemagne pour dédommager les paysans Cherattois. Arrêté par les Américains sur la route d’Aix la Chapelle, il est à deux doigts d’être exécuté comme pillard.

     - En février 1945, il se porte volontaire pour poursuivre la lutte contre le nazisme en Allemagne et sa conduite lui vaut une série de décorations.

    Sa vocation politique

    A l'issue du conflit, Marcel Levaux, alors âgé de 19 ans, reprend le travail au chantier naval. Là, il se lancera dans le syndicalisme et partira travailler à la FN. En 1949 la Fabrique Nationale d'Armes de Guerre le licencie à cause de son engagement dans la cause communiste. 

    Deux ans plus tard, devenu permanent au Parti Communiste, il épouse Maria Krawczyk, la soeur de son ami fusillé. En 1954, naîtra Jocelyne, leur fille.

    Durant les armées 60, Marcel fut particulièrement actif en soutenant la lutte pour l'indépendance de l'Algérie. Il rencontre également Patrice Lumumba avec qui il se lia d'amitié et entretiendra une correspondance soutenue en vue de la décolonisil eut un rôle particulièrement actif en soutenant la lutte pour l’indépendance en Algérie.

    Il rencontre ensuite Patrice Lumumba avec qui il entretiendra une amitié et une correspondance suivie en vue de l’indépendance du Congo. Patrice Lumumba fut plus tard assassiné avec la complicité des services occidentaux.

    Après avoir participé activement au soutien des ouvriers lors de la grève de 1960, il remplit diverses fonctions au sein du PCB, il sera même durant une période directeur du journal "Le Drapeau Rouge" puis député de 1968 à 1981.

    A la Chambre, il dépose régulièrement des amendements, des résolutions, des propositions de loi qui font écho aux revendications de la classe ouvrière : pension à 60 ans, semaine des 36 heures, droit de vote et éligibilité des immigrés aux élections communales. Marcel propose également la suppression de la loi salique...

    En 1970, après bien des palabres, il devient le bourgmestre de SA commune, Cheratte. Il le restera jusqu'à la fusion, en 1976.

    Sa proximité avec les habitants, son insatiable goût pour le travail, sa diplomatie, le rendront extrêmement populaire à Cheratte, dont il restera à jamais le dernier Bourgmestre.

     

    A partir de cette date, il sera Conseiller communal au sein d’une liste de gauche défendant les intérêts wallons en compagnie de Jean Leclercq, le médecin vétérinaire,  et où, dans l’opposition, il adoptera toujours une attitude constructive appréciée par la plupart des membres du Collège et du Conseil communal.

     

    En 1994, Marcel incite Francis Theunissen, son "fils spirituel en politique", à lui succéder au sein du Conseil et, grâce à ses précieux conseils et sa sagesse,  lemandat de Francis se prolonge encore aujourd’hui. 

    Ses qualités les plus marquantes

    - Celle d’un homme qui tenait tout d’abord compte des qualités de ses interlocuteurs plutôt que de ne voir et de ne considérer que leurs défauts, et cela y compris chez ses adversaires politiques.

    - Celle d’un homme qui savait analyser et reconnaître les erreurs du passé afin d’aborder l’avenir d’une autre manière.

    - Celle d’un autodidacte à l’esprit ouvert, féru de culture, et qui savait mettre les hommes de son entourage en valeur tels que Jean Donnay, Marcelle Martin, Jeanne Houbard, Mittéï, François Walthéry, les frères Van Linthout, Abel Braham, Pierre Verjans …

    Le Député Bourgmestre de Visé, Marcel Neven, avait employé les mots de « communiste humaniste » lors du décès de Marcel Levaux. Cela exprimait bien la façon dont il était perçu, y compris dans le milieu libéral. (Source C. Lensen MAHVi)

    NDLR Mon grand'père, Jean "Tatenne", le boulanger, avait bien connu Marcel lorsqu'il était jeune, Marcel avait le même âge que ma maman. Ils étaient dans la Résistance tous les deux depuis 1941, mais dans des "groupes" différents. Je me souviens de mon grand'père disant de Marcel "Twè, hin m'fi t'åreus d'vou t'fér curé! È t'as div'nou communisse parèt!"  (photos P. Neufcour)

    (Un pêle-mêle de photos prises lors de l'inauguration est disponible en marge droite)