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Visé-infos - Page 193

  • Gardes médicales des 15 et 16 mai 2021

    images.jpegMédecin de garde : du lundi au jeudi soir de 19h00 à 08h00 : un seul numéro : 04/379.09.00. 

    Pour leur sécurité, les médecins de garde de la Basse-Meuse sont en liaison avec les services de la Police.

    Attention :  un poste de garde médicale est ouvert les week-ends et jours fériés de 08 hr à 20 hr rue Basse-Hermalle n° 2, à côté de la clinique. N° unique pour le médecin de garde : 04/374.09.34. 

     - Dentistes de garde : former le 100 pour connaître la liste. 

    PHARMACIES DE GARDE

    Pour toutes gardes entre 9h et 22h : www.pharmacie.be ou www.appl.be

    Pour toutes gardes entre 22h et 9h :

     Appeler le 0903/99.000

    - le samedi 15 mai 2021 : Pharmacie BOFFENRATH, rue de la Tour 7 à Hermée

    Tél : 04/278.62.52

                                               Pharmacie KRAUSCH - CHARPENTIER, rue du Couvent, 7 à Fouron le Comte

    Tél : 04/381.02.93

                                                                                                

    - le dimanche 16 mai 2021 : Pharmacie DEWEZ, rue du Collège 48 à Visé

    Tél : 04/379.15.22

                                                   

  • Joseph, vous avez fait un travail original et nécessaire

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    Jacques Crul présente le livre (Photo Blegny Mine)

    Dans les fratries, les cadets sont souvent débrouillards. Le petit Joseph, cadet de la famille Andrien (les Visétois se souviennent de l’imprimerie du Grand frère, rue de la Trairie) a acheté une ancienne ferme à Mortier. A l’occasion de fêtes locales, il a accueilli des villageois et a exhibé une première pièce, qui fut suivie de milliers d’autres : une fourche à deux dents. Ce fut le début d’un musée de la vie rurale qu’il qualifia de musée de la Fourche. Terme pour certains un peu réducteur mais pour d’autres dont des têtes pensantes des musées wallons, nom sympathique et exemplatif. Provoquant de nombreux dons et ce « concepteur et conservateur » étoffant ses collections lors de brocantes, a animé des articles dans le journal Blegny-Initiative. Ces outils, il a voulu savoir comment on les dénommait en wallon, langue plus facile à écouter, comprendre qu’à écrire. Il a suivi des cours et s’est fait aider par Albert Piron pour la publication de ce livre belgo-wallon de la collection Comté de Dalhem « QUAND LES OBJETS ET LES VIEUX OUTILS PARLENT ou en langue savante Ahèsses èt vîlès-ustèyes qui djazèt (un ° sur le a).

    Le formidable de cette publication, préfacée par l’ancien gouverneur de la province de Liège, Paul Bolland et riche de 160 illustrations, 119 objets et 216 pages est de présenter chaque objet dans son contexte, de rappeler son utilité ou même sa nécessité. Les documents ont pour la plupart un nom et parfois l’auteur a dû leur trouver un qualificatif, épithète ou attribut !!

    Un grand nombre de ces ustensiles est relatif à l’alimentation humaine (plus d’un quart) comme le fer à gaufre, des récipients divers, les cafetières, les chocolatières, les moulins à café qu’on ne compte plus……..le thé étant moins prisé…. L’auteur fait souvent appel à ses souvenirs de jeunesse avec grands parents, tantes et souvent le grand frère……

    Les animaux jouaient aussi un grand rôle, pas seulement avec l’élevage (bovins, cochons, moutons) dont les célèbres écrémeuses Melotte mais aussi les oiseaux (le miroir aux alouettes, ergots de coq) Les jeunes savent-ils encore ce qu’est la tenderie ! Des jeux et la vie scolaire trouvent aussi grâce auprès de Joseph : les osselets, les jeux fabriqués de bric et de broc, les mallettes en bois puis en cuir et pour les fêtes de village, les bruyantes campes pour faire fuir les démons de l’endroit.

