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Histoire - Page 13

  • Nouvelles révélations sur la découverte de l'Amérique

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    NOUVELLES REVELATIONS SUR LA DECOUVERTE DE L’AMERIQUE : IL Y A 1000 ANS EXACTEMENT

    Les historiens occidentaux font terminer maintenant le Moyen-Age en 1492, date non pas de la reconquista ( ?) mais de la découverte de l’Amérique centrale par un génois au service de l’Espagne du nom de Christophe Colomb en octobre de cette année sur l’île de Bahamas. Il est sûr que les premiers découvreurs de ce continent furent ces hommes qui franchirent le détroit de Behring et pénétrèrent en Alaska il y a plus de 10.000 ans, avant de descendre en quelque dizaines d’années jusqu’à la Terre de Feu.

    Mais une autre découverte certifiée par une équipe pluridisciplinaire (archéologues, dendrochronologues, physiciens) et rendue au monde scientifique dans la revue « Nature » atteste qu’il y exactement 1.000 ans au moins (en 1021) s’établissaient au nord de l’île canadienne de Terre-Neuve des Vikings de Scandinavie. En effet des restes de bâtisses de tourbes à charpentes de bois ont pu être datés précisément par dendrochronologie. Dans la revue « Guerres et Histoire » n°64 de ce mois de décembre, on analyse en détail les conclusions de cette recherche époustouflante . En attendant peut-être d’autres découvertes plus anciennes sur les côtes Est de l’Amérique du Nord.

    LES VIKINGS, CES COMMERCANTS PILLARDS AU 9e SIECLE

    Il ne faut pas oublier que des drakkars menaçants remontèrent nos différents fleuves, dès la fin du 8e s. Ces bateaux étaient adaptés tant au cabotage en mer qu’à la navigation fluviale. Les chroniques du temps , écrites le plus souvent par des moines, considéraient les Vikings comme d’affreux pillards. Et il est vrai que le « château d’Herstal », l’église de Visé ( ?) et beaucoup d’autres édifices mosans furent détruits par ces hommes du Nord, qui vivaient le plus souvent de rapines. Les établissements vikings dans la Basse-Seine furent concédés par les rois carolingiens. Ainsi le comté de Rouen devint l’embryon du futur duché de Normandie : l’allégeance de ces nouveaux occupants était de se convertir au christianisme et de protéger le royaume de France des incursions d’autres Vikings. Hormis les Vikings, une population scandinave à la fois maritime et rurale s’implante dans le futur duché. Elle est majoritairement originaire du Danemark et de Norvège. Beaucoup plus tard, en 1066, Guillaume le conquérant, duc de Normandie, revendiquant le royaume d’Angleterre, qu’avait repris Harold, débarqua et battit son rival à la bataille de Hastings (il y a 955 ans, en octobre 1066). Ce récit de la conquête fut illustré magnifiquement par la tapisserie dite de la Reine Mathilde et conservée à Bayeux.(longue de 70 mètres)

    Pour la S.R.A.H.V. et le musée régional de Visé, J.P.Lensen

     

    Illustration : reconstitution d’une ferme viking

  • UN SIECLE D’ACTIVITES CULTURELLES DANS LA GRAND VISE. APPEL AUX DOCUMENTS

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    UN SIECLE D’ACTIVITES CULTURELLES DANS LA GRAND VISE. APPEL AUX DOCUMENTS

    La société royale archéo-historique de vise va se pencher sur la vie culturelle de la région. Après la traumatisante guerre de 1914-1918, Les habitants ont relevé le défi de la reconstruction. Il s’agissait de reconstruire l’habitat mais aussi de retrouver une vie sociale regroupant toutes les énergies, puis avec les différentes possibilités de loisirs, jusqu’à nos jours, de nombreuses nouveautés se sont fait jour.

    Nous envisageons au printemps prochain de présenter quelques aspects du renouveau culturel de la vie locale. Nous avions abordé il y a quelques années avec une exposition, une brochure et des films le patrimoine immatériel actuel de la Basse-Meuse (ce qu’on appelait auparavant le folklore) tout au long de l’année : carnaval, fêtes locales, cramignons, jeux populaires dont la décapitation de l’oie ou du coq, fêtes des gildes…..

