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Environnement - Page 2

  • Demande de permis de classe 1 de la SPRL KNAUF : questions et suggestions suite à la RIP du 13 décembre 2022

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    Chers lecteurs, vous trouverez ci-dessous copie du courrier que Monsieur Martial Mullenders (conseiller communal "Visons demain") a fait parvenir aux destinataires mentionnés ci-dessous.

    Au Collège communal,

    A la direction de KNAUF et au bureau ARCADIS,

     

    Mesdames,

    Messieurs,

     

    La Société KNAUF est amenée à demander un permis de classe 1 pour être autorisée à exploiter un Centre de regroupement et de traitement de déchets classés dangereux correspondant au code 17 06 03*, code recouvrant les  « Autres matériaux d'isolation à base de ou contenant des substances dangereuses ».

    L'objectif tel que présenté à la Réunion d'information préalable à l'étude des incidences (RIP) par l'entreprise est de pouvoir recycler les déchets de laine de verre provenant d'une partie de l'Allemagne alors que ces déchets sont classés par la législation allemande (antérieure à l'adoption du Code des déchets européen) comme déchets dangereux. Pour pouvoir importer ces déchets sur son site visétois, la société KNAUF doit pour respecter la législation allemande disposer d'un permis de classe 1 pour le regroupement et le traitement de déchets de matériaux d'isolation classés dangereux.

    La société explique qu'il s'agit là de développer l'économie circulaire et que les installations actuelles de recyclage ne feront l'objet d'aucune modification. Et elle assure qu’il s’agira des déchets de laine de verre de même composition que les déchets de laine de verre qui seront récupérés en Belgique, aux Pays-Bas ou en France et qu’en raison du process de l'usine et des exigences de qualité de la laine de verre qui y est produite, toute substance dangereuse devra être exclue.

    Cependant, cette distorsion entre la législation allemande et wallonne concernant le classement des déchets de laine de verre - dangereux en Allemagne, non dangereux en Wallonie - entraîne un grand écart entre l'objet et l'objectif du permis de classe demandé. Celui-ci doit, en effet, pour satisfaire la législation allemande, autoriser le traitement de déchets dangereux du code 17 06 03* tout en garantissant aux autorités et aux citoyens qu'aucun déchet contenant des substances dangereuses ne sera traité à Visé ni aujourd'hui, ni demain ou après-demain, même après une éventuelle modification du process de traitement et de production de l'usine.

    A mon sens, il est donc essentiel que le bureau d'étude des incidences :

    1. vérifie que les éléments synthétisés ci-dessus - en particulier les contraintes de la législation allemande et la nécessité d'exclure toute substance dangereuse en raison du  process et des exigences de qualité de la production de laine de verre - sont exacts,
    2. propose une formulation du permis de classe 1 pour répondre à ce grand écart en étant extrêmement précis sur le type de déchet autorisé via le code code 17 06 03* à savoir déchets de laine de verre provenant exclusivement d'Allemagne où ils sont classés dangereux  pour autant qu'ils  ne contiennent que des déchets de laine de verre sans contaminant dangereux qui, s'ils avaient été produits en Wallonie, auraient été classés au code "17 06 04 Matériaux d'isolation autres que ceux visés aux rubriques 17 06 01 et 17 06 03".
    3. définisse en outre des modalités de contrôle à la source et à l'arrivée - à inclure dans le permis - qui garantiront que ces déchets seront conformes aux stipulations ci-dessus et donc ne seront contaminés par aucune substance dangereuse, quelle qu'elle soit. Chaque camion devra faire l'objet de plusieurs contrôles et prélèvements pour analyses établissant l'absence de substances dangereuses dans la mesure où il s'agira d'importer des déchets de construction et de déconstruction,

    Par ailleurs, le bureau d'étude des incidences devrait aussi :

    • vérifier la sécurité du tank LPG et prescrire les mesures nécessaires,
    • proposer des solutions
      • pour réduire le fonds sonore élevé lié au bourdonnement des installations de l'usine,
      • pour réduire la pollution lumineuse liée à l'importance de l'éclairage du site,
      • pour maîtriser les odeurs qui à certains moments gênent les riverains,
    • étudier la perturbation de la dispersion des polluants émis aux cheminées découlant de l'effet de sillage de l'éolienne qui devrait bientôt fonctionner sur le site,
    • évaluer l'accroissement des impacts de l'unité de recyclage "Resulation" lié à la montée en puissance des installations qui débouchera sur un fonctionnement 24/24 h.

     

    En vous remerciant de veiller à inclure ces points dans l'étude d'incidences et dans la demande de permis, je vous prie d'agréer l'assurance de ma haute considération.