    Question santé et hygiène, cela va des rince-œil à différents rasoirs, sans oublier ce qui agrémentaient les fins de semaine chez les plus vieux…..quand ils étaient jeunes, la tine. On était loin de la douche et de la baignoire. Une dizaine de rubriques concerne l’habillement : jusqu’à quand a-t-on porté des sabots et utilisé des fers en fonte pour repasser les vêtements ?

    Quant à l’habitation et à son mobilier, imagine-t-on un batteur de matelas. C’était la débrouille et on utilisait les ressources locales. La mondialisation, on ne la connaissait pas. Le monde agricole et sa dizaine de rubriques comme les faulx, les pierres à aiguiser et j’en passe

    Enfin les croyances et la religion jouent un rôle dans la vie rythmée que connaissaient nos campagnes : crucifix, souvenirs de baptême, de communions ou funéraires.

    L’intérêt aussi de cette mémoire rurale est de l’avoir présentée comme des coups de cœur.

    Nous avons eu beaucoup de plaisir à le lire ……Chaque notice française est suivie de sa traduction wallonne. A recommander non seulement aux nostalgiques, aux curieux de tout ou de leur patrimoine. Car n’importe quel objet peut raconter une tranche de vie

    L’ouvrage est disponible à Blegny-Mine, au Musée de la Fourche et de la Vie rurale de Mortier et, dès demain, dans les librairies de la région au prix de 19 euros. Vous pouvez également le commander en ligne sur notre site www.blegnymine.be 

    (Communiqué du M.A.H.Vi)

  • Gardes médicales du jeudi 13 mai 2021 pour la Basse-Meuse et la vallée du Geer

    images.jpegMédecin de garde : du lundi au jeudi soir de 19h00 à 08h00 : un seul numéro : 04/379.09.00. 

    Pour leur sécurité, les médecins de garde de la Basse-Meuse sont en liaison avec les services de la Police.

    Attention :  un poste de garde médicale est ouvert les week-ends et jours fériés de 08 hr à 20 hr rue Basse-Hermalle n° 2, à côté de la clinique. N° unique pour le médecin de garde : 04/374.09.34. 

     - Dentistes de garde : former le 100 pour connaître la liste. 

    PHARMACIES DE GARDE

    Pour toutes gardes entre 9h et 22h : www.pharmacie.be ou www.appl.be

    Pour toutes gardes entre 22h et 9h :

     Appeler le 0903/99.000

    - le jeudi 13 mai 2021 : Pharmacie STASSEN-BYA, rue Provinciale 629 à Slins  

    Tél : 04/278.54.17

                                            Pharmacie KRAUSCH-CHARPENTIER, rue du Couvent, 7 à Fouron-le-Comte

    Tél : 04/381.02.93                                                                       

  • Visé obtient le label "Ma commune dit oui aux langues régionales"

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    Samedi dernier, la Fédération Wallonie - Bruxelles a décerné le label  " Ma commune dit oui aux langues régionales " à quinze nouvelles communes.  Cette cérémonie s'est déroulée en présence de Bénéicte Linard, ministre de la Culture ainsi que des bourgmestres et représentants des communes concernées. Parmi ces nouvelles communes on retrouve Aywaille, Esneux et Visé.
     
     « Ma commune dit oui aux langues régionales » a pour but de constituer un réseau de communes labellisées qui s’engagent à mettre en œuvre une série d’actions concrètes en faveur des langues et cultures régionales présentes sur leur territoire.
     
    Déjà en 2018, treize communes, dont Blegny, Herstal et Liège, avaient obtenu ce label. A présent elles sont 28 de la Fédération Wallonie - Bruxelles à être labellisées.
     
    Le Label
     
    Ce projet comprend  deux principaux éléments :
    - la signature d’une convention par laquelle la commune s’engage à promouvoir les langues régionales endogènes sur son territoire et
    - l’octroi d’un label par un Comité de labellisation qui accompagne la commune dans sa démarche de mise en œuvre des actions auxquelles elle s’est engagée.
    La convention de labellisation soumise à la signature des communes propose un large éventail d’actions possibles en vue de promouvoir et protéger les langues régionales.
    Ces actions relèvent de quatre domaines : « communication », « culture », « enseignement », « signalétique, tourisme et vie économique ».
     
