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Visé-infos - Page 129

  • IL Y AURA 30 ANS LE 31 MARS, JEAN DONNAY, LE CHANTRE DE LA BASSE-MEUSE NOUS QUITTAIT

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    Fermiers : eau forte de Jean Donnay

    A l’âge de 95 ans, un homme modeste nous quittait. Il laissait derrière lui une œuvre abondante, principalement des eaux-fortes (gravures sur métal) mais aussi des peintures à l’huile.

    Il avait un nom très connu dans la région : Donnay mais il faut bien distinguer le grand peintre liégeois Maurice Donnay (+), l’artiste dalhémois de talent Jacques Donnay et bien d’autres.

    Il fit ses écoles primaires à Sarolay (tout jeune, il remporta un prix offert par le tout nouveau roi Albert 1er) mais s’installa vite à Cheratte-Haut et sa dernière demeure se situait à mi-hauteur, à côté de la Vieille Voie. Son atelier se faisait remarquer avec une énorme presse de graveur.

    Le musée régional d’archéologie et d’histoire de Visé s’est fait un devoir d’acquérir maintes œuvres gravées de ses différentes périodes, la plus abondante fut celle des années trente. Après la 2e guerre, il dut être soigné dans un sanatorium mais il put continuer sa carrière de professeur de gravures tout en terminant comme directeur de l’académie des beaux-arts de Liège.

    Il réalisa quelques peintures à l’huile comme des paysages, une technique moins bien assurée et illustra en gravure une dizaine de livres (le musée de Visé les posséderait tous)

    Trois œuvres sont particulières à notre niveau

    1) Quand le musée régional déménagea de l’hôtel de ville au centre culturel en 1990, les œuvres artistiques furent amplement recherchées (d’une trentaine d’œuvres en 1982, le musée compterait actuellement plus de 700 œuvresd’une quarantaine d’artistes) ; C’est ainsi que l’animateur de l’époque Jean-Pierre Lensen sollicita les artistes locaux et Jean Donnay offrit bien volontiers une gravure encadrée : les paysans (toujours aux cimaises du musée).

    2) Quand la Justice de Paix du canton de Visé aménagea dans l’ancienne maison communale de Cheratte, la ville récupéra une immense toile qui rendait hommage aux combattants cherattois de la guerre 1914-1918 et qui se trouve maintenant au 3e étage du centre culturel.

    3) Un autre coup de chance fut la découverte d’une peinture à l’huile montrant le miracle de Saint-Hubert (quand ce chasseur fut illuminé par un cerf portant une croix au sommet de sa tête) ; Il n’avait pas trouvé acquéreur dans une vente publique. Nous pûmes l’acquérir à bas prix , partagé entre deux asbl viséto-cherattoises.

    4) Plusieurs ouvrages dont « Jean Donnay et ses paysages » ont été édités par le centre culturel et le musée. Le dernier parut en juin 2021, « la nature en gravures » (au prix de 5 €)

    Il fait donc partie de cette école de graveurs liégeois avec François Maréchal, Jean Dols, Georges Comhaire et Paul Franck, qui enrichiront considérablement par leur vision personnelle l'histoire de la gravure liégeoise et internationale.

     

    Merci Monsieur Donnay pour vos qualités humaines et votre modestie légendaire.

     

    Jean-Pierre Lensen

  • 600 figurants recherchés pour le film qui sera tourné à Visé avec Guillaume Canet

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    Guillaume Canet. - VdN

     

    C’est la société « Casting 7 » qui s’occupe du recrutement des figurants pour la partie belge du tournage du film « Eau Forte » de Just Philippot avec, dans le rôle principal, Guillaume Canet, assisté notamment de Laetitia Dosch.

    « Nous sommes un bureau de casting qui existe depuis 2011 et nous avons participé à une bonne centaine de projets depuis lors. Dans notre travail de recrutement, nous nous appuyons sur notre site internet www.casting7.com et notre base de données. L’inscription y est gratuite et privée », précise André della Faille, responsable du casting.

     

    Le pont de Lanaye.
    Le pont de Lanaye. - FB

    « Dans le cadre du film ‘Eau Forte’, nous sommes à la recherche d’environ 600 personnes dont une partie importante tournera à Visé sur et aux alentours du pont de Lanaye. On recherche des personnes de toutes origines, de tout âge, de toutes classes sociales. Il n’est pas nécessaire d’avoir de l’expérience pour participer. Toute personne est la bienvenue. Il y aura des figurants et des silhouettes, c’est-à-dire des personnes qui bénéficieront en plus d’un petit rôle. Il y aura aussi des profils très spécifiques comme des marathoniens ou des membres de clubs de running pour une journée de tournage très physique. Pour poser sa candidature, il suffit de s’inscrire gratuitement sur le site www.casting7.com puis de postuler dans nos annonces qui figurent sur le site », ajoute André della Faille.

