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Musée - Page 11

  • Visé : la Maison de la Montagne Saint Pierre, un lieu à (re)découvrir

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    Photo P. Neufcour

    La Maison de la Montagne Saint-Pierre, un lieu à découvrir !

     

    SAISON 2021

    Réouverture de la Maison de la Montagne Saint-Pierre, Place du Roi Albert à LANAYE

    Vous pourrez découvrir ou redécouvrir l’exposition permanente intitulée « Un bijou naturel dans un écrin millénaire » à partir du samedi 1er mai jusqu’au 31 octobre 2021.

    Le musée vous accueillera les week-ends et jours fériés de 14h à 18h, et en semaine sur demande et sur réservation par téléphone au 04/3748493.

    Prix d’entrée : 2,50 € pour les adultes, 1 € pour les moins de 18 ans, ainsi que les groupes, les étudiants, les retraités, les personnes handicapées.

     

    Quelques événements à retenir :

    L’exposition temporaire Archeolo-J, "du chantier au musée" sera visible à partir du samedi 1er mai !

     

    Les prochaines balades dans la réserve naturelle de la Montagne Saint-Pierre, avec un guide de Natagora (sur inscription par téléphone au 04/374.84.93), sous réserve des mesures sanitaires en vigueur :

    Dimanche 23 mai 2021

    Dimanche 6 juin 2021

    Dimanche 20 juin 2021

    Dimanche 25 juillet 2021

    Dimanche 8 août 2021

    Dimanche 29 août 2021

     

    Nombre de participants limités !

    N’hésitez pas à découvrir un musée près de chez vous et réalisé pour vous !

     

    Francis Theunissen

    Echevin des Travaux et des Plantations

     

    Xavier Malmendier

    Echevin de l’Environnement

  • LANAYE : L’archéologie, un sujet qui passionne petits et grands !

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    La Maison de la Montagne Saint-Pierre vous présente l’exposition "Du chantier au musée" de l’asbl Archeolo-J.

     

    Qu’est-ce que l’archéologie ? Comment détecter un site archéologique ? Quelles sont les différents types de fouilles archéologiques ? Comment se déroule une fouille ? Comment dater les vestiges archéologiques et que deviennent-ils ? ...

    Cette exposition vous propose de découvrir toutes les facettes de l’archéologie depuis le repérage d’un nouveau site jusqu’au devenir des vestiges archéologiques.

    De plus en plus professionnelle et systématique, l’archéologie contribue à la découverte de notre patrimoine. Grâce aux énormes progrès techniques et méthodologiques, elle enrichit de façon remarquable la connaissance de notre passé.

    Différentes thématiques sont abordées dans cette exposition : les procédés de prospection, les différents types de fouilles et les techniques récentes de levés, la restauration et la conservation du mobilier… et aussi le pourquoi de l’archéologie.

    Outre une mise en page moderne, un encart spécial « kids » est prévu en bas de chaque panneau.

    Alors n’hésitez pas à venir découvrir cette exposition gratuite au musée de la Montagne Saint-Pierre, Place du Roi Albert à Lanaye (4600 VISE) du samedi 1er mai au dimanche 4 juillet, ouvert les samedis et dimanches de 14h à 18h!

     

    Francis Theunissen

    Echevin des Travaux et des Plantations

     

    Xavier Malmendier

    Echevin de l’Environnement

  • Musique et chansons au musée régional de Visé

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    La Société royale archéo-historique de Visé et de sa région (son sigle est bien la S.R.A.H.V.) aurait-elle pu s’appeler contre notre consoeur hutoise, le cercle hutois des sciences et des beaux-arts ? Et c’est vrai que les sujets de recherche ne sont pas seulement l’archéologie avec des campagnes de fouilles et des découvertes étudiées et placées au musée, Ne sont pas seulement l’histoire ou relations entre les êtres humains dès l’invention de l’écriture. Ne sont pas seulement les Beaux-Arts et les Sciences mais aussi d’autres arts, comme par exemple la Musique.

    Dès le départ de l’institution centenaire, on retrouve un membre de la famille Martin, musicien dans l’âme qui composa le chant de Visé, chant des déportés visétois ( pour rappel, ces hommes adultes furent au nombre de 631). Dans les Visétois et Bassis-mosans célèbres, on compta plusieurs musiciens.

    Mentionnons une dame originaire de Chimay qui devint comtesse de Mercy-Argenteau par son mariage. Elle était non seulement mélomane jusqu’à inviter Franz Liszt et de jeunes musiciens russes, comme Cui et Borodine chez elle et dans la célèbre salle de l’Emulation de Liège mais en plus elle composait et interprétait des arias (édité par Musique en Wallonie) ; Carlo Bronne, les rendez-vous de Richelle et une de nos membres Mme Bosak ont écrit le récit de cette dame et de sa fille.

