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Vie communale - Page 75

  • Féminisme contre démocratie. Un tiers voire la moitié de femmes dans les collèges communaux dès demain

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                                                                                                                 © P. Neufcour

    Si certains l'ignoraient encore, Chales Havard, le Directeur Général de la ville de Visé est une "pointure" dans le monde des administrations communales. Nous vous faisons part ci-dessous de la réflexion qu'il vient de nous envoyer concernant un "texte anti-démocratique (NDLR)" que le Parlement wallon doit voter aujourd'hui.

    Dans une ignorance quasi-généralisée, le parlement wallon s’apprête à voter en séance plénière, ce mercredi 6 septembre, un texte destiné à ‘garantir une présence équilibrée de femmes et d’hommes au sein des collèges communaux et provinciaux de Wallonie’. Tout collège de pouvoirs locaux devra comporter au maximum deux tiers de membres du même sexe. Actuellement, un collège communal ou provincial doit comporter au moins une femme.

    Un collège communal en Wallonie est composé d’un bourgmestre, d’un président de CPAS et d’un nombre d’échevins variant selon la population, de 2 dans les communes de moins de 1.000 habitants à 9 dans les communes de plus de 200.000 habitants. Un grand nombre de communes wallonnes se trouvent entre 10.000 et 30.000 habitants et le collège comporte donc 7 membres dont 5 échevins. Pour être complet, le collège peut se réduire d’une unité. Donc pour un collège communal de 7 membres, il faudra à l’avenir au maximum deux tiers d’hommes, soit 4 hommes avec 3 femmes, ou l’inverse, ce qui équivaut de facto à une répartition moitié-moitié.

    Au départ ce fut une initiative de deux députés wallons écolos, Monsieur Hazée et Madame Ryckmans. Chaque député est en effet en droit de proposer des textes décrétaux indépendamment des projets du gouvernement. Par un engrenage au sein de la commission des pouvoirs locaux du parlement wallon, les députés de tous les partis ont fini par se rallier à la proposition. C’était le 11 juillet 2017 et la modification en gestation a échappé à presque tous les observateurs, qu’ils soient issus du monde communal ou de la presse. La torpeur de l’été, les caméras sur la métamorphose du gouvernement wallon ont escamoté la diffusion de la nouveauté dans les bases locales. Ce 6 septembre 2017, le texte sera soumis au vote en séance plénière et deviendra texte légal alors même que la plupart des députés qui le voteront ne sont pas intimement convaincus de sa pertinence. Or il est ignoré dans les fondements des communes. Il va provoquer des secousses sismiques dans la majorité des communes de Wallonie.

    L’idée est certes noble

    Assurer une plus grande présence des femmes dans les exécutifs locaux, c’est une tendance depuis plusieurs décennies. Les listes électorales doivent être paritaires, avec l’alternance parfaite homme-femme appelée tirette. L’électeur reste cependant libre de voter pour qui il veut. Les hommes restent majoritairement élus par l’électeur, parce qu’ils disposent peut-être de plus de temps pour s’investir dans le monde politique. Mais de nombreuses femmes ont percé dans les règles ordinaires. Il y a de nombreuses femmes bourgmestres, échevines et présidentes de CPAS. Elles y sont parvenues par leur propre valeur, par le choix de l’électeur et le monde masculin a toujours accueilli ces femmes populaires. Ici avec des quotas obligatoires on contourne les choix électoraux. On va imposer des membres de collèges locaux qui n’ont pas été choisis par l’électeur et on privera de responsabilité certains hommes qui eux ont été plébiscités dans le scrutin. Au terme des échéances électorales locales de 2018, comment expliquera-t-on à l’électeur qu’un homme qui a obtenu 1000 voix de préférence ne peut devenir échevin pour laisser la place à une femme qui a récolté 200 voix de préférence ?

    Les quotas, point final

    Cette proposition de décret est contraire aux attentes des citoyens, au respect des votes exprimés et il va à contre-courant du vote des électeurs. Il va éloigner le mandataire de l’électeur qui ne comprendra pas ces échanges. D’un côté, avec l’élection quasi-directe du bourgmestre, on dit à l’électeur qu’il a son mot à dire pour le choix du premier magistrat communal, mais, d’un autre côté, on lui dit que s’il ne vote pas pour des femmes, on les lui imposera quand même.

