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Politique - Page 9

  • Ci-joint, le texte d'une motion déposée par le groupe Visons Demain préalablement à la réunion du Conseil Communal du 23 juin 2020

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    Motion contre le projet d’enfouissement des déchets hautement radioactifs de l’ONDRAF sur le territoire de la commune de Visé comme sur le territoire de communes du Pays de Herve ou de la Basse-Meuse.

     

    Considérant qu’il appartient à la commune d’assurer le respect de la salubrité publique et plus globalement de l’intérêt général sur son territoire ;

    Considérant l’importance des risques pour la santé et l’environnement liés aux déchets hautement radioactifs ;

    Considérant que la destination finale des déchets de haute activité et/ou de longue durée de vie n’a pas été prévue au moment de la construction des centrales et qu’aucune décision politique n’a été prise jusqu’ici à cet égard ;

    Considérant que l’Organisme National des déchets radioactifs et des matières fissiles enrichies (ONDRAF) propose au gouvernement fédéral d’adopter le « stockage géologique » (ou l’enfouissement) comme destination finale des déchets hautement radioactifs ;

    Considérant que la commune de Visé est potentiellement concernée comme d’autres communes de la Basse-Meuse et est proche des communes du Pays de Herve explicitement visées dans l’étude d’incidences environnementales de l’ONDRAF ;

    Considérant que l’ONDRAF mène une consultation publique portant sur ce projet (intitulée « Une destination finale pour les déchets de haute activité et/ou de longue durée de vie en Belgique ») du 15 avril au 13 juin 2020 inclus, soit une enquête lancée en pleine période de confinement, durant laquelle l’attention de l’opinion publique est légitimement focalisée sur la gestion de la pandémie du Covid-19 et ses conséquences sanitaires, économiques et sociales ;

    Considérant que ce projet de l’ONDRAF est basé sur son Plan Déchets présenté en 2010, qui fut remis en question à deux reprises par l’AFCN (Agence fédérale de contrôle nucléaire), en 2016 et 2017 ;

    Considérant que les principaux aspects du présent projet restent inconnus, aucune information quant aux modalités concrètes du stockage de ces déchets (lieu, moment et méthodes) n’étant à ce stade spécifiée ;

    Considérant qu’il est impossible de s’assurer que la solution de « stockage géologique » proposée par l’ONDRAF soit totalement sécurisée, notamment parce que les aléas sismiques sont imprévisibles sur des échelles de temps aussi longues, de l’ordre du million d’années ;

    Considérant qu’en Suède, la justice a rejeté le 23 janvier 2018 le « projet de stockage géologique » dans la mesure où il comporte de trop nombreuses incertitudes sur la tenue à long terme des conteneurs de déchets qui seraient entreposés dans le stockage géologique tel qu’envisagé aujourd’hui ;

    Considérant qu’il n’existe aucune étude d’incidences à l’étranger sur le stockage géologique en tant que « concept », ni de site de stockage de déchets hautement radioactifs qui soit pleinement fonctionnel ailleurs dans le monde ;

    Considérant que l’enfouissement des déchets radioactifs engagerait la Belgique sur une durée d'au moins 300.000 ans et coûterait au moins 10,7 milliards ;

    Considérant qu’à terme, le « stockage géologique » des déchets radioactifs serait irréversible ;

    Considérant que l’ONDRAF n’a pas encore mené d’étude approfondie sur les solutions alternatives au « stockage géologique », comme exigé par l’AFCN et la population belge ;

    Considérant qu’il n’y a aucune nécessité pour la Belgique de se décider dès à présent sur une solution finale ou définitive de stockage des déchets hautement radioactifs (le gouvernement des Pays-Bas ayant, par exemple, décidé le 29 janvier 2018 de reporter toute décision définitive à l’an 2100) ;

    Considérant qu’il n’existe pas de « bonne solution » pour les déchets radioactifs, et qu’il est donc nécessaire de rechercher démocratiquement la moins mauvaise, et de la justifier publiquement ;

    Considérant que la création d’un centre d’enfouissement de déchets radioactifs sur le territoire d’une des communes du Pays de Herve ou de la Basse-Meuse serait de nature à nuire gravement à l’attrait touristique de notre région.

    Le Conseil communal de Visé, réuni en séance publique le 23 juin, à l’unanimité,

    DÉCIDE de s’opposer au projet d’enfouissement tel que proposé actuellement par l’ONDRAF que ce soit sur le territoire de la commune de Visé ou sur le territoire de toute autre commune appartenant au Pays de Herve ou à la Basse-Meuse.

    DEMANDE que le projet de stockage géologique en cause soit abandonné et qu’à défaut, une nouvelle enquête publique soit relancée avant toute décision et cela en dehors de toute période de confinement.

    CHARGE le Collège de transmettre la présente motion au Directeur général de l’ONDRAF et à la Ministre fédérale de l'Énergie, de l'Environnement et du Développement durable.

