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  • Haccourt : on fait la file pour entrer au Colruyt

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    Cet avant-midi, vers 11h, le parking du magasin Colruyt de Haccourt était quasiment complet. Une file de clients potentiels, au guidon de leur caddie, patientaient avant de pouvoir entrer. Un agent de sécurité de la société "régulait" les accès : "Je suis ici depuis l'ouverture du magasin, nous explique-t-il, les clients arrivent par vagues. Ma tâche consiste à éviter qu'il ne s'en trouve trop au même moment à l'intérieur". 

    En effet, nous avons constaté que le nombre d'entrées est subordonné au nombre de sorties : trois clients sortent, trois autres entrent. Lors de notre passage, 18 personnes formaient la file d'attente.

    Nous avons pu également que certains s'acharnaient à avoir un comportement incivique, tel ce monsieur à la longue barbe noire qui a rempli sa fourgonnette de packs de bouteilles d'eau. Craint-il une fermeture du réseau de distribution ou préfère-t-il de l'eau en bouteille pour ses ablutions?

    Un employé du magasin est chargé de désinfecter les "guidons" des caddies lors de leur retour sous l'auvent.

  • Le magasin AD Delhaize limite le nombre de clients

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    Vincent Mathy, le propriétaire du magasin AD Delhaize de la rue de Dalhem à Visé a décidé de limiter le nombre de clients se trouvant au même moment dans son commerce. Le magasin dispose de 60 caddies, à raison d'un seul caddie par client, le compte est vite fait. Afin de tenter de limiter la propagation du Covid-19, il veut éviter trop de promiscuité, principalement aux caisses, entre ses clients. Bravo Vincent, excellente initiative! (P. Neufcour)

  • Incendie au dessus de la boulangerie bio "Le pain se sent rire"

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    Hier peu après 16 hr, un incendie s'est déclaré rue des Francs Arquebusiers dans un appartement situé au-dessus de la boulangerie bio "Le Pain se sent rire." Grâce à leur intervention rapide, les pompiers ont pu sauver un homme coincé au deuxième étage : Pascal Roemans, 47 ans, a en effet des difficultés pour se déplacer. Légèrement intoxiqué par les fumées, il a quand même, à titre préventif, été transporté au CHC Hermalle. 

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    Le couple qui occupe le premier étage avait pu sortir à temps, et a passé la nuit chez des amis. Il sera relogé par le CPAS de Visé. Les deux chiens du couple n'ont pas survécu, asphyxiés par les fumées.

    Pascal Roemans a pu quitter l'hôpital dans la soirée et a été relogé également dans un logement de transit du CPAS à Lanaye.

    Nous avons rencontré Willy Vandervorst, l'habitant du premier étage. Il nous relate :  "l'incendie s'est bien déclaré dans notre logement suite à une surchauffe de la cuisinière électrique. Pour nous les dégâts matériels sont à relativiser. Le pire, c'est le décès de nos deux chiens, qui faisaient vraiment partie de la famille." 

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    Quant à la boulangerie bio, elle est fermée. Un avis apposé sur la porte signale l'impossibilité temporaire d'ouvrir. Il faut attendre que les experts soient passés et que les dégâts soient réparés.

    (P. Neufcour)

     

  • Les automobilistes visétois doivent modifier leurs habitudes depuis ce lundi matin à Devant-le-Pont.

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    Attention aux changements ce lundi à Visé. Deux voiries sont mises en sens unique pour une phase de test qui durera plusieurs semaines. Soyez attentifs à la nouvelle signalisation dans le quartier de Devant-le-Pont. 
     
    Les automobilistes visétois doivent modifier leurs habitudes depuis ce lundi matin à Devant-le-Pont.
     
    Deux voiries sont en effet placées en sens unique à la demande de certains riverains et pour faciliter la circulation dans le quartier. Les membres de la commission police ont marqué leur accord sur ces applications rue de Tongres et quai du Halage.
     
    Depuis ce lundi, la circulation est donc autorisée sur le quai du Halage, dans le sens quai du Halage vers la rampe du pont à hauteur de la rue des Carmes. Les vélos pourront emprunter le Ravel en bord de Meuse dans les deux sens.
    Et depuis ce lundi également, la circulation est autorisée rue de Tongres dans le sens de chez Praillet, le magasin d’électroménager bien connu des Visétois qui est situé au coin de la rue de Tongres (où se trouve son parking) et de l’Allée Verte, vers le Canal avec la possibilité donnée aux cyclistes de circuler dans les deux sens.
     
