Les riverains de l'avenue Franklin Roosevelt, à Visé, respirent. Ouverte depuis quelques mois seulement, la discothèque Le Cap-Vert est priée de fermer ses portes jusqu'à nouvel ordre : jusqu'à ce qu'elle ait obtenu un permis d'exploitation en adéquation avec ses activités.

Depuis son ouverture à la fin de l’été, l’établissement ne cesse de susciter la colère des riverains. Nuisances sonores, bagarres, parking sauvage… La liste des plaintes est longue et les riverains sont à bout. À tel point que le Collège communal a pris une décision drastique : la discothèque doit fermer.

«  Le Cap-Vert existe depuis très longtemps, mais avant c’était plutôt un café-concert  », explique Marcel Neven, le bourgmestre de Visé. «  Aujourd’hui, ce n’est plus du tout le même style d’établissement. Depuis sa réouverture, c’est devenu une discothèque. Si nous ne pouvons pas empêcher quelqu’un de faire commerce, nous devons veiller à ce que ça se fasse de la meilleure manière qui soit. Dans le respect du voisinage. Le Cap-Vert fonctionne avec le vieux permis d’exploitation qu’avait obtenu l’ancien propriétaire, mais ce permis a été octroyé pour une tout autre affectation. Une discothèque ne demande pas les mêmes conditions d’exploitation qu’un café-concert. Nous avons donc décidé de faire fermer le Cap-Vert jusqu’à ce qu’il ait obtenu un permis en adéquation avec ses activités. Permis dans lequel nous devrions imposer des conditions d’exploitation et des aménagements, notamment au niveau de l’insonorisation. Maintenant, si je ne peux pas l’empêcher d’ouvrir, je ne peux que lui conseiller d’aller s’implanter dans un endroit plus désert. Le Cap-Vert est situé en pleine zone d’habitat, dans un endroit où il y a peu de parking. Je vois mal les clients aller se garer quai des Fermettes…  ».

Plus d’informations à ce sujet, ainsi que la réaction du patron de l’établissement, à lire dans La Meuse édition Liège de ce mercredi, ainsi que dans nos éditions numériques, surhttp://num.sudinfo.be

A.D. et Y.G

Dans les salles n°2 et 3, ce week-end des 13 et 14 décembre, le musée de Visé et la Société Archéo-Historique vous proposent un marché du livre d'histoire avec tant la découverte des publications éditées à Visé que des livres en solde sur tous les domaines du patrimoine.......Promotion à l'appui et pas mal d'idées cadeaux

 Comme chaque année, le musée régional de Visé et la société archéo-historique de Visé vous invitent à découvrir le marché du livre.de Noël,organisé en même temps que le Cloître en fête. Les deux jours , samedi et dimanche de 15 h. 19 h., découvrez à la fois toutes nos publications, les anciennes et les nouvelles, plus de 160,mais aussi un grand nombre de livres d'histoire et de revues d'occasion (plusieurs centaines) sur tous les domaines du patrimoine et spécialement sur la Grande Guerre, la Guerre 14-18. De tous les prix, ces livres seront de magnifiques cadeaux. Réduction sensible en cas d'achats multiples,notamment sur les nombreux livres sortis à l'occasiondu centenaire de la Guerre 14-18.L'occasion aussi de poser toutes les questions d'histoire locale au staff présent ces deux jours

Cette année encore, la distribution de plants d’arbres a rencontré un beau succès.  Nombre d’entre-vous se sont déplacés à la plaine de jeux du comité des fêtes de Devant-le-Pont le samedi 29 novembre 2014.  Cette année, le sorbier était à l’honneur.  Plus de 2150 plants de vingt-cinq autres essences telles que la viorne obier, le sureau à grappes, le cognassier, le saule des vanniers, le cornouiller sanguin, le framboisier, le groseillier, le cassis ont été distribuées par le service Environnement et Plantations de la Ville de Visé, grâce à l’aide de la Région Wallonne qui a sélectionné notre belle ville pour recevoir ces plants.

Nous remercions le comité des fêtes de Devant-Le-Pont pour son accueil chaleureux.

Le contrat de rivière Berwinne-Meuse Aval et les sections Natagora Basse-Meuse et Pays-de-Herve étaient présents.  L’asbl « Ambuja » s’est jointe à nous et a vendu du jus de pommes du terroir au profit d’une école en Inde.  Posters, brochures et nombreux conseils ont été prodigués aux citoyens.   

A noter qu’à cette occasion, les deux gagnantes du concours « Jardins au naturel » ont reçu un hôtel à insectes et bénéficié d’une visite d’un conseiller du réseau nature de Natagora.  Les participants à l’achat groupé de fruitiers haute tige en collaboration avec AgraOst et l’asbl Pays de Herve Futur,  ont pris livraison des arbres commandés.  La conscientisation pour reconstruire le maillage écologique et restaurer des paysages de qualité continue.  

Cette édition fut un réel succès; les citoyens visétois étaient au rendez-vous!  L’opération sera donc renouvelée en 2015.  Nous remercions tous les visiteurs pour leur participation nombreuse et leur intérêt pour la biodiversité régionale!