    Ici, nous voudrions évoquer la vie théâtrale (tant en français qu’en wallon) , le rôle des nombreuses salles dites de fête spécialement dans toute l’entité de Visé , l’apparition et le développement du cinéma (du muet au parlant) qui attirait des centaines de spectateurs jusque dans les années 70 (avant l’intrusion de la télévision) avec le tout dernier de la région, l’Excelsior, les bals (avec le rôle des orchestres locaux qui se produisaient tout au long de l’année), les récitals de vedettes, les conférences grand public et même les expositions. Si vous avez des témoignages (photos ou films), si vous-même ou vos parents avez fait partie d’une troupe, d’un orchestre, de l’organisation d’activités culturelles, contactez-nous à l’adresse mail museedevise@skynet. Avec déjà nos riches archives, nous pourrions compléter et ainsi conserver ces dynamismes socio-culturels qui firent l’enchantement d’un siècle de loisirs culturels. Et à partir de là, réaliser une publication, présenter une exposition ou encore un film

  • Groupe Découvertes - Oyez - Oyez chers participants N’oubliez pas SVP notre première activité de janvier 2022 avec la date LIMTE DU LUNDI 20 décembre 2021 AU PLUS TARD !

    Oyez - Oyez chers participants

    N’oubliez pas SVP notre première activité de janvier 2022 avec la date LIMTE DU LUNDI 20 décembre 2021 AU PLUS TARD !

    VISITE DU SANCTUAIRE DE BANNEUX + BALADE PEDESTRE 

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    P.A.F. : prix pour LA JOURNEE 25 € / personne  (boissons NON comprises) ou 6 € / personne pour la balade pédestre  UNIQUEMENT de l’après-midi et SANS VISITE.

    Ces sommes sont à verser sur le compte du Groupe Découvertes IBAN BE60 0000 2411 1570 - BIC BPOTBEB1) pour le LUNDI 20 décembre 2021 AU PLUS TARD !

    Ces sommes ne seront pas remboursées, même en cas d'absence - le paiement vaut réservation. 

    En cas d’absence, il sera toujours POSSIBLE de vous faire remplacer à condition d’en avertir préalablement Philippe Slootmans, le responsable.

     

    Le programme complet est :

    Dimanche 9 janvier (réf.: 2022.01) 

     

    Activité : visite du sanctuaire de Banneux + balade pédestre : Banneux - Rouge Thier et environs 

     

    Matin : visite du sanctuaire de Banneux ; visite guidée avec explications du Message de Banneux, découverte des lieux, de la chapelle des apparitions à la Source, puis du reste du Sanctuaire et de son caractère international.   

    ATTENTION ! Tout se fait à l'extérieur (le temps est parfois capricieux). 

    Guides de la visite : Monsieur Fabian Delarbre, Cérémoniaire (responsable communication et liturgie au sanctuaire) et/ou Monsieur l'Abbé Léo Palm, recteur du sanctuaire. 

     

    Midi (entre 12 h 00 et 13 h 00) : repas collectif ((*) plat du jour à réserver bien à l’avance (*)).                                                       

    Il se prendra à Chaityfontaine, 8 à B-4860 Pepinster (Banneux). 

     

    Après-midi : balade pédestre : (Banneux - Rouge Thier et environs). 

     

    Nous quitterons le centre de Banneux bien paisiblement sur des routes peu fréquentées.  

    Sur le plateau, nous découvrirons un très beau paysage sur notre droite.                                                                                         

    Un peu plus loin à gauche, nous passerons près d'un observatoire "de campagne" du fort de Tancrémont. 

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    Il était relié par téléphone au fort et la chambre de communication est toujours visible dans le petit bois.  

    Lente descente agréable sur un large sentier. Un court zeste de petite route et nous replongerons dans la nature. 

    Nous serons alors près du chantoire du " Rouge Thier" et de son ancien moulin qui est sur un domaine privé (peut-être demander l'autorisation de visite au camping du même nom). Un sentier nous accueille, il est de plus en plus sauvage et monte de plus en plus fort..... Ouf, on est sur le plateau.....  

    Le long du chemin nous passerons à côté de deux " Bornes Stavelot" qui délimitaient la principauté de Stavelot jusqu'en 1768. 

    Traversée d'une grand’route et plongée dans un beau bois qui nous ramènera paisiblement au point de départ. En option, visite du très beau chantoire du Grand Champ (supplément de 500 mètres). 

     

    Durée de la balade pédestre : +/ - 10 kilomètres      Degré de difficulté : moyen 

    REGROUPEMENTS : pour la visite du matin : 9 h 00 et pour la balade pédestre de l’après-midi : 13 h 00                                     

    Adresse : Chaityfontaine, 8 à B-4860 Pepinster (Banneux). 

