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  • Port du masque, baromètre, nouvelle bulle: voici les mesures prises par le CNS

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    L’intention affichée par les autorités était d’édicter des règles sanitaires valables sur le long terme. Il y a un mois, la Première ministre, Sophie Wilmès, avait expliqué qu’il faudrait désormais passer de la « gestion de crise » à la « gestion des risques ».

    Les mesures :

    Après avoir fait le point sur la situation sanitaire, Sophie Wilmès a rappelé que les 6 règles d’or, dont celle des contacts sociaux.

    > CONTACTS SOCIAUX

    Le nombre de contacts rapprochés est limité à un maximum de 5 personnes par mois en dehors du foyer, a déclaré jeudi la Première ministre Sophie Wilmès à l’issue d’une réunion du Conseil national de sécurité (CNS).

     
    On ne peut toujours pas voir plus de 10 personnes au même endroit, au même moment (enfants non-compris). Cette règle persiste. « Eviter tout contact rapproché avec tout le monde, à tout moment, ce n’est pas simple. » Un contact rapproché c’est : être proche physiquement d’une personne qui ne fait pas partie de votre foyer, pendant plus de 15 min, Sans distance d’1m50 et sans masque.

    Il faut toujours limiter ses contacts rapprocher. Les experts proposent un point de référence qui varie entre 1 et 5, en fonction de la situation sanitaire. « Pour l’instant, les experts conseillent à chacun de ne pas avoir de contacts rapprochés avec plus de 5 personnes, hors foyer, par mois. » Il s’agit de personne que vous pouvez enlacer, avec qui vous pouvez manger ou boire un verre en étant proche l’un de l’autre. Les personnes avec qui vous ne maintenez pas les distances de sécurité. Il s’agit donc bien d’un choix individuel de 5 personnes (pour un mois). « Et puisque ce n’est pas obligatoire, cela induit que vous faites le choix de ces 5 personnes en votre âme et conscience ».

    « Si chacun participe à l’effort – même de manière adaptée – nous pourrons continuer à mener nos vies sociales en maximisant nos chances de rester en bonne santé mais aussi en maximisant nos chances d’éviter de devoir reprendre des mesures drastiques.  Voyez qui vous voulez en respectant les distances de sécurité, et évitez autant que possible les contacts rapprochés », résume Sophie Wilmès.

    > MASQUES

    À partir du 1er octobre, il ne sera plus obligatoire de porter un masque à l’extérieur, sauf dans les lieux très fréquentés et dans les endroits où la distance de sécurité de 1,5 mètre ne peut être garantie, a annoncé mercredi la Première ministre Sophie Wilmès lors d’une conférence de presse suivant une réunion du Conseil national de sécurité (CNS).

    Le masque reste cependant obligatoire dans les transports publics, dans les magasins et dans les cinémas.

    « Le port du masque est important dans la gestion de l’épidémie. Le port du masque est d’ailleurs obligatoire quand les distances ne peuvent pas être garanties. Néanmoins, il est inutile de l’imposer partout, tout le temps », a indiqué Sophie Wilmès. Des le 1er octobre, le masque ne sera plus obligatoire à l’extérieur sauf :

    – dans les lieux extrêmement fréquentés, où les distances de sécurité ne peuvent pas être respectées. Ces lieux sont déterminés par les autorités locales.

    – Et en tout état de cause, dans les lieux couverts bien déterminés comme dans les transports en commun, les magasins ou les cinémas par exemple ; peu importe leur niveau de fréquentation.

    Il sera demandé aux autorités locales d’aller dans le sens du CNS à ce sujet-là.

    RASSEMBLEMENTS

    Si vous organisez vous-même un événement, le nombre d’invités est limité à un maximum de 10 personnes (enfants non compris). « Cela vaut également pour les rassemblements dans la rue. »

    Événements organisés par des professionnels – les fêtes, par exemple, ou les réceptions, sont soumises aux règles de l’industrie hôtelière.

    Il n’y a pas de limite au nombre maximum d’invités, mais il y en a un maximum de 10 par table. Les protocoles doivent être suivis à la lettre.

    Les soirées dansantes ne sont toujours pas autorisées.

