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Sécurité - Page 2

  • Police : plan zonal de sécurité, les priorités pour les cinq prochaines années

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    Le plan zonal de sécurité est une sorte de feuille de route, regroupant les missions et objectifs prioritaires au sein d’une zone de police.

    Pour « Mosa » les quatre priorités sont la lutte contre les vols dans les habitations, l’insécurité routière et les stupéfiants ainsi que l’amélioration du cadre de vie. Et dans ce domaine, on a aussi constaté une augmentation des faits. Les procès-verbaux pour tapage nocturne passent de 406 à 528. Le nombre de dépôts clandestins a lui aussi augmenté. On parle ici de dépôts conséquents dont le PV est envoyé au parquet. Il y en a eu 40 en 2018 contre 35 l’année précédente. Enfin, les dégradations constatées sont elles en diminution passant de 463 en 2017 à 433.

  • Sécurité en matière de feux d'artifices

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    Afin que la fête que vous vous apprêtez à vivre ne tourne pas au cauchemar, il importe que vous respectiez impérativement une série de mesures de précaution et de sécurité.

    Nous vous recommandons de suivre à la lettre les conseils qui suivent pour ne pas gâcher vos festivités et mettre en danger votre vie, vos invités et votre voisinage. Si vous comptez mettre en œuvre des artifices de joie, prenez le temps de lire les quelques lignes de ce document, elles vous épargneront de mauvaises surprises.
    Mesures de sécurité

    Si vous comptez mettre en œuvre des artifices de joie, prenez le temps de lire cette brochure.
    Elle vous épargnera de mauvaises surprises : Ne gâchez pas votre fête !  (cliquez sur le titre pour accéder à la brochure)

     

    Danger pour la vue et la vie

    Les artifices de joie ne sont pas des jouets inoffensifs ! En raison de leur caractère explosif et des produits chimiques qu'ils contiennent, un accident peut très vite arriver. En cas de problème, il s'agit de ne pas faire n'importe quoi. Surtout au niveau des yeux.

    Que faire si vous vous blessez aux yeux ou si l'un des spectateurs est blessé à l’œil par un artifice ?

    Gardez votre sang froid et partez immédiatement aux urgences de l'hôpital le plus proche ! Une blessure à l'œil due à un impact de feu d'artifice peut, en effet, occasionner des dommages que l'on ne décèle pas toujours tout de suite. Une blessure mal soignée peut, en quelques heures à peine, affaiblir votre vue, voire mener à la cécité. Seul un examen interne de l’œil par un ophtalmologue pourra révéler l'incidence d'une blessure occasionnée par un impact. Si après un incident avec des feux d'artifice, votre enfant ressent de graves douleurs et veut se frotter l'œil, ne le laissez surtout pas faire. Tout frottement des yeux peut avoir pour effet d'accroître le saignement ou d'empirer les blessures.

    A ne pas faire

    N’appliquer surtout pas un onguent ! Les onguents rendent la région autour de l’œil plus glissante. Une application va fortement compliquer le travail du médecin. Il se peut également que l'onguent ne soit pas stérile. Les analgésiques sont quant à eux inutiles. Ils ne calmeront pas ce type de douleur et certains d'entre eux ont, en outre, pour effet d'accroître le saignement.

    En cas de brûlures, il ne faut absolument pas y appliquer du beurre, du dentifrice, de l'huile, du vinaigre, de l'urine, etc. Les pansements à la biogaze sont interdits chez le jeune enfant vu la présence de camphre dans ce produit (ce qui peut provoquer intoxication, convulsions et même coma).
    Il n'existe pas de brûlure sans risques

    Les brûlures, même superficielles et peu étendues, si elles se compliquent et tardent à cicatriser, peuvent entraîner la formation d'une cicatrice indélébile qui peut être un vrai drame pour la victime. La brûlure grave est un traumatisme de vie important pour la victime : pensez-y avant d'allumer n'importe comment un artifice de joie. Soyez tout particulièrement vigilant !

     

    Contact utile

    Centre hospitalier universitaire de Liège
    Domaine Universitaire du Sart Tilman, Bâtiment B
    35 4000 Liège 1

    Tél. : 04 366 72 94

     
    (Communiqué du SPF)
  • Visé : des aménagements prévus pour faciliter l'atterrissage de nuit de l'hélicoptère médicalisé

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    Comme annoncé dans nos éditions de La Meuse le 14 juillet, la Province a décidé d'accorder des subsides pour l'aménagement de 20 aires d'atterrissage nocturne de "Mike". 

