Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Visé-infos - Page 125

  • UNE NOUVELLE GUERRE A COMMENCE CE 6 AVRIL………1672 (IL Y A DONC 350 ans)

    B19C6152-4EEC-4C32-B029-5D8B34117359_1_201_a.jpeg

    Cette guerre qui va durer 7 ans est la guerre de Hollande. Qu’avaient donc fait ces habitants des Pays-Bas du Nord (Les Provinces Unies) pour susciter l’ire du Roi-Soleil ? Les historiens actuels expliquent ce départ de guerre par une raison économique et d’orgueil. Les Hollandais sont de redoutables concurrents pour les marchands et fabricants français. Une victoire sur la Hollande permettrait de réduire le problème. Aussi Louvois, qui depuis 1670, dirige le secrétariat d'État à la guerre pousse dans cette direction. La guerre contre les Provinces-Unies doit lui permettre de montrer au roi ses talents d'organisateur, voire de s'imposer face aux brillants chefs de guerre comme Condé et Turenne. L'opposition politique (la république protestante laisse éditer des médailles moquant le monarque absolu catholique) provoque aussi l'orgueil de Louis XIV. Et le départ a lieu ce 6 avril 1672. Face à face, au moins au début : la France et ses alliés (Angleterre, Münster, Liège, Bavière, Suède) face à la Quadruple-Alliance comprenant les Provinces-Unies, le Saint-Empire, le Brandebourg et la Monarchie espagnole. Triomphant de ses adversaires, la France, par le traité de Nimègue qui met fin à la guerre, confirme son rang de première puissance européenne en acquérant la Franche-Comté et de nombreuses places-fortes flamandes. Mais d’autres guerres vont arriver dans les décennies suivantes.

    ON sait que la première année se conclut par les inondations des Pays-Bas et le reflux des troupes vers la Rhénanie pour un pillage en règle. L’année suivante à la fin juin 1673, Louis XIV seul sans l’appui de ses deux maréchaux, Condé et Turenne fait le siège de Maastricht. Il a rappelé D’Artagnan pour diriger l’attaque. La Porte de Tongres est quasi sous le contrôle des assaillants le soir du samedi 24 juin mais est reprise par les troupes hollandaises le lendemain, provoquant la mort de nombreux mousquetaires dont Charles de Batz de Castelmore, alias d’Artagnan.

    La principauté de Liège dont notre bonne ville de Visé faisait partie regardera les troupes françaises faire le siège en mai 1674 des forteresses espagnoles d’Argenteau (le château) et de Navagne (le fort) ; Mais l’année suivante, le prince-evêque de Liège Maximilien de Bavière (1650 -1688) se rebiffe et les troupes françaises assiègent la toute jeune Citadelle de Liège en mai 1675 et la détruisent ainsi que les remparts de la Bonne Ville de Visé. Ne pas disposer d’un rempart était la pire chose qui pouvait arriver à une ville car n’importe quel brigand pouvait rentrer dans la ville et voler chez le brave bourgeois. Les milices locales étaient véritablement démunies face à des troupes aguerries….Il faudra attendre le traité de Nimègue (7 traités de paix et de commerce ont été signés) mais celui qui nous intéresse est le premier signé entre le royaume de France et les Provinces Unies le 10 août 1678.

    Rien à voir avec la barbarie que l’on voit sur nos écrans dans la guerre actuelle à l’est de notre continent.

    Jean-Pierre Lensen

  • Le secteur de la photo dénonce l’attitude du gouvernement pour les photos d’identité

    Le but est de dénoncer le projet pilote du gouvernement fédéral qui imposera aux communes de prendre des photos d’identité dans le cadre de la lutte contre l’usurpation d’identité. Les associations sectorielles craignent, à terme, une fermeture de la moitié des photographes réalisant ce type de clichés.

    Les distributeurs de cabines photographiques Prontophot Belgium et APS se joignent au slogan « Les photos d’identité, c’est NOTRE travail. Touchez pas à notre gagne-pain ! », en plus des associations de photographes professionnels telles que VZW Studio et Beroepsfotografen.be en Flandre, ainsi que l’Union professionnelle des photographes francophones. La campagne est également soutenue par l’organisation patronale flamande Unizo.

