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  • Le saxophoniste Manu Dibango emporté par le covid-19

    Les proches de Manu Dibango ont annoncé sur Facebook la mort du chanteur ce matin : « C'est avec une profonde tristesse que nous vous annonçons la disparition de Manu Dibango, notre Papy Groove, survenue le 24 mars 2020 à l'âge de 86 ans, des suites du covid 19."

    Les obsèques auront lieu dans la stricte intimité familiale, et un hommage lui sera rendu ultérieurement dès que possible ».

    Manu Dibango est l’auteur d’un des plus grands tubes planétaires de la musique world, avec « Soul Makossa » (1972).

     

    Étonnant destin pour cette face B d’un 45 tours dont le titre phare était un hymne pour l’équipe de foot du Cameroun à l’occasion de la Coupe d’Afrique des Nations.

    Repéré par des DJs new-yorkais, le titre a connu mille vies. Manu Dibango avait même accusé Michael Jackson de plagiat sur un morceau de l’album « Thriller ». Un accord financier avait finalement été trouvé. (Sudpresse)

    Lien permanent Catégories : Musique
  • Voici ce que percevront les chômeurs temporaires d'après SD Worx

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    Nathalie Muylle - Belga

    Coronavirus: les chômeurs temporaires recevront maximum 1.500 euros net, d’après les calculs de la société de ressources humaines SD Worx

  • Une bonne nouvelle : le petit Victor a reçu son médicament

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    Photo d'illustration - Isopix

    Une bonne nouvelle en cette période de crise du coronavirus: Victor, qui avait besoin du médicament le plus cher du monde, a reçu son injection!

    Fin décembre, nous vous parlions du petit Victor Verdonckt, un bambin alors âgé de cinq mois né avec l’amyotrophie spinale, une maladie génétique rare qui perturbe le fonctionnement des muscles et les rend de plus en plus faibles. La même maladie que la petite Pia pour laquelle la Belgique entière s’était mobilisée quelques mois plus tôt afin de lui offrir le Zolgensma, le médicament le plus cher du monde.

    Suite à cet élan de générosité, la firme (Novartis) produisant le médicament avait décidé d’organiser une « loterie » controversée pour tirer au sort 100 bébés malades auxquels fournir gratuitement son très coûteux traitement. Une décision qui avait poussé les parents de Victor, Kristofel Verdonckt et Sigrid Cour-selle, a témoigné dans les colonnes d’Het Laatste Nieuws. « Nous avions déjà l’impression que notre famille avait été touchée par un mauvais sort. Et soudainement, nous devons participer à un concours pour « gagner la vie ». Nous trouvons cela inacceptable et inhumain. La vie de Victor ne devrait pas dépendre de collectes de fonds ou d’une loterie », avaient-ils alors déclaré au média flamand.

    Diagnostiqué en novembre dernier d’une atrophie musculaire spinale, le petit garçon âgé aujourd’hui de 8 mois a reçu sa seule et dernière injection de Zolgensma le 18 mars dernier. « Les deux premiers jours après l’injection, il a commencé à avoir de la fièvre, mais cela semble normal. Maintenant, il n’a plus de fièvre depuis deux jours, son taux sanguin est bon et il va bien. Il aime sourire et est toujours attentif. Maintenant, il est hospitalisé en isolement complet », raconte au Nieuwsblad l’oncle de Victor.

    Des bonnes nouvelles en cette période de coronavirus, qui a également inquiété sa famille. « Nous espérons que cela aidera Victor à se développer selon ses capacités en combinaison avec la poursuite de la physiothérapie intensive et la supervision et le suivi de l’équipe médicale de l’UZ Leuven. Depuis fin février, Victor a été séparé de sa sœur Laura et était en quarantaine en raison de la menace Covid-19 ». Une quarantaine qui devra se poursuivre dans les semaines à venir. (Source Sudinfo)

     

    Lien permanent Catégories : Santé
  • Crise du Coronavirus : impact sur le déroulement des chantiers (auto)routiers

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    L’épidémie de Coronavirus et les mesures sanitaires prises par les gouvernements Fédéral et de Wallonie ont contraint les entreprises privées dans le domaine de la construction et les différents services publics à revoir leurs modalités de travail. Le Ministre de la Mobilité Philippe HENRY et la SOFICO font le point sur l’impact de la crise du Coronavirus sur le déroulement des chantiers (auto)routiers.

     

    « Notre priorité est de préserver la sécurité des agents, tout en assurant la sécurité de tous dans les zones de chantiers. C’est pourquoi il faut un état des lieux clairs et prioriser certains travaux, comme le suivi de la signalisation des chantiers », soutient Philippe HENRY, Ministre de la Mobilité en charge des infrastructures.

     

    La SOFICO a également mis les dispositions nécessaires en place au sein de son personnel afin de pouvoir assurer sans la moindre défaillance, en temps et en heures, le paiement de toutes les factures qui lui sont adressées par les entreprises.

     

    Actuellement, nous nous trouvons en présence de 17 chantiers sur le réseau structurant. Cinq d’entre eux sont toujours statés en raison de la période hivernale et ne doivent reprendre qu’au retour de conditions météorologiques favorables.