    Ces derniers temps, on a constaté une recrudescence d'interventions de la machine du Centre Médical Héliporté de Bra-sur-Lienne. La Province vient de doubler le montant des subsides prévus pour l'aménagement de certains terrains. C'est ainsi que Visé va percevoir une somme de 2.000 € qui couvre les 3/4 du montant de l'investissement.

    Nous venons de contacter le centre de Bra-sur-Lienne afin d'obtenir quelques précisions sur l'aménagement qui va être installé. Il s'agit d'un système d'allumage automatique de l'éclairage du terrain de football. Un boitier contenant une carte SIM est raccordé au tableau électrique qui commande l'éclairage, et dès la réception de la demande d'intervention, un appel GSM est envoyé à destination de la puce. Ainsi, lors de l'arrivée de l'hélicoptère, le terrain sera parfaitement éclairé. Il s'agit d'une mesure de sécurité importante, tant pour l'atterrissage et le décollage de "Mike", que pour l'embarquement du patient dans de meilleurs conditions

    Pourquoi "Mike"?

    Tous les aéronefs immatriculés en Belgique ont une immatriculation commençant par OO : Oscar Oscar en langage radio. L'hélicoptère de Bra est donc immatriculé OO-NSM (Oscar Oscar November Sierra Mike). C'est tout simplement par facilité que la dernière lettre "Mike" a été choisie pour "baptiser" la machine. (©P. Neufcour Texte et photo)

      

  • La motion déposée par Ecolo au Conseil communal hier a été votée

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    Photo D.R.

    La Ville de Visé rejoint Liège, Verviers, Dison et demande la fermeture immédiate de Tihange 2 et Doel 3 ainsi que la sortie du nucléaire en 2025 !

    Nous l'avions publiée le 23, le 25 elle était votée par le Conseil Communal visétois. La motion déposée et présentée par Ecolo a aussi été soutenue par les conseillers PS et Cdh et par la moitié des élus libéraux : elle a en effet été votée par 18 voix pour et 5 abstentions.

    Le bourgmestre Marcel Neven qui souhaitait que la demande de fermeture immédiate pour Tihange 2 et Doël 3 soit retirée de la motion n'a donc pas été suivi et il s'est abstenu.

    C'est un message fort qui montre la nécessité d'une autre politique énergétique garantissant la sécurité des populations et axée sur les énergies renouvelables.

    Martial Mullenders

    Conseiller communal

  • Visons demain : dépôt d'une motion lundi au Conseil Communal

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    Motion pour la fermeture immédiate des réacteurs nucléaires de Tihange 2 et Doel 3

     

    Considérant que les centrales nucléaires belges ont été conçues pour une durée de vie de 30 ans, que Tihange 1, 2 et 3 ont respectivement été mis en service en 1975, en 1983 et en 1985 et que Doel 1 et 2 ont été mis en service en 1975, Doel 3 et 4 en 1982.

    Considérant que la prolongation de la durée d’exploitation des réacteurs au-delà de leur durée de vie de 30 ans jusqu’en 2023 et 2025 ne saurait que faire croître le nombre d’incidents et la probabilité d’un incident ou accident grave tel que Tchernobyl ou Fukushima.

    Considérant la multiplication des pannes et autres « arrêts non programmés» observés au cours des dernières années sur le site de Tihange.

    Considérant que le risque que représente la centrale pèse négativement sur l’attractivité de la région liégeoise et de la Basse-Meuse, et notamment sur sa capacité à attirer des habitants, des entreprises voire des visiteurs.

    Considérant les mises en garde répétées venant d’experts indépendants (comme récemment Ilse Tweer de l’Université de Vienne ou Antoine Debauche de l’UCL) notamment de techniciens électronucléaires sur les risques du prolongement de la vie des centrales ; techniciens pour lesquels la probabilité d’un accident nucléaire majeur en Europe est loin d’être négligeable.

    Considérant le caractère incommensurable des dégâts humains et économiques, pour une longue période et au-delà des environs immédiats du site, que peut provoquer un accident nucléaire majeur, comme on peut par exemple l’observer à Fukushima, et qui toucherait dans la région liégeoise a minima 1 million de personnes.