    Pour les événements avec une audience – quelle que soit leur nature – la limite de 200 personnes à l’intérieur et 400 personnes en extérieur continue de s’appliquer. Ceci jusqu’à ce que les protocoles soient ajustés. D’ici là, tous les protocoles (sports, culture, éducation, etc.) resteront en vigueur. « Ces règles seront donc ajustées dans un proche avenir. C’est pourquoi nous avons demandé à Celeval de travailler avec les ministres compétents et les différents secteurs pour réviser ces règles. L’objectif est de donner stabilité et prévisibilité à tous les secteurs, mais aussi de donner à ces secteurs la capacité de se redresser, tout en continuant à protéger la santé publique. »

    > BAROMETRE DE L’EPIDEMIE

    « Les experts du Celeval travaillent aussi sur un baromètre de l’épidémie qui va être implémenté progressivement dans notre pays, au niveau national, régional mais aussi provincial. » indique Sophie Wilmès. « Il doit encore être affiné. Ce baromètre fonctionnera selon un principe de paliers. »

    En clair, si la situation s’aggrave, des mesures de restrictions doivent être prises. « Les autorités, les professionnels et les citoyens pourront ainsi mieux appréhender l’évolution de l’épidémie. Ce baromètre sera d’ailleurs repris comme référence dans les conférences de presse du Centre de crise qui ont lieu 3x par semaine »

    Ce baromètre se basera principalement (mais pas seulement) sur l’évolution du nombre d’hospitalisations. Ce nouveau baromètre aura aussi l’avantage d’être prospectif. « Nous pourrons établir des prévisions sur plusieurs semaines afin que chacun d’entre nous puisse envisager de quoi sera peut-être fait demain. » L’objectif est d’aboutir en Comité de concertation dans deux semaines.

    > QUARANTAINE DE 7 JOURS

    « Si vous présentez des symptômes du Covid-19, vous prenez contact avec votre médecin qui vous vous isolez immédiatement pour 7 jours. Et vous devrez passer un test le plus rapidement possible. » Si le test est positif : la quarantaine continue. Si le test est négatif : dès que votre situation clinique le permet, vous pouvez sortir de quarantaine.

    Si vous n’avez pas de symptômes mais que vous avez eu un contact rapproché avec une personne positive : dès que vous l’apprenez ou que vous êtes contacté par le contact-tracing, vous devez vous mettre immédiatement en quarantaine pendant 7 jours, à compter du dernier jour où vous avez eu contact rapproché avec la personne contaminée. Il est important de seulement vous mettre en quarantaine quand vous avez eu un contact rapproché avec la personne positive. Ensuite, vous prenez un rendez-vous pour passer un test unique au 5ème jour. Si ce test est positif : votre quarantaine est reconduite de 7 jours et si ce test est négatif : vous ne devez plus être en quarantaine après le 7ème jour.

    « Ces règles démontrent bien que garder ses distances est un impératif pour éviter la quarantaine inutile, si vous n’avez pas de symptômes » dit encore Sophie Wilmès.

    > VOYAGES

    La quarantaine concerne actuellement aussi les voyageurs reviennent de « zones orange » et de « zones rouges ». Comme cela avait été annoncé, à partir de vendredi, se rendre dans ces différentes zones sera fortement déconseillé, et non plus interdits afin d’établir des règles harmonisées avec le reste des pays européens. Dès lors, les obligations de test et de quarantaine s’adapteront également : les « zones orange » ne feront plus l’objet d’un testing et pour les voyageurs qui reviennent d’une « zone rouge », ils devront se mettre en quarantaine dès le premier jour de leur retour – durant 7 jours – et faire un test au jour 5. « Ils pourront se soustraite à cette obligation s’ils remplissent un document d’auto-évaluation qui, après analyse, les autorise à le faire. »

    Ces consignes ne concernent pas les personnes qui passent moins de 48h dans une « zone rouge », comme dans le cas des transfrontaliers par exemple.

    > TESTING

    Plusieurs décisions ont été prises ce mercredi, notamment en ce qui concerne les tests. Car, comme l’a signalé Sophie Wilmès lors de la conférence de presse, l’arrivée de l’automne puis de l’hiver, risquent de créer des difficultés pour les familles, engorger la médecine généraliste et, au final, entraîner une demande très forte de testing.

    Ce sujet est donc d’une importance cruciale pour la lutte contre le coronavirus. Pour l’heure, la Première ministre a souligné des chiffres « positifs » depuis le début de la crise : plus de 2 millions de tests ont déjà été réalisés et la moyenne actuelle est de 250.000 tests par semaine. Mais l’objectif, pour faire notamment à la saison de la grippe, est d’arriver à une capacité de 70.000 à 90.000 tests par jour.

    Pour que cet objectif devienne une réalité, les autorités savent également qu’il faut alléger la pression sur les professionnels du terrain, actuellement débordée face aux nombreuses demandes de patients inquiets. Dans cette optique, une série de décisions ont été prises par le CNS :

    – L’augmentation de la capacité de testing des centres de tri existants et en instaurant de nouveaux points de dépistage.

