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Basse-Meuse : Christian Dejace en tête pour devenir le chef de corps de la zone de police
Ces deux candidats étaient en lice.SPCe mercredi matin, Christian Dejace et Jean-Luc Lentz ont exposé leur vision pour la zone de police de la Basse-Meuse devant un parterre de choix. Ce dernier a dû trancher : Christian Dejace est en première place pour prendre la tête de la zone.Le 1 er août, Alain Lambert quittera la police de la Basse-Meuse pour prendre une retraite bien méritée. Le Collège de police avait fait montre d’une belle anticipation pour lui trouver un remplaçant, puisque le poste a été ouvert en novembre 2022. Les commissaires-divisionnaires intéressés avaient alors jusqu’au mois de décembre pour postuler.Deux candidats avaient déclaré un intérêt pour la fonction :Le premier était Jean-Luc Lentz. Il travaille au sein de la zone de police de la Basse-Meuse depuis près de cinq ans et occupe la fonction de chef de zone adjoint, après avoir été directeur de la proximité. Et si sa candidature n’était pas une surprise, c’est notamment parce qu’il a récemment obtenu son brevet de direction. Il a donc le grade de commissaire-divisionnaire, sésame indispensable pour postuler. De plus, l’homme n’avait jamais caché son envie de prendre la succession d’Alain Lambert.Le second faisait plutôt figure de surprise. Il s’agit de Christian Dejace, chef de la zone de police Beyne/Fléron/Soumagne depuis 2008. En octobre dernier, son nom circulait déjà. « Une rumeur reste une rumeur », avait-il déclaré dans nos colonnes. « J’en suis à mon troisième mandat, ici, à Beyne/Fléron Soumagne et je vais devoir demander un renouvellement début de l’année prochaine, car je n’ai pas l’envie de partir. Néanmoins, il ne faut jamais fermer de porte. »Ce mercrediLa commission de sélection s’est réunie ce mercredi matin. Les deux candidats ont été soumis au feu nourri des questions du Procureur du Roi de Liège, du président de la zone de police, d’un intervenant externe et d’un autre chef de corps. À l’issue de cette commission, un classement a été proposé. À bonne source, nous avons appris que c’est Christian Dejace qui arrive en tête de celui-ci. Jean-Luc Lentz est donc second.« Vu le contexte serein mais complexe dans le cadre du renouvellement d’un chef de corps, je m’abstiendrai de tout commentaire jusqu’à la désignation officielle qui doit intervenir le 21 juin », déclare Serge Fillot, bourgmestre d’Oupeye.Le 21 juin prochain, en effet, le Conseil de police devra se prononcer sur ce classement, sur base du rapport de la Commission locale de sélection, de l’avis du Procureur général, du gouverneur et du Collège de police. Généralement, le classement est suivi, mais on n’est jamais à l’abri d’une surprise. Le candidat retenu devra encore faire l’objet d’un arrêté, soumis à la signature du ministre de l’Intérieur. Une fois que cet arrêté sera publié au Moniteur, le chef de corps pourra entrer en fonction.La zone de police de la Basse-Meuse a plutôt une bonne réputation. Elle dispose d’infrastructures plutôt récentes et offre de nombreux défis. À charge du futur chef de corps de les relever.Allison Mazzoccato pour La Meuse -
Le Tennis Club de Visé a inauguré ses nouvelles installations
Nouvelle saison d’été pour le TC Visé et ses 450 membres dans de toutes nouvelles installations avec bientôt une nouvelle surface intérieure pour ses terrains.