    Pour rappel, le tournage du film « Eau Forte » aura lieu sur le pont de Lanaye qui sera interdit à toute circulation durant quelques jours en avril prochain. Il s’agira d’une coproduction France-Belgique-UMédia. La Ville de Visé a donné son accord et Wallimage apporte son soutien à la production.

  • Gardes médicales des 19 et 20 mars 2022 pour la Basse-Meuse et la vallée du Geer

    images.jpegMédecin de garde : du lundi au jeudi soir de 19h00 à 08h00 : un seul numéro : 04/379.09.00. 

    Pour leur sécurité, les médecins de garde de la Basse-Meuse sont en liaison avec les services de la Police.

    Attention :  un poste de garde médicale est ouvert les week-ends et jours fériés de 08 hr à 20 hr rue Basse-Hermalle n° 2, à côté de la clinique. N° unique pour le médecin de garde : 04/374.09.34. 

     - Dentistes de garde : former le 100 pour connaître la liste. 

    PHARMACIES DE GARDE

    Pour toutes gardes entre 9h et 22h : www.pharmacie.be ou www.appl.be

    Pour toutes gardes entre 22h et 9h :

     Appeler le 0903/99.000

    - le samedi 19 mars 2022 :  Pharmacie FIVEZ, place Reine Astrid 15 à Visé

    Tél : 04/379.13.65

                                                                                                                                                                                                            

    - le dimanche 20 mars 2022 : Pharmacie DELISSE, rue Gervais Toussaint 2 à Dalhem

    Tél : 04/379.17.68

                                                       Pharmacie MARCOTTY-DODRIMONT, Chaussée de Tongres 274 à Juprelle

    Tél : 04/278.51.65 

     

  • LES PONTS SONT-ILS DES MOYENS DE DEFENSE ET D’ARRET DANS LE PASSE ET ENCORE MAINTENANT ?

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    L’actualité de la guerre que nous connaissons entre l’envahisseur russe et l’agressé ukrainien mentionne souvent l’importance des ponts.

    Visé-sur-Meuse a connu 7 emplacements de pont – et de passage à gué durant sa longue histoire urbaine, depuis l’époque romaine. 1) le passage à gué donnant en rive gauche accès à l’actuel Hôtel Mosa 2) entre l’emplacement de la Collégiale et l’extrémité de la rue Marchand 3) entre l’actuel parking de l’île Robinson et une des trois îles constituant l’actuelle île Robinson 4) le pont Roi Baudouin actuel, ancien passage à gué 5) le pont antérieur entre la Gare actuelle et l’extrémité de la partie nord de l’avenue Roosevelt (Visé-Musique) 6) un passage à gué passant par l’île de France Garenne, qui disparut dans les années 1980 7) l’actuel pont ferroviaire dit des Allemands mis en circulation en 1917.

    Le premier pont permanent date de 1867. Ce fut un pont construit par des capitaux privés à péage et à voie unique !,

    Revenons aux 3 batailles du pont de Visé.

    La première se situe dans le courant du Moyen-Age, exactement le 22 mars 1106, le jeudi saint de cette année. Le pont en question est ce pont en bois qui allait en rive gauche entre la rue Marchand (à côté de l’hôpital Notre-Dame de Hermalle) et en rive droite le pied de l’église de Visé. Les troupes de deux empereurs germaniques s’opposèrent : Henri IV (1050-1106) et son fils Henri V (1081-1125). Ce furent les troupes du père qui vainquirent……..disons plutôt que le pont s’écroula sous les sabots des chevaux d’Henri V. Toujours est-il que Henri IV ne profita guère de ce succès car réfugié auprès du prince-évêque de Liège, Otbert décéda 4 mois plus tard. De véritables émeutes pour s’approcher de la dépouille eurent lieu car les Liégeois le considérèrent comme un saint !

    La deuxième bataille eut lieu la nuit du jeudi 9 décembre au vendredi 10 décembre 1790. Ici, le lieu est ce pont (n°3) donnant sur une des 3 îles (future île Robinson). Ici nous avons affaire à un raid des patriotes liégeois qui vinrent surprendre à la nuit tombante les troupes autrichiennes venues pour soutenir le Prince-évêque de Liège et qui bivouaquaient sur l’île. Elles repartirent bruyamment vers la rive droite et l’Allemagne.

    La troisième bataille est la plus significative car c’est la première bataille de la guerre 14-18 en Belgique durant la première journée du conflit, le mardi 4 août de 12 h. à 16 h. Côté rive gauche, le 12e régiment d’infanterie de ligne belge opposa pendant 4 heures une résistance tenace, tout en perdant 2 de ses fantassins (Maulus et Van Gastel, honorés par un monument avenue Roosevelt). Côté rive droite, les agresseurs allemands – Uhlans et infanterie - venus de la frontière à Gemmenich et qui furent repoussés durant cette première journée. Le nombre de soldats allemands tués n’est pas connu avec certitude (une dizaine ??) Les troupes ne franchirent la Meuse que plus au nord entre Navagne et Lixhe le lendemain en fin d’après-midi, permettant aux soldats de se battre à Herstal. (avec une nouvelle défaite pour eux). En cette nuit, ce fut la bataille de Liège et la tentative vaine de percer les intervalles entre les forts de la place forte de Liège.