    – La création d’un call-center qui permettra de concentrer toutes les demandes vers un seul point d’information et soulager les médecins généralistes ;

    – La mise en place d’une plateforme de rendez-vous pour dispatcher les demandes à travers les centres disponibles.

    – L’allégement des charges administratives des médecins en permettant à plus de professionnels de fournir un code pour le testing ;

    – Ou encore favoriser l’obtention directement par les patients des résultats des tests effectués sur internet, notamment via le système Cozo ou masanté.be.

    Les autorités sont également conscientes d’augmenter la rapidité de la communication des résultats de tests auprès des patients.

    (Source : Sudinfo)

  • La foire au Conseil Communal de Visé ce lundi!

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    Hier soir, plus de 200 personnes se sont retrouvées place Reine Astrid à Visé afin de faire savoir aux autorités communales qu'ils refusaient l'implantation d'une centrale électrique "biomasse" sur le site de la cimenterie C.B.R. à Lixhe. Le cortège s'est rendu à la salle des Tréteaux où exceptionnellement se tenait la séance du Conseil Communal

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    Ce projet de la société Bee Green consiste en la construction d'une centrale qui devrait fonctionner en brûlant des déchets végétaux. Mais selon plusieurs observateurs il s'agit en réalité d'un incinérateur de déchets de bois. En effet, y seraient brûlés, des matériaux provenant de vieilles portes, châssis de fenêtres, meubles, contre-plaqués, bois de charpente... le tout traité et susceptibles de dégager des nano particules lors de la combustion. Or, il semblerait qu'il n'existe pas encore de filtre capable de retenir ces particules fines afin d'éviter leur propagation dans l'air. Parmi les groupes d'opposants à ce projet, on pouvait trouver tant des membres de "Défendons nos villages", que des groupes de citoyens de Maastricht, Eijsden, Gronsveld... 

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    Il ne faut pas perdre de vue que Bee Green envisage la destruction annuelle d'environ 170.000 tonnes de bois traité. Et à l'heure actuelle, personne ne peut préciser l'origine de ce combustible.

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    En début de réunion du Conseil, deux orateurs ont pu prendre la parole pour expliquer leurs craintes aux politiciens visétois : Jean-Pierre Henquet de "Défendons nos Villages" ainsi qu'Alain Discart.

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    Aucune réponse valable n'a pu être apportée aux questions posées : la ville ne serait pas encore en possession des rapports et études d'incidences commandés. La décision devrait pourtant être prise vers la mi-octobre 2020. C'est peu dire que le temps presse.

    Comme un des intervenants l'a justement fait remarquer : Quel sera le "plus" que cette installation apportera aux riverains? Un meilleur cadre de vie? Un air plus sain? Un attrait touristique pour notre ville?

                  
    De plus, un problème important de procédure est soulevé : Ni la Ville de Maastricht ni la Province du Limbourg n'auraient été informées du projet; or il s'agit d'une obligation claire inscrite dans la législation européenne afin de gérer efficacement les problèmes de pollution trans-frontalière
     

    Appel lancé par Défendons Nos Villages, Visons Demain, MilieufrontEijsden; Maastrichtse Klimaatcoalitie en Milieudefensie afdeling Maastricht.

     

    Pour plus d'informations : Défendons Nos Villages Jean-Pierre HENQUET <caroline4dimanche@gmail.com>, Alain Discart <discart.wagemans@gmail.com> ou Visons Demain Martial Mullenders <martial.mullenders@gmail.com>

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    Il avait été accordé par mail, le jour même, le droit à monsieur Paul Rutten, citoyen néerlandais, de prendre la parole dix minutes afin de faire part des doléances des personnes qu'il représentent. Lorsque monsieur Rutten a demandé la parole, celle-ci lui a été purement et simplement refusée!

    Voor meer Informatie ruttenpaul@xs4all.nl van Milieudefensie afdeling Maastricht. Woordvoerder namens de verschillende Maastrichtse organisaties is Constantijn van Aartsen van de Maastrichtse Klimaatcoalitie: geenbiomassalixhe@gmail.com

    Nous avons pu nous procurer les textes que nos voisins souhaitaient soumettre aux autorités communales, nous les reproduisons ci-dessous dans leur intégralité

    Communiqué –

    Non à une centrale biomasse / incinérateur de déchets sur le site de CBR-Lixhe!

