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Ce mardi 26 octobre, Sudpresse prend un tournant important dans son histoire : changement de nom, changement d’identité, changement dans nos produits, changement dans l’organisation du groupe.
Grande nouveauté dans le monde de la presse francophone. Sudpresse change d’identité et devient Sudinfo pour mieux accompagner l’évolution digitale de ses marques. Sudinfo et les titres La Meuse, La Nouvelle Gazette, La Province, Nord Eclair et La Capitale se réinventent pour offrir une expérience inédite à leurs lecteurs et internautes. Un changement qui va se traduire par une refonte des médias qui font votre quotidien : des nouveaux sites Web, une nouvelle identité graphique pour votre journal et le lancement d’une nouvelle application Sudinfo innovante pour smartphone et tablette qui vous permettra de retrouver plus simplement l’ensemble vos contenus favoris.
« Nous voulons faciliter l’accès à nos informations et clarifier la présentation de nos différents contenus. Nous voulons également donner un coup de neuf à l’ensemble de nos marques, contenus et supports pour être davantage dans l’air du temps.», explique Vincent Brossel, directeur marketing et commercial de Sudpresse. « Nous sommes le seul groupe à disposer à la fois de rédactions et de journalistes aux quatre coins de la Wallonie et à Bruxelles. Ce qui nous permet de proposer des contenus locaux, nationaux et sportifs de qualité. Grâce à nos nouveaux supports, nos lecteurs pourront accéder plus facilement à tous ces contenus. »
Plusieurs fêtards sur la piste de danse. - Goebbels
Par Yannick Goebbels
Reportage au cœur de la nouvelle boîte de nuit bassi-mosane qui a ouvert ses portes vendredi dernier dans la Cité de l’Oie.
Ces quinze dernières années, les discothèques ont mis la clé sous le paillasson les unes après les autres en Basse-Meuse. À Visé, au numéro 20 de l’Avenue Maréchal Foch, à quelques pas la gare ferroviaire, ce n’est pas un club mais deux qui ont fermé leurs portes après quelques mois ou ans de fiestas. Ainsi, si « le Titanic » s’est échoué, « le Manhattan » s’est écroulé malgré des débuts prometteurs. À l’instar du « Cap Vert » de l’autre côté du pont, aucun club n’a tenu. Ce ne sont pas toujours les directives des autorités locales qui ont mis fin à la fête, certains clubs ne parvenant simplement pas à attirer un public d’habitués dans une ville qui regorge pourtant de lieux de fête et où il ne manque que ce genre d’établissement pour prolonger cette dernière.
C’est donc un petit événement qui a eu lieu vendredi soir. À 22h, le Tac-Tac ouvrait ses portes au public. Cette boîte de nuit se trouve, comme ses deux prédécesseurs, au numéro 20 de l’Avenue Maréchal Foch. L’entrée y étant gratuite, de nombreux curieux s’y sont rendus. Pour avoir effectué le déplacement, on affirmera que l’endroit est agréable. Quant au décor, il se veut harmonieux avec de nombreux miroirs sur les côtés. Les jeux de lumière donnent une saveur toute particulière à la soirée. Quant à DJ Sun, son répertoire est varié. On y trouve également une salle plus « lounge » où il est possible de s’asseoir afin d’acheter une bouteille et de la partager entre amis.
Par contre, deux éléments sautent aux yeux au moment de comparer le Tac-Tac aux anciens clubs locaux. Tout d’abord, les prix des boissons sont élevés. Logique me direz-vous dans un club. Le hic, c’est que l’entrée étant gratuite, de nombreux fêtards font de ce lieu un endroit de passage avant de repartir dans les bars à proximité afin de dépenser moins. De quoi faire retomber l’ambiance. Ensuite, le voisinage s’était habitué au calme. Le fait de garder la porte ouverte de la discothèque toute la nuit pourrait ainsi amener son lot de critiques. Attention donc de ne pas répéter les erreurs du passé…
La plupart des moutons et, en arrière-plan, les vaches et taureaux qui vont entretenir le site du SPW. - A.D
Par Aurélie Drion
Nous vous l’avions annoncé en exclusivité au début du mois d’avril. Une partie du site de Trilogiport allait être transformée en éco-pâturage. Et six mois plus tard, c’est fait. 35 moutons, 5 vaches et 2 taureaux viennent d’arriver. En mangeant la végétation, ils vont participer à l’entretien naturel du site ce qui permettra un développement harmonieux de la biodiversité.
Ce samedi 10h, au fond de la rue Delwaide à Hermalle-sous-Argenteau. Entassés calmement dans une remorque, 35 moutons, des Shetland et des Mergelland, ne savent pas encore qu’ils vont bientôt prendre possession d’un nouvel espace de vie de 8,6 hectares.
8,6 he sur 40 dédiés à l’éco-pâturage
Sur les 40 hectares réservés à la biodiversité sur le site du Trilogiport, le SPW a décidé, voici quelques mois, de dédier ces 8,6 hectares à de l’éco-pâturage. Une décision qui fait suite à un épisode malheureux qui s’était produit à la fin du printemps 2020. Depuis son aménagement, ce site est connu pour accueillir de nombreuses espèces dont notamment des oiseaux qui nichent au sol. Et alors que la période de nidification n’était pas encore terminée, des tracteurs étaient passés pour faucher une large zone, massacrant au passage des centaines d’oiseaux. Mais cette histoire a servi de leçon et permis de trouver d’autres solutions pour entretenir et préserver cette biodiversité. Et la plus importante est la création d’un éco-pâturage de vaches et de moutons.