Ce dimanche, le TC Visé donnera le coup d’envoi de sa nouvelle saison d’été. Une saison particulière puisqu’il vient d’inaugurer ses toutes nouvelles installations avec l’aide de la Région wallonne et de la Ville de Visé.« Il y a un peu plus de cinq ans, notre club-house d’été, notre chalet adoré, a brûlé le soir de Noël ! Au-delà de la tristesse et du désarroi occasionné car c’était le lieu de rassemblement de tous les Visétois pour le tennis. Malgré cela, on a travaillé d’arrache-pied, on s’est adapté et on a permis au club de perdurer dans des installations provisoires et insuffisantes. Je remercie nos 450 membres et 250 jeunes de l’école de tennis pour leur confiance », indique Arnaud Angé, président du TC Visé.Superbes infrastructures« Notre patience a été récompensée. Nous disposons désormais de vestiaires spacieux et modernes avec douches et toilettes PMR, des sanitaires en quantité suffisante, un ascenseur qui permet l’accès à la grande cafétéria modulable, une salle polyvalente au rez-de-chaussée pour organiser des séances d’entraînement physique ou de stretching voire pour les journées de grande affluence lors des tournois et interclubs. Il y a aussi un bureau administratif et à l’étage une salle de formation et de réception. Sans oublier une magnifique terrasse qui surplombe nos 10 terrains extérieurs », détaille le président.Et il y aura la mise en place prochaine d’une nouvelle surface intérieure car elle date de 44 ans, en deux couleurs (vert et bleu) comme à Indian Wells !Un club… royalLe TC Visé va aussi devenir royal ! « L’ASBL a été créée en 1975 et nous fêterons donc nos 50 ans en 2025 dans nos nouvelles installations », se félicite Arnaud Angé.« Nous allons encourager nos équipes nationales qui vont se battre en divisions 1 et 2 nationales. Nous allons aussi organiser notre tournoi 5 étoiles version nouveau club house. C’est la plus haute catégorie en Messieurs 1 avec plusieurs meilleurs joueurs belges et quelques étrangers dont des Hollandais et des Français du top 200 mondial. Ce tournoi a été remporté par Gauthier Onclin en 2020 et d’autres grands noms sont passés par Visé tels que Simon Beaupain, vainqueur l’an dernier, Christophe Van Garsse, Julien Cagnina, Yannick Vandenbulcke, lauréat à trois reprises et, bien sûr, « notre » Gilles-Arnaud Bailly, nº1 mondial junior, et son frère Pierre-Yves », détaille le président visétois.(Marc Gérardy pour La Meuse) -
Les bourgmestres de Visé, Oupeye et Bassenge signent la charte d’engagement pour la passerelle de Caster
Les trois bourgmestres: Valérie Hiance, Viviane Dessart et Serge Filot. - D.R. Les bourgmestres de Bassenge, Oupeye et Visé ont signé une charte par laquelle ils s'engagent formellement à faire du nouveau pont suspendu de Caster un projet durable qui profitera aux habitants et aux visiteurs et au paysage de la zone frontalière. À l'été 2025, un nouveau pont suspendu au-dessus du canal Albert permettra de reconnecter le plateau du Fort d'Eben-Emael avec le plateau de Caster. Jusque dans les années 1930, ces plateaux formaient une zone contiguë, qui a été divisée lors de la construction du canal Albert. C'est alors qu'une tranchée de 1300 m de long a été créée entre l'écluse de Lanaye et le village de Kanne. La partie la plus septentrionale de la Wallonie, le plateau de Caster, a été séparée du reste de la Région wallonne.
Jusqu'alors, une route reliant Liège à Maastricht traversait ce plateau avec une fonction militaire originale. Cette Route de Liège a donc été interrompue lors de la construction du canal Albert. Les communes de Visé, Bassenge et Oupeye ont uni leurs forces pour rétablir cette ancienne liaison en construisant une passerelle spectaculaire de 200 m de long et à 50 m au-dessus du canal Albert. Un nouvel itinéraire de randonnée longue distance de 40 km sera aménagé sur le tracé de l'ancienne route entre Maastricht et Liège, le long duquel les principales zones naturelles et autres curiosités pourront être observées. La passerelle constituera également un nouveau lien important au sein du réseau transfrontalier existant d'itinéraires de randonnées de la Montagne St-Pierre.
Le pont culminera à 50 mètres de hauteur. - GREISCH Accord de coopération
La passerelle sera construite sur la rive gauche du canal Albert sur le territoire de Bassenge et sur des terrains appartenant au ministère de la Défense. Sur la rive droite, le pont suspendu sera implanté sur le territoire de Visé, sur des terrains appartenant au DNF. Les deux départements ont déjà confirmé leur accord de principe pour sa construction. Les communes de Visé et Bassenge, ainsi que Oupeye, la commune flamande de Riemst et les communes néerlandaises de Maastricht et de Eijsden-Margraten, sont partenaires du réseau de la Montagne St-Pierre depuis plus de 20 ans. Pour la construction et l'exploitation du pont suspendu de randonnée, les communes de Visé, Bassenge et Oupeye ont conclu un accord de coopération.