    Les habitants de la région entre Liège, Visé et Maastricht subissent déjà une pollution élevée causée par de nombreuses sources : la densité du trafic sur les autoroutes qui suivent ou traversent la vallée, les activités portuaires et industrielles, les unités de traitement de déchets, la forte croissance des vols de et vers Liège-Airport et Maastricht-Aachen Airport, ...

    Un nouveau projet de nature à aggraver la pollution de l’air voire à porter atteinte à la biodiversité fait actuellement l’objet d’une procédure d’autorisation. C’est la Ville de Visé qui devra l’autoriser ou le refuser dans le courant du mois d’octobre.

    Il s’agit du projet de la Société Bee Green Wallonia sur le site de la cimenterie CBR à Loën-Lxhe. Ce projet qui se présente comme une centrale biomasse est en fait un gros incinérateur de déchets de bois classés B (= bois traités).

    Plusieurs groupements de citoyens et de protection de l’environnement se mobilisent contre ce projet qui n'est pas acceptable pour les motifs suivants :

    1. Il s'agit d'une grosse unité puisque cet incinérateur de déchets de bois aurait une capacité de 170.000 tonnes correspondant à la moitié de celle de l’incinérateur de déchets ménagers d'Uvélia à Herstal (Intradel).

    2. Les déchets de bois ne seraient pas des déchets locaux et les contrôles seraient très réduits.

    3. La composition des déchets de bois traités est imprécise et il est prévu que des substances dangereuses soient présentes dans une partie au moins des déchets.

    4. L'étude d'évaluation des incidences est par ailleurs très faible et les demandes et questions émises lors de la phase préalable à cette étude d'incidences y compris celles de la Ville de Visé (composition précise des bois qui pourront être incinérés, quantité totale des rejets polluants et types de microparticules, données sur les rejets et le bruit d’unités équivalentes, impact sur la qualité de l’air y compris pour respecter les normes OMS pour les microparticules en tenant compte des fréquentes inversion de température dans la vallée de la Meuse, impact sur la santé, ...) sont largement restées sans réponse alors qu'elles sont cruciales pour apprécier l'acceptabilité du projet.

    5. Sur base des éléments relevés dans l’étude d’incidences et dans son complément, il apparaît que ce projet aggraverait encore la situation déjà bien dégradée (air, bruit, trafic dans le village, incertitudes de l’impact des retombées acides et azotées notamment sur les pelouses calcaires et les milieux fragiles de la Montagne St-Pierre, rejet d’eaux usées dans le Canal Albert…).

    6. Pour permettre une dispersion des polluants moins impactante, l’étude d’incidences a prévu le rehaussement de la cheminée à 80 mètres. Ce seul élément démontre l’importance de la pollution de l’air qu’entraînerait cette activité. Et il s’ensuit que la pollution sera dispersée sur une population plus large, notamment aux Pays-Bas.

    7. Les habitants des communes relativement proches du site sont concernées par ce projet qu’elles soient wallonnes ou non. L’enquête publique aurait dû concerner toutes les communes susceptibles de recevoir les polluants de ce projet conformément à la Convention internationale d’Aarhus sur l'accès à l'information, la participation du public au processus décisionnel et l'accès à la justice en matière d'environnement. Or, cela n’a pas été le cas.

    8. Contrairement à ce que le promoteur prétend, le projet ne se justifie ni au plan de la transition énergétique vu son rendement médiocre - une trentaine de % - ni au plan du développement de l'économie circulaire et le fait d'améliorer le bilan carbone de la cimenterie CBR n'est pas une raison suffisante pour accepter cet incinérateur et ses nuisances.

    En conséquence, les groupes signataires demandent à la Ville de Visé de refuser l’autorisation pour ce projet BGW.

    C’est la raison pour laquelle ils participeront à la manifestation qui se déroulera ce soir 21 septembre à Visé pour s’opposer à ce projet.

    Groupements et associations signataires :

    Défendons Nos Villages, Visons Demain, MilieufrontEijsden; Maastrichtse Klimaatcoalitie en Milieudefensie afdeling Maastricht.

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    Pour plus d'informations : Défendons Nos Villages Jean-Pierre HENQUET <caroline4dimanche@gmail.com>, Alain Discart <discart.wagemans@gmail.com> ou Visons Demain Martial Mullenders <martial.mullenders@gmail.com> Voor meer Informatie ruttenpaul@xs4all.nl van Milieudefensie afdeling Maastricht. Woordvoerder namens de verschillende Maastrichtse organisaties is Constantijn van Aartsen van de Maastrichtse Klimaatcoalitie: geenbiomassalixhe@gmail.com

     
     
    Cher.e.s Collègues,

    A la demande de Mr Paul Rutten (lire ci-dessous), je vous transmets le mail qu'il a reçu du Service environnement de la Ville hier à 14 h 32 qui indique :

    Vous pourrez intervenir et posez vos arguments (durée 10 minutes) et les membres du Conseil auront 10 minutes pour vous répondre mais il n'y aura pas de débats approfondis sur le projet.

