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Environnement - Page 2

  • Pelouses retournées, clôtures abîmées…: 15 sangliers vont être abattus à Visé

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    Pelouses retournées, clôtures abîmées… Depuis deux bons mois, une compagnie – c’est le terme – de sangliers cause des dégâts dans plusieurs jardins de Cheratte et Sarolay.

    « Ils se promènent dans une zone qui va des étangs de la Julienne jusqu’aux coteaux situés de l’autre côté, à Cheratte-bas », explique Francis Theunissen, échevin des Travaux. Face au nombre de plaintes des riverains, la Ville a donc décidé d’agir. « Nous avons des gens qui nous téléphonent tous les jours », explique Yves De Flines, chef du service Environnement de la Ville.

     

    « À ma connaissance, c’est la première fois que Visé est confronté à pareil problème. D’autant qu’on se trouve dans une zone très urbanisée. On sait qu’ils suivent tous les soirs le même chemin, traversent les villages pour aller chercher de la nourriture avant de regagner leur gîte principal, du côté de Housse. Et nous, à part demander une autorisation de destruction auprès de la DNF, nous ne savons pas faire grand-chose.

    Notre objectif est de réguler et diminuer le nombre de sangliers pour limiter les dégâts. Mais c’est aussi une question de sécurité publique puisqu’un sanglier qui se sent en danger peut se montrer agressif. Nous avons facilement obtenu l’autorisation du DNF et un chasseur responsable a été désigné. Il est autorisé à tuer quinze sangliers. Il ne peut tirer sur les bêtes qu’à certaines heures de la journée et uniquement dans une zone bien précise, près de Housse, qui est la seule zone sécurisée, loin des habitations. Il s’agit d’une chasse à l’affût, il n’y a donc pas de battues organisées. Il a reçu quinze bracelets numérotés et à chaque fois qu’il tue un sanglier, il doit lui poser un bracelet et prévenir le DNF. »

    La chasse a démarré voici trois semaines et quatre sangliers ont déjà été abattus. « Les problèmes devraient diminuer durant l’été puisque les sangliers auront assez de nourriture dans les bois et n’auront donc plus de raison de s’aventurer dans les jardins. » L’autorisation d’abattage court néanmoins jusqu’au 30 juin 2024.

    (Un article d'Aurélie Drion pour La Meuse)

  • Appel à bénévoles – Contrat de Rivière Meuse-Aval

     

    Avis aux âmes solidaires qui souhaitent contribuer à un beau projet pour la protection de l’environnement ! 

    Offre

    • Le Contrat de Rivière Meuse Aval propose de nombreuses animations dans les écoles de son sous-bassin et est à la recherche d’une vingtaine de personnes bénévoles (H/F/X) pour accompagner ses animateurs lors d’animations.
    • Les groupes à encadrer sont composés de maximum 20 enfants. Au début, vous serez accompagné par un employé du CRMA. 
    • Les candidats volontaires seront formés à l’utilisation de nos outils didactiques par les membres de la cellule de coordination du CRMA et des formateurs professionnels lors de deux journées de formation OBLIGATOIRES fixées les jeudi 6 avril et mardi 11 avril 2023. 

    Profil 

    Nous sommes ouverts à tous types de profils (étudiants, personnes sans emploi, travailleurs à la retraite, etc.) pour autant que vous adhérez aux valeurs transmises par le CRMA, que vous aimez travailler avec des enfants et que vous possédez une fibre didactique et une sensibilité environnementale. 

    Il est nécessaire d’être disponible pendant les horaires scolaires (en semaine de 8h à 16 h) et de disposer d’un véhicule personnel. Une indemnité de volontariat est possible. Postuler 

    Envie d’en savoir plus et/ou de rejoindre cette nouvelle aventure ? 

    Contactez-nous par téléphone au 0478 190 394 et envoyez-nous votre motivation à participer à cette aventure par mail à l’adresse suivante communication@meuseaval.be.

  • Restauration d'une prairie mésophile à la Julienne

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    Nous sommes heureux d’informer la population que le service environnement de la Ville de Visé avec l’aide de l’ASBL Natagriwal vient d’obtenir de la Région Wallonne un subside d’un montant de 28.480 € pour la restauration d’une prairie mésophile à la Julienne.

    Ce projet environnemental consiste en la transformation d’une ancienne zone boisée de mélèzes d’environ 1,5 ha en un verger haute-tige sur prairie maigre entretenue par pâturage.

    Ce type de milieu ouvert permettra aux espèces d’intérêts communautaires comme les chauves-souris et le lucane cerf-volant (gros coléoptère classé Espèce Natura 2000), de retrouver des zones propices à leur développement.

    Les montants ainsi obtenus permettront la réalisation des travaux suivants : préparation du sol, ensemencement avec des graminées, implantation et protections de fruitiers hautes-tiges (variétés d’autrefois) et clôture de l’entièreté de la parcelle.

    Ces aménagements paysagers prendront place sur le versant ouest de la vallée de la Julienne, à proximité directe des étangs en cours de restauration. Le début de ces aménagements est prévu pour septembre 2023.

