Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Environnement - Page 4

  • La ville de Visé va disposer d’une nouvelle station d’épuration pour sa rive droite

    B9733569745Z.1_20230224183029_000+GG7M9KM2Q.1-0.jpeg

     
    L’A.I.D.E. va construire en août prochain et exploiter une nouvelle station d’épuration pour traiter les eaux usées de la rive droite de la ville de Visé, d’une capacité de 9300 équivalent habitants
    Après enquête publique, le collège communal de Visé et les fonctionnaires techniques et délégués du Service public de Wallonie ont autorisé l’A.I.D.E. à construire et à exploiter une station d’épuration. « Cette station d’épuration sera destinée à traiter les eaux usées urbaines de la rive droite de la ville de Visé et sera d’une capacité de 9300 EH (Équivalent Habitants) », précise Luc Ligot, chef du Service des Travaux de la ville de Visé.
    « Pour le moment, on installe des collecteurs sur la promenade Léon Meurice et sur le quai des Fermettes, sur la rive droite jusqu’à la fin juin. La construction de la station d’épuration devrait débuter en août prochain », ajoute-t-il. « Le petit chemin vicinal nº6 sera également déclassé mais on ne touche pas au RAVeL », précise encore Mme Blaffart du Service Environnement.Le dossier complet peut être consulté au service environnement situé rue de Mons, 11 à Visé tous les jours ouvrables de 9h à midi et de 14h à 16h et le samedi matin de 8h30 à 11h30 sur rendez-vous. Pour le samedi matin, il faut prendre rendez-vous au plus tard 24h à l’avance auprès de Mme Blaffart du Service Environnement au 04/374.85.14.
    Toute personne qui justifie d’un intérêt peut interjeter appel de la décision par lettre recommandée au SPW à Jambes.
    (Marc Gérardy pour La Meuse)
  • Visé : Stop béton entre en action suite à l'octroi d'un permis d'urbanisme

    517D9521-48E4-4F86-BC06-FACDAB2F7709.png

    Le projet de Lorette à Visé
     
    Urbanisme à Visé : Respect ZERO ! Stop Béton entre en action
     
    Choqué par l'octroi du permis pour quatre immeubles de 30 appartements à Lorette après de nombreux autres permis problématiques et face à de nouveaux projets au cœur de Visé tout aussi excessifs, Stop Béton Visé a décidé de passer à l'action.
    Ce matin, Stop Béton a distribué des centaines de feuillets d'information à l'entrée de la Salle des Arquebusiers où se déroulait l'apéritif annuel du MR et de la bourgmestre.
    Constatant dans ce texte que "Ce permis du Collège communal est accordé au mépris de l'opposition d'un grand nombre de riverains et d'habitants de la ville." et que "Le permis s'assied sur l'avis négatif très motivé du Fonctionnaire Délégué de la Région Wallonne et sur celui du SPW Mobilité et Infrastructures.", Stop Béton souligne que : "Cette absence de respect des habitants, des autorités wallonnes et des balises communales n'est qu'une illustration de la façon dont bourgmestre et échevins considèrent la population et les règles à suivre. Cela montre combien il est nécessaire pour les habitants de Visé de se mobiliser pour leur commune." Il relève aussi que "ce permis n’est malheureusement qu’un des exemples des décisions déjà prises par la bourgmestre et les échevins – ou en préparation - qui nuiront au cadre et à la qualité de vie des habitants, qui ignorent les prescriptions et objectifs adoptés en matière d’urbanisme et de logement, et qui souvent s’opposent aux avis négatifs du fonctionnaire délégué de la Région." Enfin un tableau présente cette profusion de projets qui représente un total de 206 logements, qui plus est, quasi uniquement des appartements de standing destinés à quelques privilégiés !
     
    Le Groupe Stop Béton Visé est une initiative citoyenne ayant pour objectif le maintien d’un cadre de vie cohérent, sain et agréable pour tous à Visé et en bord de Meuse. Stop Béton souhaite notamment rassembler et soutenir les habitants confrontés à des projets urbanistiques ou industriels excessifs, inappropriés ou polluants. Il les invite à le rejoindre.
     
    Un feuillet d'information sera déposé dans les boîtes aux lettres.
     
    (Communiqué)
     
     
  • Demande de permis de classe 1 de la SPRL KNAUF : questions et suggestions suite à la RIP du 13 décembre 2022

    D4D5FF10-828C-45E9-ACF1-73A8711E29A2_4_5005_c.jpeg

    Chers lecteurs, vous trouverez ci-dessous copie du courrier que Monsieur Martial Mullenders (conseiller communal "Visons demain") a fait parvenir aux destinataires mentionnés ci-dessous.