    Martial MullendersHabitant et conseiller communal de ViséAllée des Templiers, 274600 Visé

    Pour rappel : Les citoyens peuvent encore transmettre leurs questions et suggestions jusqu’au 28 décembre à la Commune, notamment via e-mai en y indiquant leurs nom et adresse à laurence.blaffart@vise.be avec copie au Responsable HSE de KNAUF bertrand.kevelaer@knaufinsulation.com

     

    Voici la réponse de la Ville :

    Bonjour Monsieur Mullenders,
     
    Nous vous remercions d'avoir attiré notre attention sur ce petit oubli qui est déjà corrigé sur le site de la Ville. Toutefois il ne faut pas confondre RIP et enquête publique. Dans le cadre d'une RIP, il n'y a en effet aucune obligation d'affichage sur le site internet de la commune concernée même si, à Visé, nous en avons pris l'habitude. La procédure officielle n'est donc nullement affectée dans le cas présent.
    Cela dit, en accord avec les responsables de Knauf, nous accepterons les remarques et observations des riverains jusqu'au 6 janvier ainsi que stipulé sur le site internet. Nous vous rappelons en outre que ceux-ci seront encore amenés a formuler leurs réclamations dans le cadre de l'enquête publique.
     
    Nous allons également évaluer en interne avec les services de l'environnement et de la communication comment procéder afin que l'affichage des RIP sur le site internet soit systématique.
     
     
    Recevez, Monsieur Mullenders, l'expression de mes sentiments les meilleurs.
     
    NDLR : le délai est prolongé de,15 jours.
     
  • Avec son projet «Obelixhe» à Visé, Envisan se prépare pour la dépollution des friches industrielles

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    Ce mercredi, une réunion d’information était organisée à Visé. Elle avait pour but de lancer une étude d’incidence. Celle-ci est initiée pour qu’Envisan puisse introduire une demande de permis unique pour étendre son centre de traitement de Lixhe.

    Lire l'article complet dans votre Meuse d'aujourd'hui.

  • Envisan veut tripler la surface de ses installations de Lixhe, à Visé, pour traiter les terres polluées

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    Une étude d’incidences va être lancée à la fin de ce mois par la société Envisan. Active dans le dragage environnemental et le traitement des sédiments et terres polluées, Envisan souhaite ainsi tripler son site de Lixhe.

    La société Envisan est spécialisée dans le dragage environnemental et le traitement des sédiments, la dépollution des sols et des eaux souterraines et le traitement et la valorisation des déchets spéciaux et matières premières secondaires.

    Depuis de nombreuses années, elle est installée à l’île Monsin où, sur 7 hectares, elle s’occupe du traitement de terres polluées, provenant de chantiers de la construction, mais aussi de la dépollution de certains sites. Depuis 2017, elle est également installée dans la darse de Lixhe, juste à côté de l’usine CBR. Elle y a installé un centre de traitement des sédiments de dragage sur un terrain de 3,5 hectares. Mais tant pour son site de l’île Monsin que celui de Lixhe, Envisan commence à manquer d’espace.

    D’où la volonté de s’étendre là où c’est encore possible de le faire, sur son site de Lixhe. La société va en effet prochainement déposer une demande de permis unique de classe 1 pour construire et exploiter un nouveau centre de regroupement de déchets minéraux dont des terres excavées, un centre de traitement des boues de lagunage, un centre de traitement physico-chimique et un centre de traitement biologique et exploiter une station d’épuration et de lagunes de déshydratation. Une réunion d’information préalable au lancement de l’étude d’incidences est d’ailleurs organisée ce mercredi 21 décembre à 18h, à la salle de l’Union Saint-Martin (rue de Liège 39 à Visé). Les détails de ce projet seront présentés à la population à ce moment-là, raison pour laquelle peu d’éléments peuvent filtrer jusque-là. Envisan nous a d’ailleurs confirmé ne pas vouloir communiquer sur le sujet d’ici là, préférant laisser la primeur aux personnes présentes à la réunion.

    De 3,5 à 11 hectares

    Néanmoins, on a appris que cette demande permettrait d’étendre les activités basées à Lixhe, les faisant passer de 3,5 hectares à 11 hectares. Une extension qui permettra à Envisan de développer également à Lixhe, en plus du traitement des sédiments, une unité de traitement physico-chimique des terres polluées, exactement comme ce qui se fait à l’île Monsin. Attention néanmoins, le site de l’île Monsin continuera de fonctionner normalement, mais le développement d’une unité similaire à Lixhe permettra à Envisan de répondre à la demande. L’acheminement des terres et sédiments continuera de se faire par barges, transport largement privilégié par Envisan pour ses sites. Chaque année, ce sont ainsi 150.000 tonnes de terres et sédiments qui sont acheminés par bateaux.

    Du côté de la Ville de Visé, par la voie de Xavier Malmendier, échevin en charge de l’Environnement, on précise que, comme le veut la procédure, ils auront les détails du projet lors de la réunion d’information. À l’issue de toute la procédure, ça sera à la Région wallonne de se prononcer sur la demande de permis. Notons que vu la localisation du site, les habitants de Visé, Oupeye, Bassenge, Fourons et Eijsden pourront émettre avis et remarques lors des différentes étapes.

    (Aurélie Drion pour La Meuse)

  • Ne manquez pas les calendriers de Benoit Huc et leurs splendides photos !

