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Histoire - Page 11

  • La société archéo-historique nous propose les noms wallons de nos communes

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    Voici, par ordre alphabétique le nom wallon des principales communes de la région. Il est à noter que les trois communes portant le nom de Fouron étaient également citées sous l'appellation  globale de "Les Fourons" et chacune des communes traduite sous le nom de "Forons"

    LOCALITES NOM en WALLON CODE POSTAL

    Argenteau (Visé) Ardjètê 4601

    Barchon (Blegny) Borhon 4671

    Bassenge (Bassenge) Bassindje 4690

    Berneau (Dalhem) Bièrnawe 4607

    Blegny (Blegny) Blègné 4670

    Boirs (Bassenge) Bwêr 4690

    Bombaye Dalhem) Boûbăye 4607

    Bressoux (Liège) Brèssou 4020

    Cheratte Visé) Tchèrate 4602

    Dalhem (Dalhem) Dålèm 4607

    Eben-Emael (Bassenge) Ebeun-Emål 4690

    Feneur (Dalhem) Fneûr 4607

    Fouron-le-Comte (Fouron) 3790

    Fouron-Saint-Martin (Fouron) 3790

    Fouron-Saint-Pierre (Fouron) 3790

    Glons (Bassenge) Glon 4690

    Haccourt (Oupeye) Hacou 4684

    Hermalle (Oupeye) Hèrmale 4681

    Hermée (Oupeye) Hèrmêye 4680

    Herstal (Herstal) Hèsta 4040

    Heure-le-Romain (Oupeye) Eûre-li-Romin 4682

    Housse (Blegny) Housse 4671

    Houtain-Saint-Siméon (Oupeye) Hoûtin-Sint-Simèyon 4682

    Juprelle (Juprelle) Djoupèye 4020 Lanaye (Visé) Al Năye 4600

    Lixhe (Visé) Lihe 4600

    Liers (Herstal) Liès 4042

    Milmort (Herstal) Meurmwète ou Mirmwète 4041

    Mortier (Blegny) Mwèrti 4670

    Mortroux (Dalhem) Mwèrtrou 4607

    Neufchâteau (Dalhem) Abe 4608

    Oupeye (Oupeye) Oûpêye 4680

    Richelle (Visé) Ritchéle 4600

    Remersdael (Fouron) 3790

    Roclenge (Bassenge) Roclindje 4690

    Saive (Blegny) Sêve 4671

    Saint-Remy (Blegny) Sint-Rmèy 4672

    Saint-André (Dalhem) Sint-Andrî 4606

    Visé (Visé) Vîze 4600

    Vivegnis (Oupeye) Vigngni 4683

    Vottem (Herstal) Votème 4041

    Wandre (Liège) Wande 4020

    Warsage (Dalhem) Warsèdje 4608

    Wonck (Bassenge) Wonck 4690

    (MAHVi)

  • Excursion à Bruxelles sur le thème du Train

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    EXCURSION EN TRAIN A BRUXELLES SUR LE THEME DU TRAIN 

    Le dimanche 30 janvier, la Société royale Archéo-Historique de Visé organise sa première sortie de l’année, à laquelle vous êtes toutes et tous conviés.  Nous prendrons le train en gare de Visé à 8h33 (rdv sur place vers 8h10) pour arriver à Bruxelles vers 10h00. Nous commencerons la journée par la visite, guidée, de l’exposition « Orient-Express » au musée « Train World » de Schaerbeek.  Qui n’a jamais rêvé de monter dans ce train mythique, train pour voyageurs fortunés, créé en 1883 ? L’exposition nous permettra entre autres de monter dans une luxueuse voiture-restaurant meublée et apprêtée, "La Riviera".  Rappelons que le fondateur de la Compagnie Internationale des Wagons-Lits est le liégeois Georges Nagelmackers que nous aurons l’occasion de « voir » et d'entendre, assis derrière son bureau.  Le repas de midi, libre, pourra être pris à proximité du musée. Nous reprendrons ensuite le train jusqu’à la gare Centrale et irons visiter « Les voies de la modernité » aux Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique. Cette exposition propose un parcours artistique et historique autour du thème du train, à découvrir librement, grâce aux œuvres d’artistes majeurs des 19e et 20e siècles (Monet, Caillebotte, Spilliaert, Léger, De Chirico, Delvaux ou encore Magritte). Retour à Visé aux alentours de 18h30. Pour cette journée, le membre (adulte) de la SRAHV payera 60 € (train compris) ou 42 € (sans le train) et le senior, 45 € (train compris) ou 40 € (sans le train), à verser sur le compte bancaire de la SRAHV : BE89 1030 7312 0385 (mention "Bruxelles"). Une petite documentation vous sera également remise. Les prix proposés sont calculés sur base de 10 personnes minimum. Toute personne ne faisant pas (encore) partie de notre association est évidemment la bienvenue et devra ajouter 5 € aux prix mentionnés ci-dessus. Les cheminots (titulaires d'un libre-parcours) membres devront payer 36 € et les non-membres 40 €. Pour tout renseignement, merci de contacter le musée régional de Visé (info@mahvi.be ou par téléphone 04 374 85 63 ou 0492 16 66 89).  Intéressé(e) ? Merci de réserver sans tarder. 

