Lucas Pasquarelli est interne à l'Athénée Royal de Visé. Lundi dernier, il a été déposé devant la barrière de la rue de la Wade alors que celle-ci était toujours fermée. Après avoir quelque peu patienté, le jeune homme a décidé de se dégourdir les jambes en se promenant dans le quartier. Il a abandonné ses effets, s'imaginant bien peu qu'ils auraient disparu à son retour. Tous les cours et devoirs de l'adolescent se trouvent dans un sac à dos à carreaux vert et bleu. Ses vêtements de rechange pour la semaine se trouvaient, eux, dans un sac en plastique. Lucas serait déjà très heureux de récupérer son matériel scolaire. Si vous pouvez l'aider, voici les n° d'appel de sa famille : 04/376.60.40 ou 0473.261.719. Vous pouvez également contacter l'internat ou laisser un message sur ma boite mail ou me contacter par téléphone. Merci pour le jeune homme.
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Lucas a besoin de vous ! Aidez-le à retrouver ses cours
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Rebondissement dans l'enquête: Esteban a été exécuté d'une balle en pleine tête à Visé!
L'information avait filtré dès vendredi après-midi. Nous avons attendu qu'elle soit recoupée par plusieurs sources avant de la publier.
Le jeune Esteban Counet, 9 ans, a lui aussi été abattu froidement, comme Benoît Philippens et Carol Haid, le 18 avril à Visé. L’enquête vient en effet de démontrer qu’il n’a pas été victime d’une balle perdue, comme envisagé initialement. Manifestement, le tueur ne voulait laisser aucun témoin.
La réalité est encore plus horrible que ce qui avait été annoncé dans les premières heures qui avaient suivi la tuerie de Visé. Si on savait dès le départ que Benoît Philippens et son épouse, Carol Haid, avaient été abattus délibérément par le tueur, on pensait en effet jusqu’à présent que le jeune Esteban avait été victime d’une balle perdue, destinée à sa marraine. Carol Haid s’était réfugiée derrière la voiture et entourait le jeune garçon qui était recroquevillé dans ses bras. Il avait certes été touché d’une balle dans la tête, mais les premiers éléments laissaient à penser que la balle qui n’avait tué ne lui était pas destinée. On sait maintenant qu’il n’en est rien.
L’enquête, comme l’a confirmé une source proche du dossier, vient en effet de révéler que le jeune garçon a lui aussi été abattu de sang-froid, tout comme le jeune couple. Peu de chances évidemment que ce nouvel élément permette de faire avancer l’enquête, les limiers liégeois recherchant davantage le mobile du crime dans la vie du banquier que dans celle de cet enfant de neuf ans, mais il met toutefois en lumière la détermination du tueur. Les sept balles qu’il a tirées – trois pour Benoît Philippens, dont une dans le cœur et une autre dans la nuque, trois pour Carol Haid, dans le dos, et une pour Esteban, en pleine tête – étaient toutes destinées à tuer. C’est donc bien d’un triple assassinat dont il s’agit: celui d’une «cible» et de deux témoins gênants. Et même le jeune âge du garçon n’aura pas suffi à attendrir le ou les auteurs de ce crime odieux.
Si la piste du client vexé semble actuellement privilégiée, elle n'est pas la seule. Les enquêteurs n'excluent pas la possibilité d'un acte commis par un membre du personnel ou un compagnon jaloux. (Geoffrey Wolff)
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Incroyable ! L'étudiante qui garnissait les hamburgers de vraie viande saine a été virée...
« On aura tout vu ! », une phrase lâchée par une cliente furieuse de ce fast-food de la région liégeoise qui vient d’apprendre la nouvelle. L’un des membres du personnel de la célèbre chaîne de restauration rapide aurait donc pendant des mois inséré d’authentiques morceaux de viande à l’intérieur de hamburgers destinés aux plus jeunes. Les parents habitués du lieu se disent consternés. Quant la direction de l’enseigne, elle, tente de faire tant bien que mal son mea culpa.
Des agissements contraires à l’esprit maison
La jeune femme de 19 ans, étudiante en philosophie, aurait débuté ses agissements en décembre dernier. Alors qu’elle était en charge de servir les clients du restaurant, cette dernière aurait procédé systématiquement à un furtif échange. En lieu et place de la traditionnelle semelle de chaussure que nos enfants avaient l’habitude de savourer dans leur Big, elle mettait des morceaux de viande de bœuf non industrielle.
Un comportement qui lui a valu un licenciement express pour faute grave il y a 3 semaines quand les faits ont été découverts par ses supérieurs : « Il s’agit d’un cas isolé. Nous formons nos équipiers pour qu’ils préparent des plats uniquement avec les terribles produits que nous mettons à leur disposition. Cet écart à notre politique est clairement l’œuvre d’une déséquilibrée. » a tenté de minimiser le service Relations Publiques du groupe.
Chez les clients de ce fast-food, on interprète globalement ce scandale comme une trahison : « On leur faisait confiance. Personnellement je n’emmène pas ma fille au ... pour qu’elle ingère des produits de qualité, des produits frais, sans danger pour sa santé. » vocifère Louis, 42 ans.
Regagner la confiance
Pour essayer de réduire au maximum l’étendue des dégâts en termes d’image, la célèbre c haîne de mal bouffe rapide vient de lancer une large campagne d’affichage qui vise à rassurer. A côté de l’image d’un steak congelé et difforme, la marque dévoile son nouveau slogan : « Des produits sûrs pour un bilan sanguin qui l’est moins ».
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Le mot du Bourgmestre
Quel vendredi soir effroyable!
23 heures! Coup de téléphone. A cette heure les communications ne sont pas anodines et ce n'est pas sans une certaine crainte que l'on décroche.
La voix du policier, je le comprends immédiatement, est empreinte d'un ton grave.
J'ai peine à concrétiser ce que j'entends. Une fusillade a éclaté à proximité du hall omnisport. Il n'y pas de morts? Je me permets d'espérer encore! Un petit garçon de 10 ans. Quelques minutes plus tard: le monsieur est également décédé et encore un plus tard: la dame qui est la marraine du petit garçon domicilié à Dolhain Limbourg est également décédée.C'est épouvantable!
Le couple, deux Visétois, est bien connu dans notre Ville; des personnes tout à fait honorables que rien ne prédestinait à une fin pareille. La population non seulement de Visé et de la Basse-Meuse est consternée. La presse belge tant wallonne que flamande se mobilise mais des Hollandais et des Allemands accourent aussi.
Le sort, tant du petit garçon qui n'est pas connu à Visé que du couple Philippens, émeut particulièrement toutes les personnes venues aux nouvelles. Très vite, en effet, l'identité des victimes a pu être connue.Que peut-on trouver à dire devant pareil drame? Quelles paroles consolatrices pourraient apaiser la douleur. Aucune évidemment!
Quelques jours se sont écoulés et nous sommes toujours incapables de trouver une réaction positive.
Nous avons cependant ouvert un livre de condoléances à la population. Certes, nous savons que de nos jours des moyens plus modernes d'exprimer ses réactions existent. Néanmoins, nous avons pensé que ce qui est écrit dans un tel registre est un peu plus profond. Il est à la disposition de la population dans la salle des mariages de l'Hôtel de Ville (1er étage) et il le sera encore tout au long de la semaine du 28 avril au 3 mai (jours ouvrables jusqu'à 17 heures et samedi matin).Le bourgmestre,
Marcel NEVEN.
23 avril 2014