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Inaugurations - Page 2

  • Visé : inauguration du nouveau terrain synthétique

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    Le 4 septembre, dès 18h00, inauguration du nouveau terrain synthétique au stade de la Cité de l'Oie


    Rappelons que ces installations accueillent les équipes première de L'URSL Visé (D1 Am)et l'équipe du FC Richelle Utd.(D3 Am) 

    Au programme:

    - 18h00: présentations des équipes appartenant à la Basse Meuse Football Académie

    - 18h35: discours des représentants du monde politique et associatif

    - 18h50: inauguration officielle du terrain

    - 19h00: match de gala entre le F.c. Richelle Utd. (D3 Am.) et l’U.r.s.l. Visé (D1 Am.).

  • Le "Champignon de Wixhou" aux journées du Patrimoine

     

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    Dans le cadre des Journées du Patrimoine du samedi 8 septembre - Les lieux insolites - se déroulera l'inauguration du Champignon de Wixhou après sa restauration. 

    Au programme dès 14h00 : 

    - visites guidées

    - démonstrations de cors de chasse

    - projection de film sur la restauration

    - petite restauration

    A 17h30, inauguration par Mr René Collin, Ministre Wallon du Patrimoine.

    Cette évènement est organisé par l'association Les Rendez-vous de Richelle, cheville ouvrière de la restauration, en partenariat avec la Fondation Notre-Dame de Wixhou.

    La chapelle ouvrira ses portes, une des rares occasions de la visiter. Vous pourrez également faire plus ample connaissance avec les bois de la Julienne. (P. Neufcour)

  • A la chapelle des Sépulchrines : Michèle Cavelier - Closset et sa fille Catherine exposent

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    Vernissage, ce mercredi de l'exposition de Michèle Cavelier - Closset et de sa fille Catherine Loly - Cavelier.

    Michèle Cavelier a suivi un cursus artistique et a obtenu son diplôme d'enseignante. Elle a dû mettre sa passion pour les arts entre parenthèse afin de s'occuper de sa famille. Mais dès que l'occasion se présentait, elle dessinait à la plume et l'encre de Chine, parfois combinée à l'aquarelle, des petits coins de Liège ou des lieux de vacances. Femme "de terrain", elle aime également s'inspirer d'anciennes cartes postales.

    En 2005, Michèle commence à fréquenter, de plus en plus assidûment, l'atelier de peinture du château d'Oupeye. Elle retrouve le plaisir de l'huile et alterne paysages et oeuvres abstraites. Elle laisse libre cours à son imagination. Ses travaux en milieu naturel lui rappelent les bons moments passés en compagnie de son papa, peintre paysagiste qui ne manqua pas de lui prodiguer de judicieux conseils.

    Depuis son plus jeune âge, Catherine Cavelier baigne dans le milieu artistique. Après des études dans l'enseignement général, elle décoche un graduat en infographie à Saint-Luc. Elle fait alors preuve de son sens artistique affûté dans une entreprise de la région liégeoise, dynamique dans le milieu de la conception et de l'impression.

    Depuis peu, Catherine travaille en indépendante complémentaire dans le domaine où elle excelle, tant pour le plus grand plaisir de ses client que pour le sien.Motivée par sa maman, Catherine réalise des tableaux où elle utilise différentes technique et matériaux contemporains. L'acrylique l'enchante et lui permet de retranscrire toute sa spontanéité et sa sensibilité dans des oeuvres abstraites pleines de fraicheur et de passion. Ses compositions sont le reflet d'une personnalité de jeune fille moderne et épanouie.

    L'exposition est ouverte tous les jours de 14h à 18h jusqu'au 10 juin. Chapelle des Sépulchrines, (Centre Culturel) rue Haute 31 à Visé

    En marge droite, un pêle-mêle de photos prises lors du vernissage. (P. Neufcour)

  • Visé : un nouveau bateau pour les "Rollingchairs"

     

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    Depuis plus d’un an, les membres de l’ASBL « Les Rollingchairs » pratiquent l’Aviron au sein du Royal Centre Nautique de Visé (RCNV). Pour concrétiser cette collaboration une convention vient d'être signée entre les deux partis ce samedi.  

    A cette occasion, les Rotary Clubs de Plombière-Welkenraedt, Spa-Francorchamps-Stavelot et Visé ainsi que l’Association Nationale d’Aide aux personnes Handicapées (ANAH) ont offert à l’ASBL « Les Rollingchairs » un nouveau bateau (monoplace) aménagé pour la pratique de l’Aviron par des P.M.R. Une démonstration sur le plan d’eau de la Meuse a été offerte aux participants.