    Recommandations : munissez-vous de chaussures de marche ou de bottes, un bâton de marche peut être utile.

    En cas de non-respect des consignes de sécurité (par exemple : chaussures de marche inadéquates), le Groupe Découvertes décline toute responsabilité.

    (*) - Le plat du jour comprendra : potage, viande, croquettes/frites/pommes de terre, légumes/salade/compote, dessert et café

    P.A.F. : prix pour LA JOURNEE 25 € / personne  (boissons NON comprises) ou 6 € / personne pour la balade pédestre  UNIQUEMENT de l’après-midi et SANS VISITE. 

    Ces sommes sont à verser sur le compte du Groupe Découvertes IBAN BE60 0000 2411 1570 - BIC BPOTBEB1) pour le LUNDI 20 décembre 2021 AU PLUS TARD !  

     

    Ces sommes ne seront pas remboursées, même en cas d'absence - le paiement vaut réservation.  

    En cas d’absence, il sera toujours POSSIBLE de vous faire remplacer à condition d’en avertir préalablement Philippe Slootmans, le responsable. 

     

    Itinéraire voiture: au départ de la gare des Guillemins (Liège), prenez l’autoroute en direction de la E25 / A602 en direction de : Luxembourg - Spa – Bastogne. Ensuite, sortez à la sortie 43 et prenez la N 30 en direction de Spa et Banneux. 

     

    Guide : Jean Poumay pour la balade pédestre 

     

    Groupe Découvertes: Philippe Slootmans - 04 / 252.92.41 

    (si possible les vendredi et samedi de 19 h à 20 h 30 et le dimanche de 10 h à 12 h ).  Merci d’avance. 

     

    Site: http://www.groupe-decouvertes.be      E-mail: Groupe-Decouvertes@hotmail.com  

  • SAINT-NICOLAS EST VISETOIS DEPUIS PLUS DE 900 ANS

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    © P. Neufcour

    Eh oui, Saint-Nicolas est visétois depuis le 12es. Le culte du saint Nicola de Myre ou Nicolas de Bari, communément connu sous le nom de saint Nicolas, est né à Patare en Lycie (actuelle Turquie) vers 270 et mort à Myre (Turquie actuelle) en 343.

    `Le culte du saint arriva dans nos régions au 12e s. et Visé fut une des premières cités à avoir une chapelle et un hôpital lui dédiés. Un peu d’explications : dans l’actuelle rue des Récollets , dans sa partie nord proche de la rue de la Chinstrée, côté Meuse, se dressa au moins dès le milieu du 13E s. un hôpital Saint-Nicolas. Cet établissement d’assistance publique était destiné aux pauvres et aux voyageurs. Donc, nullement comme on l’entend maintenant, un établissement de soins et de santé. L’établissement comprenait à ce moment une cour (ferme) et une chapelle. Dénommé « Communs pauvres », l’établissement tiendra lieu d’assistance publique jusqu’en 1737 et fut remplacé par le couvent des Récollets. Ces moines franciscains réformateurs tinrent pendant quelques dizaines d’année un collège. Vendu comme bien national, ce lieu devint la première sucrerie de notre province à l’époque française (à l’époque, c’était le département de l’OURTE – sans h)

    Pourquoi les établissements dédiés à Saint-Nicolas sont-ils proches des fleuves comme on le voit à Liège, à Visé ou encore à Maastricht ?

    En effet, Saint-Nicolas est devenu le patron et le protecteur des pêcheurs et des bateliers. En plus, comme on sait que Visé, devenu bonne ville de la Principauté en 1406, comprenait 3 corporations principales (en Principauté de Liège, on disait Bons Métiers) dont la plus tournée vers l’étranger était celle des Naiveurs, commerçants par bateau qui oeuvraient tant vers l’aval (la Hollande) que vers l’amont (Liège, Namur). Les deux autres étaient les vignerons et les cherwiers (agriculteurs). Il est donc normal que Saint-Nicolas soit spécialement vénéré dans notre ville mosane ;

    Saint-Nicolas, patron des enfants. John Knaepen signale aussi que c’est par bateau que les cadeaux et les produits de commerce arrivaient. Sa légende d’avoir ressuscité des enfants pris dans un saloir vient bien après et explique que dans nos régions (Nord de la France, Belgique, Pays-bas), il soit si populaire, auprès des enfants. Merci Saint-Nicolas pour tous les cadeaux que tu nous offres, nous les enfants sages !!