    Visé
     
    « Le Festival Marcelle Martin connaît un beau succès durant trois jours. Et je vais réunir les directeurs et directrices d’écoles pour voir ce qui peut être fait auprès des jeunes (concours de déclamation, initiations...) », précise Mathieu Ulrici, échevin de la Culture de Visé.
  • SAINT-GEORGES RETROUVE SAINT-HADELIN DANS UNE DEMARCHE IDENTIQUE

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    © Kirk-Irpa Bruxelles

    C’est à Bruxelles le 23 avril 2021, jour de la St Georges qu’après 3 années de restauration le célèbre retable de saint Georges (1493) de Jan II Borman resplendit de nouveau au Musée du Cinquantenaire de Bruxelles. Les scènes du gothique tardif sont sans conteste intemporelles et d’une qualité tout à fait exceptionnelle. Elles surprennent le spectateur par leurs compositions cinématographiques, leurs personnages réalistes d’une grande expressivité et la virtuosité inégalée de la sculpture. Comme dans un arrêt sur image, les personnages sont représentés en pleine action. En sept scènes, Borman donne vie à l’atroce martyre de saint Georges. En raison de sa foi, le héros inébranlable est suspendu par les pieds au-dessus des flammes, éviscéré, décapité…

    L’étude interdisciplinaire, menée en collaboration avec l'Institut royal du Patrimoine artistique (IRPA), a conduit à des découvertes inattendues et a permis d'élucider des mystères séculaires. Était-il à l'origine polychromé comme les autres retables flamands ? Dans quel contexte a-t-il été créé ? Et comment expliquer l'ordre incohérent des scènes qui ne correspond pas à la légende et commence étonnamment par la mort du saint ? L'ordre illogique des scènes a finalement pu être expliqué en étudiant les emplacements des chevilles et des clous originaux utilisés pour fixer les scènes dans la caisse. Ceux-ci montrent clairement que le restaurateur du 19e s. (1835) Sohest a démonté, puis replacé les scènes dans un autre ordre pour une raison encore inconnue. Au cours de la restauration actuelle, le sens du récit établi par Jan II Borman a finalement été restitué. Ainsi, après près de deux siècles, les groupes de statuettes magnifiquement sculptées ont retrouvé leur emplacement d'origine dans ce chef-d'œuvre monumental.

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    © P. Neufcour

    La commande du retable par la Grande Guilde des Arbalétriers de Louvain pour sa chapelle est perçue comme une manœuvre politique du plus haut niveau. Pour s'attirer les faveurs de Maximilien d'Autriche, vainqueur de la révolte des villes brabançonnes et flamandes, la Grande Guilde commande délibérément un retable de saint Georges à Jan II Borman. À ce dernier, car il était très apprécié à la cour et membre de la chambre de rhétorique bruxelloise Le Lys, placée sous la protection de Maximilien. Et un retable de saint Georges précisément, parce que l'archiduc l'avait choisi comme patron personnel et utilisait sa vénération même à des fins de propagande.

    Malgré que les deux œuvres (le retable de Saint-Georges et la châsse de saint Hadelin) sont l’une en bois et l’autre en argent et sont séparées par 333 ans, on pourrait leur trouver des similitudes quant à leur restauration et leur transformation ; Autant la restauration du retable de Saint-Georges permit de retrouver sa structure historique et hagiographique, autant la dernière grande restauration de la châsse de saint Hadelin par l’IRPA en 1970 fit retrouver sa structure d’origine. Deux des huit panneaux en effet furent alors intervertis. Actuellement le deuxième panneau, la bénédiction que donne l’abbé Remacle à son ancien disciple, Hadelin, après la révélation de sa mission (qui est de fonder une communauté monacale) avait été lors d’une très ancienne restauration placé à la quatrième place, ce qui par rapport à la Vita Hadelini (la biographie de Hadelin, écrite vers l’an mil) était incongru. En effet, l’accueil de ses premiers disciples ne pouvait précéder la scène de bénédiction de son supérieur et la permission d’aller fonder une nouvelle communauté dans la vallée de la Lesse, à Celles. Mais c’est trop tard pour l’autel majeur de la chapelle du Collège Saint-Hadelin datant de l’avant-guerre 14-18 et qui conserve la disposition erronée. (J-P Lensen)