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Covid 19 : les chiffres en bref
Les chiffres en bref :
> Nouvelles hospitalisations : 19
> Sorties des hôpitaux : 40
> Patients actuellement hospitalisés : 344 (-27 en 24h)
> Personnes en soins intensifs : 60 (-7 en 24h)
> Nombre de décès lors des 24 dernières heures : 10
> Nombre de décès total : 9.683
> Nombre total de cas en Belgique depuis le début de l’épidémie : 60.348
> Nouveaux cas lors des 24 dernières heures : 104
(Source Sudinfo)
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COMMUNIQUE DU CENTRE REGIONAL DE CRISE DE WALLONIE OBJET : Situation sécheresse en Wallonie
Le Centre Régional de Crise a procédé à un nouvel état de la situation de sécheresse en Wallonie ce mardi 16 juin. Il en ressort que les précipitations de ces deux dernières semaines ont eu un effet bénéfique temporaire pour les eaux de surface, les sols et la végétation, mais qui tend déjà à s’estomper.
La distribution publique de l’eau est globalement sous contrôle même si des difficultés locales se font ressentir dans certaines communes. Plus spécifiquement, la situation au niveau régional est actuellement la suivante :
➢ La navigation à pleine charge est assurée partout. Des mesures de regroupement des bateaux aux écluses et de repompages restent activées.
➢ La distribution publique de l’eau se déroule normalement sur une grande partie du territoire wallon, hormis dans les localités de Rochefort, Tellin, Theux, Trois-Ponts et Gouvy qui ont pris des mesures de restriction quant à l’usage de l’eau via des arrêtés de police.
➢ Les débits des cours d’eau restent assez faibles par rapport aux années précédentes et certains cours d’eau commencent à atteindre des valeurs d’étiage. La navigation des kayaks est, à l’heure actuelle, encore possible sur tous les tronçons autorisés. La suspension de la production hydroélectrique des centrales situées le long des cours d’eau non navigables est possible dans les prochains jours.
➢ Globalement, les volumes d'eau dans les barrages-réservoirs sont toujours satisfaisants et les restitutions sont limitées pour préserver cette ressource.
➢ Les réserves en eaux souterraines poursuivent quant à elles leur descente saisonnière habituelle, avec des différences plus ou moins marquées selon les caractéristiques des nappes phréatiques.
➢ Concernant le risque d’incendie, celui-ci a fortement diminué à la suite des pluies.
En conclusion, même si la situation reste actuellement sous contrôle, elle mérite encore une vigilance particulière car la situation de sécheresse rencontrée depuis deux mois perdure. Pour préserver les ressources en eau et garantir un approvisionnement normal au cœur de l’été, il est important que les citoyens continuent à faire un usage raisonné de l’eau de distribution.
La Cellule sécheresse et les distributeurs poursuivront la sensibilisation de la population et des communes. Des mesures complémentaires sont prêtes et pourraient être activées par les autorités régionales dans les prochains jours.
Le Centre régional de crise poursuivra un monitoring constant de la situation et fera un nouveau point sur l’état de sécheresse début juillet. Le Centre Régional de Crise reste à votre disposition pour toute information complémentaire.
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Lanaye : en travaux, le pont sera fermé à partir de demain et jusqu'au 1er juillet
Une signalisation sera mise en place : venant d'Emaël, il faudra suivre la direction d'Eben puis emprunter le thier de Hallembaye pour arriver à Haccourt.
Le RAVeL également interdit de circulation
Le RAVeL qui longe le canal Albert et qui passe sous le pont sera également fermé. Les utilisateurs devront quitter le quai o hauteur de la Place du Tige, puis suivre la rue de Lanaye pour reprendre le RAVeL après le pont.
Ensuite, entre le 2 et le 20 juillet le passage alterné par des feux tricolores sera rétabli entre le début de la rue du Garage et le Quai de Caster durant la phase d'achèvement des travaux sous le tablier du pont.
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Ci-joint, le texte d'une motion déposée par le groupe Visons Demain préalablement à la réunion du Conseil Communal du 23 juin 2020
Motion contre le projet d’enfouissement des déchets hautement radioactifs de l’ONDRAF sur le territoire de la commune de Visé comme sur le territoire de communes du Pays de Herve ou de la Basse-Meuse.
