C'est à la demande de l'association des commerçants "le commerce visétois" que Daniel Bacquelaine a accepté l'invitation de les rencontrer et de leur faire part de l'avenir des pensions, tous secteurs confondus.
Présenté par le Président de l'association, Marc Wagelmans, le docteur Bacquelaine a exposé les grandes lignes de son plan futur. Il a tout d'abord évoqué le fait que le budget pensions représentait 41 milliards, soit 10% du P.I.B. alors qu'il y a 8 ans, il n'était que de 24 milliards. Le ministre explique l'augmentation de l'âge légal de la pension par le fait de l'espérance de vie accrue de nos concitoyens. Au début du 20 ème siècle, lors de la création des pensions de retraite, l'espérance de vie moyenne était de 57 ans alors qu'à présent elle est de 80 ans. L'âge de mise à la retraite, lui, n'a pas changé.
Daniel Bacquelaine a bien précisé que le budget "pensions" ne diminuerait pas, mais qu'il fallait absolument modifier les conditions d'accès pour pouvoir assurer la continuité du système.
En Belgique, l'âge moyen de la mise à la retraite est de 59 ans, alors qu'il est de 63 ans dans les autres pays européens. Le droit à le pension à 67 ans deviendra la norme en Europe. Il a également signalé que dans le futur, on allait aller vers une unification du système de calcul des pensions, un système à points, comme en Allemagne. Selon le ministre, un fonctionnaire percevrait en moyenne 2.300€ mensuels, un salarié à peu près 1.400 et certains indépendants ne recevraient que 800 € par mois, somme dérisoire et bien en dessous du seuil de pauvreté.
Son exposé terminé, l'invité des commerçants s'est rendu de table en table afin d'apporter des réponses plus précises aux questions qui lui étaient posées.
Il est étonnant que seule une petite trentaine de personnes se soient rendues à cette conférence, et parmi eux tous n'étaient même pas commerçants! Je m'en foutisme? Certains des organisateurs parlaient de manque de respect envers le ministre qui venait expressément à la demande d'un groupe de personnes dont la grandemajorité n'a pas daigné se déplacer.