    Faut-il pratiquer de la démocratie dirigiste ? Je ne le pense pas. Ce décret va encore plus compliquer le paysage de la gestion publique locale. On sombre davantage encore dans la complication et l’opacité. Les ténors locaux auront un sordide jeu de monopoly à jouer et devront se livrer à un triste marchandage pour savoir qui se sacrifie pour les femmes prioritaires. L’électeur n’en sera que plus dégoûté. Et pourquoi se limiter aux femmes ? Pourquoi ne pas aussi créer d’autres quotas pour assurer au sein des collèges communaux la présence de jeunes, de retraités, d’homosexuels, d’allochtones, de chômeurs, etc. ? Le brouillard va s’épaissir autour de l’institution communale.

    Ce décret va provoquer le découragement

    Ce mécanisme dirigiste va aussi provoquer du découragement. Les volontaires compétents ne sont pas si nombreux qu’on peut l’imaginer pour s’investir dans la gestion publique. Les candidats qui seront écartés pour faire place aux réservataires seront amputés de leur énergie future et ils seront perdus pour l’administration locale.

    Et si les élues n’ont pas l’ambition de monter au collège communal, que deviendront-elles ? Tout conseiller communal n’a pas le désir de s’investir dans l’exécutif. Seront-elles sanctionnées en cas de refus ? N’y aura-t-il pas encore de sourdes pressions ?

    Enfin, n’aurait-on pas pu consulter la base locale avant de la dynamiter ? Les penseurs du parlement wallon ont concocté ce texte sans même prendre la température dans les communes ? Les bourgmestres, échevins et présidents de CPAS ne sont même pas au courant de qui se trame dès demain et qui va exploser l’alchimie électorale. Le gouvernement wallon ne comporte que deux femmes sur sept membres, mais la Wallonie imposerait à toutes les communes d’en avoir trois là où elle ne pratique pas elle-même sa propre norme. Il urge de diffuser l’information dans les fondements de la démocratie que sont les communes pour qu’un appel à la raison et à la réflexion soit adressé au parlement wallon avant qu’il ne sape la crédibilité d’un grand nombre de collèges communaux. Et c’est ce mercredi que cela va se passer.

    On me taxera peut-être de misogynie pour mes propos tenus, mais il urge d’exprimer certaines vérités simples qui raffermissent la vraie démocratie et pas les soi-disantes avancées dont on se congratule et qui ne sont finalement que des reculades dans la limpidité démocratique.

     

    Charles HAVARD

    Directeur général d’une commune de 17.500 habitants

    Auteur de l’ouvrage ‘Manuel pratique de droit communal en Wallonie’.

    Que dire de plus ?

    Encore une fois, l'électeur, vous, moi, allons nous faire "rouler dans la farine" sous de fallacieux prétextes. Une preuve de plus, si besoin en était, qu'en politique, la compétence de l'individu, qu'il soit homme ou femme, importe peu. En ces temps troublés, où le citoyen lambda ne perçoit plus le monde politique que comme une "soupe glauque" est-il bien utile d'en rajouter encore ? A chacun son avis, mais personnellement, je ne me sens pas rassuré par les décisions de ceux qui veulent s'affirmer comme "les gardiens de la démocratie. (P. Neufcour)

  • Visé : nouveau plan de mobilité

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    Légende:

     

    En rouge : ancien parking de la poste

    En orange : parkings ouverts lors de certains évènements (cours d'école) 

    Points jaunes : arrêts de bus déplacés aux points verts

    En bleu : stationnement règlementé zone bleue

    En gris : zones de stationnement sans limitation de temps

     

    Mobilité et stationnement dans le centre-ville


    Le chantier de l'avenue Albert Ier se poursuit dans le respect du timing prévu. Une nouvelle phase a démarré et implique quelques modifications en terme de mobilité et de stationnement pour les mois qui viennent (voir le plan modifié ci-contre).


    Des stationnements provisoires ont été crées et compensent le stationnement perdu. La ville de Visé est bien consciente des désagréments occasionnés mais agit aux côtés du promoteur et de l'entreprise pour que cela se passe dans les meilleures conditions possibles.