Un choix avantageux : ces animaux déambulent partout, même sur des pentes abruptes, ce qui ne manque pas à cet endroit. Plusieurs zones, pour un total de 8,6 hectares, viennent donc d’être clôturées. Un consortium d’éleveurs, représenté par l’asbl Luscinia Nature, a été retenu. Et ce samedi, 5 vaches et 2 taureaux, des Highlands, mais surtout 35 moutons, ont donc été amenés sur place. « Ce sont des races rustiques, nous explique Francis Krauth de Rosa Canina, la coopérative qui élève les moutons. Les Shetland sont plus petits et ont une belle laine que nous valorisons. Quant aux Mergelland, ils sont plus hauts sur pattes ce qui leur permet de manger de la végétation plus en hauteur. » Quand aux vaches, elles s’attaquent à d’autres espèces végétales, ce qui offre une complémentarité.
Bien guidés par Obiwan
Un peu avant 11h, les moutons ont été amenés de la moutonnière à l’enclos qui se trouve le long du RAVeL. Et le spectacle valait le détour. À l’aide d’un sifflet, Francis a guidé son chien Obiwan pour qu’il amène les moutons à bon port. « Entretenir cette végétation est très important puisque, au fil des ans, une biodiversité s’y est développée, précise Patrick Letems, de Luscina. Si on ne fait rien, on va se retrouver avec une végétation fermée qui ne conviendra plus aux espèces présentes. La végétation n’ayant plus été fauchée depuis l’an dernier, elle est fort haute. Nous devrions donc devoir passer manuellement pour compléter le travail des animaux. Mais à terme, on espère ne plus avoir à trop le faire. »
Retour au printemps
Les animaux resteront sur place un mois avant de passer l’hiver au chaud avant de revenir au printemps. Ce qui ne devrait pas leur déplaire. Car ces nouveaux locataires n’ont pas mis longtemps pour apprécier la nouvelle végétation. À peine arrivés, ils ont déjà fait un festin de ronces et broussailles.
Nous avons passé un superbe séjour à la mer avec les élèves de 1re année. Merci à tous pour la réussite de celui-ci.
Hélas, 3 professeurs sont tombés malades et sont positifs au Covid. Tous les professeurs ayant participé doivent se faire tester.
Dans l'attente des résultats, nous demandons aux élèves de 1re de rester chez eux ce lundi 25 octobre.
Nous communiquerons dès que possible la suite de l'organisation. Nous vous demandons d'être attentifs à l'état de santé de votre enfant dans les jours qui suivent.
La Russie a émis un mandat d'arrêt contre le lanceur d'alerte à l'origine des révélations sur les tortures et viols dans les prisons russes, Sergueï Savelev. Ce dernier a demandé l'asile politique en France.
La Russie a placé sur la liste des personnes recherchées un ressortissant bélarusse ayant demandé l'asile politique en France, après avoir été à l'origine de révélations d'ampleur sur des viols et tortures systématiques dans les prisons russes.
Selon une notice publiée sur le site du ministère russe de l'Intérieur, Sergueï Savelev, 31 ans, est recherché dans le cadre d'une affaire pénale, sans plus de précisions. Le jeune homme a été emprisonné sept ans et demi en Russie pour une affaire de trafic de drogues et libéré en février 2021.
Des vidéos acquises lors de sa détention
Lors de sa détention, sous couvert d'opération de maintenance informatique, il dit avoir téléchargé une grande quantité de vidéos montrant des mauvais traitements et des viols organisés à travers l'immense système pénitentiaire russe.
Début octobre, la publication d'une de ces vidéos insoutenables, celle du viol d'un détenu avec une perche dans une prison-hôpital de Saratov, a suscité un scandale en Russie. Le Kremlin a promis l'ouverture d'enquêtes sur ces dérives et au moins quatre responsables des services carcéraux ont été limogés.
Disant toutefois craindre des représailles des autorités russes, Sergueï Savelev est arrivé la semaine dernière en France où il a demandé l'asile politique. Samedi, il a estimé qu'il était poursuivi en Russie "pour divulgation de secrets d'État".
Un système carcéral régulièrement critiqué
"Le pouvoir russe utilise les seules méthodes qu'il connaît et juge appropriées, la force et l'intimidation, et essaie encore de me faire taire", a-t-il affirmé dans une vidéo publiée par l'ONG Gulagu.net. Selon lui, les autorités préfèrent "perdre du temps à tenter d'étouffer la vérité" plutôt que de "réformer le système pénitentiaire" ou de "punir tous ceux impliqués dans cette usine à tortures".
Le 17 octobre dernier, il avait expliqué avoir agi car il lui était "très difficile psychologiquement" de garder de telles horreurs pour lui.
Le système carcéral russe est très régulièrement entaché de scandales de tortures, commises de façon quasi-institutionnalisée par des gardiens ou d'autres détenus à leurs ordres, notamment afin d'obtenir des aveux sous la contrainte.