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Vie communale - Page 73

  • Visé : les troubles "dys" présentés par "les Jeudis citoyens"

     

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    Les "Jeudis citoyens", c'est une organisation de l'Echevinat de la Famille et de la Citoyenneté. Créés à l'initiative de Patrick Willems, l'échevin en charge, il s'agit d'un cycle de conférences portant sur des sujets divers et organisés régulièrement. Hier soir, Noëlle de Beurk, la conférencière, nous a expliqué en quoi s'agissaient les troubles "dys-"

    Nous avons ainsi pu faire un tour d'horizon de ces troubles spécifiques des apprentissages (T.S.A.) ou DYS. Ces troubles sont irréversibles, 25 % des enfants en seraient victime, et certaines de leurs manifestations peuvent être une certaine lenteur à effectuer une tâche donnée ou bien seulement à être vite fatigué. Ces enfants devront adapter leur mode de vie à leur maladie.

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    Ces troubles de l'apprentissage se manifestent de diverses manières :

    - Dys-phasie : difficultés à s'exprimer oralement

    - Dys-lexie : difficultés à lire

    - Dys-orthoraphie : l'enfant sait écrire, mais ne s'adapte pas aux règles d'orthographe

    - Dys-calculie : comme son nom l'indique, difficulté à effectuer une opération mathématique

    - Dys-graphie : difficulté à écrire : les deux premières lignes d'un texte sont bien écrites puis l'écriture se dégrade

    - Dys-praxie : aussi appelée TDC; Trouble du développement de la coordination des gestes moteurs 

    - T.D.A./H Trouble déficitaire de l'attention avec ou sans hyper-activité, l'enfant ne parvient pas à se concentrer plus de quelques minutes sur le sujet qui l'occupe.

    Les enfants victimes de ces troubles sont rarement atteints d'un seul d'entre eux. Mais il existe des "remèdes", des manières différentes de leur présenter le travail Aussi, tous les acteurs doivent participer à trouver la meilleure adaptation, la meilleure méthode pour permettre à l'enfant de comprendre ce qu'il doit faire. Là, il faut absolument que les thérapeutes, les enseignants et surtout les parents travaillent ensemble pour arriver à un résultat concret.

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    Un handicap physique se voit, un trouble "dys- "ne se voit pas. On croit l'enfant dissipé, paresseux, inattentif... alors qu'il souffre d'une de ces maladies. Selon la conférencière, c'est généralement après une batterie de tests, effectués durant les premières années primaires que ce type de trouble peut être détecté. Un enfant simplement distrait, ou remuant n'est pas nécessairement un malade. En classe, il ne faut pas hésiter à expliquer aux autres élèves qu'un d'entre eux rencontre plus de difficultés dans son parcours. Si le maître s'occupe plus de lui, ce n'est pas parce qu'il est le "chouchou", mais simplement parce qu'il est atteint d'un handicap invisible.

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    Sujet extrêmement intéressant présenté à la salle du Casino du Collège St-Hadelin qui était comble. Parmi l'assistance, des parents, des grands-parents, mais aussi de nombreux enseignants. C'est dire que le sujet intéressait une vaste panel de représentants de notre société. La conférence s'est terminée par un question-réponse lors duquel on pouvait constater combien le public était intéressé par le sujet.

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    Qui est Noëlle de Breuck ?

    Notre conférencière est licenciée en sciences de l'éducation et logopède. Elle travaille comme psycho-pédagogue en cabinet libéral depuis 28 ans, en collaboration avec de nombreux neuro-pédiatres pédopsychiatres et membres de professions ayant trait au monde "dys".