    Pour la SRAHV, Marylène Zecchinon, conservatrice du musée régional de Visé

  • La dernière publication de la Société Royale Archéo-Historique de Visé et sa région est sortie de presse.

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    Le second numéro double des Nouvelles Notices Visétoises 2021 est sortie des presses de l’imprimerie Imprim ; Riche de 96 pages, il est de nouveau varié dans les domaines évoqués.

    Côté interne, le rappel de la vingtaine d’activités (conférences, voyages, commémorations) de l’année 2020 (par J.P.Lensen) suivi de l’ensemble des missions photographiques du staff et de la vie de l’association dont un grand nombre de publications. Deux activités mémorielles de 2021 sont rappelées : les 80 ans de la mort de l’aviateur britannique Manison abattu au dessus de Lanaye le 19 août 1941 (par Guy Reggers) et les deux expositions d’octobre sur la Libération de Visé en septembre 1944 et le centenaire de la S.R.A.H.V. (1921-2021) (par R.Beuken et M.Zecchinon).

    Le patrimoine industriel n’est pas en reste avec l’historique du viaduc ferroviaire de Lixhe qui surplombe le canal (suite du pont dit des Allemands couvrant la Meuse (par Marc Braham et Marylène Zecchinon).

    Le 19e siècle est évoqué par la première partie d’un article sur un personnage historique non pas de chez nous mais de France, Napoléon III. On pourrait qualifier ces 26 pages de l’accession au titre d’Empereur (jusqu’en 1852).(par Guy Reggers) Dans notre cité visétoise, des élections ont dû être postposée d’un mois du 14 novembre au 15 décembre 1895. Le pourquoi et les suites de ces joutes électorales entre parti libéral et parti catholique dont l’importance du pont sur la Meuse (par Claude Fluchard).

    Le même auteur nous explique l’origine du rattachement des Fourons à la Province du Limbourg avec des documents allant de 1930 au 1er septembre 1963 (les dialectes, les difficultés linguistiques, le recensement de 1947 et les ultimes combats).

    Enfin un appel est fait pour recueillir des documents sur la vie culturelle (concert, cinéma, orchestre, théâtre) dans le Grand Visé de 1920 à nos jours.

    Les membres 2021 recevront gratuitement ces notices. Les amateurs pourront l’acquérir au prix de 15 € (disponible au musée et dans les librairies visétoises) ou de 20 € comprenant les frais de poste.

    Pour la société royale archéo-historique de Visé et de sa région, J.P.Lensen

  • LES VACANCES SCOLAIRES, BEAUCOUP DE VARIANTES DEPUIS NOTRE INDEPENDANCE

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    Les dons faits au musée sont souvent comme des pépites. Par un employé communal, Pierre V.M, nous avons reçu sous enveloppe un palmarès de l’école moyenne de l’Etat (pour garçons) du 13 août 1885. Pour ceux qui ne le sauraient pas, cette école fondée en 1851, remplaça l’école des Sépulcrines et un Collège appelé St-Hadelin (à ne pas confondre avec le collège épiscopal Saint-Hadelin, fondé en 1881, après la première guerre scolaire face à la réforme Van Humbeek) ; C’est donc le centre culturel actuel.

