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Faits divers - Page 66

  • Rebondissement dans l'enquête: Esteban a été exécuté d'une balle en pleine tête à Visé!

     

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    L'information avait filtré dès vendredi après-midi. Nous avons attendu qu'elle soit recoupée par plusieurs sources avant de la publier.

    Le jeune Esteban Counet, 9 ans, a lui aussi été abattu froidement, comme Benoît Philippens et Carol Haid, le 18 avril à Visé. L’enquête vient en effet de démontrer qu’il n’a pas été victime d’une balle perdue, comme envisagé initialement. Manifestement, le tueur ne voulait laisser aucun témoin. 

    La réalité est encore plus horrible que ce qui avait été annoncé dans les premières heures qui avaient suivi la tuerie de Visé. Si on savait dès le départ que Benoît Philippens et son épouse, Carol Haid, avaient été abattus délibérément par le tueur, on pensait en effet jusqu’à présent que le jeune Esteban avait été victime d’une balle perdue, destinée à sa marraine. Carol Haid s’était réfugiée derrière la voiture et entourait le jeune garçon qui était recroquevillé dans ses bras. Il avait certes été touché d’une balle dans la tête, mais les premiers éléments laissaient à penser que la balle qui n’avait tué ne lui était pas destinée. On sait maintenant qu’il n’en est rien.

    L’enquête, comme l’a confirmé une source proche du dossier, vient en effet de révéler que le jeune garçon a lui aussi été abattu de sang-froid, tout comme le jeune couple. Peu de chances évidemment que ce nouvel élément permette de faire avancer l’enquête, les limiers liégeois recherchant davantage le mobile du crime dans la vie du banquier que dans celle de cet enfant de neuf ans, mais il met toutefois en lumière la détermination du tueur. Les sept balles qu’il a tirées – trois pour Benoît Philippens, dont une dans le cœur et une autre dans la nuque, trois pour Carol Haid, dans le dos, et une pour Esteban, en pleine tête – étaient toutes destinées à tuer. C’est donc bien d’un triple assassinat dont il s’agit: celui d’une «cible» et de deux témoins gênants. Et même le jeune âge du garçon n’aura pas suffi à attendrir le ou les auteurs de ce crime odieux.

    Si la piste du client vexé semble actuellement privilégiée, elle n'est pas la seule. Les enquêteurs n'excluent pas la possibilité d'un acte commis par un membre du personnel ou un compagnon jaloux. (Geoffrey Wolff) 

     

     

     

  • Rendons à César...

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    Il nous revient que dans la nuit des faits, les enquêteurs ont approfondi leurs recherches. Un responsable du hall a été réveillé et les policiers ont alors constaté qu'il ne s'agissait pas d'un impact dû à une balle. Cet élément n'avait pas été porté à notre connaissance lors de la rédaction du texte précédent. Dès lors, nous nous étions basés sur les informatiuons disponibles. Rendons à César ce qui appartient à César.

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  • Meurtre à Visé: le client mécontent portait une djellaba, et voulait ouvrir un compte sans carte d'identité

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    Hier à 10h30 une minute de silence a été respectée dans toutes les agences BNP du pays

    Les deux pistes principales suivies, dans le triple meurtre de Visé, restent celle d’une personne licenciée et revancharde, et celle d’un client mécontent, avec une préférence pour cette dernière.

    Et parmi ces clients avec qui Benoît Philippens avait connu des problèmes, il y a bien sûr ce fameux étranger qui s’est présenté il y a un peu plus de six mois à l’agence d’Ans-Alleur et qui a proféré de sérieuses menaces.

    « J’ai justement vu Benoît ce jour-là, nous raconte une de ses amies. Et il m’avait de suite raconté ce qui s’était passé car il en était fort tracassé. Ce n’était pas habituel. Je ne l’avais d’ailleurs jamais vu comme cela. »

    Mais que s’est-il donc passé ? « D’après ce qu’il m’a raconté, il s’agissait d’un homme d’origine étrangère, portant une djellaba et qui est entré comme un caïd dans l’agence. Il a bousculé des clients, est passé devant eux et a voulu qu’on lui ouvre un compte.

    Lorsque l’employé a vu qu’il ne présentait qu’un passeport et qu’il ne disposait pas d’une carte d’identité, il a refusé de lui ouvrir.

    L’homme s’est alors énervé et a commencé à proférer des menaces sur le personnel. En entendant ces cris, Benoît Philippens est sorti de son bureau et l’a pris fermement à partie en lui expliquant les règles de la banque et celles de simple bonne conduite.

    « Comme l’homme ne voulait pas sortir, Benoît l’a poussé vers la sortie et l’a mis dehors, reprend son amie. Et l’homme a alors proféré de violentes menaces à son encontre. »

    S’il s’agit bien de lui, il n’est cependant pas facile à retrouver, le personnel n’ayant pas conservé son identité.

    Par contre, les policiers disposent de sa description et le fait qu’il porte la djellaba en public est un indice intéressant. Ce vêtement ne se rencontre en effet pas à tous les coins de rue. (Luc Gochel)

     

  • Triple assassinat de Visé : de quoi se poser des questions...

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    Selon les spécialistes des services chargés de l'enquête, une balle aurait perforé la vitre d'un vestiaire du hall omnisports de Visé, ce qui accréditerait l'hypothèse de la présence du tireur dissimulé dans l'allée latérale; du côté gauche en faisant face à la maison. Intrigué par la forme particulière de ce point d'impact, qui ne nous semblait pas provenir d'un tir, nous nous sommes adressés à des habitués du hall. Et là, stupeur!  Plusieurs personnes affirment que le bris de la vitre n'est pas du tout dû à un tir, mais bien à un jet de pierre de la part d'un supporter d'un club de football mécontent ayant été opposé à Visé. Et la vitre serait brisée depuis plusieurs semaines. Un enquêteur s'est-il rendu dans le vestiaire à la recherche de la balle ? Sinon il aurait constaté que la perforation était obturée par un morceau de carton ! 

    Sachant que la fenêtre d'éjection d'une arme automatique ou à répétition se trouve à droite de la culasse, les douilles auraient alors dû être retrouvées à tout le moins dans la pelouse de l'habitation des victimes ou dans la propriété voisine. Des témoins arrivés sur place avant les forces de police sont formels, les douilles se trouvaient au sol, du côté du trottoir. On pourrait donc en déduire logiquement que les tirs ont eu lieu à partir d'un point situé en diagonale par rapport à ce qui a été annoncé.

    Alors que l'enquête ne fait que commencer, annoncer que l'enfant a été victime d'une balle "perdue", n'est-ce pas aller un peu vite en besogne ? De quels éléments dispose-t-on pour l'affirmer? De plus, n'est ce pas déjà donner "une porte de sortie" au tueur, l'exonérant par avance de sa responsabilité dans l'assassinat de l'enfant ? 

    Dès lors, je m'interroge, et vous ?

    Pierre Neufcour