    Ce mail a évidemment été envoyé à la demande de l'Echevin avec j'imagine l'accord du DG.

    Le refus de donner la parole hier en contradiction de cette invitation est un incident regrettable qui donne une bien piètre image de la Ville de Visé.

    Bien à vous,

    Martial Mullenders

    Conseiller communal

    Mesdames, messieurs,

     

    Bien que nous ayons reçu l'autorisation de la municipalité de Visé, le président du conseil municipal ne nous a pas permis de prendre la parole.
     
    Il est important pour nous de porter notre contribution à votre attention, à celle-ci, voir le texte ci-dessous.
     
    Bien à vous,
     
    Au nom du porte-parole de la Coalition de Maastricht pour le climat et Milieudefensie Maastricht,
     

    Constantijn van Aartsen.

     
     
     

    Au bourgmestre, aux échevins et aux membres du conseil municipal de Visé,

     

    Je m'appelle Constantijn van Aartsen et j'habite dans la municipalité de Maastricht. 

    Je suis très heureux d'être ici pour parler, et je m'excuse pour mon français. Je vais lire un extrait de ce document pour le rendre, je l'espère, un peu plus compréhensible.

    Je parle ici au nom de la Coalition pour le climat de Maastricht et du département Milieudefensie Maastricht. Je suis le porte-parole de 8 organisations, dont des syndicats, des ONG, des étudiants et des groupes communautaires.

     

    Nous avons été très surpris d'apprendre il y a peu de temps le projet de construction d'une centrale biomasse/incinérateur de déchets à Lixhe, dans la zone industrielle CBR, surtout parce que nous, notre ville et notre province n'en avions pas été informés. Selon la convention d'Espoo et la convention d'Aarhus, nous avons droit à l'information et à la consultation en cas de pollution transfrontalière, comme dans le cas de cette centrale à biomasse. Nos avocats examinent actuellement les conséquences du non-respect de ces règlements.

     

    Mais je ne suis pas ici pour menacer de recours juridique. Je suis moi-même avocat et je déteste ça.

    Non, je suis ici pour vous conseiller et vous demander d'abandonner cette centrale à biomasse/incinérateur de déchets. Non seulement parce que c'est mauvais pour ma santé et pour l'environnement, mais aussi parce que c'est un mauvais choix pour les habitants de Visé et de ses environs.

    Avouons-le, notre planète est actuellement en feu en de nombreux endroits. C'est une mauvaise idée pour cette centrale de brûler 170 000 tonnes de bois supplémentaires par an.

     

    Ce bois est non seulement pollué, mais les particules les plus nocives, PM1 et PM0,1, ne sont pas arrêtées par les meilleurs filtres du marché.

    À cet égard, la loi est très en retard sur les faits scientifiques et, comme l'industrie, ne se concentre que sur les PM10 et les PM2,5. Il est cependant médicalement très largement reconnu que les plus petites particules, PM1 et PM0,1, sont les plus nocives. Dans le cas de cette usine de biomasse/incinérateur de déchets, vous ne verrez ni ne sentirez ces substances, mais elles pénétreront de manière invisible dans les poumons et le sang pour causer beaucoup de dégâts. La poussière fine est un “silent killer".

     

    Le vent est dans la direction de Maastricht et d'Eijsden pendant 80 % du temps, de sorte que la plupart des substances nocives, y compris les particules, se précipiteront sur nos réserves naturelles, nos villes et nos maisons. 

     

    Chez mes voisins et nos enfants.

     

    170 000 tonnes de bois, chaque année.

    Il est prévu que ce bois soit brûlé avec une efficacité de 30 à 35 % seulement. Ce chiffre est bien inférieur aux meilleures technologies disponibles. Plus de 110 000 tonnes de bois seront en quelque sorte brûlées pour rien.

    Ce n'est pas viable. Et cela n'a pas de sens.

     

    La science se retourne de plus en plus contre l'utilisation de la biomasse et la combustion du bois, surtout lorsqu'il est peint et imprégné. Le bois est de moins en moins considéré comme un déchet, et de plus en plus comme une matière première importante pour la transition vers une société durable et une économie circulaire. 

