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Musée - Page 10

  • Le Centre Culturel fêtera deux anniversaires particuliers

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    Le centre culturel de Visé avec sa salle des Tréteaux honoreront pour les 400 ans de sa naissance (il naquit le 15 janvier 1622 rue Saint-Honoré à Paris), Jean-Baptiste Poquelin plus connu sous le nom de Molière. Et pour ce faire, demande fut faite à un comédien français des plus connus, Francis Huster, ancien de la Comédie française qui viendra le mercredi 16 juin à 20 h. évoquer cet autre comédien et auteur. Son souhait est que Molière puisse rentrer au Panthéon à Paris en janvier 2022 et retrouver d’autres grandes pointures de la culture française comme Victor Hugo ou Alexandre Dumas. Bien échu de commencer sa tournée par la Belgique dans la ville qui a vu naître les ancêtres de Jean Donneau de Visé, rival de Molière et protecteur par après de sa troupe sans oublier qu’il fonda le Paris Match de l’époque : le Mercure Galant. Ne tardez pas à réserver car les places sont limitées (à l’échevinat de la Culture de Visé)

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    Autre nom dont on fêtera les 200 ans de sa naissance dans sa ville natale, César (Auguste-Jean-Guillaume-Hubert) Franck, né le 10 décembre 1822. Même si sa carrière se déroula pour la plus grande partie à Paris (il fut e.a.organiste de l’église Sainte-Clotilde de Paris) et en France (il fut naturalisé français en 1870 et mourut à Paris en 1890). Quand le secrétaire communal Marcel Fraikin et le bourgmestre de Visé, René Dessart ouvrirent une académie de musique à Visé, ne la mirent-ils pas sous le nom de César Franck. L’autre grand nom musical liégeois, André-Modeste Gretry ayant déjà chapeauté l’académie de musique liégeoise.

    Le réputé orchestre philharmonique royal de Liège, l’un des interprètes incontournables du compositeur depuis 60 ans, se devait de célébrer cet anniversaire de celui qui fut surnommé « le Messie de l’art » avec plusieurs concerts, plusieurs coffrets discographiques(dont César Franck intégrale symphonique et concertante , dès janvier 2022), des parutions inédites et des projets ….numériques. César inventa le poème symphonique et fut maître de la forme cyclique. Au programme (le détail à trouver sur la brochure de l’OPRL Filiations Saison 2021-2022 www.oprl.be), un des 4 opéras : Hulda, la légende scandinave en version concert le 22 mai 2022, Les Béatitudes, oratorio incontournable le 10 décembre 2022, jour anniversaire ? En tournée, la symphonie en ré mineur sera à l’affiche à Liège le jeudi 25 novembre 2021 et ses principales œuvres au piano le 18 février 2022.

    Ce maître reconnu de son vivant par ses pairs et vénéré par ses fils spirituels dont Ernest Chausson (1855-1890), Paul Vincent d’Indy (1851-1931), Henri Duparc (1848-1933), Louis Vierne (1870-1937) ou encore le jeune prodige verviétois trop tôt disparu Guillaume Lekeu (1870-1894). Nul doute que les orgues de de l’église Notre-Dame du Mont- Carmel de Visé Devant-le-Pont résonneront de ses œuvres pour orgue dans les prochains mois.

    J-P. L

  • Visite commentée au musée de Lanaye

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    Le tumulus qui aurait abrité la dépouille (incinérée) du site gallo-romain 

    DES FOUILLES ARCHEOLOGIQUES A LANAYE avant, pendant et après : une visite guidée le 30 mai à 15 h.

    Une visite commentée de l’exposition d’Archéolo-J présentée au musée de Lanaye « Refuge Naturel de la Montagne St-Pierre » aura lieu le dimanche 30 mai à 15 h. Elle confrontera la dernière grande fouille qui eut lieu sur le plateau de la Montagne St-Pierre au lieu-dit Voie d’Emael avec les panneaux

    Les premières découvertes eurent lieu il y a plus de 50 ans par les soins de l’abbé Nicolas Peuskens et de Jean Massin, conservateur du musée de Visé. Elles furent reprises par le musée de Lanaye et la Société Archéo-Historique de Visé. Les commentaires suivront les prospections sur près de 250 m2, la détermination du site à fouiller, les premiers coups de pelle et la découverte d’un mini-cockerill où l’annexe de la ferme (la villa) présentait une halle avec des supports massifs supportant a toiture englobant plusieurs bas-fourneaux ayant fourni du métal (fer, bronze). Un creuset et plusieurs autres structures furent trouvés. Le plus étonnant sera la surprise trouvée sous un bas-fourneaux.