    Ecolage 

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    Le candidat "rameur" doit tout d'abord savoir nager. Il suit ensuite une formation sur un bateau biplace, le moniteur étant assis à l'arrière pour prodiguer ses conseils. L'étape suivante consiste à partir seul, sur un bateau monoplace, mais accompagné d'un autre bateau, présence obligatoire en cas de problème rencontré par le "novice". Le Royal Centre Nautique de Visé possède un bateau bi-place pour l'écolage. Maintenant les "Rollingchairs" sont propriétaires d'un "mono" qui a déjà sa place d'entreposage dans le hangar de l'île Robinson.

    Poids plume

    Le bateau offert est intégralement construit en carbone et pèse environ 16 Kg. Les avirons sont une trentaine de centimètres plus courts que ceux utilisés par "les valides" car les personnes à mobilité réduite ne "croisent" pas les bouts en ramenant, tandis que les valides, eux, le font.

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    Autre différence, alors que le siège est mobile sur le bateau, il est fixe sur celui des "chaisards", mais cependant réglable selon la taille du rameur.

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    Autre modification, ces bateaux sont équipés de petits flotteurs latéraux afin d'augmenter la stabilité de l'esquif.

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    Les entraînements ont lieu les mardi de 15h à 18h, moment où les "valides" reprennent le flambeau. Ceci permet aux deux "communautés" de se croiser, d'échanger, de discuter. (P. Neufcour - Crédit photos P. Neufcour et RCNV)

  • Visé rend hommage à Marcel Levaux, dernier bourgmestre de Cheratte. Un square porte désormais son nom

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    La plaque commémorative dévoilée ce 30 avril au "Square Marcel Levaux", situé au pied de la belle-feur rue du Petoumont, en face de l'arboretum de Cheratte Hauteurs.

    100 % naturel

    Marcel Levaux est né dans une famille modeste le 19 juillet 1926. Comme il le disait sous forme de plaisanterie, il n'était pas artificiel, lui, puisque sa carte d'identité mentionnait "enfant naturel"

    Né dans une famille catholique mais très modeste, son enfance sera dénuée de confort. Sa grand-mère se chargea tout d'abord de son éducation, à Wandre, puis sa maman et une tante prirent le relais à Hoignée, un quartier de Cheratte-Hauteur.

    A l'issue de ses études primaires, Marcel suit les cours de l'école technique de Herstal durant 3 ans. Malgré ses aptitudes intellectuelles, son envie d'apprendre et sa soif de culture, il doit abandonner sa scolarité pour aller travailler au chantier naval sur l'île Monsin.

    Marcel à 14 ans lorsque la guerre éclate. L'année suivante, en 1941, il rejoint la cellule communiste clandestine du son lieu de travail et il entre dans la résistance. Il y mènera des missions d'espionnage au profit des britanniques, diffusera la presse clandestine, mais participa également à des actes de sabotage.

    Episodes marquants de son adolescence

    - En 1943, alors qu'il est occupé à faire le guet lors d'une réunion de la résistance à Herstal avec Serge Krawczyk, son ami de toujours, la police allemande fait une descente. Dénoncé par des "collabos", Serge est arrêté, emmené à la Citadelle et y est fusillé par l'occupant. Son corps repose toujours dans "L'Enclos des Fusillés" 

    - Marcel, accompagné de Nicolas Dossin et de deux autres résistants attaquent le bureau de poste de Visé. Le but n'était pas tellement l'argent, mais il leur fallait se procurer des timbres de ravitaillement afin de pouvoir nourrir ceux qui avaient pris le maquis. Les Allemands arrivent très vite sur place. Nicolas Dossin, qui travaille au studio photo de Nic Nélissen, s'y réfugie avec Marcel.  Les Allemands fouillent toutes les maisons. Afin de leur sauver la vie, monsieur Nelissen assied alors Marcel sur le siège destiné aux clients tandis que Nicolas prend place derrière la grosse chambre photo. Les Allemands n'y verront que du feu! Les deux autres participants à ce "Hold-up" furent abattus par les "Boches"

    - Le 30 avril 1944, en soirée, en compagnie de Jacques Dortu, responsable local du Front de l'Indépendance et de deux autres Cherattois, Gérard Spit et Noël Gillon (dit "Maïtou"), ils hissent un drapeau belge et un drapeau soviétique au dessus de la belle-fleur du Petoumont. Drapeau soviétique, en l'honneur des prisonniers russes "esclaves" de  l'occupant dans le charbonnage du Hasard et drapeau belge, flotteront ainsi toute la journée du 1er mai, visibles dans toute la vallée. 