    Indépendamment de quelques partitions oui instruments que le musée possède et de quelques publications sur cet art (sur les gloires locales qui ont fait fortune en France comme A.M.Gretry ou C.Franck ou plus près de nous mais avec fortune faite en Angleterre, Jean Lensen, musicien de salon et auteur d’une septantaine de 78 tours devenus de plus en plus rares. (PS 78 tours désigne un disque d’au moins 25 cm de diamètre qui tournait à 78 tours la minute et qui domina la production musicale jusque 1950).

    Le musée régional a fait plus, suite à la grande exposition de 2014, la conservatrice Cécile Lensen a réalisé une exposition d’une trentaine de panneaux sur la musique et les chansons composés durant cette guerre et les a définis en fonction de thèmes. L’exposition débute à la Belle Epoque car la musique faisait partie de la vie de nos aïeux : on était membre d’une harmonie, on chantonnait en rue et dans les maisons, on achetait avec volupté les partitions, on allait écouter les chanteurs populaires tout en appréciant les opérettes et même les opéras. La radio et l’électrification des instruments ne se développèrent que dans les années 30. L’exposition se visitait avec des MP3 car sur chaque panneau, on pouvait écouter des airs spécifiques. Ce fut une recherche assidue rendue possible avec l’aide des musicologues Françoise Lempereur ou Stéphane Daddo (attaché à l’orchestre philharmonique de Liège). Un grand nombre de partitions fut trouvé à l’iHOES de Jemeppe. Et pourquoi pas avec les partitions découvertes, proposer à une chorale de composer un concert de chansons de cette époque et pourquoi pas à partir de là, réaliser un C.D. de musique d’alors. Le royal cercle choral César Franck de Visé accepta de relever ce défi avec toute la « science harmonique » de son chef Jean-François Berger et l’aide apportée par la Fédération Wallonie-Bruxelles permit sa réalisation pratique. Encore bravo aux 70 choristes et à l’équipe du musée. Une pochette composée par Melle Lensen en donna l’aspect historique et parfois novateur. Malgré la période difficile pour les activités culturelles, nul doute que l’on pourra réécouter ce concert prochainement. Le C.D. qui a obtenu un bon succès est toujours disponible au musée de Visé. (043748563)

    Pour terminer, il arrive que la S.R.A.H.V. organise aussi des concerts : nous avons reçu ainsi l’harmonie de Fouron-Saint-Martin, l’ensemble de musique de la 2e guerre Jack Gondry ou le Combo Belge ou même un concert de Luth par Agnès Tamignaux…..

     

    JPRGM

  • La BD au Musée de Visé

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    La bande dessinée au musée régional de Visé

    La bande dessinée est depuis longtemps entrée au musée de Régional de Visé.

    Au centre de documentation historique, nous acquérons et conservons la plupart des œuvres de nos auteurs locaux (MittéÏ, Walthéry, les frères van Linthout (et Stibane).

    Certaines de nos illustrations ont pu aussi servir de trame à des livres comme Falkenberg avec le récit de la destruction de Visé en août 14 avec la chapelle de Lorette où serait cachée une dalle templière, l’actuel centre culturel, l’hôtel de ville, le Grand Hôtel où se tenait l’état-major allemand.

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    L’année 2009 et 2010 était au niveau du commissariat général au tourisme centrée sur la BD. En 2010, mis en musique par Melle Zecchinon, on présenta le train dans la BD………sauf les œuvres de Hergé. Une vingtaine de banderoles qui sont toujours disponibles pour être présentées par ailleurs dans des expositions thématiques.

    La même année, l’institut Saint-Luc de Liège, à la demande de Musée et Société en Wallonie, parcourut les différentes musées pour en montrer en une page la diversité ou l’attrait des collections. La page fut réalisée avec humour et nous vous la faisons parvenir.

