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  • Meurtre à Visé: le client mécontent portait une djellaba, et voulait ouvrir un compte sans carte d'identité

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    Hier à 10h30 une minute de silence a été respectée dans toutes les agences BNP du pays

    Les deux pistes principales suivies, dans le triple meurtre de Visé, restent celle d’une personne licenciée et revancharde, et celle d’un client mécontent, avec une préférence pour cette dernière.

    Et parmi ces clients avec qui Benoît Philippens avait connu des problèmes, il y a bien sûr ce fameux étranger qui s’est présenté il y a un peu plus de six mois à l’agence d’Ans-Alleur et qui a proféré de sérieuses menaces.

    « J’ai justement vu Benoît ce jour-là, nous raconte une de ses amies. Et il m’avait de suite raconté ce qui s’était passé car il en était fort tracassé. Ce n’était pas habituel. Je ne l’avais d’ailleurs jamais vu comme cela. »

    Mais que s’est-il donc passé ? « D’après ce qu’il m’a raconté, il s’agissait d’un homme d’origine étrangère, portant une djellaba et qui est entré comme un caïd dans l’agence. Il a bousculé des clients, est passé devant eux et a voulu qu’on lui ouvre un compte.

    Lorsque l’employé a vu qu’il ne présentait qu’un passeport et qu’il ne disposait pas d’une carte d’identité, il a refusé de lui ouvrir.

    L’homme s’est alors énervé et a commencé à proférer des menaces sur le personnel. En entendant ces cris, Benoît Philippens est sorti de son bureau et l’a pris fermement à partie en lui expliquant les règles de la banque et celles de simple bonne conduite.

    « Comme l’homme ne voulait pas sortir, Benoît l’a poussé vers la sortie et l’a mis dehors, reprend son amie. Et l’homme a alors proféré de violentes menaces à son encontre. »

    S’il s’agit bien de lui, il n’est cependant pas facile à retrouver, le personnel n’ayant pas conservé son identité.

    Par contre, les policiers disposent de sa description et le fait qu’il porte la djellaba en public est un indice intéressant. Ce vêtement ne se rencontre en effet pas à tous les coins de rue. (Luc Gochel)

     

  • Triple assassinat de Visé : de quoi se poser des questions...

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    Selon les spécialistes des services chargés de l'enquête, une balle aurait perforé la vitre d'un vestiaire du hall omnisports de Visé, ce qui accréditerait l'hypothèse de la présence du tireur dissimulé dans l'allée latérale; du côté gauche en faisant face à la maison. Intrigué par la forme particulière de ce point d'impact, qui ne nous semblait pas provenir d'un tir, nous nous sommes adressés à des habitués du hall. Et là, stupeur!  Plusieurs personnes affirment que le bris de la vitre n'est pas du tout dû à un tir, mais bien à un jet de pierre de la part d'un supporter d'un club de football mécontent ayant été opposé à Visé. Et la vitre serait brisée depuis plusieurs semaines. Un enquêteur s'est-il rendu dans le vestiaire à la recherche de la balle ? Sinon il aurait constaté que la perforation était obturée par un morceau de carton ! 

    Sachant que la fenêtre d'éjection d'une arme automatique ou à répétition se trouve à droite de la culasse, les douilles auraient alors dû être retrouvées à tout le moins dans la pelouse de l'habitation des victimes ou dans la propriété voisine. Des témoins arrivés sur place avant les forces de police sont formels, les douilles se trouvaient au sol, du côté du trottoir. On pourrait donc en déduire logiquement que les tirs ont eu lieu à partir d'un point situé en diagonale par rapport à ce qui a été annoncé.

    Alors que l'enquête ne fait que commencer, annoncer que l'enfant a été victime d'une balle "perdue", n'est-ce pas aller un peu vite en besogne ? De quels éléments dispose-t-on pour l'affirmer? De plus, n'est ce pas déjà donner "une porte de sortie" au tueur, l'exonérant par avance de sa responsabilité dans l'assassinat de l'enfant ? 

    Dès lors, je m'interroge, et vous ?

