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En accord avec l’Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca), la chaîne de surgelés Picard a, mardi, retiré de la vente sa « bûche glacée façon millefeuille fruits rouges-vanille » et l’a rappelée auprès des consommateurs en raison de la présence de résidus d’oxyde d’éthylène, un produit phytopharmaceutique.
Le produit concerné porte les numéros de lot 20192 (date de durabilité minimale fixée au 10 juillet 2022), 20251 (07 septembre 2022) et 20266 (22 septembre 2022). Il a été vendu jusqu’au 6 avril 2022 dans les magasins Picard.
La chaîne demande à sa clientèle de ne pas consommer ce produit et de le ramener au point de vente dans lequel il a été acheté, où les personnes seront remboursées.
Des vaches broutant dans une prairie wallonne : une exploitation industrielle pour la Commission européenne ?
La Commission Européenne (CE) a présenté le 4 avril une proposition de modification de la directive sur les émissions industrielles (IED). La proposition élargit le champ d’application de la directive et intègre de nouvelles activités. Si elle est adoptée, la directive s’appliquera désormais aux exploitations d’élevage de plus de 150 unités de gros bétail (UGB), y compris celles en élevage bovin !
Pour faire clair : une ferme laitière de 100 vaches dans le Pays de Herve ou une ferme avec 100 vaches viandeuses dans le Condroz seraient considérées comme des exploitations industrielles. Une telle décision serait aberrante et synonyme d’une nouvelle série de contraintes administratives et financières pour nos éleveurs et éleveuses.
Pour notre président et éleveur Philippe Duvivier : « Cette annonce est inacceptable pour nos agriculteurs et agricultrices. L’élevage à l’herbe est un pilier de nos systèmes agricoles durables. Il est mis en avant régulièrement par nos décideurs y compris par la CE. Comment est-il pensable de sanctionner ces fermes ? ». Rappelons que le nouveau champ d’application de cette directive est particulièrement arbitraire, ne tenant pas compte des pratiques agricoles ou de la main d’œuvre.
Rappelons aussi qu’un système de permis d’environnement existe déjà en Wallonie, y compris pour les exploitations bovines. Et qu’en 2023, la nouvelle PAC impactera déjà les exploitations bovines qui devront s’adapter aux nouvelles réglementations pour continuer à être soutenues financièrement. Il s’agira d’un vrai changement qui engendrera de nouvelles contraintes administratives (la réforme n’allant pas vers la simplification, bien au contraire).
Comme tous les secteurs, le monde agricole doit faire sa part face aux enjeux environnementaux de notre siècle. Nos agriculteurs et agricultrices en sont conscients. De nombreux éleveurs font évoluer leurs pratiques. Mais ce n'est pas en imposant de nouvelles contraintes administratives et financières que la transition de nos fermes pourra être amplifiée.
Nous regrettons aussi que cette proposition majeure ait été prise sans consultation aucune des syndicats agricoles. Ces décisions déconnectées de la réalité de terrain entraînent un rejet des institutions européennes par nos agriculteurs (et pas seulement les éleveurs et éleveuses). La transition de nos modèles agricoles, que défend la FUGEA, ne se fera qu’avec une vision stratégique incluant les acteurs principaux du terrain : nos agriculteurs et agricultrices.
La FUGEA demande à nos Ministres de l’Agriculture et aux parlementaires européens de s’opposer à cette modification de la directive IED. La réalité de terrain doit primer dans la prise de décision, y compris à Bruxelles.
Quel drôle de nom ? Si vous ne vous intéressez pas à l’industrie charbonnière ou au patrimoine industriel, vous vous poserez des questions.
Divers photographes ont jeté leur dévolu sur cette partie essentielle d’un charbonnage qui consiste à trier le charbon par dimension et éventuellement le laver (pour les petits charbons).
Blegny-Mines présente de son côté une dizaine de plans techniques de cette section, qui peut être visité sur demande précise. Dans les photos la plupart en noir et blanc, on y perçoit des triages rénovés comme à Beringen (Classé en 1994) ou en Allemagne ou à l’état de ruines (des ensembles ont disparu) (ou encore subsistent lamentablement).
Citons les différents photographes Marco Badillo, Bernard Bay, Gérald Detilieu, Harold Finster, Clémens Schuelgen, Léo Vander Kleij, Dany Veys.
Ces artistes de l’image ont été des deux côtés de la frontière linguistique (Roux, Peronnes, Blegny / Beringen) ou en Allemagne, en Pologne, en Roumanie et au Mexique.
Des panneaux expliquent ce qu’est un triage-lavoir et l’importance, si pas de conserver mais aussi de lui donner une nouvelle vie comme à Beringen.
Le visiteur qui franchit la porte de la salle d’exposition temporaire (tout à coté de l’exposition itinérante Land of Memory) sera accueilli par les airs de piano tout en nuances d’Erik Satie ;
L’entrée est libre et toutes les photos sont reprises dans un album (vendu au prix de 27,5 €).
L’entreprise visétoise Knauf Isolation a construit une unité de recyclage de laine de verre. C’est une première en Belgique. Coût de l’investissement : 15 millions d’euros et la création d’une dizaine d’emplois.
L’entreprise Knauf Isolation, située rue de Maestricht à Visé, vient d’inaugurer sa première unité de recyclage de laine de verre. Dans une stratégie de développement durable « For a Better World », elle a investi 15 millions d’euros pour devenir une usine pilote. Elle sera pionnière en la matière puisque recycler la laine de verre est une première en Belgique.
