De jeudi à dimanche, la Braderie de Visé fait son grand retour
Environnement - Page 6
-
Les Petits Producteurs et la braderie de Visé
-
Propreté sur nos grands axes : Chaque année, 1.000 tonnes dans la nature et 4 millions à économiser !
En moyenne, sur les 5 dernières années[2], ce sont un peu plus de 1.000 tonnes de déchets par an qui ont été ramassées sur les autoroutes de Wallonie. Si personne n’ignore que ces détritus impactent négativement l’environnement, on sait peut-être moins que leur ramassage représente un coût annuel moyen de €4 millions.
Un budget qui pourrait donc être économisé…
Auquel s’ajoute celui des immondices collectés dans et autour des poubelles des aires non concédées : près de 3.000 tonnes pour plus de €2 millions.
La campagne de la SOFICO sera affichée du 1er juin à la mi-juillet sur les 300 panneaux qui bordent les autoroutes et principales nationales de Wallonie.
Deux visuels ont été réalisés, le premier mettant le focus sur la quantité de déchets collectée et l’autre sur le montant dépensé pour assurer la propreté sur le réseau autoroutier. Avec des mots, des chiffres et des visuels interpellants, la SOFICO souhaite que chacun prenne conscience de l’impact d’un jet de déchets.
La campagne se déclinera également dans une vidéo mettant en scène de véritables images. Elle sera à découvrir dans les prochains jours sur les réseaux sociaux de la SOFICO.
Le Ministre wallon en charge de la Mobilité et des Infrastructures, Philippe HENRY, souligne l’importance de cette campagne de sensibilisation menée par la SOFICO : « Il est essentiel de rappeler non seulement les bons gestes à adopter en matière de propreté, mais aussi les coûts générés pour le ramassage de tous ces déchets jetés par la fenêtre d’une voiture ! C’est aussi une question de sécurité puisque ces détritus peuvent également boucher les avaloirs et augmenter le risque d’aquaplanage. Evitons de jeter de l’argent par la fenêtre ! Nous préfèrerions consacrer l’entièreté des budgets à la rénovation et à l’entretien de nos routes et nous espérons que ces messages vont permettre de conscientiser davantage certains automobilistes, qui ne constituent, heureusement, qu’une minorité ».
1La SOFICO assure en Wallonie la gestion du réseau (auto)routier structurant, composé d’environ 2.700 kilomètres (près de 900 kilomètres d’autoroutes, plus de 1.400 kilomètres de routes nationales et 400 km d’échangeurs). Elle bénéficie pour cette tâche de l’assistance technique du SPW Mobilité et Infrastructures. La SOFICO gère également la centaine d’aires autoroutières qui borde ce réseau, dont près de 40 sont concédées à des énergéticiens ou à des PME qui y assurent une offre de services.
2 Moyenne réalisée de 2017 à 2021
Héloïse Winandy
Porte-parole – Responsable de la Communication Rue Canal de l’Ourthe 9/3 • 4031 Angleur Mob. : +32 (0)495 28 43 46Tél. : +32 (0)4 231 67 39
-
Les fauches approchent... Sauvons Bambi
Chaque année au printemps, des milliers d’oiseaux, levreaux et faons de chevreuils sont mutilés et tués sous les faucheuses. Dès les prochains jours, les 30 pilotes bénévoles de l’asbl Sauvons Bambi reprendront leur drone et le survol des foins.
Effrayés par la présence des machines, les animaux sauvages ont le réflexe de se tapir sur place pour tenter d’échapper au danger. Cette stratégie provoque leur perte, hélas. De plus, les répercussions ne se limitent pas uniquement à la faune sauvage, mais peuvent aussi concerner les animaux d’élevage, car les cadavres contaminent le fourrage, ce qui peut mener à des intoxications, surtout pour les chevaux ou les vaches (botulisme).
Sauvons Bambi
« Sauvons Bambi » a vu le jour en 2020 et propose depuis lors de mettre son équipement, sa technologie et son temps pour sauver ces animaux fragiles. Au départ, ce sont trois passionnés de nature qui ont observé ces dégâts du machinisme sur la faune et qui se sont intéressés aux méthodes pour les éviter. Conscients que la détection des petits faons et des nids d’oiseaux à pied, avec ou sans chien, était illusoire, ils se sont intéressés aux technologies les plus pointues. C’est aux Pays-Bas qu’ils ont trouvé des développeurs et en Suisse qu’ils ont pu avoir accès aux programmes de sauvetage en cours..
Ils ont alors investi dans du matériel de détection thermique, à savoir un drone équipé d’une caméra thermique + une caméra de jour permet de détecter avec grande précision des nids, des oiseaux qui couvent, des levrauts et des faons de chevreuil qui sont blottis dans les hautes herbes.