    Le secteur de la photographie avait déjà tiré la sonnette d’alarme en février, adressant notamment une lettre ouverte aux médias et aux ministres compétents. Après une première réunion en février avec les cabinets d’Annelies Verlinden, ministre de l’Intérieur, de Sophie Wilmès, ministre des Affaires étrangères et de David Clarinval, ministre des Indépendants, les associations déplorent une « communication au point mort ».

    « Quand nous avons découvert que le déploiement du projet pilote se poursuivait en coulisses, nous avons tiré la sonnette d’alarme », explique Denis Duvivier, représentant du secteur. « Ce n’est vraiment pas ce qu’on appelle un dialogue franc. Il est clair comme de l’eau de roche que les cabinets Verlinden, Clarinval et Wilmès ne s’intéressent absolument pas à notre plan alternatif et à l’impact désastreux du live enrollment sur notre secteur. »

    Dans l’attente d’une nouvelle réunion avec les cabinets ministériels, prévue le 21 avril, les représentants du secteur appellent les autorités à « suspendre momentanément le projet », le temps des négociations.

    Selon les associations, un quart des revenus du secteur provient de la photographie d’identité.

  • INAUGURATION DE L’ARBRE MEMORIEL DES MINEURS DU HASARD DE CHERATTE CE 2 AVRIL 2022

    2F41D2BB-9207-4C77-8B99-21DAC5DB60B3_1_201_a.jpeg

    PHOTO : L’arbre mémoriel placé devant l’ancienne maison communale de Cheratte, actuelle Justice de Paix du canton de Visé, place Jean Donnay.

    C’est devant un public nombreux constitué de conseillers communaux, de familles de mineurs, d’habitants de Cheratte et d’amoureux du patrimoine que le premier échevin Francis Theunissen a évoqué le rôle du charbon à Cheratte avec l’entreprise du Hasard de Cheratte (1905-1977). L’animation musicale était prise en charge par les Houyeux de Cheratte. Mme le bourgmestre a ensuite déposé une gerbe devant le monument.

    Ce monument mémoriel est constitué d’un arbre en acier corten reprenant dans ses branches le nom de la quarantaine de mineurs morts au travail. La liste complétée par René Gotfryd présente 35 noms des années 1920 jusqu’à la fin de l’exploitation. On y trouve toute la succession des nations dont les ressortissants ont travaillé : 11 sont belges, 11 italiens, 5 polonais, 3 espagnols, 2 grecs et 1 hollandais, 1 algérien et 1 lituanien. Enfin question âge, les mineurs avaient 19 ans pour un seul, 7 trentenaires, 7 quadragénaires et 5 de plus de 50 ans. Les recherches n’ont pu donner l’âge de décès pour 11 autres mineurs. Plus significatifs de ce charbonnage peu meurtrier par rapport à beaucoup d’autres charbonnages liégeois, les causes de décès sur les 44 mentions retrouvées : 17 sont morts à cause d’éboulement, 5 de noyades dont 4 le même jour fatidique : le 30 novembre 1962, 3 morts écrasés entre deux berlines, 6 autres morts par explosion, électrocution, treuil ou cage, sans omettre 3 autres morts sur le chemin du travail. N’oublions pas que beaucoup d’autres sont morts de longues maladies pernicieuses comme la silicose ou des problèmes pulmonaires qui atteignaient de nombreux mineurs de fond, notamment après la mise en place des robots dans les galeries. Notons aussi 3 mois des plus périlleux : 9 accidents sont survenus en novembre, 4 en décembre et 7 en janvier.

    Rendre hommage à ces travailleurs était attendu depuis longtemps et après 45 ans, c’est chose faite. Merci aussi au service travaux qui a réalisé le parterre, à Blegny-Mines qui a offert une berline et à la Société Royale Archéo-Historique qui a présenté quelques publications cherattoises (Régis et Astou…) et remis en avant un des 5 montages de l’expo de 2017 sur les 40 ans de la fermeture reprenant tous les dangers potentiels d’un charbonnage (Cécile Lensen).