    Pour la 2e guerre, la solution trouvée fut de faire sauter le nouveau pont, acte réalisé par les Cyclistes-Frontière.

    J.P.Lensen

  • Le Café liégeois de Marc Carnevale : Les légendes de l'Oie à l'instar se Visé

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    Marc Carnevale l’aime avec de la purée et des croquettes. © V.A T

    Tous les mardis, Marc Carnevale partage avec nous son « Café Liégeois ». Le patron des Sabots d’Hélène dans le Carré nous propose ses histoires ancrées dans le patrimoine de notre Cité ardente.

    Personnage haut en couleurs à la verve aussi brûlante que les braises de ses charbonnades, Marc devient intarissable quand il s’agit d’évoquer sa passion pour le vin, mais également Liège, son histoire, sa cuisine et son patrimoine. Dans ce dixième épisode de son « Café Liégeois », il nous emmène en Basse-Meuse et nous conte l’histoire de l’oie à l’instar de Visé. « Nous sommes au Moyen Âge, au pied de Visé coule la Meuse. Autrefois large rivière peu profonde, elle formait de petits îlots où les oies sauvages allaient se réfugier. Elles se protégeaient des prédateurs et y trouvaient leur nourriture, dont l’ansérine et l’ail des ours. C’est au 14 e siècle que ces oies seront apprivoisées. Les gardeuses d’oies, généralement des jeunes filles de 12 à 15 ans, les promenaient à la recherche de nourriture. Souvent, c’est en ville qu’elles venaient se délecter des détritus que les gens jetaient par les fenêtres. »

    Trois légendes visétoises

    Devenue l’emblème de la ville de Visé, la bien nommée Cité de l’oie, l’oie est aussi la star d’une recette qui porte désormais son nom. «Alors, tu dois savoir qu’il existe trois histoires qui sont à l’origine de cette fameuse recette. Une première légende raconte que les Liégeois chassent le Prince-évêque qui part se réfugier à Maastricht. Pour contre-attaquer, il engage des mercenaires. Mais pour reconquérir Liège, ces derniers doivent passer par Visé. Une jeune gardeuse d’oies va fendre le crâne d’un mercenaire avec son pique et lui prendre son étendard. Un acte héroïque qui va galvaniser les Visétois. C’est en l’honneur de cette gardeuse qu’ils vont manger de l’oie. Une autre légende parle d’un duc qui attaque, pille et met le feu à Visé pendant la nuit. Censées réveiller les habitants en cas de danger, les oies de Visé vont payer cher leur silence durant cette nuit. Le lendemain, elles seront abattues et mangées en guise de punition. Enfin, il y a l’histoire de ce charretier qui s’est fait poursuivre par un paysan pour avoir écrasé sa meilleure oie. Le charretier propose 6 francs pour payer l’oie, le paysan refuse et en veut 9 ! C’est un policier qui va trancher et payer la différence afin de garder l’oie. C’est sa femme qui la cuisinera ensuite dans du bouillon. »

    La recette traditionnelle

    Mais quelle est cette fameuse recette de l’oie à l’instar de Visé ? « J’y viens ! Tu dois savoir qu’il y a autant de recettes que de Visétois et que cette recette a évolué au fil des années. Alors, tu dois prendre une oie, la dégraisser et bien réserver la graisse ! On va la cuir dans une espèce de court bouillon pendant plus de quatre heures. Elle doit ensuite reposer 24 heures. C’est une recette qui prend deux jours. Il faut dépecer la bête en enlevant le plus d’os possible. La passer à la chapelure et la faire frire dans la graisse conservée. Ensuite, il faut faire réduire le bouillon, un peu comme pour un Vol-au-vent, ajouter de l’ail, de la mie de pain, du gingembre, de la crème, sel, poivre, muscade. Généralement, on l’accompagne de frites. Moi je l’aime avec de la purée et des croquettes pour m’en mettre plein la panse. » L’oie à l’instar de Visé possède depuis lors de sacrées références. «C’est le premier plat qui a quitté nos frontières. Au début du 20 e siècle, Auguste Escoffier, notre maître à tous, en parle dans son livre. Le premier Larousse gastronomique cite la recette avec une petite erreur. Visé est décrite comme... ville flamande ! Certains la mangent même à Noël farcie à la pomme au lieu de la dinde. » Notons encore qu’il existe depuis 1987 une confrérie dédiée à l’oie à l’instar de Visé, la « Confrérie de la Délicieuse Oie du Gay Savoir en Bien Mangier de Visé ». « Je tiens enfin à remercier le restaurant Chez Adam à Visé pour la dégustation. »

    VINCENT ARENA .