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    Benoit Huc nous propose ses calendriers 2023.  Ils sont à nouveau consacrés aux oiseaux qu'ile photographie dans la nature, pas plus loin qu’en Belgique, en France et parfois dans le Nord de l’Espagne.  Au travers de ces images, Benoit espère attirer l’attention sur quelques formidables facettes du milieu dans lequel nous avons encore la chance d’évoluer quotidiennement.  Nous, humains, avons pourtant une fâcheuse tendance à ne pas trop remarquer cette nature extraordinaire et indispensable à la survie de notre espèce….

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    Afficher chez vous un calendrier « nature » est peut-être une façon simple et efficace de mettre la biodiversité en exergue dans votre environnement intérieur et celui de vos visiteurs.  Une simple image peut initier des projets utiles et des conversations au cours desquelles vous ferez de nouveaux adeptes de la protection de la nature.Nous pouvons aussi très simplement nous investir en faveur de la biodiversité en offrant des petits cadeaux qui attirent l’attention sur le sujet.  Dans cette optique, outre ses  calendriers, mon livre « Accueillir les Oiseaux au Jardin » (Ed. Ulmer) est toujours disponible.  Très simplement, le photographe comment créer une mini « réserve naturelle » à domicile et profiter du spectacle offert par les oiseaux qui s’y installent.

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    "J’ai la chance d’avoir un ami qui m’achète régulièrement quelques exemplaires de ce livre", explique-t-il.  "Il m’a raconté qu’auparavant, il arrivait toujours avec une « bonne bouteille » chez les connaissances qui l’invitaient mais que, depuis quelque temps, il avait décidé d’opter pour des petits cadeaux plus durables : il offre régulièrement mon bouquin et fait des émules dans la protection de notre espace naturel.  J’en suis ravi car c’est vraiment l’objectif de cet ouvrage, ainsi d’ailleurs que du suivant actuellement en cours d’écriture…"Le livre « Accueillir les Oiseaux au Jardin » coûte toujours 15 euros par exemplaire et l'auteur peut toujours directement vous le fournir.Le calendrier 2023 est proposé en deux formats : avec deux séries de photos différentes. La version A4 (impression offset) est un calendrier classique avec 12 pages consacrées aux grilles mensuelles et de la place pour y inscrire vos rendez-vous. Les 16 autres pages reprennent une sélection de ses photos d’oiseaux. Quant au calendrier A3, il est surtout une bonne excuse pour vous proposer, à prix abordable, 13 relativement grands tirages de qualité (impression numérique sur papier épais et satiné) qui peuvent éventuellement être placés sous cadre.

    Douze petites grilles mensuelles sont également prévues.Les tarifs restent les mêmes que l'année dernière : 15 euros pour la version A4 et 49 euros pour la version A3.  En commandant les deux versions, vous épargnez les frais d’envoi. Benoit les prend à sa charge pour toute commande de calendriers d'au moins 60 euros, en tout cas pour la Belgique (livraison à domicile) et pour la France (livraison en point relais). Pour les commandes de moins de 60 euros, il faut compter 5 à 7 euros de frais d'envoi selon le poids du colis.

     Les impressions seront lancées début novembre. L'auteur vous remercie de passer commande dès à présent en lui envoyant un petit message. Il pourra ainsi évaluer le nombre de tirages à prévoir.Tous ces prix comprennent le montant de la TVA et peuvent faire l’objet d’une facturation.  Le fruit de ces ventes  permettra à Benoit de continuer à se consacrer à des actions en faveur de la biodiversité pour lesquelles Il sacrifié une bonne partie de ses activités professionnelles.

    Pour ceux qui ne le connaissent pas, Benoît est originaire de Sarolay. Marchant dans les pas de Lambert, son papa, il est également cameraman de reportage à la RTBF. Ce n'est pas la seule casquette qu'il coiffe : photographe animalier spécialisé dans l'avifaune, sa réputation à l'étranger n'est plus à faire. Il est fréquemment invité en qualité de membre du jury lors de festivals de photos animalières. Benoit est également réalisateur de films, (voir son site sur FB), il a participé avec Louis Maraîte à la sauvegarde d'espèces tant animales que végétales par le bief de l'organisation qu'ils ont créées (fauchage tardif...). Tant les télévisions belge que françaises ont consacré des reportages sur ses activités

     

  • La construction d'une éolienne sur le site de l'usine Knauff a reçu le feu vert

    Haute de 150 m, cette éolienne aura une puissance de 4,2 MW. Elle devrait permettre de produire, chaque année, 4.400 MW/h, soit la consommation annuelle de 2.500 ménages. Elle évitera le rejet de 3.000 tonnes de CO2 dans l’atmosphère. Mais seul un faible pourcentage de cette électricité sera envoyé dans le réseau.

    C’est en effet le constructeur de matériel d’isolation qui utilisera en grande partie cette électricité. Comme pour les deux premières entreprises citées, cette éolienne sera érigée par un promoteur éolien. Après Luminus pour NRB et Safran, c’est Engie qui est en charge du projet. Et cette dernière a reçu son permis le 28 juillet dernier. Le lancement des travaux est annoncé pour le début de l’année prochaine avec une mise en service un an plus tard.

    Notons, pour être complet, que l’éolienne de NRB a été inaugurée au début de cet été et que celle chez Safran devrait être opérationnelle l’an prochain.

    (Aurélie Drion pour La Meuse)