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Environnement - Page 5

  • Les étangs de la Julienne vont être vidés, curés et rafraîchis

    Aménagés artificiellement il y a plusieurs décennies, les étangs de la Julienne sont un des lieux les plus touristiques de Visé. Avec leur plaine de jeux, les établissements Horeca et les nombreux chemins de promenades qu’il y a autour, ils attirent chaque jour des dizaines et des dizaines de personnes. Initialement au nombre de cinq, il n’y a aujourd’hui plus que quatre étangs.

    Il y a plusieurs années, on a en effet laissé se reboucher naturellement le cinquième. Et ce lieu de nature va faire prochainement l’objet d’un important chantier. « Les étangs vont en effet être curés et tout le système de circulation de l’eau va être remis à neuf, ce qui ne sera pas du luxe tant il est dépassé », commente Françis Theunissen, échevin visétois en charge des Travaux.

     

    « Nous en profiterons également pour donner un aspect plus didactique à l’endroit. Un étang sera par exemple utilisé par une école de pêche. Et j’ai bien dit une « école de pêche », il ne sera pas question de transformer l’endroit en pêcherie. Un autre étang sera plutôt dédié aux batraciens et un autre aux canards. Avec le responsable de l’environnement de la Ville, nous sommes en train de retravailler sur le rafraîchissement des panneaux didactiques qui seront mis tout autour du site. »

     

    Françis Theunissen, échevin des Travaux.
    Françis Theunissen, échevin des Travaux. - PN

     

    Les étangs vidés complètement

    Avant de pouvoir réaliser ces premiers travaux, il faudra d’abord vider complètement les étangs. « On s’attend à récupérer des carpes spectaculaires. Il y aura aussi des batraciens à sauver ainsi que des tortues qui ont malheureusement été abandonnées sur place par leurs propriétaires et qui font du tort à la faune et la flore des lieux. Tout ça se fera sous la supervision du DNF et de Natagora. Ce sont eux qui nous diront où envoyer les tortues par exemple. »

    Quant aux boues provenant du curage des étangs, elles seront envoyées dans un centre de traitement. « On espère qu’en réalisant tous ces travaux et en adaptant quelque peu le terrain, on sera moins impactés par les inondations à cet endroit. »

    Des haies plantées

    Mais les travaux qui seront réalisés ne concerneront pas que les étangs. Ils toucheront également le parking. « Nous allons planter des haies pour délimiter correctement l’endroit et lui donner un cachet plus convivial. Il y a aura plus de 250 m de haies qui seront ainsi plantés. Elles permettront également de faire barrage aux crasses qui sont malheureusement abandonnées et empêcheront qu’elles ne se retrouvent dans l’eau. »

    Tous ces travaux, une première d’une telle ampleur, devraient démarrer le 12 septembre prochain et durer 60 jours ouvrables. Leur coût est estimé à 600.000 euros.

  • Les habitants du village de Richelle s'opposent fermement à l'avant-projet de lotissement déposé par BATICO

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    Photo Batico (Vue d'artiste)

    La société de construction Batico a déposé une proposition de lotissement au service Urbanisme de la ville de Visé. En voici un résumé :

    "En vertu du Code Wallon de l’Environnement organisant l’évaluation des incidences sur l’environnement en Région Wallonne, la société Batico dont les bureaux sont situés Voie de Liège 104, à 4840 Welkenraedt, informe la population qu’elle envisage d’introduire une demande de permis d’urbanisme prévoyant la construction de nouvelles voiries communales, de cheminements piétons, d’habitations unifamiliales et d’un immeuble à appartements, sur les parcelles cadastrées ou l’ayant été : Visé - Deuxième Division - section A - n° 24B – 38B - 22E - 608G - 607B - 615M - 609E - 40S - 37A - 31A (pour une superficie approximative totale de 4,5 Ha). Adresse du site concerné : Rue de Richelle – à 4600 Richelle."

    Une réunion d'information a été organisée à Richelle par Batico et plusieurs Richelloises et Richellois nous ont fait part de leurs réticences.

    `"Nous ne sommes pas opposés à la construction d'un lotissement" nous dit cette dame, "mais le projet déposé est beaucoup trop vaste".