Luc LEJEUNE

Echevin du Développement territorial,

De la Mobilité et de l'Entretien

Ce jeudi a eu lieu l'inauguration officielle des nouveaux locaux du CPAS visétois. En effet, depuis peu les bureaux du service d'aide sont installés rue de la Chinstrée, dans le bâtiment précédemment dévolu à la police.

Bernard Aussems, le Président, a ouvert la partie académique de la soirée en remerciant l'assistance et en évoquant les raisons qui avaient justifié ce déménagement. Voici le principal de son discours :

"Mesdemoiselles, Mesdames et Messieurs, en vos titres et qualités,

Merci de  votre présence qui constitue pour moi une reconnaissance du travail accompli par les services de notre Centre Public d’Action Sociale, travail de solidarité communale extrêmement important, salutaire et vital envers un nombre de plus en plus important de Visétois, surtout en ces temps de crise économique plus que sévère.  J’en profite également pour remercier la Ville qui, en acceptant de céder au CPAS son droit de préemption sur ce bâtiment,  ne fait que reconnaître la nécessité et la qualité du travail de fourmis qu’accomplit l’ensemble des agents de notre CPAS.

Sans vouloir être trop long, je tiens à expliquer les deux raisons principales qui rendaient nécessaire ce déménagement :

D’une part, les missions dévolues aux CPAS explosent depuis plusieurs années. En effet, la précarisation concerne une frange grandissante de notre population et de plus en plus de responsabilités fédérales et/ou Régionales sont transférées vers les communes et CPAS. Ces changements nécessitent donc des moyens financiers et humains de plus en plus grands.  Cela nous a donc menés au cours de la mandature précédente à étoffer notre staff de travailleurs sociaux et administratifs.  Le bâtiment de la rue de la Fontaine était donc devenu trop exigu pour regrouper de façon efficace les services de la maison de repos Claire Fontaine et l’ensemble des autres services du CPAS.

D’autre part, les exigences des différentes législations applicables aux maisons de repos ont fait que de plus en plus de places sont nécessaires pour accueillir un même nombre de lits et donc de résidents.  Afin de répondre notamment aux nouvelles normes architecturales ( plus de chambre à 3 lits ou plus et au moins 50% de chambres à 1 lit), il fallait donc libérer de la place afin que Claire Fontaine puisse conserver l’agrément pour ses 93 lits. Le vieillissement de notre population nous encourage à réfléchir également aux stratégies d’augmentation de notre capacité d’accueil. A ce jour,  grâce au déménagement, les 9 chambres à 3 lits encore existantes pourront ainsi être transformées dans le respect des nouvelles obligations en la matière.  La pérennité de Claire Fontaine et de ses services devaient donc également passer par là.

Je tiens ensuite à souligner que, grâce à ce déménagement, le confort aussi bien des agents que des bénéficiaires de nos services sociaux et administratifs se voit aujourd’hui nettement amélioré.  L’ensemble du bâtiment a ainsi été rénové et/ou rafraîchi, plusieurs zones de sécurité ont été mise en place et la sécurité informatique n’a pas non plus été oubliée.

Tout cela afin d’assurer la discrétion qui incombe à nos missions ainsi que le confort nécessaire à la confidentialité des entretiens en sus de la sécurité même des agents qui reçoivent un public confronté à des difficultés de plus en plus nombreuses. 

Maintenant, pour les amateurs de chiffres, ce bâtiment  héberge actuellement une trentaine d’agents sur trois niveaux dont, outre la Directrice générale, la directrice financière et moi-même : 18 travailleurs sociaux, 2 agents d’accueil, 2 agents assumant le suivi des décisions en matière d’aides sociales,  4 agents pour le service finances, le service du personnel et  4 agents pour la recette.

Tout cela sur trois étages : 

Au rez-de-chaussée, on retrouve ainsi l’accueil, la salle d’attente, un bureau de permanence, mon bureau et les bureaux de la responsable du service social individualisé et de ces deux adjointes administratives ainsi qu(un bureau du service social communautaire.

Au premier étage, on retrouve l’ensemble des bureaux des travailleurs sociaux ainsi que le réfectoire.

Enfin, au deuxième étage se trouvent le service des finances, le service du personnel, le service de la recette, les bureaux de nos DG et DF, lz bureau de la responsable du service social communautaire et un second bureau de permanence". 

Terminant sin intervention, le président du CPAS remercia toutes les sociétés et les personnes particulièrement impliquées dans le déménagement puis céda ensuite la parole à la Directrice Générale, Martine Bourdoux qui, d'une manière particulièrement humoristique, évoqua le "casting" de l'opération, insistant sur l'implication et le rôle de chaque membre de l'équipe.

Marcel Neven, notre Bourgmestre, prit alors la parole, soulignant avec humour que c'était la seconde fois en quelques années qu'il lui était donné "d'inaugurer" le même bâtiment : tout d'abord comme commissariat de police, puis comme centre public d'aide sociale.

A l'issue de la brève intervention du mayeur, les nombreux participants eurent la faculté de pouvoir visiter les lieux avant de participer à un vin d'honneur.