    Au Collège communal,

    A la direction de KNAUF et au bureau ARCADIS,

     

    Mesdames,

    Messieurs,

     

    La Société KNAUF est amenée à demander un permis de classe 1 pour être autorisée à exploiter un Centre de regroupement et de traitement de déchets classés dangereux correspondant au code 17 06 03*, code recouvrant les  « Autres matériaux d'isolation à base de ou contenant des substances dangereuses ».

    L'objectif tel que présenté à la Réunion d'information préalable à l'étude des incidences (RIP) par l'entreprise est de pouvoir recycler les déchets de laine de verre provenant d'une partie de l'Allemagne alors que ces déchets sont classés par la législation allemande (antérieure à l'adoption du Code des déchets européen) comme déchets dangereux. Pour pouvoir importer ces déchets sur son site visétois, la société KNAUF doit pour respecter la législation allemande disposer d'un permis de classe 1 pour le regroupement et le traitement de déchets de matériaux d'isolation classés dangereux.

    La société explique qu'il s'agit là de développer l'économie circulaire et que les installations actuelles de recyclage ne feront l'objet d'aucune modification. Et elle assure qu’il s’agira des déchets de laine de verre de même composition que les déchets de laine de verre qui seront récupérés en Belgique, aux Pays-Bas ou en France et qu’en raison du process de l'usine et des exigences de qualité de la laine de verre qui y est produite, toute substance dangereuse devra être exclue.

    Cependant, cette distorsion entre la législation allemande et wallonne concernant le classement des déchets de laine de verre - dangereux en Allemagne, non dangereux en Wallonie - entraîne un grand écart entre l'objet et l'objectif du permis de classe demandé. Celui-ci doit, en effet, pour satisfaire la législation allemande, autoriser le traitement de déchets dangereux du code 17 06 03* tout en garantissant aux autorités et aux citoyens qu'aucun déchet contenant des substances dangereuses ne sera traité à Visé ni aujourd'hui, ni demain ou après-demain, même après une éventuelle modification du process de traitement et de production de l'usine.

    A mon sens, il est donc essentiel que le bureau d'étude des incidences :

    1. vérifie que les éléments synthétisés ci-dessus - en particulier les contraintes de la législation allemande et la nécessité d'exclure toute substance dangereuse en raison du  process et des exigences de qualité de la production de laine de verre - sont exacts,
    2. propose une formulation du permis de classe 1 pour répondre à ce grand écart en étant extrêmement précis sur le type de déchet autorisé via le code code 17 06 03* à savoir déchets de laine de verre provenant exclusivement d'Allemagne où ils sont classés dangereux  pour autant qu'ils  ne contiennent que des déchets de laine de verre sans contaminant dangereux qui, s'ils avaient été produits en Wallonie, auraient été classés au code "17 06 04 Matériaux d'isolation autres que ceux visés aux rubriques 17 06 01 et 17 06 03".
    3. définisse en outre des modalités de contrôle à la source et à l'arrivée - à inclure dans le permis - qui garantiront que ces déchets seront conformes aux stipulations ci-dessus et donc ne seront contaminés par aucune substance dangereuse, quelle qu'elle soit. Chaque camion devra faire l'objet de plusieurs contrôles et prélèvements pour analyses établissant l'absence de substances dangereuses dans la mesure où il s'agira d'importer des déchets de construction et de déconstruction,

    Par ailleurs, le bureau d'étude des incidences devrait aussi :

    • vérifier la sécurité du tank LPG et prescrire les mesures nécessaires,
    • proposer des solutions
      • pour réduire le fonds sonore élevé lié au bourdonnement des installations de l'usine,
      • pour réduire la pollution lumineuse liée à l'importance de l'éclairage du site,
      • pour maîtriser les odeurs qui à certains moments gênent les riverains,
    • étudier la perturbation de la dispersion des polluants émis aux cheminées découlant de l'effet de sillage de l'éolienne qui devrait bientôt fonctionner sur le site,
    • évaluer l'accroissement des impacts de l'unité de recyclage "Resulation" lié à la montée en puissance des installations qui débouchera sur un fonctionnement 24/24 h.

     

    En vous remerciant de veiller à inclure ces points dans l'étude d'incidences et dans la demande de permis, je vous prie d'agréer l'assurance de ma haute considération.

    Martial MullendersHabitant et conseiller communal de ViséAllée des Templiers, 274600 Visé

    Pour rappel : Les citoyens peuvent encore transmettre leurs questions et suggestions jusqu’au 28 décembre à la Commune, notamment via e-mai en y indiquant leurs nom et adresse à laurence.blaffart@vise.be avec copie au Responsable HSE de KNAUF bertrand.kevelaer@knaufinsulation.com

     

    Voici la réponse de la Ville :

    Bonjour Monsieur Mullenders,
     
    Nous vous remercions d'avoir attiré notre attention sur ce petit oubli qui est déjà corrigé sur le site de la Ville. Toutefois il ne faut pas confondre RIP et enquête publique. Dans le cadre d'une RIP, il n'y a en effet aucune obligation d'affichage sur le site internet de la commune concernée même si, à Visé, nous en avons pris l'habitude. La procédure officielle n'est donc nullement affectée dans le cas présent.
    Cela dit, en accord avec les responsables de Knauf, nous accepterons les remarques et observations des riverains jusqu'au 6 janvier ainsi que stipulé sur le site internet. Nous vous rappelons en outre que ceux-ci seront encore amenés a formuler leurs réclamations dans le cadre de l'enquête publique.
     