Considérant qu’il appartient à la commune d’assurer le respect de la salubrité publique et plus globalement de l’intérêt général sur son territoire ;
Considérant l’importance des risques pour la santé et l’environnement liés aux déchets hautement radioactifs ;
Considérant que la destination finale des déchets de haute activité et/ou de longue durée de vie n’a pas été prévue au moment de la construction des centrales et qu’aucune décision politique n’a été prise jusqu’ici à cet égard ;
Considérant que l’Organisme National des déchets radioactifs et des matières fissiles enrichies (ONDRAF) propose au gouvernement fédéral d’adopter le « stockage géologique » (ou l’enfouissement) comme destination finale des déchets hautement radioactifs ;
Considérant que la commune de Visé est potentiellement concernée comme d’autres communes de la Basse-Meuse et est proche des communes du Pays de Herve explicitement visées dans l’étude d’incidences environnementales de l’ONDRAF ;
Considérant que l’ONDRAF mène une consultation publique portant sur ce projet (intitulée « Une destination finale pour les déchets de haute activité et/ou de longue durée de vie en Belgique ») du 15 avril au 13 juin 2020 inclus, soit une enquête lancée en pleine période de confinement, durant laquelle l’attention de l’opinion publique est légitimement focalisée sur la gestion de la pandémie du Covid-19 et ses conséquences sanitaires, économiques et sociales ;
Considérant que ce projet de l’ONDRAF est basé sur son Plan Déchets présenté en 2010, qui fut remis en question à deux reprises par l’AFCN (Agence fédérale de contrôle nucléaire), en 2016 et 2017 ;
Considérant que les principaux aspects du présent projet restent inconnus, aucune information quant aux modalités concrètes du stockage de ces déchets (lieu, moment et méthodes) n’étant à ce stade spécifiée ;
Considérant qu’il est impossible de s’assurer que la solution de « stockage géologique » proposée par l’ONDRAF soit totalement sécurisée, notamment parce que les aléas sismiques sont imprévisibles sur des échelles de temps aussi longues, de l’ordre du million d’années ;
Considérant qu’en Suède, la justice a rejeté le 23 janvier 2018 le « projet de stockage géologique » dans la mesure où il comporte de trop nombreuses incertitudes sur la tenue à long terme des conteneurs de déchets qui seraient entreposés dans le stockage géologique tel qu’envisagé aujourd’hui ;
Considérant qu’il n’existe aucune étude d’incidences à l’étranger sur le stockage géologique en tant que « concept », ni de site de stockage de déchets hautement radioactifs qui soit pleinement fonctionnel ailleurs dans le monde ;
Considérant que l’enfouissement des déchets radioactifs engagerait la Belgique sur une durée d'au moins 300.000 ans et coûterait au moins 10,7 milliards ;
Considérant qu’à terme, le « stockage géologique » des déchets radioactifs serait irréversible ;
Considérant que l’ONDRAF n’a pas encore mené d’étude approfondie sur les solutions alternatives au « stockage géologique », comme exigé par l’AFCN et la population belge ;
Considérant qu’il n’y a aucune nécessité pour la Belgique de se décider dès à présent sur une solution finale ou définitive de stockage des déchets hautement radioactifs (le gouvernement des Pays-Bas ayant, par exemple, décidé le 29 janvier 2018 de reporter toute décision définitive à l’an 2100) ;
Considérant qu’il n’existe pas de « bonne solution » pour les déchets radioactifs, et qu’il est donc nécessaire de rechercher démocratiquement la moins mauvaise, et de la justifier publiquement ;
Considérant que la création d’un centre d’enfouissement de déchets radioactifs sur le territoire d’une des communes du Pays de Herve ou de la Basse-Meuse serait de nature à nuire gravement à l’attrait touristique de notre région.
Le Conseil communal de Visé, réuni en séance publique le 23 juin, à l’unanimité,
DÉCIDE de s’opposer au projet d’enfouissement tel que proposé actuellement par l’ONDRAF que ce soit sur le territoire de la commune de Visé ou sur le territoire de toute autre commune appartenant au Pays de Herve ou à la Basse-Meuse.
DEMANDE que le projet de stockage géologique en cause soit abandonné et qu’à défaut, une nouvelle enquête publique soit relancée avant toute décision et cela en dehors de toute période de confinement.
CHARGE le Collège de transmettre la présente motion au Directeur général de l’ONDRAF et à la Ministre fédérale de l'Énergie, de l'Environnement et du Développement durable.
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