Comme le pont suspendu sera construit dans un environnement précieux et fragile, il n'est pas prévu de développer une attraction touristique qui devienne une destination de voyage en soi. Afin de clarifier les objectifs ultimes de la passerelle, les communes de Visé, Bassenge et Oupeye ont élaboré une charte dans laquelle elles s'engagent à faire de la passerelle un projet qui renforcera les contacts et la coopération entre les gouvernements, les organisations et les citoyens des différentes régions ; développera la région d’une manière durable, en étendant à la partie wallonne la dynamique de tourisme-récréation qui existe déjà du côté flamand et néerlandais ; intègrera le projet au sein d'un réseau récréatif plus large et ne créera pas une simple attraction en soi ; accroitra le respect de la nature et du paysage en facilitant leur exploration ; investira dans la nature, le paysage et le développement durable dans la région frontalière.
Cette charte a été signée le 6 avril par Viviane Dessart, bourgmestre de Visé, Valérie Hiance, bourgmestre de Bassenge et Serge Fillot, bourgmestre d'Oupeye. Le projet de la passerelle coûtera au minimum 2,8 millions € et sera financé à 80 % par la Région avec des fonds du Plan de Relance wallon.
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Pelouses retournées, clôtures abîmées…: 15 sangliers vont être abattus à Visé
Pelouses retournées, clôtures abîmées… Depuis deux bons mois, une compagnie – c’est le terme – de sangliers cause des dégâts dans plusieurs jardins de Cheratte et Sarolay.
« Ils se promènent dans une zone qui va des étangs de la Julienne jusqu’aux coteaux situés de l’autre côté, à Cheratte-bas », explique Francis Theunissen, échevin des Travaux. Face au nombre de plaintes des riverains, la Ville a donc décidé d’agir. « Nous avons des gens qui nous téléphonent tous les jours », explique Yves De Flines, chef du service Environnement de la Ville.
ISOPIX « À ma connaissance, c’est la première fois que Visé est confronté à pareil problème. D’autant qu’on se trouve dans une zone très urbanisée. On sait qu’ils suivent tous les soirs le même chemin, traversent les villages pour aller chercher de la nourriture avant de regagner leur gîte principal, du côté de Housse. Et nous, à part demander une autorisation de destruction auprès de la DNF, nous ne savons pas faire grand-chose.
Notre objectif est de réguler et diminuer le nombre de sangliers pour limiter les dégâts. Mais c’est aussi une question de sécurité publique puisqu’un sanglier qui se sent en danger peut se montrer agressif. Nous avons facilement obtenu l’autorisation du DNF et un chasseur responsable a été désigné. Il est autorisé à tuer quinze sangliers. Il ne peut tirer sur les bêtes qu’à certaines heures de la journée et uniquement dans une zone bien précise, près de Housse, qui est la seule zone sécurisée, loin des habitations. Il s’agit d’une chasse à l’affût, il n’y a donc pas de battues organisées. Il a reçu quinze bracelets numérotés et à chaque fois qu’il tue un sanglier, il doit lui poser un bracelet et prévenir le DNF. »
La chasse a démarré voici trois semaines et quatre sangliers ont déjà été abattus. « Les problèmes devraient diminuer durant l’été puisque les sangliers auront assez de nourriture dans les bois et n’auront donc plus de raison de s’aventurer dans les jardins. » L’autorisation d’abattage court néanmoins jusqu’au 30 juin 2024.
(Un article d'Aurélie Drion pour La Meuse)
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Gardes médicales du week-end Pascal pour la Basse-Meuse et la vallée du Geer
Médecin de garde : du lundi au jeudi soir de 19h00 à 08h00 : un seul numéro : 04/379.09.00.
Pour leur sécurité, les médecins de garde de la Basse-Meuse sont en liaison avec les services de la Police.
Attention : un poste de garde médicale est ouvert les week-ends et jours fériés de 08 hr à 20 hr rue Basse-Hermalle n° 2, à côté de la clinique. N° unique pour le médecin de garde : 04/374.09.34.
- Dentistes de garde : former le 100 pour connaître la liste. (Uniquement le week-end, pas de garde en semaine)
PHARMACIES DE GARDE
Pour toutes gardes entre 9h et 22h : www.pharmacie.be ou www.appl.be
Pour toutes gardes entre 22h et 9h :
Appeler le 0903/99.000
- le samedi 08 avril 2023 : Pharmacie DOUIN, avenue Reine Elisabeth 32 à Haccourt
- Tél : 04/379.21.65
- le dimanche 09 avril 2023 : Pharmacie INGRAO, rue Tollet 5 à Oupeye
- Tél : 04/264.04.46
- le lundi 10 avril 2023 : Pharmacie DEWEZ, rue du Collège 48 à Visé
- Tél : 04/379.15.22