Surnommée la "grippe de la tomate", en raison des cloques rouges qu’elle provoque, cette maladie virale suscite l’inquiétude dans ce pays de plus d’1,4 milliard d’habitants.
Depuis le 6 mai dernier, plus de 80 cas ont été recensés chez les enfants. D’après les premiers éléments regroupés par les médias locaux, ce virus cible principalement les bambins âgés de moins de 5 ans.
Quels sont les symptômes ?
Selon The Indian Express et India Today , la "grippe de la tomate" provoque des éruptions cutanées prenant la forme "de cloques rondes et rouges, très douloureuses et contagieuses" sur tout le corps.
Des symptômes assez similaires à ceux de la variole du singe, dont 9 cas ont été identifiés en Belgique à ce jour.
Selon plusieurs rapports, cette grippe d’un genre nouveau peut également provoquer une irritation de la peau, une déshydratation, de la fatigue, des douleurs articulaires, des crampes d’estomac, des nausées, des vomissements, de la diarrhée, de la toux, des éternuements, un écoulement nasal, une forte fièvre et des courbatures.
Dans certains cas, la "grippe de la tomate" peut aussi changer la couleur des jambes et des mains.
Comment la traiter et éviter la contagion?
Selon un médecin indien interrogé par nos confrères d’India Today, la "grippe de la tomate" n’est "pas une maladie mortelle, mais elle est contagieuse."
Cette grippe "auto-limitative" ne dispose d’aucun traitement spécifique. Les symptômes disparaîtront d’eux-mêmes en 8 à 10 jours si des soins de soutien sont prodigués.
Néanmoins, il est primordial d’éviter une contagion d’une plus grande ampleur. C’est pourquoi les spécialistes fournissent une série de conseils. Les personnes infectées doivent s’isoler, tandis que les ustensiles et vêtements utilisés par les personnes contaminées doivent être désinfectés, conseille un médecin indien dans The Indian Express.
Par ailleurs, il est primordial d’empêcher les enfants de gratter les cloques causées par le virus, sous peine de garder des cicatrices. Il est également nécessaire de boire beaucoup afin de lutter contre la déshydratation engendrée par la maladie.
S’ils manquent encore d’informations quant à cette "grippe de la tomate", les virologues indiens se veulent rassurants et jugent peu probable qu’elle devienne une maladie majeure. D’après eux, elle pourrait être un variant du "syndrome pieds-mains-bouche", une infection virale plutôt commune chez les jeunes enfants.
(SOURCE : L'AVENIR)