Depuis lors, l’asbl Sauvons Bambi fait partie du réseau international des pionniers en matière de détection et sauvetage des animaux et est déjà appelée à partager son savoir-faire avec certaines Fédérations de chasse françaises qui s’inscrivent dans son programme.
La Ministre du Bien-Etre animal en Wallonie s’est également intéressée au projet et l’asbl espère qu’elle pourra trouver des pistes de solution pour encadrer et aider ce type de démarche.
Il y a quelques semaines, l’asbl a également aidé plusieurs chasseurs à recenser les couples de perdrix. Bien que ce soit la méthode de recensement la plus rapide, la plus efficace et la moins dérangeante, le DEMNA s’obstine à ne pas recommander cette méthode car « elle n’a pas encore fait l’objet d’un suivi scientifique » ! Étonnante obstination quand on sait que certains scientifiques utilisent les drones en Wallonie pour détecter les nids de busards dans les céréales !
En Allemagne, dans certaines lands, les agriculteurs sont même obligés de faire appel au service d’un drone avant les travaux agricoles sous peine d’amende.
Trentes pilotes
2021, l’asbl a réuni une vingtaine de pilotes bénévoles équipés de 17 drones au total. ils ont parcouru 11 50 kms en voiture, principalement entre le 24 mai et le 18 juin, et ont survolé 408 prairies (1800 ha) chez 180 agriculteurs. Ils ont pu sauver 204 faons en Belgique et 62 lièvres d’une mort certaine.
Vu le succès à nos frontières en 2021, l’asbl Sauvons Bambi Luxembourg est née et, cette année, ce sont 5 pilotes et 4 nouveaux drones qui survoleront la zone frontalière Messancy, Arlon, Martelange. Vu que les fauches des foins se déroulent à peu près toutes aux mêmes moments, Sauvons Bambi est parfois en difficulté de répondre à toutes les demandes. L’asbl offre la priorité d’intervention aux membres sympathisants (cotisation 34 euros). Des pilotes supplémentaires sont formés par l’asbl à la détection et aux manipulations de ces petits animaux ou nids mais il manque encore de drones. Et de moyens financiers pour les acquérir !
Fiscalement déductible
Dans le cadre des actions entreprises par la Fondation Roi Baudouin pour encourager la philanthropie pour des projets de tiers, l’asbl Sauvons Bambi a été sélectionnée, ce qui lui permet de recevoir des fonds de la part de généreux donateurs fiscalement déductibles. Tout don à partir de 40 euros est déductible fiscalement à hauteur de 45 %. Compte bancaire FRB BE10 0000 0000 0404 (Communication : 623 3678 60 081).
Pour plus d’informations, rendez-vous sur www.sauvonsbambi.be ou au 081 137 911
Les services offerts par Sauvons Bambi
– La mise en relation les pilotes de drones et les agriculteurs qui souhaitent survoler leurs prairies avant la fauche.
– La détection et le sauvetage des faons, lièvres et oiseaux nicheurs au sol à l’aide d’un drone à caméra thermique.
– Le recensement animalier dans les plaines.
– Le marquage des faons et des levrauts pour le suivi des populations. La formation des bénévoles pour le sauvetage des faons.
– La formation à la détection avec caméra thermique embarquée sur un drone
Ces services sont assurés bénévolement, mais un défraiement kilométrique est parfois demandé en fonction des distances à parcourir et du lieu de départ du pilote de drone le plus proche. -
1,2 million d’euros pour développer le site Caster de la Montagne Saint-Pierre à Visé
Dans le cadre de son plan de relance, le gouvernement wallon a débloqué, mercredi soir, un budget de 5 millions d’euros pour la valorisation de quatre espaces naturels remarquables de Wallonie. Sont concernés les sites des Marais d’Harchies (Bernissart), les caillebotis de la Fagne de Malchamps (Spa), de Furfooz (Dinant) ainsi que le site de Caster de la Montagne Saint-Pierre (Visé).
Situé sur le versant Est de la Montagne Saint-Pierre, le site de Caster est un haut lieu de patrimoine et de biodiversité. Très fréquenté par le grand public, en partie néerlandophone, le site ne dispose néanmoins pas d’infrastructures suffisantes pour un accueil de qualité ou sécurisé. « Plusieurs partenaires, tels que les organisations de protection de la nature, travaillent ensemble sur le site depuis des décennies, par-delà les frontières », indiquent conjointement les ministres du Tourisme Valérie De Bue et de l’Environnement CélineTellier. « Le projet, qui s’inscrit dans un projet plus vaste de développement écotouristique régional, vise en premier lieu à développer un centre d’accueil Nature bilingue sur le site domanial de la ferme de l’ancien château de Caster et à mettre en œuvre des infrastructures d’accueil du public dans les espaces naturels périphériques. »
C’est le DNF qui sera chargé de l’opérationnalisation du projet et 1,2 million d’euros est consacré à celui-ci.