    En effet, le village qui compte environ 900 habitations, verrait la construction simultanée de 66 nouvelles maisons uni-familiales et d'appartements. "C'est trop en une fois", nous dit cette autre habitante," un autre lotissement a été construit il y a peu ; mais dans ce dernier cas, les parcelles ont d'abord été vendues, puis les maisons érigées peu à peu. De cette manière, les nouvelles familles se sont intégrées petit à petit, tandis qu'ici, ce serait "tout, en une fois".

    "Et il veulent démolir la ferme Halkin qui fait partie de notre patrimoine" nous dit cet autre.

    Nous avons pu prendre connaissance de la liste des principales remarques et point griefs soulevés par les villageois :

    Lors de la réunion d'information d'hier, le promoteur BATICO  a présenté son avant-projet. Celui-ci a soulevé bien de colère et d'indignation...En effet, pour certains,  ce lotissement ressemble plus à une cité dortoir avec ces 66 maisons et son immeuble à appartements en lieu et place de notre jolie ferme Halkin patrimoine de notre village.

    Tous les Richellois et habitants de la vallée peuvent déposer des réclamations dans les 14 jours qui suivent la réunion de présentation (donc jusqu’au 5 juillet) auprès de la ville de Visé et en copie au promoteur dont voici les adresses

    Service de l'urbanisme rue de Mons, 11 à 4600 Visé

    Mail : rachelle.dumont@ vise.be

    marielle.marchand@ vise.be

    Copie au promoteur BATICO

    Georges Corman directeur général voie de  Liège, 104 à 4840 Welkenraedt

    Mail: g.corman@batico.be

    Plusieurs axes se sont dégagés lors de la discussion. Bureau d’étude d’incidence : info@sen5.be

    - Notre patrimoine  avec la ferme Halkin et le caractère rural de notre village ;

    - La saturation du village ;

    - La mobilité ;

    - La rue de Richelle est déjà embouteillée avec ces 266 000 voitures en transit passées en 3 mois selon l'étude de police de la ville de Visé ;

    - Les parkings proposés sont insuffisants et mal placés pour certains riverains ;

    - Les écoles ne pourront pas accueillir les enfants de la cité ;

    - Les deux crèches sont déjà saturées et les Richellois sont déjà obligés de mettre leurs petits bouts en dehors du village ;

    - Une telle augmentation de population va générer beaucoup de nuisances. Jamais Richelle n'aura vu sa population augmenter d'une telle manière ;

    - Des problèmes d'égoutage ont été également relevés ;

    - L'absorption des pluies est un réel problème, le bétonnage de ces 4 hectares de prairies va impacter non seulement les riverains proches mais aussi toutes la vallée ;

    - La promiscuité et le manque d'intimité des riverains concernés ;

    - Au niveau des jardins des premières habitations de l'allée de Buzet :

    Le projet de mobilité douce avancé va fortement impacter plusieurs maisons de fond de l'allée de Buzet,  manque d'intimité sans compter les nuisances sonores et lumineuses que cela va comporter ;

    - La vue plongeante sur la vallée sera plutôt une vue plongeante sur les chambres des habitants de la rue sur la Carrière !!!

    - Le projet de mettre la rue sur la Carrière à sens unique ( dans l'espoir de pouvoir faire une percée vers la cité dortoir a aussi soulevé l'indignation ! )

    - Nous avons donc beaucoup de sujets d'inquiétude et de réclamations à porter.

    Beaucoup estiment que cet avant-projet en l'état ne doit tout simplement pas voir le jour. 

    Le village de Richelle ne compte plus aucun commerce de proximité : plus de magasin d'alimentation ni de boulanger ni de boucher. On n'y trouve plus non plus de friterie ou de café/bar...

    Contrairement à certains avis exprimés sur les réseaux sociaux, Richelle est et RESTERA un village CONVIVIAL. Ce n'est pas l'arrivée de nouveaux habitants qui modifiera ce fait établi!

    Signalons pour être complets, qu'une étude d'incidence sur l'environnement doit également être réalisée. Et n'oublions pas que le service de l'Urbanisme de la Ville de Visé a bien entendu son avis à rendre.