    Luc Lejeune
    Premier Echevin,

    Echevin du développement territorial, de la mobilité et de l'entretien

  • Les prochaines activités de l'ASBL Zephyr

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    Modules du 2ème semestre 2017 (4/9 - 20/12/17)

    A VISE

    1. Alphabétisation : pour un public peu ou pas scolarisé dans sa langue maternelle

             1. alpha 1 : mardi et jeudi de 9h à 12h

             2. alpha 2 : mardi de 9h à 11h30 et jeudi de 9h à 12h

    2. Français Langue Étrangère : être scolarisé dans sa langue maternelle

            1. niveau débutants : à fixer

            2. niveau A1.1 vers A1.2 : lundi, mercredi et vendredi de 9h à 12h

            3. niveau A1.2 vers A2.1 : lundi, mardi et vendredi de 9h à 12h    

     3. Table citoyenne : FIC/AOC 1er module du 8/9 au 8/12/17 le jeudi de 9h à 11h

    Dans le cadre du parcours d’accueil des primo-arrivants, nous proposons des formations citoyennes. Nos formateurs ont suivi la formation délivrée par le DISCRI (Dispositif de concertation et d’appui aux Centres Régionaux d’Intégration) qui a conçu et mis à disposition des opérateurs un programme complet et une variété d’outils (www.discri.be).

    A CHERATTE BAS   rue de Visé 123 à partir 18/9/17

    1. Atelier "Osez parler" : atelier interculturel et intergénérationnel  - le lundi de 9h à 11h30
    2. Français langue étrangère : être scolarisé dans sa langue maternelle  (passer le test de positionnement) - le mercredi de 9h à 11h30

     Pour les nouvelles inscriptions de septembre, prendre rendez-vous pour les tests à partir du 16/8/17
    Tél. 04/374.31.45
    Gsm : 0497/ 24.86.82 (du lundi au jeudi de 13h30 à 16h)

    http://www.vise.be/espace-vie-sociale/espace-associatif/zephyr-formation

    Rejoignez-nous sur   : https://www.facebook.com/zephyr.asbl

     

    Avec le soutien de : la ville de Visé, la Région Wallonne, la Fondation Roi Baudouin et la Fédération Wallonie Bruxelles

  • Ordre du jour de la séance du Conseil Communal du 11 septembre 2017

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    OBJET: ORDRE DU JOUR DU CONSEIL COMMUNAL

     

    Préambule : 

    - 20h30 : Projection du film réalisé par le conseil communal des enfants sur le harcèlement à l’école. 

     

    Conformément à l'article L1122-12 du code de la démocratie locale et de la décentralisation, nous avons l'honneur de vous convoquer à la séance du conseil communal qui se tiendra à la salle des mariages de l'hôtel de ville de Visé le lundi 11 septembre 2017 à 20.46h. 

     

    SÉANCE PUBLIQUE:

    1. Finances – Subsides 2017 – Octroi (fête de la Wade, tournoi de tennis Visé Beppe Grillo, spectacle explosif au charbonnage de Cheratte Bas ... )
    2. Finances – Crédits urgents – Acceptation.
    3. Finances – Procès-verbal de vérification de caisse - Troisième trimestre 2017 – Notification. 
    4. Finances – Convention avec le CRAC boum huuu pour le subside de 599.000€ à destination de la crèche de Devant-le-Pont. 
    5. Taxes – 2600 additionnels au précompte immobilier pour l’exercice 2018.
    6. Taxes – 8,8 % d’additionnels à l’impôt sur le revenu pour l’exercice 2018. 
    7. Fabriques d’église – Budgets 2018 et modifications budgétaires 2017 de l’hagiographie visétoise.  
    8. Règlements complémentaires de police – Adoption. 
    9. Règlement de police – Bandes de motards. 
    10. Voiries – Adhésion à l’asbl Powalco. 
    11. Hygiène publique – Conventions Terre et Oxfam pour la collecte des textiles ménagers. 
    12. Bâtiments – Complexe de la salle Braham – Rénovation des vespasiennes – Mode de passation et conditions du marché. 
    13. Environnement – Convention avec la Wallonie pour la gestion trentenaire de la presqu’île du Blanc Gravier suite à la rectification de la frontière batave. 
    14. Immobilier – Reconnaissance de l’usucapion au profit d’un riverain de la rue Dieudonné Randaxhe à Cheratte Haut. 
    15. Agence de Développement Local RCO – Nouveau Plan d’Actions 2017-2020 – Approbation. 
    16. Propositions étrangères à l'ordre du jour, inscrites à la demande des conseillers communaux (L1122-24 al.3 du CDLD) – Délai de 5 jours francs + note explicative. Questions écrites (5 jours francs) et questions orales d'actualités (L1122-10 §3 du CDLD et 59 à 63 du ROI).
    17. Procès-verbal de la séance publique du 19  juin 2017 – Adoption.

