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Politique - Page 8

  • Port du masque, baromètre, nouvelle bulle: voici les mesures prises par le CNS

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    L’intention affichée par les autorités était d’édicter des règles sanitaires valables sur le long terme. Il y a un mois, la Première ministre, Sophie Wilmès, avait expliqué qu’il faudrait désormais passer de la « gestion de crise » à la « gestion des risques ».

    Les mesures :

    Après avoir fait le point sur la situation sanitaire, Sophie Wilmès a rappelé que les 6 règles d’or, dont celle des contacts sociaux.

    > CONTACTS SOCIAUX

    Le nombre de contacts rapprochés est limité à un maximum de 5 personnes par mois en dehors du foyer, a déclaré jeudi la Première ministre Sophie Wilmès à l’issue d’une réunion du Conseil national de sécurité (CNS).

     
    On ne peut toujours pas voir plus de 10 personnes au même endroit, au même moment (enfants non-compris). Cette règle persiste. « Eviter tout contact rapproché avec tout le monde, à tout moment, ce n’est pas simple. » Un contact rapproché c’est : être proche physiquement d’une personne qui ne fait pas partie de votre foyer, pendant plus de 15 min, Sans distance d’1m50 et sans masque.

    Il faut toujours limiter ses contacts rapprocher. Les experts proposent un point de référence qui varie entre 1 et 5, en fonction de la situation sanitaire. « Pour l’instant, les experts conseillent à chacun de ne pas avoir de contacts rapprochés avec plus de 5 personnes, hors foyer, par mois. » Il s’agit de personne que vous pouvez enlacer, avec qui vous pouvez manger ou boire un verre en étant proche l’un de l’autre. Les personnes avec qui vous ne maintenez pas les distances de sécurité. Il s’agit donc bien d’un choix individuel de 5 personnes (pour un mois). « Et puisque ce n’est pas obligatoire, cela induit que vous faites le choix de ces 5 personnes en votre âme et conscience ».

    « Si chacun participe à l’effort – même de manière adaptée – nous pourrons continuer à mener nos vies sociales en maximisant nos chances de rester en bonne santé mais aussi en maximisant nos chances d’éviter de devoir reprendre des mesures drastiques.  Voyez qui vous voulez en respectant les distances de sécurité, et évitez autant que possible les contacts rapprochés », résume Sophie Wilmès.

    > MASQUES

    À partir du 1er octobre, il ne sera plus obligatoire de porter un masque à l’extérieur, sauf dans les lieux très fréquentés et dans les endroits où la distance de sécurité de 1,5 mètre ne peut être garantie, a annoncé mercredi la Première ministre Sophie Wilmès lors d’une conférence de presse suivant une réunion du Conseil national de sécurité (CNS).

    Le masque reste cependant obligatoire dans les transports publics, dans les magasins et dans les cinémas.

    « Le port du masque est important dans la gestion de l’épidémie. Le port du masque est d’ailleurs obligatoire quand les distances ne peuvent pas être garanties. Néanmoins, il est inutile de l’imposer partout, tout le temps », a indiqué Sophie Wilmès. Des le 1er octobre, le masque ne sera plus obligatoire à l’extérieur sauf :

    – dans les lieux extrêmement fréquentés, où les distances de sécurité ne peuvent pas être respectées. Ces lieux sont déterminés par les autorités locales.

    – Et en tout état de cause, dans les lieux couverts bien déterminés comme dans les transports en commun, les magasins ou les cinémas par exemple ; peu importe leur niveau de fréquentation.

    Il sera demandé aux autorités locales d’aller dans le sens du CNS à ce sujet-là.

    RASSEMBLEMENTS

    Si vous organisez vous-même un événement, le nombre d’invités est limité à un maximum de 10 personnes (enfants non compris). « Cela vaut également pour les rassemblements dans la rue. »

    Événements organisés par des professionnels – les fêtes, par exemple, ou les réceptions, sont soumises aux règles de l’industrie hôtelière.

