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Visé-infos - Page 39

  • Le pont de Hermalle va être rehaussé de 1,75 m pour développer le trafic de marchandises sur le canal Albert

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    Nous vous en parlions voici un an : quatre ponts qui enjambent le canal Albert vont devoir être rehaussés. Si une étude a déterminé que celui de Lanaye avait finalement la hauteur nécessaire, l’enquête publique pour le relèvement du pont de Hermalle vient de démarrer.

    Le canal Albert est la voie navigable la plus importante de Belgique. Chaque jour, ce sont des centaines de bateaux qui l’empruntent pour transport des marchandises. Un mode de transport que les autorités veulent développer encore plus dans les années à venir puisqu’il permet à la fois de décongestionner le trafic routier et réduire les émissions de CO2.

    Mais il existe un frein important au développement du trafic de marchandises via le canal Albert : les ponts. Et plus particulièrement ceux de Lixhe, Haccourt et Hermalle. Ceux-ci n’ont pas la hauteur nécessaire pour permettre à des péniches de passer, tout en étant chargées de quatre couches de conteneurs. Raison pour laquelle, dans le cadre du plan de relance wallon, il a été décidé de procéder à la rehausse de ces ponts.

     

     

    « Initialement, un quatrième pont aurait également dû être rehaussé, celui de Lanaye », nous explique Sarah Pierre, porte-parole du SPW Infrastructures. « Après études, il apparaît qu’on a déjà le tirant d’air nécessaire. On ne va donc pas toucher à son gabarit, par contre des aménagements seront réalisés pour y intégrer les modes doux. »

     

     

    « Initialement, un quatrième pont aurait également dû être rehaussé, celui de Lanaye. Mais après études, il apparaît qu’on a déjà le tirant d’air nécessaire »
    Sarah Pierre, SPW

    Pour les trois autres, les dossiers avancent. La rehausse du pont de Hermalle est d’ailleurs soumise à enquête publique depuis ce 21 novembre, elle doit s’achever le 22 décembre. Le dossier peut être consulté au service de l’Urbanisme d’Oupeye.

    Cette rehausse sera de 1,75 m et nécessitera de redessiner quelque peu la rue d’Argenteau ainsi que les voies qui permettent d’accéder au Trilogiport d’un côté, à la rue Voie de Liège de l’autre côté. « Nous en profiterons également pour réaliser des aménagements qui permettront d’intégrer les modes doux au pont. »

    Le dossier Haccourt est plus complexe

    Quant aux deux autres ponts qui doivent être rehaussés, on sait déjà que la demande de permis pour le pont de Lixhe devrait être déposée en janvier prochain. « À l’inverse de Hermalle, les voiries qui mènent au pont de Lixhe sont régionales, ce qui fait qu’il n’y aura pas nécessité d’organiser une enquête publique. » La rehausse sera ici de 1,6 m.

    Quant au pont de Haccourt, les choses sont plus complexes. Il doit être relevé de 1,9 m. Le hic, c’est que les rampes d’accès, surtout côté Devant-le-Pont, sont déjà trop raides. Il va donc falloir les redessiner et les allonger pour adoucir leur pente. Et c’est là toute la difficulté au vu de la situation et d’un manque d’espace à cet endroit. Un bureau d’études est toujours en train d’analyser les possibilités.

     

     

    À bonne source, on nous expliquait l’an dernier que trois pistes étaient retenues. Soit déplacer le pont de 20 à 30m, soit exproprier les deux concessionnaires qui se trouvent le long de la rampe d’accès côté Devant-le-Pont, soit faire un mix de ces deux pistes. La réponse devrait être connue fin 2024. Quant au planning des travaux, il sera affiné dans le courant du premier semestre 2024.

    (Aurélie Drion pour La Meuse)

  • Saint-Nicolas sera à Visé le 25 novembre

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    Le samedi 25 novembre à partir de 14h Saint Nicolas fera son entrée à Visé.

    Pour le plaisir des enfants sages, Saint Nicolas sera disponible pour recevoir les lettres des vœux, échanger des friandises et prendre des belles photos avec eux. 

    Son trône sera au centre culturel, rue du collège 31 à Visé. 

  • Gardes médicales des 18 et 19 novembre 2023 pour la Basse-Meuse et la vallée du Geer

    images.jpegMédecin de garde : du lundi au jeudi soir de 19h00 à 08h00 : un seul numéro : 04/379.09.00. 

    Pour leur sécurité, les médecins de garde de la Basse-Meuse sont en liaison avec les services de la Police.

    Attention :  un poste de garde médicale est ouvert les week-ends et jours fériés de 08 hr à 20 hr rue Basse-Hermalle n° 2, à côté de la clinique. N° unique pour le médecin de garde : 04/374.09.34. 