    Ces fouilles permirent aussi d’organiser un chantier de fouilles international mais la suite sur place.

    L’entrée est libre et plusieurs livres sur les fouilles régionales pourront être acquis. Prière de réserver sans faute à info@mahvi.be ou au 0495-496391 (Nom et nombre de personnes).

    (Communiqué)

  • LES DERNIERES ACQUISITIONS DU MUSEE DES ANCIENS ARQUEBUSIERS DE VISE

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    Le musée des Anciens Arquebusiers de Visé comme chaque année ouvre au grand public ses collections, à partir du mois de mai.

    Accueilli par deux mannequins présentant un membre du premier groupe de la compagnie : le sapeur et le dignitaire porteur du collier de la compagnie, l’Empereur, le visiteur découvrira une magnifique collection d’une quarantaine d’assiettes de tir, acquises récemment. Le plus souvent en porcelaine mais aussi en étain.

    Dans les deux salles, nous retrouvons des portraits de membres, les plus anciens datant de la fin du 19e s. Deux présentoirs passent en revue nombre de photos de cortèges, de membres de la gilde et de documents, secondés par d’innombrables photos déroulées sur un cadre photo, une manière de présenter aux non-initiés ce qu’est au 21e s. une compagnie armée, riche de 442 années de traditions.

    Incontestablement, comme les deux autres musées de compagnies, les armes constituent la plus grande partie du patrimoine du musée : des arquebuses, un mousquet, des pistolets, les étonnantes écossaises, des révolvers datant le plus souvent des années antérieures à la fin de la Principauté de Liège, car oui, Visé était une bonne ville qui avait cette particularité d’être une tête de pont sur la rive droite mais entourée de possessions étrangères et potentiellement ennemies. Les bourgeois (habitants du bourg) étaient-ils suffisamment nombreux et armés pour faire face à un siège, malgré des remparts solides, datant du 14es et maintes fois refortifiés.

    Le conservateur, Jean-Luc Casteleyn et son équipe ont rédigé un opuscule de 8 pages reprenant sous le titre IMPEDIMENTA la collection d’équipements de l’arquebusier : sa tenue, les armes à feu avec l’équipement du soldat : la fourquine, les épées et hallebardes, les poires à poudre, les moules à balles et pour manipuler tout cela, des outils comme un marteau pour retailler le silex qui enclenchait par sa friction la mise à feu ou encore un mortier et son pilon pour affiner la poudre noire. Il y a aussi des éléments plus récents comme le fusil Comblain. IL y a aussi les prix du tir et des jetons et des médailles. Plus curieux dans ce musée, des arcabuses, mixte entre une arbalète et une arme à feu et des arbalètes plus classiques.

    Mais le musée conserva aussi des peintures et d’intéressants documents sur les 2 guerres du 20e s., comme les vestiges récupérés dans les maisons incendiées en août 14, comme des témoignages de réfugiés aux Pays-Bas ou des hommes déportés dans les camps du nord de l’Allemagne.

    Au total, une douzaine de vitrines et sortant du lot par leur rareté, un arquebuse de rempart du 16es. et son boulet d’un poids de 100 grammes, une arquebuse exotique à mèches car venant de l’Inde avec poinçon de l’armée anglaise – début 19e s. Plusieurs autres uniformes enrichissent le patrimoine du musée. Un simple conseil, n’hésitez pas à leur rendre visite les premiers dimanches du mois dès le mois de juin ou sur rendez-vous auprès du conservateur, Jean-Luc Casteleyn au 0475 352916. Nous vous le recommandons.

    JPRGM

  • SORTIE DES « NOUVELLES NOTICES VISETOISES » n° 157-158 

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    Ce mois de mai voit la sortie des « Nouvelles Notices Visétoises », revue éditée par la Société royale Archéo-Historique de Visé et sa région (SRAHVR). Ce double numéro retrace les  - déjà -  100 ans de son existence. Résumer en 112 pages la vie de la Société a constitué un immense défi car il importait de décrire l’action multiforme déployée par cette association en faveur de la défense et de la mise en valeur du patrimoine de notre Cité.  La première partie, rédigée par C. Fluchard, est consacrée à la création de la Société et à sa vie, des origines à 1975. Ensuite, JP. Lensen s’occupe de détailler ce que furent ces 40 dernières années. M. Zecchinon y a ajouté une présentation succincte des membres du comité actuel, ainsi que quelques spécificités de la SRAHV et de son musée. Enfin, R. Beuken rend compte de l’inauguration, le 6 mars dernier, d’une plaque commémorative, rue du Collège.  