    Il n’y a pas de limite au nombre maximum d’invités, mais il y en a un maximum de 10 par table. Les protocoles doivent être suivis à la lettre.

    Les soirées dansantes ne sont toujours pas autorisées.

    Pour les événements avec une audience – quelle que soit leur nature – la limite de 200 personnes à l’intérieur et 400 personnes en extérieur continue de s’appliquer. Ceci jusqu’à ce que les protocoles soient ajustés. D’ici là, tous les protocoles (sports, culture, éducation, etc.) resteront en vigueur. « Ces règles seront donc ajustées dans un proche avenir. C’est pourquoi nous avons demandé à Celeval de travailler avec les ministres compétents et les différents secteurs pour réviser ces règles. L’objectif est de donner stabilité et prévisibilité à tous les secteurs, mais aussi de donner à ces secteurs la capacité de se redresser, tout en continuant à protéger la santé publique. »

    > BAROMETRE DE L’EPIDEMIE

    « Les experts du Celeval travaillent aussi sur un baromètre de l’épidémie qui va être implémenté progressivement dans notre pays, au niveau national, régional mais aussi provincial. » indique Sophie Wilmès. « Il doit encore être affiné. Ce baromètre fonctionnera selon un principe de paliers. »

    En clair, si la situation s’aggrave, des mesures de restrictions doivent être prises. « Les autorités, les professionnels et les citoyens pourront ainsi mieux appréhender l’évolution de l’épidémie. Ce baromètre sera d’ailleurs repris comme référence dans les conférences de presse du Centre de crise qui ont lieu 3x par semaine »

    Ce baromètre se basera principalement (mais pas seulement) sur l’évolution du nombre d’hospitalisations. Ce nouveau baromètre aura aussi l’avantage d’être prospectif. « Nous pourrons établir des prévisions sur plusieurs semaines afin que chacun d’entre nous puisse envisager de quoi sera peut-être fait demain. » L’objectif est d’aboutir en Comité de concertation dans deux semaines.

    > QUARANTAINE DE 7 JOURS

    « Si vous présentez des symptômes du Covid-19, vous prenez contact avec votre médecin qui vous vous isolez immédiatement pour 7 jours. Et vous devrez passer un test le plus rapidement possible. » Si le test est positif : la quarantaine continue. Si le test est négatif : dès que votre situation clinique le permet, vous pouvez sortir de quarantaine.

    Si vous n’avez pas de symptômes mais que vous avez eu un contact rapproché avec une personne positive : dès que vous l’apprenez ou que vous êtes contacté par le contact-tracing, vous devez vous mettre immédiatement en quarantaine pendant 7 jours, à compter du dernier jour où vous avez eu contact rapproché avec la personne contaminée. Il est important de seulement vous mettre en quarantaine quand vous avez eu un contact rapproché avec la personne positive. Ensuite, vous prenez un rendez-vous pour passer un test unique au 5ème jour. Si ce test est positif : votre quarantaine est reconduite de 7 jours et si ce test est négatif : vous ne devez plus être en quarantaine après le 7ème jour.

    « Ces règles démontrent bien que garder ses distances est un impératif pour éviter la quarantaine inutile, si vous n’avez pas de symptômes » dit encore Sophie Wilmès.

    > VOYAGES

    La quarantaine concerne actuellement aussi les voyageurs reviennent de « zones orange » et de « zones rouges ». Comme cela avait été annoncé, à partir de vendredi, se rendre dans ces différentes zones sera fortement déconseillé, et non plus interdits afin d’établir des règles harmonisées avec le reste des pays européens. Dès lors, les obligations de test et de quarantaine s’adapteront également : les « zones orange » ne feront plus l’objet d’un testing et pour les voyageurs qui reviennent d’une « zone rouge », ils devront se mettre en quarantaine dès le premier jour de leur retour – durant 7 jours – et faire un test au jour 5. « Ils pourront se soustraite à cette obligation s’ils remplissent un document d’auto-évaluation qui, après analyse, les autorise à le faire. »

    Ces consignes ne concernent pas les personnes qui passent moins de 48h dans une « zone rouge », comme dans le cas des transfrontaliers par exemple.