    Le bois est une source de matières premières, notamment pour le compost et les matériaux de construction Il est peu clairvoyant de brûler du bois et de l'envoyer dans l'air, car ces utilisations alternatives durables vont de plus en plus concurrencer les besoins de la centrale à biomasse. Le prix du bois en tant que biomasse ne fera donc qu'augmenter.  Bien entendu, cela n'est mentionné nulle part dans l'évaluation des incidences sur l'environnement ou dans les plans de projet.

     

    Il est vraisemblable que les Pays-Bas et l'Allemagne aient eux-mêmes un besoin croissant de préserver le bois en tant que matière première pour l'économie circulaire. Il est irréaliste de s'attendre à ce que ces pays voisins soient disposés à exporter cette matière première vers le CBR pour qu'ils puissent la brûler.

    Et d'où cette incinérateur va-t-elle tirer sa biomasse de plus en plus coûteuse ? Cela n'est mentionné nulle part dans les plans du projet.

    Ce n'est pas un projet durable, et il n'est pas à l'épreuve du temps.

    Permettez-moi d'énumérer mes arguments. La centrale à biomasse a sans aucun doute un mauvais impact sur la qualité de l'air et sur notre santé, malgré les affirmations de l'industrie

    L'efficacité est très faible, bien en deçà de ce qui peut être réalisé aujourd'hui. Le bois n'est pas un déchet, c'est une matière première pour la nouvelle économie.

    Et je vous le dis franchement, vous auriez dû nous informer bien plus tôt du projet de construction d'une centrale électrique à biomasse/incinérateur de déchets à Lixhe (B).

    C'est un mauvais investissement, polluant, et non un atout pour l'avenir de la commune de Visé.

     Je vous remercie encore une fois de m'avoir permis de prendre la parole et j'espère sincèrement que vous déciderez de mettre un terme aux projets de cette centrale. Je ferai de mon mieux pour répondre à vos questions, mais il se peut que j'aie besoin d'aide pour la traduction. 

     

    Au nom Klimaatcoalitie Maastricht, Constantijn van Aartsen et Milieudefensie Maastricht, Paul Rutten

     
    contact-adres: ruttenpaul@xs4all.nl
     
    Les réponses brèves et incomplètes de Xavier Malmendier, Echevin des travaux de la ville, n'ont en tous cas satisfait ni rassuré aucun des participants. Monsieur Malmendier a rappelé que la Ville avait elle aussi soulevé des imprécisions contenues dans le projet, mais que les réponses n'étaient pas encore toutes parvenues. L'Echevin a rappelé que la Ville de Visé ne faisait qu'émettre un avis et que la décision finale serait prise par la région Wallonne.
    (Pierre Neufcour)
     
     
     
     
     
     
  • Une Visétoise est la nouvelle Miss Liège

    L'évènement était organisé ce dimanche au théâtre Plopsa de La Panne, qui, vu les conditions sanitaires induites par le Covid 19, n'a pu accueillir que 200 personnes en ce compris les candidates, les membres du jury, les familles et le staff technique. Les familles et supporters étaient installés par bulles, les membres du jury, eux, se sont retrouvés isolés.

    Alternance de danse, défilés en robe de soirée, en bikini et présentations personnelles se sont alternées. Lors de certaines chorégraphies, le port du masque était même rendu obligatoire! Là est bien la  preuve que l'organisation a pris au sérieux les mesures anti covid!

    Lors du couronnement, la Miss et ses dauphines ont dû prendre elles-mêmes leur écharpe accochée sur un portemanteau, pour éviter tout contact physique. La Miss a, elle, trouvé sa couronne sur un coussin déposé sur une chaise.

    Treize candidates concourraient pour le titre de Miss Liège, toutes plus motivées les unes que les autres. « La sélection a été très difficile pour les trois premières places », assure Darline Devos, la présidente du comité Miss Belgique. (Source Sudinfo)

     
  • Jean Donneau de Visé

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    1. VISE, MOI JE NE CONNAIS QUE JEAN DONNEAU DE VISE………DEMANDONS A MOLIERE, SON PRINCIPAL RIVAL

