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Gastronomie - Page 4

  • Visé - Richelle : le titre de "Meilleur Artisan Glacier de Belgique" attribué au glacier Hugo.

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    Meilleur Artisan Glacier de Belgique

    C'est le titre qui vient d'être attribué à Benjamin Vanderheyden, le futur patron du Glacier Hugo.

    En 2002, Benjamin sort diplômé de l'école d'hôtellerie de Spa. Il travaille trois ans en Belgique, en cuisine et en salle, avant de partir 2 ans dans le sud de la France, dans des maisons réputées. A son retour en Belgique, il apprend que le glacier Hugo cherche un ouvrier pour la fabrication. Richellois de naissance ayant toujours été admiratif de cet établissement, il se présente et Georges Streibel l'engage. Benjamin connaît les bases de la fabrication de la glace, mais Georges le forme au métier de glacier. Recettes, mode de fabrication, astuces du métier, "secrets de la maison", Georges transmet tout son savoir à son élève qui ne demande qu'à apprendre. En 2011, Benjamin effectue lui aussi un stage chez Lenôtre, pile 20 ans après son mentor.

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    Il aura la chance d'y travailler sous la tutelle de Gérard Taurin, un des meilleurs ouvriers de France et champion du monde dans la catégorie "glaces" en 2004. Selon Georges, "Benjamin a toutes les qualités et le sérieux nécessaire. Il est très volontaire, veut toujours apprendre, se dépasser et saura maintenir le cap de la maison Hugo"

    Le concours

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    Cette année, Benjamin Vanderheyden a décidé de s'inscrire au concours du Meilleur artisan glacier de Belgique.

    "Les épreuves se sont déroulées dans le bâtiment de l'IFAPME à Villers-le Bouillet le 22 novembre " nous explique le jeune lauréat. "Le challenge était de présenter 5 desserts en 6 heures. Rien ne pouvait être préparé à l'avance, nous partions de produits bruts. Le thème étant " Les fêtes de fin d'année", j'ai présenté une bûche de Noël en glace et sorbet, un parfait à la bière, une Corne d'abondance revisitée, un dessert sur assiette et deux verrines individuelles. Pour convaincre le jury, il fallait obtenir au moins 80 % des points. Nous sommes 4 lauréats à avoir obtenu le précieux titre. Il n'y a pas de classement entre nous, nous sommes 4 à avoir réussi, c'est tout ce que nous savons. La coupe, la médaille, le diplôme et la veste à col tricolore nous seront remis en avril."

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    A partir du 1er janvier 2017 Benjamin et son épouse seront donc aux commandes de "Chez Hugo". Georges continuera à l'aider de ses conseils, si nécessaire, durant une période transitoire de six mois, puis ce sera à la troisième génération de continuer. Benjamin ne prévoit aucun changement, il garde la même équipe, les mêmes produits, la même qualité et la même passion. Respecter la clientèle, les collaborateurs et les produits est la devise de la maison.

    Bonne route, Benjamin.

     

    Un peu d'histoire.

    Hugo Streibel est né en 1908 dans une famille de maîtres tisserands émigrés en Pologne. Mère polonaise et père suisse, Hugo, qui est charpentier de formation, a 19 ans. Il décide de quitter sa famille et d'aller rejoindre ses cousins au Brésil. Il s'arrête en Belgique. Il n'ira pas plus loin.

    Nous sommes en 1927, Hugo apprend le français et travaille sur les grands chantiers de l'époque. Il fait la connaissance d'un Italien, marchand de matériel pour glaciers. Le commerçant trouve que Hugo a le "look" pour exercer cette profession. Il le convainc, lui apprend les rudiments du métier puis Hugo se lance comme glacier ambulant.

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    "A l'époque nous explique son fils Georges, Il n'y avait que deux goûts : vanille et chocolat. Papa avait fait l'acquisition d'un véhicule Chevrolet de 1926 afin de faire ses tournées. Il était à la pointe de la modernité car la majorité des autres glaciers ambulants exerçaient leur profession soit avec une charrette à bras, soit avec un véhicule hippomobile".

