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Vie communale - Page 16

  • Un haut-lieu de la brasserie visétoise : le Phare et le destin de la famille Mathot

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    Cette entreprise était située sur le Boulevard dit du nord qui fut dénommé dans les années 1930 Boulevard des Arbalétriers.

    Ce fut Walthère Mathot en 1894 qui en fit une entreprise prospère. A l’époque, il n’existait pas encore de grandes brasseries du genre Interbrew ou autres. Ce bâtiment n’était pas un simple entrepôt puisque une activité industrielle y a été développée par la mise en bouteille de la bière Haacht dont les tonneaux arrivaient par train à la gare de Visé.

    Entreprise totalement familiale, depuis le lavage des bouteilles, le soutirage, la pose d’étiquettes, les livraisons porte à porte aux particuliers et aux nombreux cafés à l’époque dans Visé et les alentours, sans oublier la fourniture aux nombreuses buvettes lors de la construction du « bouchon de Lanaye » (canal Albert). On se souviendra par ailleurs aussi de Gérard Mathot, fils du fondateur, au volant de ce véhicule étroit qui, lui seul, pouvait faire la livraison sur le parc d’attractions de l’île Robinson, en passant par la passerelle mobile nommée le pont d’argent.

    Si à l’époque on était entré dans ce bâtiment dont la façade portait les lettres LE PHARE, on aurait pu y voir à gauche la fabrication et, au fond de la cour, les écuries de chevaux avec la sellerie qui par après, bien entendu, furent remplacés par des camions.

    En 1985, le service porte à porte n’étant plus rentable, Walthère Mathot, petit fils du fondateur, créa un drive in pour les particuliers jusqu’en 1991 tout en conservant la livraison des collectivités et des festivités.

    Une imprimerie créée préalablement en 1970 avenue des Combattants par Walthère Mathot, petit-fils, prit place en 1978 dans les écuries et le fenil au fond du bâtiment du Phare. Elle était spécialisée en tirages de grande volumes par exemple pour les éditions Hachette et un tour operator des pays de l’Est mais aussi de plus petits tirages pour les entreprises. Autre point fort jusqu’en 1985 : le tirage de plans pour les architectes de la région voire parfois de très grandes dimensions, entre autres, pour les entrepreneurs travaillant sur la rectification de la Meuse. Ce même Walthère Mathot qui, depuis 43 ans, est également éditeur d’un magazine industriel nommé AIHE REVUE, véritable carte de visite d’un groupement d’entreprises existants depuis 1928 : AIHE Association des Industries. Une activité de pré-presse fut également développée pour une maison d’édition de brochures et plans à destination de différentes communes de toute la Belgique.

    Petite anecdote : une séquence du film « je pense à vous » des frères Dardenne a été tournée dans l’imprimerie et les ateliers de pré-presse.

    A ce jour, l’entreprise se consacre uniquement à l’édition, outre toujours quelques gros clients pour des travaux d’imprimerie en sous-traitance ; elle est située dans le prolongement de la rue Porte de Lorette.

    Que deviendra donc ce bâtiment très représentatif de la Ville de Visé de l’entre-deux-guerres que le propriétaire actuel voudrait démolir pour y construire un immeuble moderne de 14 appartements sur 5 étages, dénaturant cette belle et unique façade ? Un classement serait la meilleure formule !

    (Communiqué de Walthère Mathot)

  • Travaux rue Michel Beckers

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    AVIS AUX RIVERAINS DE LA RUE MICHEL BECKERS La Ville de Visé va entreprendre la pose d’un nouveau revêtement bitumeux. Dans ce cadre, l’entreprise S.A.C.E. réalisera des travaux préparatoires le mercredi 4 et le jeudi 5 août prochains du n° 58 de la Rue M. Beckers jusqu’au carrefour avec la rue Lonneux. La pose du revêtement est prévue pour le lundi 9 août en fonction des conditions climatiques. La circulation sera interdite sur ce tronçon :

    - Les 04 et 05 août, hormis pour le TEC et la desserte locale

    - Le 09 août (de 06h à 18h) à tous les véhicules Merci de veiller à stationner vos véhicules en dehors de cette zone. Le service du TEC a décidé de ne pas desservir Sarolay et Cheratte-Hauteur le jour de la pose d’asphalte, soit le 09 août. Concrètement, le bus effectuera un arrêt à Argenteau (près du garage Ford) et se rendra ensuite directement à Jupille. Si vous souhaitez des renseignements complémentaires, nous vous invitons à prendre contact avec Monsieur DETRIXHE, agent technique, au 0475/23.39.16. Nous sommes conscients que tout chantier occasionne des nuisances ; soyez sûrs que nous mettons tout en œuvre afin que celles-ci soient réduites au maximum. Nous vous remercions d’ores et déjà de votre compréhension et de votre collaboration.