    Le théâtre actuel vit de trois canaux : le public, les ventes et surtout les subventions. Mais il y a plus de 350 ans, les troupes théâtrales vivaient surtout grâce à des protecteurs nobles ou ecclésiastiques. Molière ainsi qui mourut le 17 fevrier 1673 fut protégé par Louis XIV mais avait plusieurs rivaux dont un certain Jean Donneau de Visé. Celui-ci écrivit quelques pièces (qui ne sont plus jamais jouées) comme la mère coquette (1665), puis en collaboration avec Thomas Corneille et après la mort de son rival, Circé (1675) ou la devineresse (1679). Il se rabibocha avec la troupe de Molière par après. Venons en à Jean Donneau de Visé. Son bisaieul Gilles quitta la ville mosane au 16e s. et fut rapidement un des valets du roi de France, Charles IX (1550-1574). Donneau de Visé a une autre plume à son chapeau : d’avoir fondé en 1672 une revue qu’il appela le Mercure galant, un périodique consacré aux nouvelles du théâtre des arts, de l’édition mais aussi aux potins de salon et aux chansons galantes. Pourquoi Mercure ? car ce dieu latin est un voyageur et protège le commerce : ce périodique que l’on peut comparer à Paris-Match et parfois à ici Paris évoque la vie de la royauté et est une sorte d’historiographie royale. Cette revue arrêtée pendant trois ans de 1674 à 1677 s’appela en 1724 après la mort de Donneau de Visé (1710) le Mercure de France. Cette revue cessa d’exister sous ce nom en 1965 mais est reprise sous un autre nom par Gallimard.

    La société archéo-historique de Visé a d’une part invité Monique Vincent en 1993, auteure d’un doctorat français sur Donneau de Visé et d’autre part a mis ce personnage en avant dans la journée du patrimoine de 2008 à .l’église de Devant-le-Pont (affiche), sans oublier le circuit DVD d’Artagnan présenté dans des autocars et réalisé par Jean-Pierre Lensen, aidé par l’atelier vidéo de Berneau et Annick Masset.

    Mais indépendamment d’une biographie intense, jetons un coup d’œil sur la revue de 1673, année du siège de Maestricht par Louis XIV. Un des correspondants parisiens va envoyer à sa rédaction ces descriptions que nous nous plaisons à rappeler.

    2. DONNEAU DE VISE : VISE VILLE SUPERBE ???? ET LIEGE VILLE GERMANIQUE OU ITALIENNE

    Le campement de l’armée du roi est à l’endroit le plus beau que j’aie jamais vu. Il est dans une campagne fort unie, qui a pour bornes d’une chaîne montagnes couvertes de bois et de paysages délicieux (nous pensons que c’est la dite montagne Saint-Pierre) et de l’autre la Meuse, qui est une rivière fort spacieuse, sur laquelle est bâtie un château fort agréable et bien gardé par les Espagnols (est-ce Argenteau ou Navagne ?) . On voit encore du camp la ville de Viseyt (Visé), qui est presque toute bâtie de briques et par compartiments.

    Suit une lettre écrite de Liège :

    3. MAISONS ET RUES DE LIEGE

    Nous arrivâmes hier à neuf heures du matin. Cette ville m’a paru fort semblable à celles d’Italie. Ses bâtiments n’en sont pas réguliers mais ils sont tous peints et colorés de différentes manières, ce qui en fait un agréable objet à la vue, la plupart paraissent de briques encore qu’ils n’en sont pas. On s’y sert souvent d’une certaine pierre grise et dure qu’il ressemble beaucoup au marbre. Les dedans des maisons sont pavés de petits carreaux de toutes couleurs. La batterie de cuisine es toujours fort nombreuse et fort luisante en ce pays et l’on doit peu s’en étonner, puisqu’elle ne sert presque jamais !! Les crémaillères y sont plus claires que du verre, parce qu’on n’y trouve point de bois, mais bien d’un certain charbon de terre q….u’ils ont ici le secret de purifier et de rendre en masses grosses comme des melons. Ils ont de certains brasiers d’acier, qui sont étroits comme des hottes de boulanger à trois ou quatre étages ; Ils mettent de ce charbon dedans qui rend une chaleur prodigieuse et ne salit point l’âtre. Les pas et les environs des portes sont revêtues de pierres noires comme du marbre, et bien souvent de marbre même. Il y a des sièges de même matière aux deux côtés des portes avec des appuis de fer si poli, qu’il parait aussi luisant que l’acier. Les rues sont fort nettes mais les pavés sont si petits qu’il y a du danger pour les chevaux. On y voit deux ou trois belles places en cette ville dans l’une desquelles sont deux fontaines très belles qui jettent de l’eau par plusieurs endroits (Place du Marché ?). La Meuse passe à travers de la ville et il y a un pont de pierres (Pont des Arches). Les marchandises y sont en quantité mais chères (déjà ?). Il y a un palais, un hôtel de ville et de belles églises où le marbre est en assez grande confusion.