    Nous allons également évaluer en interne avec les services de l'environnement et de la communication comment procéder afin que l'affichage des RIP sur le site internet soit systématique.
     
     
    Recevez, Monsieur Mullenders, l'expression de mes sentiments les meilleurs.
     
    NDLR : le délai est prolongé de,15 jours.
     
  • Avec son projet «Obelixhe» à Visé, Envisan se prépare pour la dépollution des friches industrielles

    1529F2DA-23C1-46A8-BCE8-9F9B1CA2DEDC.png

    Ce mercredi, une réunion d’information était organisée à Visé. Elle avait pour but de lancer une étude d’incidence. Celle-ci est initiée pour qu’Envisan puisse introduire une demande de permis unique pour étendre son centre de traitement de Lixhe.

    Lire l'article complet dans votre Meuse d'aujourd'hui.

  • Envisan veut tripler la surface de ses installations de Lixhe, à Visé, pour traiter les terres polluées

    3EEAD760-8F84-4FBD-930A-996C054C0F74.jpeg

    Une étude d’incidences va être lancée à la fin de ce mois par la société Envisan. Active dans le dragage environnemental et le traitement des sédiments et terres polluées, Envisan souhaite ainsi tripler son site de Lixhe.

    La société Envisan est spécialisée dans le dragage environnemental et le traitement des sédiments, la dépollution des sols et des eaux souterraines et le traitement et la valorisation des déchets spéciaux et matières premières secondaires.

    Depuis de nombreuses années, elle est installée à l’île Monsin où, sur 7 hectares, elle s’occupe du traitement de terres polluées, provenant de chantiers de la construction, mais aussi de la dépollution de certains sites. Depuis 2017, elle est également installée dans la darse de Lixhe, juste à côté de l’usine CBR. Elle y a installé un centre de traitement des sédiments de dragage sur un terrain de 3,5 hectares. Mais tant pour son site de l’île Monsin que celui de Lixhe, Envisan commence à manquer d’espace.

    D’où la volonté de s’étendre là où c’est encore possible de le faire, sur son site de Lixhe. La société va en effet prochainement déposer une demande de permis unique de classe 1 pour construire et exploiter un nouveau centre de regroupement de déchets minéraux dont des terres excavées, un centre de traitement des boues de lagunage, un centre de traitement physico-chimique et un centre de traitement biologique et exploiter une station d’épuration et de lagunes de déshydratation. Une réunion d’information préalable au lancement de l’étude d’incidences est d’ailleurs organisée ce mercredi 21 décembre à 18h, à la salle de l’Union Saint-Martin (rue de Liège 39 à Visé). Les détails de ce projet seront présentés à la population à ce moment-là, raison pour laquelle peu d’éléments peuvent filtrer jusque-là. Envisan nous a d’ailleurs confirmé ne pas vouloir communiquer sur le sujet d’ici là, préférant laisser la primeur aux personnes présentes à la réunion.

    De 3,5 à 11 hectares

    Néanmoins, on a appris que cette demande permettrait d’étendre les activités basées à Lixhe, les faisant passer de 3,5 hectares à 11 hectares. Une extension qui permettra à Envisan de développer également à Lixhe, en plus du traitement des sédiments, une unité de traitement physico-chimique des terres polluées, exactement comme ce qui se fait à l’île Monsin. Attention néanmoins, le site de l’île Monsin continuera de fonctionner normalement, mais le développement d’une unité similaire à Lixhe permettra à Envisan de répondre à la demande. L’acheminement des terres et sédiments continuera de se faire par barges, transport largement privilégié par Envisan pour ses sites. Chaque année, ce sont ainsi 150.000 tonnes de terres et sédiments qui sont acheminés par bateaux.

    Du côté de la Ville de Visé, par la voie de Xavier Malmendier, échevin en charge de l’Environnement, on précise que, comme le veut la procédure, ils auront les détails du projet lors de la réunion d’information. À l’issue de toute la procédure, ça sera à la Région wallonne de se prononcer sur la demande de permis. Notons que vu la localisation du site, les habitants de Visé, Oupeye, Bassenge, Fourons et Eijsden pourront émettre avis et remarques lors des différentes étapes.

    (Aurélie Drion pour La Meuse)