    > TESTING

    Plusieurs décisions ont été prises ce mercredi, notamment en ce qui concerne les tests. Car, comme l’a signalé Sophie Wilmès lors de la conférence de presse, l’arrivée de l’automne puis de l’hiver, risquent de créer des difficultés pour les familles, engorger la médecine généraliste et, au final, entraîner une demande très forte de testing.

    Ce sujet est donc d’une importance cruciale pour la lutte contre le coronavirus. Pour l’heure, la Première ministre a souligné des chiffres « positifs » depuis le début de la crise : plus de 2 millions de tests ont déjà été réalisés et la moyenne actuelle est de 250.000 tests par semaine. Mais l’objectif, pour faire notamment à la saison de la grippe, est d’arriver à une capacité de 70.000 à 90.000 tests par jour.

    Pour que cet objectif devienne une réalité, les autorités savent également qu’il faut alléger la pression sur les professionnels du terrain, actuellement débordée face aux nombreuses demandes de patients inquiets. Dans cette optique, une série de décisions ont été prises par le CNS :

    – L’augmentation de la capacité de testing des centres de tri existants et en instaurant de nouveaux points de dépistage.

    – La création d’un call-center qui permettra de concentrer toutes les demandes vers un seul point d’information et soulager les médecins généralistes ;

    – La mise en place d’une plateforme de rendez-vous pour dispatcher les demandes à travers les centres disponibles.

    – L’allégement des charges administratives des médecins en permettant à plus de professionnels de fournir un code pour le testing ;

    – Ou encore favoriser l’obtention directement par les patients des résultats des tests effectués sur internet, notamment via le système Cozo ou masanté.be.

    Les autorités sont également conscientes d’augmenter la rapidité de la communication des résultats de tests auprès des patients.

    (Source : Sudinfo)

  • La ministre Valérie De Bue simplifie la signalisation sur les routes régionales

    Parmi les « nombreux changements », ce ravalement de bitume pour l’arrêté ministériel de 1976 relatif aux placements et aux exigences techniques de la signalisation routière prévoit une nouvelle signalisation pour les échangeurs. Le numéro jaune sur fond vert laisse ainsi place à un symbole quasiment identique à celui utilisé en France et au Luxembourg, et très proche des signalétiques allemande et néerlandaise, soit une double bande munie d’une flèche noire sur fond blanc.

    Les signaux et pictogrammes seront également plus souvent reproduits au sol. « Plus visibles, (ces symboles) rappellent la réglementation notamment dans des zones qui peuvent être étendues (zone bleue, zone à stationnement payant, interdiction de stationnement, emplacement réservé à la livraison ou aux personnes handicapées, espaces partagés, etc.) », énumère le cabinet de la ministre.

    En outre, les conditions d’instauration des zones de rencontre ou résidentielles, où la vitesse est limitée à 20 km/h, seront également facilitées dès le 1er septembre. « Le confinement a induit des changements de pratiques en termes de mobilité », a expliqué la ministre sur les ondes de Bel-RTL. « J’ai donc voulu simplifier le travail des communes, (…) notamment en matière de zones de rencontre urbaines et de zones 30, en n’imposant plus systématiquement des aménagements lourds qui demandent des investissements coûteux et prennent du temps. » Concrètement, l’accès à la zone de rencontre doit être clairement reconnaissable, par des marquages au sol ou des bacs de fleurs par exemple.

     

    La ministre a par ailleurs confirmé une information de Sudpresse selon laquelle des radars-tronçon seront installés aux abords des chantiers. Ces derniers « sont un point d’attention car les chiffres en matière d’accidents y sont interpellants », a souligné Mme De Bue sur Bel-RTL. Un projet d’amélioration de la signalisation des chantiers est en cours d’élaboration.