Une inauguration qui s’est déroulée en présence d’Olivier de Wasseige, directeur général du réseau d’entreprises wallon (UWE) en Belgique, qui a décrit cette installation comme une étape importante vers l’établissement d’une véritable économie circulaire dans le secteur de la construction, responsable de 35 % des déchets en Europe.
Environ 85.000 tonnes de déchets de laine minérale de verre sont produites chaque année en France provenant de déconstruction et de chutes sur chantier selon une enquête TBC datant de juillet 2020, tandis qu’en Belgique et aux Pays-Bas, ce chiffre est d’environ 30.000 tonnes, dont 26.000 tonnes proviennent de la démolition. 99,5% des déchets de laine de verre se retrouvent actuellement en décharge, par manque d’alternative.
Déchets réinjectés dans la production
Cette activité de recyclage, déjà en place à petite échelle sur le site de Visé pour recycler les chutes de production, est désormais industrialisée à grande échelle. Grâce à un nouveau processus de récupération et de recyclage de la laine minérale de verre, avec sa ligne de production et son four dédiés, la matière est réintégrée dans le circuit et valorisée dans le cadre du nouveau service de Knauf Isolation, appelé Resulation qui, comme son nom l’indique, célèbre une nouvelle approche pionnière du recyclage dans l’industrie de l’isolation. Pratiquement, la laine de verre est envoyée vers le four de fusion qui permet de fondre la matière et d’obtenir les billes de verre qui seront réintégrées dans la chaîne de production de la laine de verre.
Cette usine visétoise de recyclage permet la création d’une dizaine d’emplois.
Plus de déchets en décharge d’ici 2025
Cette usine de recyclage permet aussi de répondre à la nouvelle règlementation RE2020 qui entre en vigueur cette année et qui vise notamment à diminuer l’impact carbone des bâtiments. En effet, la capacité de recyclage sera reprise dans les FDES (Fiches de Données Environnementales et Sanitaires) dans la partie «<UN>fin de vie du produit<UN>». Une nouvelle filière à responsabilité élargie des producteurs (REP) pour les produits et matériaux de construction du secteur du bâtiment prendra effet à partir du 1er janvier 2023.
«<UN>Cette nouvelle installation à Visé est une étape importante vers la réalisation de l’engagement de Knauf Isolation de ne générer aucun déchet en décharge d’ici 2025. Dans le cadre d’une économie circulaire, Knauf offre également aux clients une alternative concrète, efficace et unique à la mise en décharge ou à l’incinération. C’est bon pour les affaires, bon pour nos clients et bon pour la planète<UN>», indique Dominique Bossan, responsable de Knauf Isolation Europe/Moyen-Orient/Asie.
Le projet d’extension de la carrière du Romont pour la cimenterie CBR de Lixhe est un projet important pour sa survie. Elle met tout en œuvre pour préserver l’environnement mais certains citoyens y restent opposés et réclament des garanties.
À la demande des communes de Bassenge, Riemst et Visé, les Cimenteries de CBR ont pris l’initiative de constituer un panel de citoyens pour le projet d’extension de la carrière du Romont sur 107 hectares.
CBR a confié à l’agence externe PEPS Communication le soin de réunir ce panel et d’organiser les différentes réunions depuis juillet dernier. Le rapport final de ces réunions a été présenté le 21 mars dernier au panel, à CBR, aux autorités des communes concernées et aux ministres wallons compétents. Ce rapport fournit des recommandations quant à de nouvelles recherches dans le cadre de l’étude d’impact environnemental ainsi que des égards à prendre en compte en vue de la prise de décision.
Bien vivre en vallée du Geer
« Un signal politique important est le désaccord d’une grande partie du panel vis-à-vis de ce projet d’extension de la carrière de Romont par CBR, inspiré par un manque de confiance dans une issue favorable pour des raisons d’expérience passée, indique l’ASBL « Bien vivre en Vallée du Geer », membre du panel citoyens. On craint notamment que l’avenir de notre région ne soit subordonné aux intérêts de CBR et que la région frontalière ne devienne ainsi le ‘bord effiloché’ de la Wallonie.
Cependant, si inopinément, l’autorisation d’une extension ultérieure de sa carrière devait se voir accordée, cela ne serait acceptable que sous des conditions strictes et des garanties fermes, imposées préalablement. »
Des garanties réclamées
Une ASBL qui réclame comme garanties :
– le principe de précaution face aux risques de la santé publique dus aux poussières fines et à la gestion d’eau (risques pour la nappe phréatique) ;
– des dédommagements (un fonds d’indemnisation) pour compenser les dégâts et la dépréciation des maisons ;
– une situation finale transparente de la carrière non sans garanties financières ;
– les exigences environnementales les plus strictes (CO2, azote et particules fines) pour la cimenterie de Lixhe.
L’ASBL recommande que CBR fasse preuve d’un engagement clair et ferme sur la situation finale du projet, incluant une maquette 3D démontrant comment CBR réintégrera la carrière avec les villages de façon harmonieuse et rationnelle, comme établi dans l’annexe du protocole d’accord. L’agriculture doit rester la fonction principale de la zone après l’exploitation de la carrière.
« Ces garanties et conditions devront être élaborées et précisées dans le processus de suivi, dans lequel le panel citoyen est prêt à agir comme comité consultatif. Le panel citoyen souhaite également être étroitement associé à l’élaboration de l’étude d’impact environnemental », conclut l’ASBL « Bien vivre en Vallée du Geer ».