    (Très prochainement dans votre journal "La Meuse" un article plus complet de Marc Gérardy)

    P. Neufcour

     

  • Les Petits Producteurs et la braderie de Visé

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    De jeudi à dimanche, la Braderie de Visé fait son grand retour 

  • Propreté sur nos grands axes : Chaque année, 1.000 tonnes dans la nature et 4 millions à économiser !

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    En moyenne, sur les 5 dernières années[2], ce sont un peu plus de 1.000 tonnes de déchets par an qui ont été ramassées sur les autoroutes de Wallonie. Si personne n’ignore que ces détritus impactent négativement l’environnement, on sait peut-être moins que leur ramassage représente un coût annuel moyen de €4 millions.

     

    Un budget qui pourrait donc être économisé

     

    Auquel s’ajoute celui des immondices collectés dans et autour des poubelles des aires non concédées : près de 3.000 tonnes pour plus de €2 millions.

     

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    La campagne de la SOFICO sera affichée du 1er juin à la mi-juillet sur les 300 panneaux qui bordent les autoroutes et principales nationales de Wallonie.

     

    Deux visuels ont été réalisés, le premier mettant le focus sur la quantité de déchets collectée et l’autre sur le montant dépensé pour assurer la propreté sur le réseau autoroutier. Avec des mots, des chiffres et des visuels interpellants, la SOFICO souhaite que chacun prenne conscience de l’impact d’un jet de déchets.

     

    La campagne se déclinera également dans une vidéo mettant en scène de véritables images. Elle sera à découvrir dans les prochains jours sur les réseaux sociaux de la SOFICO.

     

    ***

     

    Le Ministre wallon en charge de la Mobilité et des Infrastructures, Philippe HENRY, souligne l’importance de cette campagne de sensibilisation menée par la SOFICO : « Il est essentiel de rappeler non seulement les bons gestes à adopter en matière de propreté, mais aussi les coûts générés pour le ramassage de tous ces déchets jetés par la fenêtre d’une voiture ! C’est aussi une question de sécurité puisque ces détritus peuvent également boucher les avaloirs et augmenter le risque d’aquaplanage.  Evitons de jeter de l’argent par la fenêtre ! Nous préfèrerions consacrer l’entièreté des budgets à la rénovation et à l’entretien de nos routes et nous espérons que ces messages vont permettre de conscientiser davantage certains automobilistes, qui ne constituent, heureusement, qu’une minorité ».

    1La SOFICO assure en Wallonie la gestion du réseau (auto)routier structurant, composé d’environ 2.700 kilomètres (près de 900 kilomètres d’autoroutes, plus de 1.400 kilomètres de routes nationales et 400 km d’échangeurs). Elle bénéficie pour cette tâche de l’assistance technique du SPW Mobilité et Infrastructures. La SOFICO gère également la centaine d’aires autoroutières qui borde ce réseau, dont près de 40 sont concédées à des énergéticiens ou à des PME qui y assurent une offre de services.

     

    2 Moyenne réalisée de 2017 à 2021

     

     

    Héloïse WinandyPorte-parole – Responsable de la CommunicationRue Canal de l’Ourthe 9/3 • 4031 AngleurMob. : +32 (0)495 28 43 46

    Tél. : +32 (0)4 231 67 39

  • Les fauches approchent... Sauvons Bambi

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    Chaque année au printemps, des milliers d’oiseaux, levreaux et faons de chevreuils sont mutilés et tués sous les faucheuses. Dès les prochains jours, les 30 pilotes bénévoles de l’asbl Sauvons Bambi reprendront leur drone et le survol des foins.

    Effrayés par la présence des machines, les animaux sauvages ont le réflexe de se tapir sur place pour tenter d’échapper au danger. Cette stratégie provoque leur perte, hélas. De plus, les répercussions ne se limitent pas uniquement à la faune sauvage, mais peuvent aussi concerner les animaux d’élevage, car les cadavres contaminent le fourrage, ce qui peut mener à des intoxications, surtout pour les chevaux ou les vaches (botulisme).