  • Les décisions du Conseil national de sécurité sont connues

    Ce mercredi, il a été décidé que :

    ► Horeca

    - La réouverture de l’Horeca aura bien lieu lundi prochain, le 8 juin. Cela concerne les cafés, bars et restaurants, à condition de suivre un protocole très strict.

    - Tout ne sera pas rouvert, notamment les casinos, les salles de fêtes et de réception qui ne pourront rouvrir que le 1er juillet. Ces dernières ne pourront accueillir que 50 personnes au maximum. Les discothèques et boîtes de nuit ne pourront pas rouvrir avant la fin août.

    - La réouverture est autorisée jusqu’à 1h du matin dans l’Horeca ainsi que pour les magasins de nuit.

     

    - Concrètement, les règles de distanciation sociale entre clients seront également d’application. Les tables seront disposées afin de garantir un intervalle d’1,5 m entre chaque client, qui ne pourront pas être plus de 10 maximum par table, dans le respect des nouvelles règles relatives aux contacts sociaux.

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    - Il sera néanmoins possible de déroger à cette règle d’1,5 m à condition que des parois de protection en plexiglas ou d’autres barrières physiques soient disposées entre les tables. Du gel hydroalcoolique devra également être mis à disposition du personnel et des clients.

    - Afin d’éviter tout risque de contamination, les chaises et tables seront désinfectées après chaque passage de client. Sur la table, les pots de beurre, de sel, de poivre, d’huile et de vinaigre de bouteilles de ketchup, de paniers à pain, d’objet de décoration seront interdits. Seules des nappes, napperons, sets de table, serviettes en papier seront autorisés.

    - Les restaurants pourront rester ouverts jusqu’à une heure du matin sauf si l’autorité communale impose de fermer plus tôt. Cela permettra aux restaurateurs qui le souhaitent d’organiser deux services.

    - Les clients fumeurs pourront sortir à l’extérieur pour fumer tout en respectant les règles de distanciation

    - Dans les hôtels, les boissons de bienvenue ou en libre-service seront interdites et les minibars seront vides. Les gestionnaires sont invités à limiter au maximum les contacts avec les clients en élaborant des options d’enregistrement et de départ alternatifs. Les clés seront désinfectées et une attention particulière sera portée à la désinfection de certaines zones de la chambre telles que les interrupteurs ou les poignées

    ► La règle des «4 personnes» remplacée

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    - Dès lundi prochain, vous pouvez désormais avoir des contacts plus rapprochés avec 10 personnes différentes par semaine en plus de votre foyer. C’est votre « bulle personnelle » élargie. Cette règle compte pour chaque personne. Ce droit donc est tout à fait individuel.« Chaque semaine » signifie aussi que ces personnes peuvent changer si vous le souhaitez. La limite de 10 par semaine aura pour conséquence de continuer à limiter les contacts malgré tout. De plus, elle permettra de savoir précisément avec qui vous avez eu des contacts plus rapprochés en cas de contamination.

    Les réunions de groupe seront restreintes à 10 personnes maximum, enfant compris. Cela vaut pour toutes les réunions, indépendamment du fait qu’elles aient lieu à votre domicile ou en dehors de celui-ci, comme dans un parc ou un restaurant.

    - Cette règle doit être suivie en bonne intelligence, dans l’esprit d’une protection mutuelle et réciproque sur le thème : « en respectant les règles, je te protège et tu me protèges ».

    ► Voyages et excursions

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    - Il sera déjà possible dès le lundi 8 juin de partir en excursions d’un ou plusieurs jours en Belgique.

    - À partir du 15 juin, la Belgique réouvrira ses frontières vers et au départ des pays appartenant à l’Union européenne – Royaume-Uni compris – et les 4 autres pays « Schengen ». Attention, toutefois, que chaque pays décide seul de l’ouverture de ces frontières aux conditions imposées par le pays d’accueil.

    - Pour connaitre la situation de votre pays de destination, il est conseillé de vous rendre sur le site internet belge des Affaires étrangères. Les conditions relatives aux voyages hors-Europe devront être déterminées à la lumière de l’évolution des discussions au niveau européen.

    ► Les activités sportives

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    - Organisées en groupe, ces activités sportives peuvent avoir lieu si elles sont encadrées – par exemple, par un coach ou un animateur – et ne peuvent pas compter plus de 20 personnes, comme c’était le cas seulement pour les entrainements auparavant.

    - Ce nombre sera augmenté à 50 à partir du 1er juillet. Les distances de sécurité doivent être bien entendu respectées.

    ► La culture

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    - Depuis des mois, les cinémas, théâtres ou salles de spectacles sont fermés et les nombreux acteurs du milieu culturels se sentaient délaissés par les autorités. Ce mercredi, il a été décidé que toutes les activités culturelles sans public pourront reprendre le 8 juin.

    - Pour les activités rassemblant un public, elles ne seront pas autorisées avant le premier juillet et ne pourront pas rassembler plus de 200 personnes.