    Pour la SRAHV, Jean-Pierre Lensen

  • Les Collégiales, fer de lance de la Principauté de Liège. Un patrimoine exceptionnel reviendra à Visé

            

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    Trois journées d’étude à la mi-novembre ont réuni dans la salle académique de l’université de Liège 25 chercheurs de diverses universités, de Liège bien entendu mais aussi de Bruxelles, de Louvain, de Leuven, de Namur mais aussi des universités étrangères comme Bonn, Göttingen, ou de Rhénanie ou de Bourgogne, sans oublier l’aide des archéologues et chercheurs de l’agence wallonne du Patrimoine et de conservateurs.

    Heureusement, beaucoup de domaines sont encore à éclaircir. Des collégiales n’existent plus comme celle dédiée à St-Pierre ou de Notre-Dame aux fonts, blottie contre la magnifique cathédrale Saint-Lambert (qui hébergea les célèbres fonts baptismaux actuellement à la collégiale St Barthélémy). Une autre collégiale a été glorifiée en devenant au 19e s. le siège de l’évêque de Liège : la Cathédrale Saint-Paul. Une autre très bien étudiée au niveau de l’évolution de sa construction est Saint-Jean (aurait-elle abrité les restes du premier prince évêque, Notger ?) ; Beaucoup ont été rémaniées en style gothique comme St-Paul, Ste-Croix, St Denis ou Saint-Martin dont les travaux viennent d’être relancés. Un autre aspect très important avant 1794 est l’économie de ces collégiales et des chanoines qui en constituaient les maîtres. Leurs revenus provenaient des nombreux terrains leur appartenaient comme au nord de Visé, propriétés de la Collégiale Ste Croix. Les abbayes urbaines comme St-Jacques ( à Glons par ex.) ou rurales comme Val-Dieu (Warsage, Haccourt, Visé, Saint-Remy…..) avaient aussi de nombreuses propriétés louées à des tenanciers. L’évocation de collégiales étrangères a permis des parallèles tant architecturaux qu’historiques : Besançon, Utrecht, Aachen, Cambrai. Un intérêt primordial est la relation entre archives et archéologie du bâti comme à Saint-Paul. Enfin, les restaurations des collégiales liégeoises (surtout au 19e s.) ont suscité maints commentaires en expliquant non sans humour, le nombre impressionnant de partenaires (Etat, Province, Commune, Diocèse, Fabrique d’Eglise et la commission des Monuments et sites…..) à mettre d’accord.

    La plupart des Collégiales liégeoises étaient gérées avant l’occupation française, par un chapitre de chanoines et étaient généralement jouxtées de petites églises paroissiales. Celles-ci le plus souvent disparurent et la paroisse trouva refuge dans ces anciennes collégiales, sans chanoines alors.

    Le colloque analysa surtout le patrimoine immobilier (nouveautés et datation) et beaucoup moins le patrimoine mobilier. A Visé, l’ancienne collégiale dédiée à saint Hadelin (ses chanoines ont dû fuir l’arrivée des révolutionnaires françaises peu après 1790) recelait maints chefs d’œuvres dont beaucoup partirent dans les flammes le 10 août 1914 (comme une chaire de vérité en bois, une statue de saint-Hadelin….). Les œuvres conservées sont donc des miraculées comme le buste de Hadelin (15e-17es),financé par le chanoine Jean de Blocquerie ou encore le lutrin pélican, cadeau d’un autre chanoine. Sans oublier, la châsse de saint Hadelin de Celles dont le départ pour Liège fut financé par le Prince-Evêque, puis l’année suivante (1338) pour la villette de Visé. La confrérie Notre-Dame de Lorette et Saint-Hadelin a même fait des « fouilles » dans les caves de l’église et stupeur, furent trouvés plusieurs éléments d’un dais de procession (mobilier qui permet, grâce à des brancards, de hisser et de protéger une statue, ici en l’occurrence celle de Notre-Dame de Lorette de Visé). L’intérêt est que la magnificence des montants et la corbeille de fruits (en bois) de style rococo surmontant ce dais permettent de dater ce mobilier de procession du milieu du 18e s. Grace à l’appui de la fondation Roi Baudouin (et le fonds David-Constant) sensible à la qualité esthétique et patrimoniale de ce chef d’œuvre et au choix de la restauratrice (Mme Cession), un fort subside fut octroyé à la confrérie. Ces travaux de restaurations sont en passe d’être terminés.

    (Photo du dais quasi terminé)

    Pour la confrérie N.D. de Lorette et St-Hadelin : J.P.Lensen