    Sudinfo avec Belga

  • Covid 19 accord des 24 bourgmestres de Liège Métropole sur une position commune

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    « COVID-19 : les 24 Bourgmestres de Liège Métropole adoptent une position commune sur les modalités du port du masque obligatoire » 

     

    Les 24 Bourgmestres des Villes et Communes liégeoises se sont réunis en vidéo-conférence ce jeudi 30 juillet à 10 h, en présence de Mme Catherine Delcourt, Gouverneur faisant fonction, Commissaire d'arrondissement. 

    L’objectif de cette réunion était, suite à l'entrée en vigueur des nouvelles mesures décidées par le CNS, à nouveau d’assurer la cohérence de l'action menée à l’échelle de la métropole liégeoise et de ses 625.000 habitants.

    Après avoir entendu l'exposé de Mme la Gouverneur ff, portant notamment sur la question du port généralisé du masque, échangé leur point de vue et reçu des réponses aux questions posées, les 24 Bourgmestres ont décidé que:  
    • à ce stade de la situation épidémiologique au sein de l'arrondissement de Liège, le port du masque ne sera pas imposé de manière généralisée sur l'ensemble d'un territoire communal pour des raisons de confort, par souci de cohérence parce que cela doit rester limité aux endroits fortement fréquentés comme le prescrit l’arrêté ministériel, et qu'en fonction de l'évolution de l'épidémie, cette position pourrait être adaptée ; 
    • l'obligation du port du masque sera d’application dans les rues et lieux privés ou publics fort fréquentés, qui ont été identifiés par les Bourgmestres sur leur territoire communal en fonction des réalités communales qui leur sont propres, sans limitation de temps, soit 24h/24h, dans un souci de clarté pour la population. 

      Les 24 Bourgmestres de l'arrondissement poursuivront leur travail de veille et de gestion de la situation par le maintien entre eux d’une concertation permanente. Ils réévalueront ensemble la nature des mesures à prendre selon l’évolution du contexte sanitaire et légal.

      Dans ce cadre, les Bourgmestres procéderont à l'examen, ou au réexamen, des autorisations sollicitées pour des manifestations ou évènements sur leur territoire au regard des nouvelles règles en vigueur depuis ce mercredi 29 juillet.

      Les Bourgmestres rappellent l’importance de respecter les gestes barrières (distanciation sociale, lavages fréquents des mains, port du masque quand il est obligatoire ou que la distanciation sociale est impossible, contacts sociaux à éviter en général, dans la sphère privée contacts limités à son foyer étendu à une bulle de 5 personnes identiques, ..).  

      Ils remercient vivement la population pour sa patience et son implication dans l’application des mesures -actuelles et nouvelles - pour maîtriser la propagation du virus.  


  • Aménagement de la place Reine Astrid : l'avis de Visons Demain au Conseil Communal

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    Nous voyons enfin l'aboutissement du projet de rénovation de la place Reine Astrid à Visé.

    L’échevin Xavier Malmendier a expliqué que la nouvelle place serait un lieu de rencontre, avec de la verdure, des matériaux durables, un mobilier urbain favorisant la rencontre, des gradins sur le côté,… Un kiosque y sera installé, d’abord pour dissimuler un coffret technique, mais surtout pour accueillir les visiteurs en été et lors des fêtes de fin d’année, et pour promouvoir les spectacles et événements dans la commune

    Pour les nouveaux conseillers, il aurait été intéressant de pouvoir comparer le projet initial (2009) et celui qui vient d'être soumis. Le projet retenu au départ prévoyait la suppression totale des emplacements de stationnement (le parking souterrain de l'Avenue Albert 1er devait compenser), la fermeture des voiries au bas de la place, l’inversion du sens de circulation de la Rue Haute et la mise en double sens du boulevard. Malheureusement, suite à la mobilisation de certains commerçants, le projet a été modifié :

    - il n’est toujours pas question de moderniser le plan de circulation notamment en créant un accès direct aux commerces en arrivant au rond-point,

    - la mise en piétonnier des voiries au bas de place qui permettraient notamment l’extension des terrasses n’est plus à l’ordre du jour,

    - malgré l’heure de parking gratuite Avenue Albert Ier, on maintient 19 emplacements sur la place au détriment de la fluidité de circulation 

    - que malgré les 19 places de stationnement, le nombre d’emplacements réservés aux PMR passera de 4 à 2.