    Considérant que le Conseil communal de la ville d’Aix-la-Chapelle a adopté le 21 mai 2015 à l’unanimité une résolution pour l’arrêt immédiat et définitif de la centrale nucléaire de Tihange, que le ministre du land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie de l’Environnement a exhorté la Belgique le 20 décembre 2015 à fermer les centrales nucléaires de Tihange, que la ministre allemande de l’Environnement a adressé une liste de 15 questions à l’AFCN portant sur les procédures de contrôle et d’évaluation ainsi que sur les garanties de sécurité de la cuve du réacteur de Tihange 2, et a appelé la Belgique le 28 décembre 2015 à retirer la centrale nucléaire de Tihange du service suite au nombre conséquent d’incidents.

    Considérant que le Conseil communal de la ville de Maastricht a adopté le 9 juin 2015 une résolution signée par 9 des 11 partis représentés réclamant la fermeture de la centrale nucléaire de Tihange et que le même Conseil s’est prononcé à l’unanimité le 19 janvier 2016 pour entamer des procédures judiciaires contre la centrale nucléaire de Tihange.

    Considérant que le gouvernement du Grand-Duché de Luxembourg a au plus haut niveau et à maintes reprises fait part de ses préoccupations sur les déficiences constatées dans la centrale nucléaire de Tihange et qu’un échange de vue a eu lieu entre la secrétaire d’Etat au Développement durable et le ministre de l’Intérieur belge le 18 janvier 2016 à Bruxelles à propos de la sûreté des réacteurs nucléaires de Tihange.

    Considérant l’obstacle que la persistance du choix nucléaire fait peser sur le développement des filières de l’énergie renouvelable, compromettant la possibilité pour la Belgique et pour la Wallonie de se positionner sur ce créneau économique d’avenir.

    Considérant la multiplication des informations alarmantes au sujet de la gestion de la filière nucléaire belge — et plus particulièrement au sujet des réacteurs de Tihange 2 et de Doel 3.

    Considérant le vote unanime par notre Conseil le 18 avril 2016 d'une motion exprimant notre inquiétude face à la prolongation de vie des centrales nucléaires de Tihange et aux milliers de fissures qui affectent leur sécurité, soulignant « qu'un accident majeur rendrait nos régions densément peuplées inhabitables et contaminées pour une longue durée, avec des conséquences environnementales, sociales et économiques désastreuses » et ayant demandé « le réexamen de la décision de réouverture et de prolongation de vie des réacteurs nucléaires de Tihange et la mise en place d’un plan catastrophe, d’évacuation et de sauvetage prenant en compte les risques majeurs possibles (accident à la centrale, montée des eaux, tremblement de terre, attentat, etc.) dans un périmètre de sécurité suffisant. »

     

    Vu l'absence de réexamen de la décision de réouverture et de prolongation de vie des réacteurs nucléaires de Tihange et la mise en place d’un plan catastrophe, d’évacuation et de sauvetage prenant en compte les risques majeurs possibles dans le chef du Gouvernement fédéral.

    Vu les nombreuses questions posées devant notre Conseil lors de l'interpellation citoyenne du 24 avril 2018 laissant transparaître à quel point un accident nucléaire grave ou majeur pourrait compromettre notre sécurité et à quelles difficultés la mise en oeuvre d'un plan d'urgence se heurteraient.

    Vu que ni les réponses du Gouverneur de Liège lues en séance, ni celles du Ministre fédéral de l'Intérieur dans son courrier du 24 mai, suite à la transmission du texte de l'interpellation citoyenne le 3 avril par le bourgmestre,  ne répondent de façon satisfaisante à un grand nombre de questions,  que cela montre que les autorités ne peuvent faire face à l'ampleur du risque qui découlerait d'un accident nucléaire grave ou majeur .

     

    Considérant l’incapacité dans laquelle se trouvent les autorités publiques à organiser l’évacuation ou la protection de la population en cas d’accident grave à Tihange.

    Considérant que les responsables politiques locaux ont le devoir et l’obligation de protéger leur population résidente.

     

     

    Le Conseil communal de Visé,

     

    Demande la fermeture immédiate des réacteurs nucléaires de Tihange 2 et de Doel 3.

     

    Demande le respect du calendrier prévu pour la sortie du nucléaire, à savoir 2025.

     

    Souhaite que la commune joigne ses efforts, y compris sur le plan juridique, à ceux des nombreuses municipalités inscrites dans un large mouvement transfrontalier qui réclame la fermeture de la centrale nucléaire de Tihange.

     

    Charge le Collège communal de transmettre la présente délibération à la Ministre fédérale en charge de l’Energie, de l’environnement et du développement durable, Marie-Christine Marghem. (Communiqué)