    Ce bel ouvrage riche de plus de 200 illustrations est offert aux membres en ordre de cotisation 2021 et disponible au  bureau du musée régional (31 rue du Collège à Visé, 1er étage) au prix de 15 euros.   Infos et renseignements au 04  374 85 63 et au 0492 16 66 89.

    Notez qu’en octobre prochain, une exposition-anniversaire retracera l’historique de sa création, de 1921 à nos jours et sera l’occasion pour le visiteur de découvrir et de réfléchir sur le rôle joué par cette vénérable mais dynamique institution, ses missions, ses domaines d’intervention et son importance en tant qu’acteur culturel et diffuseur de notre patrimoine. 

     

    Pour la SRAHVR, 

    Claude Fluchard, président et Marylène Zecchinon, conservatrice du musée 

  • LE DEVOIR DE MÉMOIRE 1914-1945 vient de sortir. 132 pages de conseils

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    LE DEVOIR DE MÉMOIRE 1914-1945 vient de sortir. 132 pages de conseils

    Sortie dernièrement, cette édition du comité national belge du Souvenir (asbl) écrite par son président Jean-Pierre Schellekens analyse cette période 1914-1945. Il tente de démontrer combien les découvertes scientifiques (amplement expliquées), les souffrances des populations, les évolutions mentales, les erreurs politiques et les espoirs d’un monde meilleur se suivent et se ressemblent pour n’être compris que dans une seule époque globale qui réunit les 2 guerres mondiales. L’auteur veut aiguiller le lecteur à cultiver un esprit critique concernant les interprétations des faits et à souligner l’importance d’une empathie envers ces situations que nous espérons ne plus jamais revivre.

    Il évoque la mémoire dans notre société : celle de différents héros tant dans leur vie que par leurs exploits, le rôle des écrivains (cités en grand nombre) et l’importance de la musique (un grand nombre de titres de CD nous est donné dans ce livre). Les monuments de nos villes et les peintres qui ont transcrit dans leurs œuvres leur expérience de la guerre sont aussi d’autres piqures de rappel. La plupart de temps, l’immédiate après-guerre a été l’heure du pacifisme. L’auteur insiste aussi sur la pédagogie et l’importance des visites de site (pour la Belgique, Breendonk ou Malines ou pour l’ailleurs, Auschwitz). Il ne négative pas cette période car ce fut l’occasion de découvertes médicales. Mais à contrario, des innovations chimiques, biologiques , technologiques développèrent aussi les mécanismes de mort. Après ces guerres, des améliorations sociales (la sécurité sociale) et des changements économiques virent le jour.

    La mémoire vise aussi les victimes, comme les résistants militaires et civils mais aussi la population civile dans son ensemble - comme ceux qui moururent de faim en 1914 – et surtout la shoah.

    M.Schellekens aborde et c’est important le comportement humain de la mémoire avec le danger de l’indifférence ou le droit à l’oubli, le chagrin et la foi. Ce devoir finalement c’est le poids du passé sur l’avenir : sur les deux guerres pourquoi se souvenir, comment le faire. Une question essentielle dans ces conflits : pourquoi mourir pour un autre ou la solidarité et de citer des extraits de Malraux lors de l’entrée de Jean Moulin au panthéon ou de l’opéra 31 mai 1413 et de quelques autres.

    Arrive en fin de livre une abondante documentation : une liste de bibliothèques, une nombreuse sélection de films, de littératures , de musiques tant de films que sacrées, classiques ou des chansons populaires. Il y a aussi des œuvres d’art à voir, des pièces de théâtre à découvrir. Importantes aussi les tombes des soldats inconnus de par le monde et les dates de commémorations, les centres de recherches où retrouver une victime militaire ou civile. Une bibliographie historique parachève ce livre important pour l’enseignant, le chercheur, le passionné d’histoire. Un index des centaines de noms de personnes ou de lieux cités est des plus instructifs avec une liste de la centaine d’illustrations. Bonne synthèse rarement trouvée dans un seul ouvrage.

    JPRGM