    Alors que les emplacements PMR auraient justement pu être privilégiés.

    Certains s'étonnent

    La demande de permis d’urbanisme n’a pas été finalisée avant que le Cahier Spécial des Charges  soit présenté et que l’avis de la CCATM n’a pas été demandé. De plus, le coût passe de 2,789 millions TVAC en 2015 à 5,150 millions TVAC aujourd’hui!

    Maintenant le positif!

    - Les pierres bleues qui seront utilisées devront répondre aux prescriptions des pierres belges et les bois respecteront le label FSC (respect gestion durable des forêts).

    - Les cyclistes bénéficieront d’aménagements pour traverser ou pour se parquer sur ce site en toute sécurité.

    - Le kiosque est une bonne idée pour promouvoir les événements culturels. La Commission a été utile : des clauses anti-dumping social dans le CSC et des bornes de recharge pour les vélos électriques ont été ajoutées.

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    Notons que depuis son ouverture en juin 2019, le parking souterrain de l'Avenue Albert 1er ne compte que peu d'utilisateurs. Les abonnements avaient été proposés par le Collège il y a un an, mais reportés suite à l’opposition de plusieurs conseillers qui considéraient que ce parking public ne devait pas être privatisé.

    Selon l’échevin Ernur Colak, il y a eu un manque à gagner et il est temps de tirer des conclusions: “Il y a assez de places de parking à Visé, les abonnements sont nécessaires pour rentabiliser.”

     

    En commission, il avait été dit que ces conclusions étaient peut-être hâtives, vu le confinement et la fermeture des commerces. Une meilleure signalétique aurait pu se révéler utile

    De plus, la construction de ce parking a été pensée conjointement à l’aménagement de la nouvelle place Reine Astrid qui ne comptera “plus que” 19 places de stationnements, au lieu des 45 actuelles. E. Colak a répondu qu’une meilleure signalétique allait effectivement être placée pour améliorer la visibilité et l’utilisation des différents parkings de Visé et que la communication avait été faite via différents canaux et continuait. Le règlement “abonnements” a finalement été voté car il s’agit d’abonnements mensuels (24h/24 ou de jour ou de nuit) pouvant être annulés avec un préavis de 3 mois, max. 30 places en abonnement, sur une capacité totale de 100 places. Rien de définitif donc, l’idée étant d’attirer et de créer une habitude chez les utilisateurs pour pouvoir, à terme, proposer les 100 places en stationnement public.

    EN CONCLUSION: même s’il a perdu quelques éléments essentiels au fil des années, le projet a finalement voté car il donnera à la ville un espace public convivial et polyvalent. D’autant que le projet est conçu au-delà des intentions actuelles du Collège, de façon à permettre les évolutions, notamment la modernisation du plan de circulation. Pour Visons Demain, la nouvelle place doit devenir un lieu de rencontre permettant diverses animations culturelles, sociales et festives et les "Verts" proposent que la ville donne la parole aux citoyens pour faire surgir des idées et des dynamiques nouvelles.... à charge d’apporter son soutien ou de prendre en charge leur organisation. Et cela au profit de tous, en particulier des commerces.

    COÛT: Il s'agit en fait de marchés conjoints avec différentes intercommunales (RESA, AIDE, CILE, VOO,…). La Ville déboursera 3,350 millions EUR TVAC comprenant un subside de revitalisation urbaine et le PIC, ce qui signifie que la Ville déboursera réellement 1,875 millions EUR TVAC sur un budget total de travaux de 5, 150 millions EUR TVAC. (Source : communiqué Visons Demain)

  • La lettre du Roi Philippe aux Congolais et à leur Président

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    Le roi Philippe exprime ses "plus profonds regrets" pour les "actes de violence" et les "souffrances" infligés au Congo léopoldien puis belge, dans une lettre adressée au président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, à l'occasion du 60e anniversaire de l'indépendance du Congo. C'est ce que communique le Palais royal ce mardi matin.