     

    Francis Theunissen

    Echevin des Travaux

  • Inondations : la Ville communique

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    ⚠️Avis à la population ⚠️
    Reconnaissance des inondations comme calamité publique.
    Visé, en ses composantes Lanaye, Lixhe et Devant-le-Pont, a eu très peur des inondations, mais l’eau est finalement passée sans causer trop de dégâts.
    Mais il peut y en avoir, et également en dehors de la zone située entre canal et Meuse.
    Nous nous estimons privilégiés par rapport à diverses communes, notamment celles de la vallée de la Vesdre qui auront bien besoin des aides.
    Si la Ville de Visé introduit une demande de reconnaissance, ce ne peut être qu’en fonction des dommages individuels qui ne sont pas couverts par une assurance.
    Si donc vous avez subi un dommage lié à la calamité publique et non couvert par un contrat d’assurance, vous pouvez vous adresser, dans les meilleurs délais, au secrétariat communal, rue des Récollets, 1, à Visé (tél. 04/3748431). Il vous faudra alors déposer des éléments probatoires de votre dommage et une première estimation de celui-ci.
    Après, nous verrons si le gouvernement wallon reconnaît un périmètre de calamité publique en Basse-Meuse liégeoise.
     
     
    Le DG                                     Le premier échevin                                  La bourgmestre
    Ch. Havard                               F. Theunissen                                               V. Dessart
     
     
     
  • Visé : depuis hier soir le port du masque n'est plus obligatoire en rue, mais...

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    Compte-tenu de l'amélioration de la situation sanitaire, mercredi, le Gouverneur de la Province a pris un arrêté stipulant que l'arrêté de police relatif au port du masque dans certains lieux était abrogé avec effet immédiat.
     
    Viviane Dessart, notre bourgmestre, a donc décidé d'abroger, avec effet immédiat, son ordonnance de police portant sur l'obligation du port de ce masque dans certaines rues de Visé. Pour celles ou ceux qui le souhaitent, le port est évidemment autorisé.
     
    Cependant, le port en reste obligatoire dans certains lieux publics : les administrations, les transports en commun, sur le marché, dans ses commerces, les files d'attente, les prestataires de soins, etc...
     
    Il s'agit donc d'un pas supplémentaires vers le retour à une vie "normale" en attendant que tous ceux qui le souhaitent soient vaccinés. (P. Neufcour)
     
     
  • Visé : risque de démolition de" la maison de l'éclusier"

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    L'enquête publique concernant la demande de permis pour la construction d'un immeuble à appartements a pris fin ce lundi.

    Située sur la parcelle N° A 125/V dans le quartier Basse-Meuse à Visé, à l'angle du canal de jonction et de la Meuse, la maison porte la mention "VISÉ" en façade. Cette mention indique l'emplacement des anciennes écluses qui permettaient autrefois de rejoindre le canal Liège-Maastricht devenu Canal Albert mais aussi de descendre vers l'aval du temps de l'ancien barrage disparu. Si elle n'a guère d'intérêt architectural, "cette maison fait partie du patrimoine local. Elle est le dernier vestige de la navigation d'autrefois", défend Marc Poelmans, qui lançait en mars 2019 une pétition pour le classement de cette maison au patrimoine wallon. La maison de l’éclusier a également été un haut lieu de la résistance à l’occupation lors de la première guerre mondiale. 

    Aujourd'hui, une enquête publique est en cours concernant la demande de permis d’urbanisme de la société ProConcept, qui souhaite construire un immeuble à appartements à proximité du port de plaisance de Devant-le-Pont. L’endroit est charmant, en bordure de fleuve, mais le projet implique de détruire la maison qui se trouve sur la parcelle.

    Une destruction à laquelle s'opposent des citoyens qui souhaitent demander le classement de cet élément du patrimoine historique visétois. "Dans le cadre des efforts de développement du tourisme en Basse-Meuse en lien avec la voie d'eau, la sauvegarde de ce site historique s'avère logique", justifient les opposants. En outre, le projet d'immeuble de Pro Concept "est totalement excessif eu égard au bâti et à la densité du quartier et serait un coup de poing dans un des plus beaux coins de notre commune".

    L'enquête publique a pris fin ce lundi 24 mai à 15 h. (Source Marc Poelmans/ la DH)