    *Biologie- Qualifie les êtres vivants qui croissent et prospèrent dans un milieu ou sous un climat qui n’est pas extrême. (Source https://fr.wiktionary.org)

    (Source : le Bulletin communal)

  • Le Conseil d’État annule le permis des éoliennes de Warsage

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    Si la candidature belgo-allemando-néerlandaise n’est pas retenue pour développer le télescope Einstein, ce ne sera pas à cause des six éoliennes de Warsage. Le Conseil d’État a en effet suivi son Auditeur et vient d’annuler le permis unique.

    L’ULiège, l’Institut Nikhef d’Amsterdam et l’Institut Albert Einstein de Hanovre se sont ensemble portés candidats pour le projet européen du télescope Einstein. Un projet à deux milliards d’euros qui pourrait s’implanter dans la région des Trois frontières.

    Ce télescope souterrain comprenant trois tunnels de 10 kilomètres serait enfoui à 250 mètres de profondeur. Il permettrait d’aboutir à une astronomie de très haute précision, de soumettre la théorie de la relativité à de nombreuses mesures et d’étudier de gigantesques trous noirs. Un projet au retentissement mondial qui aurait des retombées énormes, notamment pour la Wallonie.

    Mais ce genre de télescope demande rigueur et précision et toute vibration dans le sol pourrait perturber les mesures. Or, les éoliennes, avec leur mât enfoui profondément dans la terre, provoquent des vibrations. Pour éviter toute perturbation, il ne faudrait donc pas avoir d’éolienne dans un rayon de 10 kilomètres autour du télescope.

    Et c’est là que le projet d’implantation de six éoliennes à Warsage aurait pu faire capoter la candidature des trois institutions. Car elles se seraient trouvées au beau milieu de la zone de recherche du site d’implantation du télescope. Après la délivrance du permis unique en décembre 2021, Dalhem et l’ULiège notamment étaient allées en recours. À la surprise générale, et alors que le gouvernement wallon annonçait soutenir la candidature pour le télescope, la délivrance du permis était confirmée.

    Plusieurs recours

    En réalité, les deux ministres compétents, Willy Borsus (Aménagement du Territoire) et Céline Tellier (Environnement), ne s’étaient pas mis d’accord. Et faute d’accord, c’est la décision prise en première instance qui est appliquée.

    Une nouvelle qui avait provoqué un tollé. Plusieurs recours au Conseil d’État étaient alors introduits, notamment par Dalhem et l’ULiège. En parallèle, plusieurs décisions étaient prises pour remettre toutes les chances du côté du télescope.

    En décembre dernier, le ciel se dégageait déjà quelque peu puisque nous apprenions que le Premier Auditeur du Conseil d’État avait rendu son avis. Il allait dans le sens du télescope puisqu’il proposait l’annulation du permis. Il évoquait notamment le fait que, lors de l’enquête publique, des réclamations avaient été introduites, évoquant le projet du télescope Einstein et des vibrations nuisibles au projet. Mais dans le permis, on n’expliquait pas pourquoi on n’avait pas tenu compte de ces remarques.

    De plus, pour l’Auditeur, le fait que le télescope ne soit qu’un projet ne permettait pas de ne pas motiver le permis, d’autant que ce télescope ne peut pas s’implanter n’importe où puisqu’il faut tenir compte de caractéristiques précises.

    Le Conseil d’État a donc décidé de suivre cet avis et d’annuler le permis unique. Donnant des chances supplémentaires à la candidature eurégionale.

    (Aurélie Drion pour La Meuse)

  • «Knauf Insulation» aura son éolienne de 150 mètres à Visé

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    Photo Knauf

    Le gouvernement wallon ne s’est pas prononcé sur les recours introduits contre l’éolienne de « Knauf » dont le permis est confirmé.

    La société « Knauf Insulation » va disposer, sur son site de la rue de Maestricht à Visé, d’une éolienne d’une hauteur maximale de 150 mètres et d’une puissance de 4,2 MW. Cette éolienne devrait permettre de produire, chaque année, 4.400 MW/h, soit la consommation annuelle de 2.500 ménages. Elle évitera le rejet de 3.000 tonnes de CO2 dans l’atmosphère. Mais seul un faible pourcentage de cette électricité sera envoyé dans le réseau car c’est « Knauf » qui utilisera en grande partie cette électricité.

    C’est Engie Electrabel qui est en charge du projet et qui a reçu son permis unique délivré par les fonctionnaires technique et délégué le 28 juillet dernier. Il s’agit d’une autorisation de construction et d’exploitation de l’éolienne sur le site de « Knauf Insulation ».

    Plusieurs recours administratifs ont été introduits à l’encontre de ce permis unique. Mais le gouvernement wallon n’a adopté aucune décision suite à ces recours dans le délai qui lui était imparti, lequel expirait le 11 janvier dernier. Le permis unique délivré par les fonctionnaires technique et délégué en juillet dernier est dès lors confirmé.

    Le texte intégral de ce permis unique et le dossier peuvent être consultés au service Environnement de la commune de Visé, rue de Mons 11, tous les jours ouvrables, de 9h à midi, et le samedi, de 8h30 à 11h30, sur rendez-vous uniquement à prendre au plus tard 24h à l’avance auprès de Mme Blaffart au 04/374.85.14. Un recours en annulation peut être introduit devant le Conseil d’État.

    (Marc Gérardy pour La Meuse)