    Le roi Philippe est le premier souverain régnant à exprimer ses regrets à ce sujet jugeant que "pour renforcer davantage nos liens et développer une amitié encore plus féconde, il faut pouvoir se parler de notre longue histoire commune en toute vérité et en toute sérénité".

    Notre histoire est faite de réalisations communes mais a aussi connu des épisodes douloureux

    "Notre histoire est faite de réalisations communes mais a aussi connu des épisodes douloureux. A l'époque de l'État indépendant du Congo, des actes de violence et de cruauté ont été commis, qui pèsent encore sur notre mémoire collective. La période coloniale qui a suivi a également causé des souffrances et des humiliations", décrit le descendant de Léopold II.

    "Je tiens à exprimer mes plus profonds regrets pour ces blessures du passé dont la douleur est aujourd'hui ravivée par les discriminations encore trop présentes dans nos sociétés", assure alors le roi des Belges à l'adresse du président de la République démocratique du Congo. Le roi Philippe ajoute qu'il entend continuer "à combattre toutes les formes de racisme" et encourage à cet égard "la réflexion qui est entamée par notre Parlement afin que notre mémoire soit définitivement pacifiée".

    Une prise de parole de Sophie Wilmès

    Dans son courrier, le roi présente également ses félicitations au président de la République démocratique du Congo à l'occasion du 60e anniversaire de l'indépendance du Congo, regrettant - "compte tenu des circonstances actuelles" - ne pouvoir assister aux festivités auxquelles il avait été invité.

    La Libre Belgique indique que la Première ministre belge Sophie Wilmès (MR) devrait également prendre publiquement la parole mardi pour livrer un message au ton semblable à celui du chef de l'État.

    Ci-dessous, dans son intégralité, la lettre de félicitations à Felix-Antoine Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo à l’occasion du 60e anniversaire de l’indépendance du Congo.

    "En ce soixantième anniversaire de l’indépendance de la République démocratique du Congo, je tiens à vous adresser ainsi qu’au peuple congolais mes vœux les plus chaleureux.

    Cet anniversaire est l’occasion de renouveler nos sentiments d’amitié profonde et de nous réjouir de la coopération intense qui existe entre nos deux pays dans tant de domaines, et notamment dans le domaine médical qui nous mobilise en cette période de pandémie. La crise sanitaire nous frappe au milieu d’autres préoccupations. Le partenariat privilégié entre la Belgique et le Congo est un atout pour y faire face. En ce jour de fête nationale, je souhaite réaffirmer notre engagement à vos côtés. 

    Pour renforcer davantage nos liens et développer une amitié encore plus féconde, il faut pouvoir se parler de notre longue histoire commune en toute vérité et en toute sérénité.

    Notre histoire est faite de réalisations communes mais a aussi connu des épisodes douloureux. A l’époque de l'État indépendant du Congo des actes de violence et de cruauté ont été commis, qui pèsent encore sur notre mémoire collective. La période coloniale qui a suivi a également causé des souffrances et des humiliations. Je tiens à exprimer mes plus profonds regrets pour ces blessures du passé dont la douleur est aujourd’hui ravivée par les discriminations encore trop présentes dans nos sociétés. Je continuerai à combattre toutes les formes de racisme. J’encourage la réflexion qui est entamée par notre parlement afin que notre mémoire soit définitivement pacifiée.

    Les défis mondiaux demandent que nous regardions vers l’avenir dans un esprit de coopération et de respect mutuel. Le combat pour la dignité humaine et pour le développement durable requiert d’unir nos forces. C'est cette ambition que je formule pour nos deux pays et pour nos deux continents, africain et européen.

    Les circonstances actuelles ne permettent malheureusement pas de me rendre dans votre beau pays, que j’aimerais tant mieux connaître. J’espère que j’en aurai bientôt l’opportunité." (Belga)

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