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  • HOMMAGE A CLAUDE GAIER, HOMME MULTIPLE

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    HOMMAGE A CLAUDE GAIER, HOMME MULTIPLE

    La revue Liège/Musées actualités rend hommage à Claude Gaier, homme multiple s’il en était.

    Sa dernière œuvre fut d’installer la nouvelle présentation des armes au Palais Curtius. Il nous a quitté le 3 janvier 2021, à l’âge de 82 ans. Après des études à l’Athénée Liège 1, il entre à la FN au service Publicité et il y restera jusqu’en 1991, non sans avoir internationalisé les relations de la firme avec le monde entier. Il deviendra peu à peu directeur -conservateur du musée d’armes. Ses livres « QUATRE SIECLES D’ARMURERIE LIEGEOISE » ou HUIT SIECLES DE HOUILLERIE LIEGEOISE ou GRANDES BATAILLES DE L’HISTOIRE LIEGEOISE AU MOYEN-AGE » font encore autorité. Il sera plus d’une fois conférencier et auteurs d’articles pour la Société Archéo-Historique de Visé et collaborera avec les gildes d’Arquebusiers et d’Arbalétriers. Sa dernière conférence eut lieu à Richelle et traita du siège du château d’Argenteau en 1347.

    Dans cette revue, des hommages sont rendus par le bourgmestre de Liège WD (Willy Demeyer), par le président des amis du musée d’Armes, JPL (Jean-Pierre Leroi), par l’ancien conservateur du musée d’armes PJ (Philippe Joris) et par l’actuel LS (Loïc Servais) . L’intérêt de cette revue d’hommage est d’avoir énuméré 519 articles ou comptes-rendus entre 1960 et 2019. Naturellement plusieurs dizaines d’articles ont été écrites dans la revue du musée d’armes lancée en 1972, le Moyen-Age, les revues liégeoises comme le Vieux-Liège, la chronique archéologique du pays de Liège mais aussi plusieurs dizaines d’article dans des catalogues comme le siècle de Louis XIV où il était naturellement le référent pour l’industrie armurière. Son travail herstalien transpire dans les revue du musée de la ville d’Herstal, dans celle de l’association des industriels de Herstal et de sa région ou de la commune de Herstal. D’autres aspects de sa vie multiforme sont aussi notés : son implication de l’association Patrimoine Industriel Wallonie Bruxelles, son rôle de secrétaire du Grand Liège. Ses relations internationales sont aussi à mettre en avant en tant que président de l’association internationale des musées d’armes et d’histoire militaire de 1995 à 2004. Sa bibliographie mentionne des collaborations avec des institutions européennes (anglaises, italiennes, portugaises, française), américaines (Etats-Unis) et même asiatiques.

    Assurément Claude a laissé une œuvre remarquable. Il est bon que sa ville natale, Liège l’ait proclamé citoyen d’honneur. Merci à toi Claude.

    Pour la Srahv J.P.Lensen

  • Concours 2021 du meilleur fromage fermier de Wallonie : les gagnant·e·s sont connu·e·s !

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    Les prix de cette 5ème édition du concours ont été remis aux lauréat∙e∙s ce lundi 22 novembre, dans le cadre enchanteur de la brasserie de la Confluence à Namur.

     

    Depuis 2017, la FUGEA, le collectif Génération W, la Bergerie d’Acremont et A Table ! – Maison fromagère ont mis sur pied un concours du meilleur fromage fermier au lait cru de Wallonie. Le but est de récompenser les meilleures productions artisanales en leur attribuant un prix et une reconnaissance, mais également de valoriser et améliorer la fabrication de fromages au lait cru, tout en soutenant l’ensemble des producteur∙rice∙s dans leur recherche de qualité.

    En effet, au-delà d’un concours, cet évènement (soutenu par le Ministre Borsus depuis 2 ans) est une opportunité de réflexion constructive offerte à tous∙tes les candidat∙e∙s qui reçoivent une analyse technique de chaque fromage présenté ainsi qu’une journée de formation dispensée par Peter De Cock de la bergerie d’Acremont.

    Cette année, le jury composé d’un panel de professionnels (chef étoilé, fromagère, journaliste culinaire,…) ont mis à l’honneur les candidat∙e∙s suivant∙e∙s :

    ·         Catégorie « Fromage frais » : Virginie Bayard de la ferme « Les Alpines de la Core »

    ·         Catégorie « Fromage à croûte naturelle » : Stéphanie Parent de la bergerie des Nuages

    ·         Catégorie « Fromage pâte molle à croûte fleurie » : Delphine Sprumont de la ferme du Grand enclos

    ·         Catégorie « Fromage pâte molle à croûte lavée » : Christine et Jean-Jacques Leblanc-Degroote de la ferme de la Grosse haie

    ·         Catégorie « Fromage à pâte pressée » : Xavier France de la ferme France

    Les organisateurs ont d’ores et déjà décidé de lancer une nouvelle édition du concours en 2022 et appellent tous les paysans-transformateurs et paysannes-transformatrices à y participer afin de promouvoir les fromages fermiers au lait cru de Wallonie auprès du grand public !