    Hugo habite Saive. Il fait la connaissance d'une jeune fille. Les deux jeunes gens se plaisent et se marient. Ils sont maintenant deux à exercer la profession. Après la guerre, le couple Streibel fait construire la maison du n° 3 de la rue du Centre à Richelle. Le commerce ambulant continue avec 2 camionnettes, chacun des époux faisant une tournée. En 1952 c'est la naissance d'un fils, Georges. Les arômes se diversifient, au chocolat et vanille s'ajoutent moka, caramel, pistache, citron, et fraise en saison. Quotidiennement quatre arômes sont proposés : vanille, chocolat, et deux autres qui varient. Hugo, est à le pointe du progrès, il veut aller de l'avant. Voulant disposer de frigos électriques dans son combi VW, il fait l'achat d'un groupe électrogène sur remorque, qu'il tractera derrière son véhicule. Meilleure conservation de la marchandise, et possibilité de faire de la "mousse de crème fraîche".

    En 1972, suite à des problèmes de santé de son papa, Georges, féru d'électronique et de radio-communications, se lance à son tour dans l'entreprise familiale. Il découvre toutes les possibilités de cette profession et "en tombe amoureux". Hugo apprend à son fils toutes les "ficelles" du métier et ses secrets de fabrication. Déjà à l'époque, dans la Basse-Meuse, les glaces de chez Hugo étaient réputées. Voici donc Georges responsable du "Glacier Hugo". Autodidacte, Georges fera un stage chez Lenôtre, à Paris.

    Le salon de dégustation

    Frustré de ne pouvoir servir toute sa clientèle en ambulant, Georges Streibel et son épouse Ana décident alors de créer un salon de dégustation au rez-de-chaussée de l'habitation familiale. 1998 verra la construction du salon de actuel, au 96 de la rue de Richelle à Richelle. La réputation du glacier n'est plus à faire, des consommateurs viennent de loin pour déguster ses produits. Très souvent, la file s'allonge devant la porte, qui attendant une table pour s'asseoir, qui attendant d'être servi au comptoir pour de la marchandise à emporter. Journellement, 23 goûts sont proposés sur un éventail de 50 disponibles. "Nous sommes maintenant une PME, nous confie Georges, nous employons 9 équivalents temps-plein, mais l'équipe compte 22 personnes."

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    Fin de l'année, Georges passera le flambeau à Benjamin Vanderheyden, le jeune Richellois qu'il a formé et qui dirigera la troisième génération de "chez Hugo".

    Ne manquez pas l'article complet dans votre édition Basse-Meuse du journal La Meuse

    (P. Neufcour)

  • L’INSTITUT DU SACRÉ-CŒUR DE VISÉ A LE PLAISIR DE VOUS INVITER À SON PREMIER REPAS BLIND-TEST.

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    Lors d’une soirée conviviale placée sous le thème du cinéma et de la télévision, venez vous amuser entre amis et démontrer vos connaissances cinématographiques et télévisuelles. Par équipe de huit personnes maximum, découvrez le plus de musiques, de titres de films et de séries en un temps déterminé.

    Lors de l’entracte, un menu vous sera proposé avec un duo de viande, saucisse et brochette, accompagné d’un assortiment de crudités.

    Ne perdez pas une minute pour réserver, car qui mieux que vous pourrait remporter ce blind-test ?

    Après votre passage sur le tapis rouge, et après avoir reçu un apéritif, des photographes immortaliseront votre équipe costumée.

    Des prix seront décernés, aux trois premières équipes ayant les meilleurs résultats et également à l’équipe la mieux déguisée.

    Nous vous attendons nombreux à cette soirée festive. Comment faire pour participer ? Il suffit de vous inscrire par mail à l’adresse suivante et d’effectuer le versement.

    ecolesacrecoeurvise@gmail.com – IBAN BE51-0003 4812 9562

    Attention, la réservation n’est validée qu’à partir du moment où le versement a été reçu. Indiquez en communication votre nom ainsi que le nom de l’équipe avec laquelle vous participerez.

    Si vous ne pouvez être des nôtres, nous nous en remettons à votre bon cœur.

    > www.iscf-vise.be

  • Liège: quelles sont les meilleures moules de la région?

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                                                                           Photo TVA

    Les moules sont de retour dans nos assiettes depuis début juillet. Où manger les meilleures en région liégeoise ? Nous avons demandé à Guy Delville, chroniqueur gastronomique connu à Liège depuis 30 ans, de tester six institutions connues pour ce mollusque.

    De nombreux restaurants liégeois proposent d’excellentes moules sur leur carte. Certains font de ce mollusque leur spécialité en saison. La rédaction de La Meuse, aidée de Guy Delville, a sélectionné six établissements connus pour leur bonne réputation et renommés en matière de moules. Nous les avons testés.