    Tant les élèves des 4 années de la section préparatoire (le primaire), que ceux des 3 années de la section moyenne (secondaire inférieur) sont renseignés avec des noms de famille toujours présents en notre ville : Perot, Frenay, Bastin, Dossin, Bruyère……L’opuscule de 36 pages donne un grand nombre de variétés de prix. Selon l’importance, il y a les prix, puis les accessits puis les mentions honorables, ou mentions simples sans oublier les prix d’excellence. Le palmarès n’est pas global comme ceux que nous avons connus jusque dans les années èà, mais par groupe : le 1er (Français), le 2eme (Histoire-Géographie), le 3e (Calcul, Formes géométriques et sciences naturelles) puis par prix particuliers (Religion, Ecriture, Dessin, Chant et encouragement). Au niveau de l’école moyenne, les mentions et prix particuliers changent . Ainsi trouve -t-on un groupe (Langue allemande en 1ere année et langues modernes en 2e année) et les prix particuliers comme le dessin, la musique, la gymnastique). Terminent ce livret, les diplômes de sortie avec 4 heureux élus MM. Crévecoeur, Henry, Cerfontaine et Biver. Le tout signé par le bourgmestre de Visé d’alors J.Scuvie et le directeur de l’école M.Crévecoeur. Quant au concours général de 1884 entre les élèves des écoles moyennes liégeoises, deux promus Martin Richard et Ernest Bruyère ! Le personnel enseignant comprenait 4 régents, 5 instituteurs, 2 professeurs de dessin, un de gymnastique et un maître de musique (M.Jaminet).

    Deux autres points intéressants dans ce livret : 1. l’origine des élèves principalement visétois mais aussi venus parfois de notre province (dans sa figuration actuelle) : Angleur, Beyne-Heusay, Boirs, 2 provenant de Bombaye, 2 de Comblain-au-Pont, 2 de Dalhem, 4 d’Eben-Emael, 2 de Francorchamps, 7 de Haccourt, 7 de Hermalle, 4 de Herstal, 2 de Heure-le-Romain, 2 de Housse, 3 de Houtain-Saint-Siméon, Petit-Lanaye, 20 de Liège, 2 de Lixhe, Membach, Montegnée, Mortroux, Queue-du-Bois, Retinne, Richelle, 2 de Saive, Sclessin, 4 de Spa, Vaux-Sous-Chevremont, 2 de Verviers, Waremme, 2 de Warsage, Wegnez, Wissembach ou de plus loin en Belgique : Anvers, Arlon, 2 de Bruxelles, Capelle, Gosselies, , La Hulpe, Lodelinsart, Marchienne, , Mechelen, Mouland, Namur, Spy. Et même des étudiants de l’étranger , Aix-la-Chapelle – D, Choisy-le-Roi - F, 3 d’Eysden NL, Givonne – F, 2 de Gronsveld -NL, Herzogenrath - D , Maestricht – NL, Martelange, - LUX, Mesch -NL, Paris – FR, Vous l’aurez deviné, il y avait un internat réputé dirigé par M.Depas assisté de deux surveillants Messieurs Paque et Jodogne et dans ce staff professoral aucune femme à cette époque.

    2. Les vacances d’été ? Alors que pour la rentrée scolaire prochaine 2022-2023, dans l’enseignement obligatoire, les 2 mois ou 9 semaines de vacances d’été seront un peu réduits de 2 semaines soit 7 semaines, il est intéressant de se pencher sur le passé des vacances scolaires. L’obligation scolaire jusqu’à 14 ans promulguée en 1914 fut appliquée effectivement en 1919. Dans ce palmarès de 1885, la distribution des prix eut lieu le jeudi 13 août, inaugurant le temps des vacances qui se termina le lundi 5 octobre, soit 7 semaines Pour l’école Notre-Dame (de filles) créée rue Basse par les sœurs de Notre-Dame de Namur en 1835, on sait que la distribution des prix eut lieu le samedi 1er août 1914 et que la rentrée aurait dû avoir lieu à la mi-septembre, soit aussi 7 semaines. Pourquoi les vacances n’eurent-elles pas lieu plus tôt ? Dans un monde encore très rural, ce temps de liberté était consacré à aider les parents aux moissons.