    Lettre aux riverains
    La Ville de Visé a envoyé une note aux riverains pour les prévenir des mesures qui sont entrées en vigueur ce lundi matin. Les services du TEC ont été contactés et il s’avère que la signalisation proposée n’a pas d’impact sur les lignes régulières de bus.
    Tout s’est très bien passé ce lundi au niveau de la circulation locale, sans le moindre accrochage, et la police de Visé n’a pas dû intervenir.
    Les automobilistes ont respecté la signalisation mise en place et ont respecté aussi les modifications de la circulation dans ces deux voiries proches de l’île Robinson, en bord de Meuse.
    Il s’agit d’une phase test qui est prévue pour plusieurs semaines avant la mise en place, le cas échéant, d’une signalisation définitive comme le souhaitent les riverains.
    Il semble bien que l’on se dirige vers cette situation à moins qu’il y ait de nombreuses réactions négatives mais on en est encore loin. (La Meuse)
  • Papy était-il un nazi?

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    PARMI LES NOMBREUSES PUBLICATIONS SUR LA 2E GUERRE, DES NOUVEAUTÉS PEU ABORDÉES.

    La seconde guerre mondiale a généré de multiples publications : les batailles, la vie des prisonniers, la résistance ou encore la découverte des horribles camps de la mort. 

    Moins fréquent, les livres qui expliquent la collaboration ; ce livre au titre porteur "PAPY ÉTAIT-IL UN NAZI ?" Cinq chercheurs se sont penchés sur ces destins de personnes qui ont choisi de collaborer pour l’occupant nazi. Koen Aerts, Dirk Luyten, Bart Willems, Paul Drossens et Pieter Lagrou ont évoqué les différents aspects.

    Quand on sait, qu’il y eut 500.000 belges, tant flamands, que bruxellois, que wallons dont un membre de la famille qui fut "du mauvais côté". S’appuyant sur 405.493 dossiers d’accusés, environ 100.000 citoyens ont été condamnés à  des peines : de l’exécution à la privation de leurs droits en passant par l’emprisonnement (entre 50 et 70.000).

    Rappelons qu’à Visé, c’est dans la caserne des Cyclistes-Frontière que les « inciviques » dès septembre 1944 attendirent leur jugement. Des classements sans suites pour la plupart mais aussi des peines. Il faut savoir qu’après le retrait des troupes allemandes, la vindicte populaire s’attaqua aux « collaborateurs » et spécialement à des femmes dont le traitement consista à leur tondre les cheveux.

    Trois juges ont réagi : le secteur privé (qui fit le nettoyage parmi ses membres), la rue (la population se fait justice tant à la Libération qu’au retour des déportés au printemps 1945) et l’Etat qui va juger cette collaboration sur 4 articles du code pénal :

    - l’art. 113 : la collaboration militaire dont les gardes ou les légions wallonnes,

    - l’art. 115 : la collaboration économique,

    - l’art 118bis : la collaboration politique et

    - l’art. 121 bis pour ceux qui ont dénoncé. Le principal Magistrat fut Ganshof van der Meersch. Ce furent les Cantons de l’Est qui subirent la répression la plus dure (2,4% de la population) alors que le reste de la Province de Liège comptait 0,6%.

    La Flandre compta surtout une forte collaboration politique. En Belgique francophone, ce furent surtout les groupes qui s’opposèrent  violemment à la Résistance et les dénonciateurs qui furent jugés les plus nombreux.

    Le livre développe tous les aspects de la recherche sur ce domaine : les centres de recherche, les différents types de « juges »: la justice militaire, la police judiciaire, les certificats de civisme, les commissions consultatives, les communes, les prisons, les cours d’appel…………sans oublier l’épuration interne de certains services publics. 

    Ne sont pas oubliés les enfants mineurs impactés dans cette collaboration. Dans les condamnations, il y eut un travail dans les mines mais aussi des séquestres sur le patrimoine des condamnés…..Une chronologie très pointue et des annexes terminent ce livre de 272 pages. Oui, c’est un aspect qu’on ne doit pas oublier. Plusieurs activités organisées par la Société Archéo-Historique de Visé sur le 2e conflit mondial sont prévues en avril et mai (pas de date sûre en fonction de ce que vous vivez tous depuis le 13 mars 2020).

    Le livre a été édité par les Editions Racines « PAPY ÉTAIT-IL UN NAZI ? Sur les traces d’un passé de guerre (2017).