    Noëlle de Breuck est à l'origine des aménagements réalisés au profit des enfants "dys" pour les CEB, CE1D et CESS. Chaque année elle est conviée comme experte et consultante par la Fédération Wallonie-Bruxelles pour collaborer sur des adaptations. Madame De Breuck à également collaboré avec de nombreux groupes de travail portant sur les aménagements raisonnables. Les lecteurs intéressés peuvent se rendre sur : http://www.espacevitamine.be

  • FLASH ! Elections communales visétoises : le cdH s'ouvre aux citoyens et devient "Ensemble"

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    Comme vient de nous le confirmer Patrick Willems, "la liste "Ensemble" est ouverte à tous, simples citoyens, mais aussi aux membres des autres partis qui désirent continuer à faire de la politique "autrement" et "Ensemble", tout en conservant leur politique basée sur les réalités locales, sans nécessairement devoir suivre une ligne imposée par Bruxelles."

    www.ensemblepourvise.be

  • Visé se visite de toutes les manières

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    Mardi 26 septembre 2017, le musée de Visé accueillait un sympathique groupe de la section liégeoise de la Ligue belge de la Sclérose en plaques.

    Le meilleur lieu pour accueillir sans problème un tel groupe composé pour moitié de chaisards (personne à mobilité réduite , en voiturettes simples ou électriques) est la place de la Collégiale. Un mot d’accueil dans cette somptueuse église permet au guide-conférencier (ce serait le terme officiel donné par le Commissariat général du Tourisme de Wallonie) d’aborder la riche histoire de Visé. Puis non pas la découverte du Visé empavé (les Encloistres des rues Dossin et Raskinroy) conduisant à l’hôtel de ville mais bien les rues du centre ville qui ne manquent pas d’atouts avec les maisons de gilde, quelques aspects de la reconstruction de la ville et quelques belles autres demeures avant de rejoindre un des rares restaurants de Visé adaptés pour accueillir facilement des personnes en voiturettes. A méditer par d’autres commerçants. L’arrêt photo habituel est toujours cette statue de Maroye, la gardeuse d’oies, héroïne du 14E S ;

    Dimanche 1er octobre, c’était la présentation du livret " Visé avå les Voyes " , petit résumé mais copieux du patrimoine du centre ville en wallon. L’occasion de faire une visite guidée très différente de celle du mardi précédent car ce jour-là, les rues centrales étaient bondées de voitures et de passionnés de « belles carrosseries ». Ici, passage par les degrés St Martin avant de rejoindre notre maison de ville puis le centre culturel avant de découvrir le musée en wallon. Deux chefs d’orchestre pour cette double visite : Paul D’herde (photo) côté ville et Marie-José Counasse côté musée. 25 participants dont certains venus de la verte Ardenne. Le livret peut être acquis facilement au prix seulement de 2 € , grâce à la Fédération Wallonie-Bruxelles et est disponible au musée de Visé pendant les heures de bureau du mardi au vendredi. (Pour plus de détails www.museedevise.be).

    (Communiqué)

     

     

  • Visé : L'Echevinat de la mobilité et Taxistop lancent "Schoolpool"

    search.pngC'est à l'Echevinat de la mobilité, du développement schoolpool_logo.gifterritorial et de l'entretien que Luc Lejeune, l'échevin en charge, recevait la presse ce matin pour faire part d'une initiative de ses services : le projet de co-voiturage scolaire "Schoolpool"

    Tout le monde en conviendra : circuler dans Visé aux heures de pointes est de plus en plus difficile, pour ne pas dire infernal.

    Devant ce constat, une évidence s'est imposée : pourquoi ne pas proposer le co-voiturage aux parents qui amènent leur(s) enfant(s) en voiture dans un établissement scolaire du centre ville?

    De là est née l'idée. L'institut Saint-Joseph, l'Institut du Sacré Coeur, l'Athénée Royal, l'Institut et le Collège St-Hadelin et l'école communale de Devant le Pont ont directement adhéré au projet. Un "référent schoolpool" a d'ailleurs été désigné dans chaque établissement.

    Deux sites plateformes ont été retenus : un premier pour l'école communale de Devant-le-Pont et le sec ond regroupant tous les autres établissements scolaires du centre de Visé. 