    Pierre Neufcour

  • A Bassenge, 60 nids d'hirondelles ont été installés sur les bâtiments communaux.

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    Jour faste pour Ali Aghroum, qui se bat depuis de nombreuses années pour la sauvegarde et la protection de la biodiversité et principalement la protection des hirondelles. C'est dans le cadre du plan BIODIBAP (BIO-DIversité aux abords des  BAtiments Publics) lancé par le ministre Nollet que le projet de Bassenge a été retenu. Aujourd'hui, une soixantaine de nids d'hirondelles ont été fixés sur des bâtiments publics de la commune.

    DSC_0005.jpg"Il s'agit de trois implantations différentes" nous explique Philippe Knapen, l'actuel échevin de l'environnement. "C'est la continuation du travail du précédent échevin, Paul Slijpen. En 2012, la première phase avait consisté à ensemencer de fleurs sauvages des terrains communaux, puis à procéder au fauchage tardif et à installer des "hôtels à insectes" en divers endroits de la commune. Aujourd'hui, les nids sont fixés sous les corniches de l'administration communale de Bassenge, du bâtiment du Service des Travaux à Boirs et du site "Les lieux magiques", c'est à dire l'ancienne maison communale de Boirs"

    Ali renchérit : "Il s'agit de nids fabriqués par un artisan deDSC_0004.jpg Butchenbach, d'une excellente qualité. Sous réserve de les entretenir, ils sont bons pour plusieurs dizaines d'années. Point non négligeable, nous les achetons à 10 € alors qu'ils valent plus du triple dans le commerce... Le tout, c'est de les nettoyer au moins tous les deux ans, et comme ils sont amovibles de leur support, l'opération est très facile" 

    Notre interlocuteur précisera également que pour attirer les hirondelles, il faut que les nids soient installés à proximité d'une ancienne colonie, sinon, on a peu de chance de voir un couple venir s'installer et nicher dans un endroit inconnu.

    Vous voulez en savoir plus sur les hirondelles ? 

     

    Ce jeudi 24 avril, dès 19h00, dans le cadre de la « Sîze al cinse » rue du village 38 à Eben-Emael, le CREAC organise une conférence sur le thème  «Sauvons l’hirondelle avant qu’elle ne disparaisse de nos villages ». Cette conférence sera donnée par Ali Aghroum qu’on ne présente plus en Vallée du Geer. Il s’est assuré la collaboration de Roger Ponsen, Ornithologue AVES, guide nature et spécialiste de l’hirondelle au pays de Herve. PAF : 1 euro. Pour tout renseignement : 04.228.89.81

  • Fusillade à Visé: la piste d'un client humilié à la banque privilégiée

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                                                                    (Photo Thomas Van Ass)

    Selon nos informations, les enquêteurs étudient une piste, celle d’un client mécontent qui aurait proféré des menaces très claires à l’encontre de Benoît Philippens. Les faits se sont déroulés il y a 6 mois, mais pourraient être le mobile de l’exécution dont ce gérant de la banque BNP d’Ans a été la cible, faisant également deux victimes collatérales : Carol Haid, son épouse et Esteban, le filleul cette dernière, âgé de 9 ans.

    Ce jour-là, un client d’origine étrangère et résidant dans la région, commence à hausser le ton… Benoît Philippens invite le client furibard à quitter les lieux et fait cesser cet esclandre. En sortant, le litige atteint un point de non-retour : le client profère des menaces de mort très explicites à l’encontre du banquier. Se sentant humilié de la sorte, face aux regards d’autres clients, l’homme aurait-il pu fomenter cette ignominie ?

    C’est cet élément qui, selon nos informations, pousserait les enquêteurs à investiguer en ce sens. Mais il n’a encore été procédé à aucune arrestation. La piste des employés licenciés est toujours envisagée... et peut-être d’autres encore.

    Découvrez notre dossier de deux pages sur ce drame dans nos éditions de ce mercredi

    Allison Mazzoccato

  • A ne pas manquer dans La Meuse

    0001yn.jpeg- Exclusif - tueries de Visé : la piste du client humilié (2 pages spéciales)

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