    L’initiative future sera aussi de sensibiliser les écoles de Cheratte à chaque fête de sainte Barbe (le 4 décembre).

    Jean-Pierre Lensen

     

     

  • Attention ! Ne consommez pas ces produits Kinder, l'AFSCA les a retirés de la vente

    5EC0010F-ADF0-4042-A80A-6019377D3C8E.jpeg

    L'AFSCA appelle les consommateurs à ne pas consommer 5 produits chocolatés de la marque Ferrero. Ces produits sont liés à un foyer de salmonelle dans plusieurs pays européens.

    Le rappel de produits concerne les produits suivants, fabriqués dans l'usine Ferrero d'Arlon :

    - Kinder Surprise 20g et 3x20g avec une date de durabilité minimale (DDM) comprise entre le 11/07/22 et le 7/10/22,

    - Kinder Surprise Maxi avec une date de durabilité minimale (DDM) comprise entre le 10/08/22 et le 10/09/22

    - Schoko Bons avec une date de durabilité minimale (DDM) comprise entre le 10/08/22 et le 10/09/22

    - Kinder Mini Eggs avec une date de durabilité minimale (DDM) comprise entre le 10/08/22 et le 10/09/22.

    Les consommateurs qui ont ces produits en leur possession sont priés de ne pas les consommer.

    Ces produits sont populaires auprès des jeunes enfants. A l'approche de Pâques, l'AFSCA demande aux parents de vérifier s'ils ont ces produits en leur possession et, le cas échéant, de veiller à ce qu'ils ne soient pas consommés.

    Rappel par Ferrero en Belgique et dans plusieurs autres États membres européens

    L'AFSCA attire l'attention sur un rappel de produits effectué par la société Ferrero et qui concerne des produits fabriqués dans leur entreprise à Arlon. Depuis que l'AFSCA a été informée de ce dossier, l'Agence effectue des contrôles supplémentaires et ciblés au niveau de la société Ferrero en Belgique.

    Foyers de Salmonelles en Europe

    A la suite d'une série de foyers de Salmonelles déclarés dans différents États membres, une enquête a été menée pour identifier la source commune. L'enquête a montré que les œufs en chocolat "Kinder Surprise" de Ferrero étaient un produit alimentaire suspect. En Belgique, il n'y a actuellement aucun cas confirmé lié à cette épidémie. Un certain nombre de cas suspects font l'objet d'une enquête en coopération avec les services santé des communautés et le laboratoire national de référence Sciensano.

    Qu'est-ce que la Salmonelle et quels en sont les symptômes ?

    La Salmonelle est une bactérie qui peut causer la salmonellose. Il existe différents types de Salmonelles. Les sérotypes Enteritidis (S. Enteritidis) et Typhimurium (S. Typhimurium) ont été responsables de la majorité des infections humaines au cours des dernières années. La salmonellose est une infection courante qui, dans la plupart des cas, guérit sans traitement. Dans certains cas, la salmonellose peut prendre des formes plus graves. En cas de symptômes graves, il faut consulter un médecin qui pourra identifier un traitement adapté.

    Les symptômes possibles de l'infection alimentaire par la salmonellose sont la fièvre, les crampes abdominales et la diarrhée dans les 6 à 72 heures suivant la consommation de l'aliment infecté. Les jeunes enfants, les femmes enceintes, les personnes immunodéprimées et les personnes âgées sont plus susceptibles de développer des symptômes.

    Les consommateurs qui ont des questions peuvent contacter le point de contact pour les consommateurs de l'AFSCA via le formulaire en ligne ou au numéro gratuit 0800 13 550 (disponible le lundi, mardi, jeudi et vendredi de 9h à 12h30 et le mercredi de 13h à 16h30).

     
  • La culture à Visé : les prochaines activités aux Tréteaux