C'est avec un quart d'heure de retard ( 19h45) que le lâcher a eu lieu. Ils étaient environ 750, les joggeurs, à braver le froid et s'élancer dans les rues de la Cité de l'oie pour une course de 4 ou 9 km. Itinéraire  relativement plat, hormis la côte de Lorette, en début de parcours, passage dans le quartier de Ma Campagne, puis parc des Libellules avant de redescendre en traversant La Wade. Après avoir franchi la Meuse, les participants ont pris la direction de "la Capitainerie", et visité Devant-le-Pont et le lotissement des Pléïades avant la rentrée au point de départ place Reine Astrid. 

(Album photo du départ en marge droite)

Les riverains de l'avenue Franklin Roosevelt, à Visé, respirent. Ouverte depuis quelques mois seulement, la discothèque Le Cap-Vert est priée de fermer ses portes jusqu'à nouvel ordre : jusqu'à ce qu'elle ait obtenu un permis d'exploitation en adéquation avec ses activités.

Depuis son ouverture à la fin de l’été, l’établissement ne cesse de susciter la colère des riverains. Nuisances sonores, bagarres, parking sauvage… La liste des plaintes est longue et les riverains sont à bout. À tel point que le Collège communal a pris une décision drastique : la discothèque doit fermer.

«  Le Cap-Vert existe depuis très longtemps, mais avant c’était plutôt un café-concert  », explique Marcel Neven, le bourgmestre de Visé. «  Aujourd’hui, ce n’est plus du tout le même style d’établissement. Depuis sa réouverture, c’est devenu une discothèque. Si nous ne pouvons pas empêcher quelqu’un de faire commerce, nous devons veiller à ce que ça se fasse de la meilleure manière qui soit. Dans le respect du voisinage. Le Cap-Vert fonctionne avec le vieux permis d’exploitation qu’avait obtenu l’ancien propriétaire, mais ce permis a été octroyé pour une tout autre affectation. Une discothèque ne demande pas les mêmes conditions d’exploitation qu’un café-concert. Nous avons donc décidé de faire fermer le Cap-Vert jusqu’à ce qu’il ait obtenu un permis en adéquation avec ses activités. Permis dans lequel nous devrions imposer des conditions d’exploitation et des aménagements, notamment au niveau de l’insonorisation. Maintenant, si je ne peux pas l’empêcher d’ouvrir, je ne peux que lui conseiller d’aller s’implanter dans un endroit plus désert. Le Cap-Vert est situé en pleine zone d’habitat, dans un endroit où il y a peu de parking. Je vois mal les clients aller se garer quai des Fermettes…  ».

Plus d’informations à ce sujet, ainsi que la réaction du patron de l’établissement, à lire dans La Meuse édition Liège de ce mercredi, ainsi que dans nos éditions numériques, surhttp://num.sudinfo.be

A.D. et Y.G

Le parking "de la poste" Avenue Albert 1er

Il semble en effet se dessiner plus précisément. Après plusieurs années d'enquête, de tergiversations, le permis d'urbanisme pour la première phase vient d'être délivré à la société Horizon Group (la même que celle qui a construit le lotissement des Pléiades) Il concerne la construction d'un parking souterrain surmonté d'un immeuble de 27 appartements thermo-efficaces. Le rez-de chaussée sera constitué de surfaces commerciales, tandis que le parking souterrain comprendrait 142 places de stationnement, dont 100 réservées au public. Les travaux devraient débuter au printemps prochain.

Ce sera ensuite au tour de la place Reine Astrid d'être totalement modifiée.

Le souhait des autorités communales est de transformer le parking en piétonnier, zone de rencontre accueillante, avec arbres, verdure et bancs. Vingt six emplacements de stationnement (au lieu des 40 existants) seraient cependant maintenus, principalement aux alentours de la place. Notons cependant que les commerçants ne voient pas ce futur de bon oeil, craignant la perte de clientèle avec la disparition du parking proche de leurs établissements.

A terme, pourtant, l'offre sera revue à la hausse : 126 emplacements au lieu des 110 actuelles. Le début de cette seconde phase n'est pas encore prévu pour demain...

« En fait, nous avons reçu un subside de 1,25 million d’euros de la Région wallonne pour financer la partie publique du parking souterrain et le réaménagement de la place Reine Astrid », explique Luc Lejeune, échevin de l’Aménagement du territoire et de l’Urbanisme. « La Région wallonne nous a donnés jusqu’à la fin février 2015 pour rentrer le projet définitif de la place Reine Astrid. L’auteur de projet est toujours en train de le finaliser. Mais il va de soi qu’une fois que nous aurons toutes les autorisations, nous attendrons que le parking de l’avenue Albert 1er soit terminé et opérationnel avant de dé marrer le réaménagement de la place Reine Astrid ».

Nos édiles ne comptent pas rendre indisponibles en même temps les deux endroits de parking, essentiels pour la fréquentation des commerces.

(Un article plus complet à lire dans la Meuse d'aujourd'hui - photos Horizon Group).