    (Communiqué)

  • Fouron, soupape de sécurité de la locomotive belge

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    « Fourons, le symbole sacrifié »…..une longue et ambitieuse recherche de Jean-Louis Xhonneux

    Jean-Louis Xhonneux, ancien employé au service culturel de la Province de Liège et habitant de Remersdael, en plus de tenir une chronique quasi journalière (un blog) sur la commune des Fourons s’est investi depuis longtemps dans l’histoire de cette petite commune (moins de 5000 habitants) qui a souvent défrayé l’histoire politique de notre royaume, bien malgré elle. Il revient sur quelques mythes comme le parallélisme d’échange entre Mouscron passé de la Flandre à la Wallonie et Fouron passé de la province de Liège à la province du Limbourg belge. Ce n’est pas du tout exact. L’homogénéité de ces 6 communes n’est pas du tout assurée : des patois différents, sous l’ancien régime des seigneurs différents.

    Carrefour culturel, la région permit à ses habitants de se distinguer par leur dynamisme et leur caractère polyglotte. Plongeant dans le passé, l’auteur fait un rapide survol historique, même si les Romains n’arrivèrent chez nous qu’en – 55 avant l’ère chrétienne. Le territoire belge s’étoffa en 1919 des cantons de l’Est. Pour la grande guerre, Jean-Louis passe en revue les écrits de R.P O’Kelly sur les Fourons (édité par le musée de Visé). Deux personnalités ont marqué ( ?) l’imprégnation le curé Hendrik Veltmans et Grammens. N’oublions pas qu’à l’époque le diocèse de Liège comprenait aussi le Limbourg belge (jusqu’à la séparation en 1967) et que des curés flamands officiaient aussi en terre wallonne.

    Intéressante la langue usuelle et sa répartition : la langue française passe de 17 à 51 % de 1930 à 1947 et la langue néerlandaise de 76% à 39%. Il revient pour le transfert au rôle de chacun des députés régionaux, principalement socialistes ou sociaux chrétiens. La chambre vote pour ce transfert en 1962. La réaction des habitants est à la révolte. Les facilités disaient certains devaient conduire à une cohabitation harmonieuse et bilingue ?. Un thermomètre évident fut le résultat des élections dans ces 6 communes : 66% francophone en 1970. L’apport des deux communautés sur cette région (flamande et francophone) est aussi développé.

    Particulièrement impliqué dans la création de l’action fouronnaise en 1977, l’auteur fut pendant 24 ans président du CPAS de Fouron. Autre élément des plus intéressants, les élections législatives et surtout européennes avec l’arrivée d’un certain José Happart, arboriculteur de Rullen et le début des promenades nullement pacifiques des extrémistes du Taal Aktie Komité (TAK) et des néo-nazis du (VMO) Vlaams Militanten Orde dès 1978. Il rappelle les déprédations dans certains locaux.

    A côté de cela, une nouvelle revue Li foron, une radio et l’histoire d’un habitant qui défendit l’intégrité de sa maison envahie le 9 mars 1980. Aux élections communale de 1982, est nommé bourgmestre José Happart. Une opposition intensive voit le jour. JH se voit renforcé par son élection haut la main à l’Europe en 1984 avec près de 235.000 voix sur la liste socialiste. Son frère jumeau Jean-Marie est de plus élu à la Chambre. En 1986, commence ce qu’on a appelé le Carrousel fouronnais (9 recours contre sa non-nomination comme maïeur). D’autres polémiques vont surgir notamment au moment où Bruxelles sort « du frigo », laissant tomber les demandes des Fouronnais, occasionnant un 1er mai émeutier en 1988. L’écharpe maïorale après l’élection communale de 1988 passe de José Happart à Nicolas Droeven.

    L’accord des Saints Innocents pacifie un peu l’atmosphère ; José Smeets est nommé bourgmestre en 1995. Plusieurs infrastructures sont aussi permises : le centre culturel sportif et culturel à Fouron-St-Martin, l’école libre francophone, la salle Furonis à Fouron-le-Comte. A quelques pour-cents près, la liste flamande est majoritaire aux élections communales de 2000, le vote communal ayant été autorisé aux citoyens européens de la commune !

    Le dernier chapitre s’intitule : Rien n’est fini. La lutte continue. Le constat d’achat de propriétés par les administrations flamandes est flagrant. En annexe le résultat des 3 dernière élections communales de 2006, 2012, 2018. Une synthèse de la vie dans ces « petits » villages qui auraient tant voulu ne pas être à la une des actualités. Fouron, soupape de sécurité de la locomotive belge ! Le livre peut-être acquis par sms ou téléphone (0495 88 88 61).

    Pour la SRAHV, J.P.Lensen

  • 25 novembre - Journée internationale contre la violence à l'égard des femmes

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    Chaque année, du 25 novembre au 10 décembre, les organisations féminines du monde entier

    répondent à l’appel d’Antonio de Oliveira Guterres, Secrétaire Général des Nations Unies et

    invitent tous les membres de la société civile à se mobiliser pour la campagne

    "Orange the World to end violence against women and girls "

     

    En réponse à cet appel, dans de nombreux pays, un grand nombre de bâtiments seront illuminés en orange durant cette période de sensibilisation de la population .

