En tout, la Belgique compte 3.743 cas confirmés. Mais le nombre de contaminations ne porte que sur les cas analysés, il ne reflète dès lors pas le nombre exact de personnes contaminées, a souligné le SPF Santé.
Les 342 nouvelles contaminations se répartissent ainsi : 173 en Flandre, 118 en Wallonie et 45 à Bruxelles. L’origine de six autres patients n’a pas encore pu être déterminée, précisent les autorités.
Sur les 1.643 personnes actuellement hospitalisées, 322 se trouvent en soins intensifs, soit 32 de plus que la veille.
Les autorités sanitaires ont précisé que les unités belges de soins intensifs avaient actuellement une capacité de 943 lits, dont 621 sont donc encore disponibles pour répondre aux besoins. Un « plan d’augmentation » est toujours actif, ont-elles ajouté, et 1.800 lits seront disponibles si tous les moyens sont déployés.
350 personnes ont quitté l’hôpital depuis le 13 mars.
« C’est maintenant que nous devons tenir bon », ont déclaré les autorités sanitaires. « Malheureusement, on constate encore que des personnes ne comprennent pas l’urgence de la situation. »
Le gouvernement a mis en place des mesures de confinement depuis une dizaine de jours afin de tenter de ralentir la propagation du coronavirus en Belgique. Les rassemblements sont notamment interdits, tout comme les voyages non essentiels à l’étranger, et le télétravail est généralisé. « Si on ne respecte pas les mesures maintenant, on risque d’être dans une situation difficile. »
Le SPF Santé publique a pris l’exemple des soirées « lockdown » illégales organisées chez des particuliers au début du confinement. « Elles ont probablement eu un impact. Mais cela fait partie du passé, il faut surtout qu’il n’y en ait plus. Notre système de soins doit être capable d’encaisser les chocs. Ces soirées ont un impact négatif. »
Quelque 30.000 tests ont été réalisés en Belgique depuis le début de la crise. Dans un objectif de surveillance, dans un premier temps, afin de savoir quand l’épidémie allait émerger chez nous. Depuis lors, les tests sont principalement administrés aux personnes hospitalisées, ce qui explique pourquoi le nombre de cas confirmés ne reflète pas la situation réelle.
L’objectif des autorités est bien d’augmenter la capacité de dépistage pour davantage d’efficacité, selon le SPF Santé. « Mais pour cela, il nous faut une structure de laboratoire très puissante, et c’est cela que nous sommes en train d’activer pour le moment. »
A la suite d’informations publiées sur le sujet, le SPF Santé a en outre indiqué que le risque de contamination indirecte par la saisie d’une lettre, d’un paquet ou d’un sac, par exemple, était quasiment nul.
« Les règles d’hygiène de base restent d’application : lavez-vous les mains. »
AFP