    A chaque visite, de façon parfaitement anonyme et non annoncée, notre chroniqueur a dégusté des « moules nature », c'est-à-dire sans aucun ajout si ce ne sont les classiques légumes de base avec comme accompagnement des frites.

    Nous avons jugé la qualité de la chair, sa couleur, son calibre et son goût. Mais aussi l’assaisonnement et la teneur du jus. Sans oublier les frites qui accompagnent la casserole et le cadre - voire l’ambiance - dans son ensemble.

    > Retrouvez ce classement dans La Meuse de ce vendredi !

     

  • CULTURE ET TRADITIONS : VIVRE A VISE ET DÉCOUVRIR LA VIE ASSOCIATIVE…

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    Mercredi 1er juin 2016 de 18h à 20h 

     

    salle des Tréteaux - rue de la Chinstrée 2 à Visé

     

    L’asbl Zéphyr, en partenariat avec la ville de Visé, est heureuse de vous inviter à sa fête annuelle.

     Au programme :

    - Présentation des différentes associations locales et du service de l’environnement,

    - Découverte gastronomique des saveurs du monde,…

    C’est l’occasion pour tous les nouveaux et anciens visétois de se rencontrer et de partager un moment convivial en famille ou entre amis.

    Entrée gratuite - verre de l’amitié

     Avec le soutien de la ville de Visé, la Région Wallonne,la province de Liège et l’Education Permanente

    Au plaisir de vous voir.

     

     

  • La Confrérie visétoise de la Déicieuse Oie a été reçue au Palais Provincial

     

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    Créée en 1987 par quelques amoureux de cette délicieuse recette qui était en train de se perdre, la "Confrérie gastronomique de la Délicieuse Oie du Gay Savoir en Bien Mangier" vient de se voir décerner à Perpignan le prix 2015 de meilleure Confrérie Gastronomique Européenne par le Conseil Européen des Confréries. 

    Les Visétoise avaient déjà été présélectionnés pour représenter la Belgique et à Perpignan ils sont arrivés en tête devant 100 autres confréries.

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    Paul Délépine, Grand Maître de la confrérie rappelle ce qu'est "L'oie à l'instar de Visé" : "Avant que la Meuse ne soit canalisée, il y avait énormément d'oies sur les berges, où poussait l'ail des ours. Les oies se gavant de cet ail sauvage, leur chair avait un goût particulier. Si les oies sont toujours là, l'ail, lui, ne pousse plus sur les berges aménagées. Maintenant, c'est la méthode de cuisson et la sauce à l'ail qui l'agrémente qui lui redonne ce goût si particulier." 

    Après avoir été reçue par les autorités communales visétoises, c'est au Palais Provincial que le Gouverneur, Hervé Jamar, à tenu à accueillir le chapitre de la confrérie ce mercredi soir. Après les quelques mots de bienvenue et les félicitations d'usage, le Gouverneur se plut à rappeler qu'il lui arrivait de temps en temps de venir à Visé, déguster ce met typique. Il lut alors à l'assemblée un petit texte humoristique dans lequel "l'oie" était à l'honneur.

    Vinrent ensuite les mots d'usage de notre Bourgmestre et du Grand Maître de la Confrérie. Un vin d'honneur précéda la dégustation de l'oie à l'instar offerte aux participant.

    OIE UN JOUR, OIE TOUJOURS

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    Voici le petit texte humoristique rédigé et lu par le Gouverneur de la Province, Hervé Jamar, et qu'il nous a autorisé à reproduire. 

    "Quand il est  de bon aloi de faire la loi gastronomique et ceci est loin de faire le jeu de l'oie, n’hésitons pas avec loyauté à mettre en valeur cet animal ma foi fort peu loyal dans son réveil matinal.

    Si vous êtes bien avisés et que l'oie, à côté des arbalétriers, se complètent, n'oublions pas, et c'est ma grand-mère qui faisait loi en toutes circonstances à la maison, que  l'œuf de l'oie faisait la meilleure pâtisserie.

    Mais ne nous éloignons pas. Tels nous tous, l’oie mange de tout et contribue fiscalement a une loyauté fiscale que beaucoup ignore. N'oubliez pas le jars car j’arrête ici mes jeux de mots que je relirai peut être à loisir."

    Reportage photo en marge droite. © P. Neufcour