Les sentiers rénovés
Les sentiers en bois qui permettent aux promeneurs d’évoluer au-dessus du terrain humide et tourbeux de la Fagne de Malchamps, à Spa, seront quant à eux progressivement remplacés, afin d’assurer la sécurité des promeneurs, la préservation de la biodiversité et le charme touristique des lieux. 1 million d’euros seront consacrés à cet effet.
« La Wallonie regorge de pépites naturelles mais elles sont encore insuffisamment valorisées, tant pour y développer la biodiversité que pour y soutenir un tourisme doux et respectueux de la nature », a commenté la ministre wallonne de l’Environnement, Céline Tellier (Ecolo).
« La valorisation et l’aménagement de nos sites naturels et patrimoniaux est une priorité pour le développement du tourisme wallon. Grâce au plan de relance, ce sont 10 millions d’euros qui seront investis sur des sites à forte attractivité, en créant des synergies au bénéfice de la protection de la nature et du rayonnement de notre territoire », a ajouté la ministre régionale du Tourisme, Valérie De Bue (MR).
(Source : Sudinfo)
-
Knauf Insulation investit 50 millions pour s’étendre à Visé
Une vue aérienne du site actuel de Knauf Insulation à Visé.D.R.L’usine de production de laine de verre, Knauf Insulation, n’en finit plus de grandir. Après la première unité de recyclage de laine de verre installée en Belgique, elle souhaite agrandir sa zone de stockage et créer une route de contournement.L’entreprise Knauf Isolation, située rue de Maastricht à Visé, poursuit son ascension et son extension.« Nous consacrons un investissement de 50 millions d’euros cette année », indique Olivier Douxchamps, le directeur du site de Visé. Pour rappel, Knauf Isolation vient d’inaugurer sa première unité de recyclage de laine de verre. Dans une stratégie de développement durable ‘For a Better World’, elle a investi 15 millions d’euros pour devenir une usine pilote. Elle est pionnière en la matière puisque recycler la laine de verre est une première en Belgique.« En plus de ces 15 millions, il y a 36 autres millions d’euros investis dont quatre pour cette nouvelle demande de permis unique pour l’agrandissement de la zone de stockage et la réalisation d’une route de contournement », précise encore Olivier Douxchamps.« En huit ans, nous avons doublé la production de palettes de laine de verre (pour isoler les bâtiments). Tous les dix ans, nous reconstruisons les fours de verre. Nous en avons arrêté un lundi dernier pour un chantier estimé à six semaines, puis le nouveau four pourra redémarrer pour dix ans. Et depuis trois ou quatre ans, nous avons engagé une centaine de travailleurs dont de nombreux jeunes. Après la production et l’emploi, place donc aux infrastructures », annonce Olivier Douxchamps.Enquête publiqueUne enquête publique a débuté mercredi dernier et se tient jusqu’au 26 mai prochain. Cette demande concerne le remplacement d’une station LPG avec citerne de 7.000 litres par une nouvelle d’une capacité de 9.800 litres enterrée à un nouvel endroit.« Nous avons décidé de prendre soin des chauffeurs qui passent des journées entières dans leurs camions. Ils bénéficieront d’un bâtiment d’accueil, à l’entrée droite du site, avec de nouveaux sanitaires, des douches ainsi qu’un parking d’attente de 6.167 m² avec réalisation en dessous d’un bassin d’orage infiltrant de 300 m³ et un bureau pour nos chauffeurs de clarks. Nous accueillons une centaine de camions par jour », détaille le directeur visétois. « Nous allons aussi agrandir notre zone de stockage de 5.350 m² », ajoute-t-il.Un système de climatisation sur toiture pour le chauffage du nouveau bâtiment est également prévu ainsi que la réalisation d’une installation d’épuration individuelle de 75 EH. Sans oublier un parking de remorques vides, une nouvelle entrée vers le site pour les camions, les réalisations d’un auvent qui recouvrira le parking réservé aux élévateurs sur 234 m², d’un bâtiment pour le puits et d’un second bassin d’orage infiltrant de 1.500 m³, à cheval sur les régions wallonne et flamande avec rejet dans la Meuse en Flandre.En pratiqueLe dossier peut être consulté chaque jour ouvrable pendant les heures de service et le samedi matin de 8h30 à 11h30 au service Environnement rue de Mons, 11 à Visé, mais il faut prendre rendez-vous 24 heures à l’avance pour le samedi auprès de Madame Blaffart du Service Environnement au 04/374.85.14.Les observations écrites peuvent être adressées au collège communal rue des Récollets, 1 à 4600 Visé. Le dossier peut également être consulté par voie informatique sur demande, à l’adresse laurence.blaffart@vise.be.(Un article de Marc Gérardy pour La Meuse)