    Ainsi le font, dans tout le pays, chacun des 56 clubs du Soroptimist International de Belgique ( SIB) l’ONG féminine la plus importante dans le monde.

     

    Cette année, la ville de Visé, sollicitée par le club Soroptimist de Visé, a accepté de participer à cette action et décidé d’éclairer en orange le centre culturel, un des fleurons du patrimoine visétois.

    Rendez-vous le 25 novembre à 17h30 devant le centre culturel pour l’ouverture de la campagne

    internationale contre la violence envers les femmes.

     

    Plus d'informations

    www.soroptimist.be - https://www.unwomen.org/en/what-we-do/ending-violence-against

  • Gil Simon: «Notre gouvernance a changé et l’indépendance de Resa doit être respectée» EXCLUSIVITÉ LA MEUSE

     

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    Gil Simon, directeur général de Resa. - G.G.

    Resa vient d’être attaquée deux fois au conseil d’État pour des marchés publics. Avez-vous l’impression que contrairement à avant où tout était dicté par Nethys, la mise en concurrence passe mal chez certains qui étaient habitués à recevoir ces contrats ?

    Il faut d’abord comprendre d’où on vient. Le rapport de la commission d’enquête « Publifin » voté en mai 2018 a prévu une grande autonomisation de Resa. Avec un décret clair du ministre Crucke : un GRD (gestionnaire de réseau de distribution, NDLR) doit être autonomisé et peut devenir une intercommunale. À cette époque, le monde politique liégeois freinait et aurait clairement préféré que Resa reste dans le groupe Enodia/Nethys.

    Mais cela s’est fait : Resa est désormais une intercommunale.

    En effet, nous avons réalisé immédiatement la séparation. Elle fut compliquée mais en un an, on l’a fait : on s’est réparti le personnel et les propriétés immobilières. Conséquence de cette indépendance, nous avons lancé énormément de marchés publics là où il n’y en avait aucun avant : l’IT (informatique), les ressources humaines, les services juridiques… Tout était géré par Nethys à travers des conventions internes au groupe au profit des entreprises qui étaient des filiales. Or, ce n’était juste plus possible de continuer ainsi, puisque nous sommes séparés.

    On parle beaucoup du fait de faire attention à l’argent public. Vous en gagnez grâce à vos nouvelles mises en concurrence ?

    Les derniers marchés attaqués concernent le data-center de Resa (le stockage des données) et le recouvrement de créances. Aujourd’hui, le régulateur nous suit à la culotte en ce qui concerne la bonne gouvernance. Ce marché IT, je rappelle qu’il doit, en théorie, nous faire économiser des millions d’euros. Il était estimé, sur base historique, à 15 millions. Et nous l’avons attribué pour 7,5 ! C’est de l’argent public qui est économisé ici, grâce à la mise en concurrence.

     

    Le binôme à la tête de Resa Simon-Warichet.
    Le binôme à la tête de Resa Simon-Warichet. - G.G.

     

    Les entreprises qui, historiquement, traitaient les dossiers de Resa ont du mal avec ces nouvelles manières de procéder ?

    On est attaqué par NRB et WIN. J’ai l’impression pour NRB – avec lequel on travaille beaucoup puisqu’ils ont gagné un très gros marché chez nous il y a un an d’ici – que peut-être pensaient-ils que c’était bon, que c’était déjà gagné. WIN, c’est le prestataire historique, filiale de Nethys. Mais ce qui est un peu fort, c’est que WIN aussi vient de gagner un marché chez nous pour la fibre. Donc, on a des clients qui nous attaquent… Néanmoins, on doit aussi relativiser. On passe environ 200 marchés par an. Nous n’avons que deux recours ! Je conçois que pour ceux qui perdent le marché, c’est embêtant. Mais nous, nous devons respecter les règles, faire des appels à la concurrence. Et grâce à cela, nous recevons de très grosses offres, tant qualitatives que sur les plans technique et financier. Je veux dire par là que les firmes se battent pour bosser pour Resa.

    Selon vous, cela passe mal cette nouvelle indépendance de Resa ?

    Trois choses. Un, nous avons le statut d’une intercommunale, donc on n’a pas qu’Enodia comme lien direct, mais aussi 73 communes actionnaires et la province de Liège. Deux, nous sommes dans un secteur – l’énergie –, régulé et soumis aux marchés publics. Dans le groupe Enodia, Nethys ou WIN n’y sont pas soumis, par exemple. Et trois, nous avons des directives européennes qui ont été transposées ici en Wallonie quant à l’indépendance des GRD. Pour être clair, même notre actionnaire Enodia ne peut pas nous bloquer, nous influencer ou nous imposer des choses.

    Et donc ?

     

    Il faut comprendre, et cela a peut-être du mal à être accepté par certains parfois, que Resa a changé et est indépendante. Que la gouvernance a changé. Nous avons un statut particulier, à savoir une intercommunale soumise à des règles strictes de gouvernance et d’indépendance, qui doit être respecté. (Exclusivité de La Meuse)