    Autre détail, le congé à mi semaine se tenait jusque dans l’après-guerre le jeudi sachant que l’école se tenait encore tout le samedi. Puis on choisit comme congé le mercredi après-midi ainsi que le samedi après-midi. C’est en 1968-1969 que le samedi fut entièrement jour de congé, les 4 heures supprimées du samedi matin réparties sur les 4 autres jours pleins. (lundi, mardi, jeudi, vendredi).

    Jean-Pierre Lensen (pour le MAHVI)

  • Journée tragique pour Charles le Hardi ce 5 janvier 1477

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    Qu’allait-il donc faire dans cette galère, aurait-pu dire Molière (dont on fêtera bientôt les 400 ans de sa naissance) pour être retrouvé mort le crâne fendu et nu, une joue rongée par les loups, au siège de Nancy.

    Je vous le présente Charles le Hardi plus connu chez nous comme Charles le Téméraire (né à Dijon en 1433) et 4ème duc de Bourgogne de la maison des Valois. Son règne comme duc de Bourgogne ne sera pas très long. Il servit pendant longtemps son père, Philippe le Bon (né en 1396), qui mourut en 1467. Soit moins de dix ans de règne. Se considérant comme un souverain de plein droit, son règne est marqué par un affrontement constant avec son cousin le roi de France, Louis XI, qui revendique la suzeraineté sur une partie de ses terres, censée relever du royaume de France.

    Dans le même temps, il se rapproche de l'empereur Frédéric III et du roi d'Angleterre Édouard IV d'York, dont il épouse la sœur. Comme son père avant lui, il est l'un des princes les plus puissants de la chrétienté, grâce notamment à la richesse de ses territoires et au prestige de sa cour. Voulut-il faire renaître l’ancienne Lotharingie en réunissant le nord (Flandre, Brabant,Namur…..) au sud (Bourgogne) par l’annexion de la Haute-Alsace et de la Lorraine. Mais une coalition des Lorrains, Alsaciens et des redoutables confédérés Suisses s’y opposa fermement. Et entre les deux territoires une principauté épiscopale soit disant neutre, Liège, qui n’eut de cesse de protéger son indépendance.

    La révolte liégeoise suscitée par le roi de France Louis XI fut réprimée dans une extrême violence avec le baroud d’honneur des 600 Franchimontois.(28 octobre 1468) suivi de la destruction des hauts-fourneaux theutois et de l’incendie de la Cité Ardente. Le perron liégeois fut même « déporté » à Bruges.

    ET VISE DANS CE CONTEXTE

    En août 1466, les troupes saccagèrent Dinant et la Meuse fut rougie du sang de plusieurs centaines victimes, jetées ligotées deux par deux. D’autres bonnes villes principautaires furent aussi prises d’assaut. La petite ville de Visé eut à souffrir des déprédations des troupes bourguignonnes en décembre 1467. Nous pensons que les Visétois l’avaient un peu cherché. N’avaient-ils pas fait une incursion chez nos voisins à Bombaye, et mis le feu à l’église abritant alors les habitants qui s’y étaient réfugiés. Le seul problème était que les Bombayens ressortaient des territoires bourguignons. La vengeance fut terrible : Visé, quoique défendu par quelques arbalétriers ne put guère faire face à Guy de Brimeu, lieutenant du tout nouveau duc. Incendie, destructions des remparts e.a bget rapines. Les braves chanoines de la collégiale ne purent s’opposer à la prise d’un butin hors prix, la châsse de St-Hadelin déposée au château d’Argenteau. Mais ce Guy de Brimeu (1433), seigneur d’Humbercourt n’eut pas une fin des plus honorables car en 1477, les Gantois le jugèrent avec d’autres membres du conseil de Bourgogne pour trahison et il fut décapité en avril malgré les supplications de l’héritière, Marie de Bourgogne (1457-1492). Le salut de cette jeune dame vint de son mariage en août de la même année avec l’archiduc Maximilien d’Autriche, première étape de la rivalité centenaire entre la France et les Habsbourg. Un règne de 5 ans.

    L’historien visétois John Knaepen résuma assez bien la situation d’alors dans son livre : les Années terribles. Une autre chercheuse Geneviève Xhayet (ULiège) s’est penché dans son T.F.E.sur le rôle de Guy de Brimeu et a livré un article paru dans les Nouvelles Notices Visétoisés.

    Pour le MAHVI, J.P.Lensen (5/1/2022)