     

    Sur les 12 chantiers actifs, au vu des mesures sanitaires prises par le Gouvernement Fédéral en raison de l’épidémie de Coronavirus, plusieurs entreprises ont décidé d’interrompre leur activité (excepté la surveillance et l’entretien de la signalisation de chantier). Ces décisions s’expliquent par les motifs suivants :

    • Préservation de la santé des collaborateurs travaillant en équipe (plusieurs dans les véhicules, proximité dans les locaux de chantiers…)
    • Difficulté d’approvisionnement en matériaux et matériel, notamment en provenance de l’étranger

     

    La durée de ces différentes interruptions n’a pas encore été déterminée. Cette interruption de travail sur les chantiers entrainera inévitablement, dans la majorité des cas, un retard sur la fin annoncée des travaux, qui ne peut encore être défini actuellement.

     

    D’autres chantiers se poursuivent avec une activité fortement réduite dans le respect des règles de sécurité sanitaire exigées par le Gouvernement Fédéral :

    1.   E42/A8 – Création d’un giratoire à la sortie n° 35 Blandain/Hertain

    1. E420/N5 – Réalisation du contournement de Couvin : arrêt des activités prévu le vendredi 27 mars
    2. R9 – Création d’un nouvel accès au ring et modification de la sortie « Palais des Expositions » à Charleroi 
    3. N50 – Réhabilitation de la traversée de Ghlin

     

    Des réunions ont lieu quotidiennement au sein des différentes entreprises pour déterminer les possibilités d’assurer la continuité des activités sur les chantiers. Cette liste est donc susceptible d’être modifiée dans les prochains jours.

  • Covid-19 : le dernier bilan officiel

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     AFP

    Coronavirus en Belgique: 342 nouveaux cas ce lundi, un total de 88 morts et 3743 personnes infectées (+podcast)


    Il s’agit d’une baisse du nombre de contaminations et du nombre d’hospitalisations. Ce recul témoigne d’une « évolution dans le bon sens », selon le SPF Santé publique. Mais « il ne faut pas relâcher les efforts », au risque d’être confronté à une « deuxième vague ». Les prochains jours seront cruciaux.

    En tout, la Belgique compte 3.743 cas confirmés. Mais le nombre de contaminations ne porte que sur les cas analysés, il ne reflète dès lors pas le nombre exact de personnes contaminées, a souligné le SPF Santé.

    Les 342 nouvelles contaminations se répartissent ainsi : 173 en Flandre, 118 en Wallonie et 45 à Bruxelles. L’origine de six autres patients n’a pas encore pu être déterminée, précisent les autorités.

    Sur les 1.643 personnes actuellement hospitalisées, 322 se trouvent en soins intensifs, soit 32 de plus que la veille.

    Les autorités sanitaires ont précisé que les unités belges de soins intensifs avaient actuellement une capacité de 943 lits, dont 621 sont donc encore disponibles pour répondre aux besoins. Un « plan d’augmentation » est toujours actif, ont-elles ajouté, et 1.800 lits seront disponibles si tous les moyens sont déployés.

    350 personnes ont quitté l’hôpital depuis le 13 mars.

    « C’est maintenant que nous devons tenir bon », ont déclaré les autorités sanitaires. « Malheureusement, on constate encore que des personnes ne comprennent pas l’urgence de la situation. »

    Le gouvernement a mis en place des mesures de confinement depuis une dizaine de jours afin de tenter de ralentir la propagation du coronavirus en Belgique. Les rassemblements sont notamment interdits, tout comme les voyages non essentiels à l’étranger, et le télétravail est généralisé. « Si on ne respecte pas les mesures maintenant, on risque d’être dans une situation difficile. »

    Le SPF Santé publique a pris l’exemple des soirées « lockdown » illégales organisées chez des particuliers au début du confinement. « Elles ont probablement eu un impact. Mais cela fait partie du passé, il faut surtout qu’il n’y en ait plus. Notre système de soins doit être capable d’encaisser les chocs. Ces soirées ont un impact négatif. »

    Quelque 30.000 tests ont été réalisés en Belgique depuis le début de la crise. Dans un objectif de surveillance, dans un premier temps, afin de savoir quand l’épidémie allait émerger chez nous. Depuis lors, les tests sont principalement administrés aux personnes hospitalisées, ce qui explique pourquoi le nombre de cas confirmés ne reflète pas la situation réelle.

    L’objectif des autorités est bien d’augmenter la capacité de dépistage pour davantage d’efficacité, selon le SPF Santé. « Mais pour cela, il nous faut une structure de laboratoire très puissante, et c’est cela que nous sommes en train d’activer pour le moment. »

    A la suite d’informations publiées sur le sujet, le SPF Santé a en outre indiqué que le risque de contamination indirecte par la saisie d’une lettre, d’un paquet ou d’un sac, par exemple, était quasiment nul.

    « Les règles d’hygiène de base restent d’application : lavez-vous les mains. »

    AFP