    4. LES HABITANT-E (s) Succulent ou ???? vu par un parisien

    Tout est passablement beau, hors la plupart des femmes. Les hommes sont gros et ventrus et beaucoup ont des visages à la romaine. Ils parlent presque tous allemand (N’ ont-ils pas confondus avec le wallon), aussi leur propreté extérieure tient-elle beaucoup de cette nation. Ce n’est pas seulement en quoi ils l’imitent puisqu’ils boivent autant que les Allemands et qu’ils engagent tous leurs amis à en faire de même, de sorte que l’on voit quelqu’un de ces habitants, on est bienheureux si l’on est quitte pour une douzaine de coupes. L’eau n’y vaut rien du tout , encore que dans chaque maison il y ait une citerne, où l’on dit qu’elle se purifie. Les femmes s’habillent ici tout à fait mal. Les hommes n’y portent le manteau qu’en noir et les paysans sont tous vêtus d’une souquenille bleue (sarrau) et leurs enfants aussi .

    5. UNE ANECDOTE SUR LE BON COTE DES LIEGEOISES

    Vous ne sauriez croire la multitude de gens qui viennent voir le roi (Louis XIV).ni quelle joie leur inspire sa présence. Il vient présentement d’arriver une chose que je trouve assez remarquable pour vous être racontée. Un soldat ayant par mégarde lâché un pistolet près du Louvre et ayant été condamné à être pendu, une Liégeoise mue de compassion s’alla présenter à monsieur le duc de La Feuillade (gouverneur de la place de Maestricht) pour avoir sa grâce . Il la renvoya au roi devant qui elle se jeta à genoux et la lui demanda. Sa Majesté voulut savoir d’elle par quel motif elle parlait en faveur d’un homme qu’elle ne connaissait point et si c’était qu ‘elle voulut l’épouser. Elle répondit que non, que la pure charité la portait à parler pour lui et qu’elle avait un frère dans ses troupes , à qui si pareil malheur était arrivé, elle aurait été bien aise qu’on eut pardonné. Le Roi s’éloigna d’elle en lui disant que qui tirait près du Louvre devait être condamné. La pauvre fille ne se rebuta point, et tirant ce grand Monarque par son habit : « N’accorderez vous pas, Sire, lui dit-elle , cette grâce à une Liégeoise qui vous la demande » Elle dit cela avant tant de naïveté , que le Roi lui répondit avec ce fort rire qui gagne tous les cœurs. Oui, je vous l’accorde et je veux qu’il vous en vienne remercier….

    J.P. LENSEN (SRAHV)

  • Pas de chorale, mais bien un concert exceptionnel d’orgue et saxophone à l’Eglise Notre-Dame du Mont Carmel à Visé.

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    Ces deux instruments sont très rarement associés, mais il existe bel et bien un répertoire écrit par de grands compositeurs et quelques compositeurs contemporains.

     

    Les organisateurs du festival d’orgues de Devant-le-Pont, à l’initiative de Mme le Bourgmestre de Visé (Viviane Dessart) m’ont invité à animer le concert d’ouverture.

    L’idée d’un concert associant l’orgue et le saxophone a de suite séduit mon collègue saxophoniste, Arthur Demonceau (Dalhem) ainsi que les organisateurs.

    Nous avons mis en place un programme intitulé « Entre deux Mondes » et composé d’œuvres de grands compositeurs (Bach, Albinoni, Telemann,…) mais aussi deux œuvres inédites : Pensées d’Arthur Demonceau et une œuvre écrite par l’organiste Hutois André Lamproye, œuvre dédiée à St Hadelin.

     

    Vous trouverez en annexe, l’affiche du festival d’orgues.

     

    Le vendredi 25 septembre à 20h : Entre deux Mondes – Orgue (Jean-Francois Berger) et Saxophone (Arthur Demonceau) au profit du KIWANIS Visé Basse-Meuse

    Le vendredi 2 octobre à 20h : Suites & Concertos Johann Sebastian Bach – Orchestre à cordes CIMI (ULg) – Direction Fabien Moulaert

    Le vendredi 9 octobre à 20h : Bach & Haendel – Evgeniya Galyan (Ru) Orgue et l’ensemble vocal Woltèche

     

    Entrée : 15 euros (+65 ans : 12 euros / - 12 ans gratuit)

    Abonnement : 35 euros (+65 ans : 30 euros)

    Réservations :

     

     

     

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    Jean-Francois Berger
    Directeur Musical

     

    Rue de Pousset 31 – 4350 Remicourt
    Tél. +32 478 29 82 64
    e-mail : jean-francois@berger-bissot.be