    Sauvons Bambi

    « Sauvons Bambi » a vu le jour en 2020 et propose depuis lors de mettre son équipement, sa technologie et son temps pour sauver ces animaux fragiles. Au départ, ce sont trois passionnés de nature qui ont observé ces dégâts du machinisme sur la faune et qui se sont intéressés aux méthodes pour les éviter. Conscients que la détection des petits faons et des nids d’oiseaux à pied, avec ou sans chien, était illusoire, ils se sont intéressés aux technologies les plus pointues. C’est aux Pays-Bas qu’ils ont trouvé des développeurs et en Suisse qu’ils ont pu avoir accès aux programmes de sauvetage en cours..

    Ils ont alors investi dans du matériel de détection thermique, à savoir un drone équipé d’une caméra thermique + une caméra de jour permet de détecter avec grande précision des nids, des oiseaux qui couvent, des levrauts et des faons de chevreuil qui sont blottis dans les hautes herbes.

    Depuis lors, l’asbl Sauvons Bambi fait partie du réseau international des pionniers en matière de détection et sauvetage des animaux et est déjà appelée à partager son savoir-faire avec certaines Fédérations de chasse françaises qui s’inscrivent dans son programme.

    La Ministre du Bien-Etre animal en Wallonie s’est également intéressée au projet et l’asbl espère qu’elle pourra trouver des pistes de solution pour encadrer et aider ce type de démarche.

    Il y a quelques semaines, l’asbl a également aidé plusieurs chasseurs à recenser les couples de perdrix. Bien que ce soit la méthode de recensement la plus rapide, la plus efficace et la moins dérangeante, le DEMNA s’obstine à ne pas recommander cette méthode car « elle n’a pas encore fait l’objet d’un suivi scientifique » ! Étonnante obstination quand on sait que certains scientifiques utilisent les drones en Wallonie pour détecter les nids de busards dans les céréales !

    En Allemagne, dans certaines lands, les agriculteurs sont même obligés de faire appel au service d’un drone avant les travaux agricoles sous peine d’amende.

    Trentes pilotes

    2021, l’asbl a réuni une vingtaine de pilotes bénévoles équipés de 17 drones au total. ils ont parcouru 11 50 kms en voiture, principalement entre le 24 mai et le 18 juin, et ont survolé 408 prairies (1800 ha) chez 180 agriculteurs. Ils ont pu sauver 204 faons en Belgique et 62 lièvres d’une mort certaine.

    Vu le succès à nos frontières en 2021, l’asbl Sauvons Bambi Luxembourg est née et, cette année, ce sont 5 pilotes et 4 nouveaux drones qui survoleront la zone frontalière Messancy, Arlon, Martelange. Vu que les fauches des foins se déroulent à peu près toutes aux mêmes moments, Sauvons Bambi est parfois en difficulté de répondre à toutes les demandes. L’asbl offre la priorité d’intervention aux membres sympathisants (cotisation 34 euros). Des pilotes supplémentaires sont formés par l’asbl à la détection et aux manipulations de ces petits animaux ou nids mais il manque encore de drones. Et de moyens financiers pour les acquérir !

    Fiscalement déductible

    Dans le cadre des actions entreprises par la Fondation Roi Baudouin pour encourager la philanthropie pour des projets de tiers, l’asbl Sauvons Bambi a été sélectionnée, ce qui lui permet de recevoir des fonds de la part de généreux donateurs fiscalement déductibles. Tout don à partir de 40 euros est déductible fiscalement à hauteur de 45 %. Compte bancaire FRB BE10 0000 0000 0404 (Communication : 623 3678 60 081).

    Pour plus d’informations, rendez-vous sur www.sauvonsbambi.be ou au 081 137 911

    Les services offerts par Sauvons Bambi
    – La mise en relation les pilotes de drones et les agriculteurs qui souhaitent survoler leurs prairies avant la fauche.
    – La détection et le sauvetage des faons, lièvres et oiseaux nicheurs au sol à l’aide d’un drone à caméra thermique.
    – Le recensement animalier dans les plaines.
    – Le marquage des faons et des levrauts pour le suivi des populations. La formation des bénévoles pour le sauvetage des faons.
    – La formation à la détection avec caméra thermique embarquée sur un drone

    Ces services sont assurés bénévolement, mais un défraiement kilométrique est parfois demandé en fonction des distances à parcourir et du lieu de départ du pilote de drone le plus proche.