    Nombre d'étudiants

    En janvier 2016, l'école communale de Devant le Pont accueillait quotidiennement 209 enfants; ils étaient 315 à l'Institut St Joseph, 91 dans le primaire et 980 dans le secondaire du Sacré-Coeur, 1150 au Collège St-Hadelin, 246 à L'institut (primaire), 285 dans les sections primaires de l'Athénée rue de la Prihielle tandis que 1305 étudiants étaient inscrits dans le secondaire rue du Gollet. Ce sont donc 3276 jeunes qui fréquentent quotidiennement nos établissements scolaires. Ajoutons également que près d'un millier de personnes travaillent à Visé.

    Le pédibus a été lancé par la section primaire de l'Athénée : le mercredi les parents déposent les enfants à proximité de la collégiale, et en rang, ils sont accompagnés à l'établissement scolaire. La "dépose rapide" existe place des Déportés pour les enfants qui fréquentent les sections primaires du Sacré Coeur et de l'Institut St Hadelin. Le dernier Plan Communal de Mobilité avait été établi il y a 12 ans, il était donc temps de le revoir.

    Près de 5000 flyers ont été distribués, ainsi que des questionnaires qui invitaient les parents à répondre avant le 7 avril 2017. Deux questions étaient posées :

    1 - Trouvez-vous ce concept de co-voiturage intéressant     oui/non

    2 - Seriez-vous prêt à participer à ce projet                        oui/non

    Un total de 948 formulaires a été rentré (sur les 5.000 distribués). Dans les formulaires complétés, on peut voir que 82,49 % de parents trouvent le concept intéressant et que 26,16% seraient prêts à s'impliquer.

    Parmi le "camembert" de réponses négatives on trouve : 24% d'horaires variables des parents, 21 % d'élèves qui utilisent les transports en commun, 17 % ne manifestent pas d'intérêt au concept, 16 % signalent que leur enfant est en rhéto, puis suivent le manque de place en voiture, le fait qu'ils pratiquent déjà le co-voiturage, tandis que d'autres ont mal compris le concept, pensant qu'ils devaient être le conducteur du véhicule, etc.

    Que des avantages

    Selon l'étude menée par Marco de Waeghe, chargé du projet chez Taxistop, ce plan ne présente que des avantages : le co-voiturage est plus convivial, on fait la connaissance drautres enfants, d'autres parents; il est plus écologique puisqu'il y a moins de véhicules en chemin; il laisse plus de temps libre aux parents qui ne doivent pas chaque jour amener et venir rechercher leur progéniture à l'école et la sécurité est assurée puisque les enfants sont conduits par d'autres parents connus. Au point de vue des assurances, pas de problèmes. Les enfants transportés sont couverts tant par l'assurance de l'école que par la RC du conducteur. 

    Pas besoin d'être motorisé

    Et les parents qui n'ont pas de voiture, me direz-vous? Ce n'est pas un problème : le conducteur peut demander une participation financière d'un maximum de 0,34€ par km parcouru ou convenir d'un arrangement autre, invitation à dîner, autre service rendu, échange de bons procédés, etc...

    Ce qui est super, c'est que TOUTES les directions d'écoles sont fortement impliquées dans le projet, ce qui est déjà un signe d'engagement des enseignants.

    Comment s'inscrire 

    Visitez le site https://vise.schoolpool.be ou contactez Didier Hanozin (04/374.84.92 ou Vincent Calers (04/374.85.13) du service mobilité de la Ville de Visé en n'oubliant pas Marco de Waeghe, chargé du projet pour l'asbl Taxistop au 081/62.50.90 ou mdw@taxistop.be. Vous pouvez également prendre contact avec l'établissement scolaire de vos enfants et demander à parler au "référent co-voiturage". Assurons plus de sécurité aux abords des écoles tout en diminuant notre empreinte écologique.

    Maintenant, pour que ce projet soit une réussite, tout dépend de vous, les parents, d'y adhérer ou pas... (P. Neufcour)