    Un musée n’est-il pas une grande bande dessinée où se suivent des épisodes des collections ; A voir

    JPRGM

  • Votre et leur seconde guerre mondiale

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    A nos aînés, on pourrait leur demander : où étiez-vous pendant la guerre ? Cette question, un auteur français se l’est posée : Bruno Halioua l’a posée aux artistes, aux intellectuels, aux politiques, aux comédiens, aux écrivains et aux personnalités qui ont marqué nos mémoires depuis 1945. Il nous raconte l’évasion de Zitrone d’un camp de prisonniers, la vie tumultueuse du professeur Simone de Beauvoir, les débuts dans le music-hall d’un jeune italien Yvon Livi, futur Yves Montand, la vie mondaine d’Arletty ou l’instant où Serge Gainsbourg a découvert qu’il était juif. Toute une foule d’histoires méconnues qui sont aussi celles de chacun des 50 millions de Français et de Belges. De Jacques Chirac à Pierre Bellemare en passant par Barbara et Françoise Sagan , Romain Gary, Robert Hossein (qui fut oublié par ses parents plusieurs jours pendant l’exode), le belge et futur vulcanologue Haroun Tazieff qui servit dans les chasseurs ardennais, le courage de Simone Veil qui survécut au camp de la mort, l’espagnol de Funes qui jouait dans les cabarets et qui déjà était en vadrouille, la bien cachée résistante Joséphine Baker, Jean Gabin qui servit sous les armes, française et ses amours avec Marleen Dietrich ou Michèle Morgan, un certains André Raimbourg, habitant Bourville, déjà fantaisiste, Jean-Marie Le Pen découvrant les soldats allemands, Edith Piaf et ses nombreux amis comme Aznavour, Antoine de Saint-Exupéry disparu en mer avec son avion à la fin de la guerre, René Tardi qui fut prisonnier dans un stalag allemand, Simenon qui quitta Paris pour se mettre à l’abri, Léo Ferré, Brassens, l’abbé Pierre, Henri Salvador, Mitterrand ou son futur beau-frère Roger Hanin, Juliette Gréco ou encore le mystère Goldman, le destin de la famille Drucker, mais aussi ces quelques comédiens qui furent quelque peu secoués par le retour des libertés comme Sacha Guitry, Mistinguett, Maurice Chevalier, Danielle Darrieux, Tino Rossi. Alain Delon vécut sa jeunesse à côté de la prison de Fresnes et se souvint de l’exécution de Pierre 0.Laval. Les futurs écrivains comme Jean d’Ormesson, Vercors, François Mauriac, Louis Aragon, André Malraux et Paul Eluard ont résisté à leur façon. Sans oublier Charles de Gaulle et son appel du 18 juin jusqu’à son Paris outragé, Partis libéré ….. Ce confinement de liberté généra le mouvement existentialiste avec Camus, Sartre, Eluard et leurs amis comme Pablo Picasso.… ; n’oublions pas ces jeunes qui s’engagèrent dans les troupes libératrices comme Jean Marais, Jean-Claude Pascal, Valery Giscard d’Estaing, Jean Gabin…………

    L’intérêt de ce livre écrit par un médecin-historien est qu’il passe en revue toutes les périodes de la guerre et la réaction de ces futures vedettes, comédiens, écrivains face aux évènements. L’attente face à l’ennemi qu’on nomma Drôle de guerre. Puis le blitzkrieg ou guerre éclair jusqu’à l’Armistice. La France humiliée entre souffrance et amusements avec ceux qui collaborèrent ou les zazous. Mais beaucoup de récits s’appuient sur la résistance, la France libre mais aussi les persécutions de juifs. En 1943, l’espoir revit mais l’Allemagne impose le Service du Travail obligatoire et la réaction majoritaire des réfractaires. La guerre se fait aussi sur les ondes entre Radio Londres et Radio Paris ; Puis les combats en Afrique ; le débarquement arrive enfin en Normandie. Il y eut les bombardements, les villes libérés, la Résistance en action, les femmes tondues et des exécutions sommaires. La France est enfin libérée mais la guerre n’est pas encore finie et les camps libérés avec le retour des survivants.

    Autre aspect de ce livre de 280 pages sorti fin de l’année dernière est la citation des sources et une riche bibliographie faisant 40 pages. Une manière passionnante de suivre ce long confinement de liberté de 5 ans. LEUR SECONDE GUERRE MONDIALE de Bruno Halioua aux éditions Buchet-Chastel.

    Dans le même esprit, le musée régional de Visé et la S.R.A.H.V ont publié depuis une trentaine d’années une série de témoignages, sorte d’Apocalypse en Basse-Meuse comme par exemple les histoires d’exode de Marcelle Martin, de la famille Verlaine, de John Knaepen, ou dans une prochaine édition, le récit du prisonnier Joseph Rion qui libéré fera un sacré voyage pour revenir dans sa ville natale Visé ou encore les anecdotes de l’adolescent Martin Purnode qui sera un témoin privilégié des journées de la libération de Visé au mois de septembre 1944, frôlant la mort à plusieurs reprises.

    JPRGM