    - Les cinémas pourront donc reprendre leurs activités à partir du 1er juillet.

    ► Cérémonies religieuses

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    - Parmi les thèmes évoqués, les cultes et cérémonies religieuses. Ce mercredi, il a été décidé que les événements religieux pourront reprendre à partir du 8 juin avec 100 personnes maximum présentes.

    - À partir de juillet, le nombre maximum de personnes autorisé passera à 200.

    (Source Sudpresse)

  • Avis d'enquête publique : plan d'action de lutte contre le bruit ferroviaire en Wallonie

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    Le Service public de Wallonie Mobilité et Infrastructures a élaboré un projet de « Plan d’actions de lutte contre le bruit ferroviaire en Wallonie ».

    Ce plan établit les priorités d’actions de réduction du bruit ferroviaire et se fonde sur les cartographies stratégiques du bruit ferroviaire du réseau régional de plus de 30 000 passages par an, établies selon la Directive européenne relative à la gestion du bruit dans l’environnement (2002/49/CE).

    Ce plan ne concerne pas la totalité du territoire wallon, mais uniquement 101 communes parcourues par le réseau ferroviaire régional de plus de 30 000 passages par an.

    Le Code wallon de l’environnement impose la réalisation d’une enquête publique.

    Celle-ci se déroulera entre le 25/05/2020 et le 08/07/2020.

    Les documents soumis à enquête publique sont :
    • le projet de « Plan d’actions de lutte contre le bruit ferroviaire en Wallonie ».

    Toute personne peut consulter ces documents :
    • sur le site internet de la Wallonie : https://www.wallonie.be
    • sur le portail environnement de la Wallonie : http://environnement.wallonie.be
    • dans chacune des communes concernées par le plan qui informeront la population des dispositions mises en œuvre pour leur permettre d’y accéder.

    L’autorité compétente est la Direction des études environnementales et paysagères du Département Expertises Hydraulique et Environnement du SPW Mobilité et Infrastructures dont l’adresse figure ci-dessous.

    Les avis et observations peuvent être adressés :
    • Par réponse manuscrite sur le questionnaire téléchargé et imprimé, accessible via le site mentionné ci-dessus, le questionnaire rempli devant être réceptionné au plus tard à la date de clôture de l’enquête, soit par l’Administration communale, soit par l’Administration régionale à l’adresse électronique ou postale suivante:

    Par toute autre disposition mise en place par les communes concernées par le plan.
    Ceux-ci devront être réceptionnés par le SPW Mobilité et Infrastructures ou l’Administration communale avant la date et l’heure de clôture de l’enquête publique.

    A l’issue de l’enquête publique, le Service public de Wallonie étudiera les réponses reçues et les intégrera au plan d’actions de lutte contre le bruit ferroviaire qui sera ensuite soumis au Gouvernement wallon pour adoption.

    Formulaire de l'enquête disponible  ICI

  • Gouvernement : un "couac" de plus, un!

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    Hier, Peter de Crem, ministre de l'intérieur, annonçait avec fracas que les visites trans-frontalières étaient de nouveau autorisées avec nos voisins à partir d'aujourd'hui. Cela concernait la France, les Pays-Bas, le Luxembourg et l'Allemagne.

    Là où ça coince c'est que depuis ce matin de nombreux Belges se sont vus refuser l'accès aux territoires voisins. En effet, si la Belgique nous autorise à quitter le pays, les voisins, eux, ne nous laissent pas entrer!

    Pour les Français, il est hors de question de pouvoir pénétrer chez eux avant le 15 juin. Des contrôles ont lieu et des amendes de 135€ sont prévues. En cas de récidive la peine peut aller jusqu'à une privation de liberté.

    Selon le ministère français, les conditions d'accès sont strictement limitées : en plus des transporteurs et des travailleurs frontaliers, munis d'une attestation les conjoints séparés, la poursuite de la scolarité, la garde d'enfants, les travailleurs saisonniers, la visite à des parents dépendants peut s'effectuer.

    Selon les autorités françaises le même problème avait été rencontré lorsque l'Italie avait annoncé l'ouverture de ses frontières.

    Le Grand-Duché de Luxembourg, lui, nous accueille : selon Jean Asselborn, le ministre des affaires étrangères luxembourgeois "Il s'agit d'un geste apprécié à la veille du week-end de la Pentecôte qui permettra aux familles de se revoir après des semaines de séparation".

    Et pour l'Allemagne? D'après les dernières informations communiquées par ce pays, l'ouverture des frontières est n'est prévue que le 15 juin...

    Aux Pays-Bas? La situation est incertaine, alors qu'il avait été annoncé que nous pouvions nous y rendre pour faire nos courses, il semblerait que des citoyens belges aient signalé qu'ils avait été refoulés cet avant-midi à la frontière.

    Europe? Vous aviez dit Europe? 

    (Pierre Neufcour)