     - Dentistes de garde : former le 100 pour connaître la liste. (Uniquement le week-end, pas de garde en semaine)

    PHARMACIES DE GARDE

    Pour toutes gardes entre 9h et 22h : www.pharmacie.be ou www.appl.be

    Pour toutes gardes entre 22h et 9h :

     Appeler le 0903/99.000

    - le samedi 18 novembre 2023  : Pharmacie MULLER, rue Haute 25 à Visé

       - Tél : 04/379.12.18                                                                                                       

    - le dimanche 19 novembre 2023 : Pharmacie MANGILI, rue du Commerce 31 à Roclengeavenue F. Roosevelt 23A Visé 

       - Tél : 04/286.15.09

     

                                                           

  • NOVEMBRE A VISE : MOIS DES ARQUEBUSIERS 

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    En ce mois de novembre, mois de la saint Martin et donc de la fête patronale des deux gildes arquebusières visétoises fondées en 1579, la SRAHV vous propose la visite de ces deux musées. 

    Le mercredi 22 novembre à 15h00 aura lieu la visite guidée du musée des Francs Arquebusiers, rue Dodémont 3. Rdv sur place à 14h45.  Venez découvrir l'histoire fascinante de la Compagnie Royale des Francs Arquebusiers visétois, plonger dans le passé et explorer les trésors uniques du musée qui retrace l'évolution des armes à feu, des arquebuses du 16e siècle aux fusils Comblain du 19e siècle, qui équipaient la Compagnie. Ces pièces remarquables témoignent de l'expertise et de la passion de la Compagnie pour les armes et la défense de la Ville. Le musée regorge également de trésors qui dévoilent les activités et les traditions de la Compagnie, ainsi qu’une vitrine spécialement dédiée à la figure emblématique de saint Martin.  

    Le samedi 25 novembre à 15h aura lieu la visite guidée du musée des Anciens Arquebusiers, rue Haute 11. Rdv sur place à 14h45.  Derrière la belle façade de La Renaissance s'imbriquent la salle des Fêtes, la salle de réunion, un tir de précision, la salle des archives et un musée. Ce musée rassemble pièces rares, documents, illustrations et souvenirs essentiellement visétois. Si, parallèlement à l'évolution de l'arquebuse, il favorise la collection des équipements anciens nécessaires à l'arquebusier, l'histoire de Visé, ses traditions et ses particularités sont également mises en valeur. Dès l'entrée du local, le visiteur est accueilli par trois grandes vitrines encastrées et par d'impressionnantes fresques. A l’étage, une exposition marque et rehausse trois jubilés : la reconstruction du local en 1923, les collections initiales rassemblées cette même année dans un musée embryonnaire et la première parution, dès 1973, du « Papegaie », le périodique arquebusier.  

    Réservation obligatoire au 04 374 85 63 ou par mail (info@mahvi.be). La visite guidée revient à 3 € pour le membre (et par musée) et à 4 € pour le non membre (et par musée). Possibilité de n’en visiter qu’un des deux. 

     

    Pour la SRAHV, Marylène Zecchinon, conservatrice

  • Le Japon durant la seconde guerre mondiale : guerre d'Asie ou guerre du Pacifique ?

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    Le mardi 21 novembre 2023 à 20h, Alain Colignon (ULg 1981, licencié-agrégé en Histoire), chercheur attaché au CEGES (Centre d'Etudes « Guerres et Sociétés contemporaines ») de Bruxelles depuis une bonne trentaine d'années, donnera une conférence à Visé sur le thème « Guerre d'Asie ou guerre du Pacifique ? Le Japon impérial joue à ’’quitte ou double’’ de 1937 à 1945... ».    

    Cette conférence aura lieu à la salle polyvalente des Tréteaux, rue de la Chinstrée à Visé. Prix membre : 3 € et prix non membre : 6 €.  Merci de réserver au 04 374 85 63 ou par mail à : info@mahvi.be 

    Résumé : Au début de l'entre-deux-guerres, le Japon impérial semblait s'acheminer vers un régime de démocratie parlementaire et libérale, après avoir figuré parmi les puissances victorieuses de la Grande-Guerre et avoir hérité de colonies allemandes du Pacifique. Mais ses grandes espérances pour faire de l'immense Chine une sorte de colonie économique avaient été réduites à néant suite à l'intervention des puissances anglo-saxonnes. L'armée japonaise en ressentit une grande humiliation. L'arrivée au pouvoir d'un nouvel empereur à la fin des années '20 ne changea pas ces dispositions d'esprit et la Grande Dépression de 1929-1933 aggrava la situation en persuadant les cadres dirigeants de l'Empire qu'il fallait absolument trouver de nouveaux espaces d'expansion économique. La Chine, divisée par la guerre civile entre nationalistes et communistes, semblait constituer une proie facile. A partir de 1931-1933, l'armée japonaise entreprit de conquérir la Chine du nord, pilotant la mise en place d'un nouvel « Empire mandchou », tandis que de jeunes officiers conspiraient contre le pouvoir civil. Dès 1937, les militaires entreprirent de s'attaquer au régime nationaliste. Cela se transforma en une guerre impitoyable vu la surprenante résistance chinoise. Le régime militaire se durcit et le Japon commença à se rapprocher de l'Allemagne nazie, tandis qu’à partir de 1940, il se heurta de plus en plus directement aux intérêts des Etats-Unis. Plutôt que de se ressaisir, le gouvernement nippon opta pour la fuite en avant. De manière suicidaire, il se risqua à une confrontation directe avec les Etats-Unis... ce fut le 7 décembre 1941, Pearl Harbor. La « guerre d'Asie » devenait la « guerre du Pacifique ».