     

    SEANCE A HUIS CLOS:

    1. Personnel enseignant communal – Désignation d'intérimaires – Ratification.
    2. Personnel enseignant communal – Prises en charge. 
    3. Personnel – Mise en disponibilité d’agents cacochymes. 
    4. Justice – Taxe sur les imprimés publicitaires non adressés (TIPNA) – Autorisation d’ester en appel. 
    5. Propositions étrangères à l'ordre du jour, inscrites à la demande des conseillers communaux (L1122-24 al.3 du CDLD) – Délai de 5 jours francs + note explicative. Questions écrites (5 jours francs) et questions orales d'actualités (L1122-10 §3 du CDLD et 59 à 63 du ROI).
    6. Procès-verbal de la séance à huis clos du 19 juin 2017– Adoption. 

     

                PAR LE COLLÈGE;  

    LE COLLÈGE COMMUNAL

     

    Le DG (secrétaire communal)               Le bourgmestre 

    Ch. HAVARD                                         M. NEVEN

     

  • Visé : inauguration du "Nid de Bout'chou"

    Viviane Dessart, présidente de l'asbl Petite enfance qui gère les trois crèches communales de l'entité (Richelle 18 lits, Cheratte 18 lits et Visé maintenant 36 lits) se félicite. "C'est l'aboutissement d'un rêve explique-t-elle. Le projet date de 1995, dans le cadre de l'agrandissement et la modernisation de l'école communale de Devant-le-Pont. Nous avions répondu à l'appel à projet du plan Cigogne 3 et nous avions été retenus." 

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    Liste d’attente

    "Il y a bien deux autres crèches privées, l'une à Richelle et l'autre à Cheratte ainsi que des gardiennes à domicile, mais la demande de place est toujours très forte? En septembre, les 36 lits disponibles dans le nouvel établissement seront occupés et la liste d'attente pour 2018 est déjà de 50 enfants ajoute la Présidente" 

    Visé inauguration de la nouvelle creche le nid de boutchou (2)

    Et de continuer : "C’est un budget total de plus d’un million d’euros pour cette nouvelle crèche. Nous avons reçu un subside de 599.000€ de la Région wallonne pour les infrastructures et l’ONE prend en charge le nouveau personnel, à savoir 5 Equivalents Temps Plein, une assistante sociale à quart-temps et une infirmière pédiatrique à 3/4 temps. La Ville de Visé et l’asbl Petite Enfance prennent à leur charge 5 personnes venant de l’ancien jardin d’enfants (14 lits), une femme d’ouvrage à 4/5e temps et une cuisinière à temps plein".

    Visé inauguration de la nouvelle creche le nid de boutchou (4)

    Le Nid de Boutchou » est installé dans les bâtiments de l’ancienne école auxquels une nouvelle aile vitrée et décorée de dessins d’enfants a été ajoutée. Le bureau d’architectes visétois Véronique Devos, née en face de l’école, et Olivier Hendrik a travaillé en concertation avec la Présidente, le personnel et le Collège communal, en fonction des exigences de l’ONE, de l’AFSCA, de la sécurité (pompiers, caméras de surveillance, barrières sécurisées). Cela donne un ensemble très fonctionnel et très coloré.

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    La crèche est dotée de 3 services : un pour les 15 bébés avec une biberonnerie, un pour les 13 moyens et un pour les 14 grands avec une ou deux chambres par service ainsi qu’un local de repas et un local d’activités ; une cuisine de collectivité, un lavoir, un bureau pour l’infirmière et un local avec vestiaire pour le personnel.

    Il y aura bientôt un revêtement anti-chutes dans la cour et des toiles solaires en hauteurJe souhaite ajouter une salle de psychomotricité et une halte-garderie dans l’ancien jardin d’accueil», conclut Viviane Dessart.

    (Source : La Meuse)