    - A la Libération, avec d’anciens résistants, il décide d’aller "réquisitionner" des vaches en Allemagne pour dédommager les paysans Cherattois. Arrêté par les Américains sur la route d’Aix la Chapelle, il est à deux doigts d’être exécuté comme pillard.

     - En février 1945, il se porte volontaire pour poursuivre la lutte contre le nazisme en Allemagne et sa conduite lui vaut une série de décorations.

    Sa vocation politique

    A l'issue du conflit, Marcel Levaux, alors âgé de 19 ans, reprend le travail au chantier naval. Là, il se lancera dans le syndicalisme et partira travailler à la FN. En 1949 la Fabrique Nationale d'Armes de Guerre le licencie à cause de son engagement dans la cause communiste. 

    Deux ans plus tard, devenu permanent au Parti Communiste, il épouse Maria Krawczyk, la soeur de son ami fusillé. En 1954, naîtra Jocelyne, leur fille.

    Durant les armées 60, Marcel fut particulièrement actif en soutenant la lutte pour l'indépendance de l'Algérie. Il rencontre également Patrice Lumumba avec qui il se lia d'amitié et entretiendra une correspondance soutenue en vue de la décolonisil eut un rôle particulièrement actif en soutenant la lutte pour l’indépendance en Algérie.

    Il rencontre ensuite Patrice Lumumba avec qui il entretiendra une amitié et une correspondance suivie en vue de l’indépendance du Congo. Patrice Lumumba fut plus tard assassiné avec la complicité des services occidentaux.

    Après avoir participé activement au soutien des ouvriers lors de la grève de 1960, il remplit diverses fonctions au sein du PCB, il sera même durant une période directeur du journal "Le Drapeau Rouge" puis député de 1968 à 1981.

    A la Chambre, il dépose régulièrement des amendements, des résolutions, des propositions de loi qui font écho aux revendications de la classe ouvrière : pension à 60 ans, semaine des 36 heures, droit de vote et éligibilité des immigrés aux élections communales. Marcel propose également la suppression de la loi salique...

    En 1970, après bien des palabres, il devient le bourgmestre de SA commune, Cheratte. Il le restera jusqu'à la fusion, en 1976.

    Sa proximité avec les habitants, son insatiable goût pour le travail, sa diplomatie, le rendront extrêmement populaire à Cheratte, dont il restera à jamais le dernier Bourgmestre.

     

    A partir de cette date, il sera Conseiller communal au sein d’une liste de gauche défendant les intérêts wallons en compagnie de Jean Leclercq, le médecin vétérinaire,  et où, dans l’opposition, il adoptera toujours une attitude constructive appréciée par la plupart des membres du Collège et du Conseil communal.

     

    En 1994, Marcel incite Francis Theunissen, son "fils spirituel en politique", à lui succéder au sein du Conseil et, grâce à ses précieux conseils et sa sagesse,  lemandat de Francis se prolonge encore aujourd’hui. 

    Ses qualités les plus marquantes

    - Celle d’un homme qui tenait tout d’abord compte des qualités de ses interlocuteurs plutôt que de ne voir et de ne considérer que leurs défauts, et cela y compris chez ses adversaires politiques.

    - Celle d’un homme qui savait analyser et reconnaître les erreurs du passé afin d’aborder l’avenir d’une autre manière.

    - Celle d’un autodidacte à l’esprit ouvert, féru de culture, et qui savait mettre les hommes de son entourage en valeur tels que Jean Donnay, Marcelle Martin, Jeanne Houbard, Mittéï, François Walthéry, les frères Van Linthout, Abel Braham, Pierre Verjans …

    Le Député Bourgmestre de Visé, Marcel Neven, avait employé les mots de « communiste humaniste » lors du décès de Marcel Levaux. Cela exprimait bien la façon dont il était perçu, y compris dans le milieu libéral. (Source C. Lensen MAHVi)

    NDLR Mon grand'père, Jean "Tatenne", le boulanger, avait bien connu Marcel lorsqu'il était jeune, Marcel avait le même âge que ma maman. Ils étaient dans la Résistance tous les deux depuis 1941, mais dans des "groupes" différents. Je me souviens de mon grand'père disant de Marcel "Twè, hin m'fi t'åreus d'vou t'fér curé! È t'as div'nou communisse parèt!"  (photos P. Neufcour)

    (Un pêle-mêle de photos prises lors de l'inauguration est disponible en marge droite)