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Société - Page 3

  • L’Union professionnelle des chirurgiens belges dénonce le report des interventions

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    Isopix

    Ne pas pouvoir opérer un patient au moment idéal de sa pathologie entraîne souvent une majoration du risque pour celui-ci, pointe-t-elle.

    Les reports d’interventions sont justifiés par la saturation des hôpitaux qui tentent de contenir l’afflux des patients Covid. « Cette affirmation n’est que partiellement juste », soutient l’UPCB, pour qui « les soins intensifs ne peuvent plus fonctionner à pleine capacité en raison d’un manque de personnel ». Selon elle, ce manque d’effectifs résulte du nombre de cas de Covid-19 parmi les soignants mais aussi du burn-out auquel certaines et certains sont confrontés. L’union professionnelle évoque aussi un problème de garde d’enfants. Elle dénonce enfin l’occupation précaire du personnel dans les hôpitaux en partie en raison du financement actuel des hôpitaux.

    L’UPCB demande aux instances dirigeantes de prendre en considération le travail de l’ensemble du personnel soignant, avec une revalorisation à la clé, et d’éviter de se focaliser sur le report des soins pour réserver des places hypothétiques aux patients Covid, au détriment de soins programmés. Elle plaide également pour la vaccination obligatoire pour l’ensemble de la population. « Les formes graves de Covid se manifestent majoritairement chez les patients non vaccinés. La vaccination est donc efficace et a ainsi été imposée au personnel soignant », souligne-t-elle. « L’UPCB pense que la vaccination devrait être rendue obligatoire pour tous afin d’enrayer cette pandémie. »

    L’union professionnelle demande par ailleurs des mesures compensatoires pour les disciplines chirurgicales. « En raison des restrictions d’effectifs, des transferts nécessaires du personnel des blocs opératoires et des services de chirurgie vers les unités Covid, et de la réduction de la capacité des soins intensifs », les chirurgiens n’ont pas pu, lors de cette quatrième vague de la pandémie, « valoriser leurs activités professionnelles et leurs efforts chirurgicaux », explique l’UPCB. Or, « les structures de coûts fixes de la profession par rapport aux médecins spécialistes en formation et aux hôpitaux, restent en place », conclut-elle.

    (Source Sudinfo)

     
  • Coup de théâtre: la Clinique André Renard «contrainte» de rouvrir ses Urgences

     

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    Belga
     

    Jeudi, en début d’après-midi, la clinique André Renard, a pris la décision de fermer ses urgences. La raison de cette fermeture, la situation du personnel à bout de souffle. Un acte qui faisait craindre aux autres hôpitaux de la région, et en particulier la clinique Notre-Dame de Hermalle, une surcharge de travail. Une pression sur les autres établissements qui aura finalement été de courte durée puisque dès ce samedi les Urgences seront à nouveau accessibles.

    Menace de sanctions

    En effet, cette action était initialement prévue pour durer quatre jours, mais le service se voit finalement contraint de rouvrir ce samedi. Une décision forcée qui fait suite à un courrier adressé à la clinique par l’inspecteur d’hygiène dans lequel il ordonnait la réouverture des Urgences « sous peine de dresser un procès-verbal de constat d’infraction menaçant d’entraîner des sanctions pénales : des peines d’amendes et/ou d’emprisonnement à l’encontre de la direction générale, de la direction médicale, de la direction nursing et de l’infirmier en chef des urgences », a indiqué la Clinique André Renard par voie de communiqué.

    En prenant la décision lourde de fermer les urgences, la Clinique André Renard espérait faire en quelque sorte bouger les choses et montrer que son personnel ne pouvait plus assumer la charge de travail. « Le personnel soignant n’en peut plus physiquement et moralement », explique Thierry Lemineur, directeur médical et médecin-chef des soins intensifs. « Il essaye de continuer à donner le meilleur de lui-même. Mais chez nous, nous sommes remplis tant au niveau des hospitalisations que des soins intensifs dont 7 des 8 lits sont occupés. Et nous ne parvenons pas à faire diminuer la pression, avec le risque de ne plus offrir le niveau de soin que les patients méritent. »

    En fermant les urgences, cela permettait d’éviter de potentielles nouvelles hospitalisations, ainsi que la saturation complète. Thierry Lemineur espérait également secouer le cocotier et faire comprendre au Fédéral qu’il faut réagir. « Tous les hôpitaux du pays sont dans le même cas que nous », indique-t-il.

    « Contraints de plier à ces menaces, nous déplorons que notre appel à l’aide n’ait engendré en retour que des menaces, sanctions et mesures stériles. La réouverture de nos urgences entraînera inévitablement une fermeture d’unités de soins et/ou de lits, privant ainsi d’autres patients, d’autres malades de soins appropriés. En nous imposant cette réouverture, on obtient donc l’effet inverse de l’intérêt prétendument défendu : on ne résout rien… on déplace un problème ailleurs ! », clôture la Clinique.

  • Ce qu'a décidé le codeco : décevant !

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    Photonews

    Comité de concertation: voici toutes les nouvelles mesures décidées ce vendredi!

    Quelques jours à peine après le xième  Comité de concertation, nos responsables politiques se sont à nouveau réunis ce vendredi 3 décembre 2021. Ils devaient prendre de nouvelles mesures afin de freiner la propagation du coronavirus dans notre pays.

    Des décisions importantes devaient être prises ce vendredi afin de soulager de secteur hospitalier. Comme à  chaque Codeco, il s'agit d'un compromis entre responsables de divers secteurs économiques et de santé. Il ne s'agit  donc pas, loin de là, des meilleurs mesures qu'il aurait déjà fallu prendre auparavant mais d'un melting-pot acceptable pour la majorité des intervenants, sans nécessairement tenir compte de l'avis des citoyens.

    Ces mesures entrent en vigueur le samedi 4 décembre 2021.

    Enseignement

    ➜ Comme préconisé par le GEMS, les écoles primaires et maternelles devront bel et bien faire une pause, mais elle ne sera pas de 10 jours, mais d’une semaine. Concrètement, les vacances de Noël débuteront le lundi 20 décembre et auront donc une durée de 3 semaines.

    ➜ Fermeture des classes à partir de 2 cas positifs ;

    ➜ Des détecteurs de CO2 doivent obligatoirement être déployés le plus vite possible dans chaque classe et local où se réunissent de nombreuses personnes. Dès que ces appareils indiqueront une concentration de CO2 supérieure à 900 ppm (particules par million), des actions devront être prises pour améliorer la qualité de l’air. Au-delà de 2.200 ppm, le local devra impérativement être quitté par ses occupants.

    ➜ Le masque sera obligatoire dès 6 ans, même à l’école : dès lundi !

    ➜ Interdiction de toutes les activités parascolaires ;

    ➜ La recommandation aux parents de réaliser un (auto)test de leurs enfants régulièrement.

    ➜ Pour l’enseignement secondaire, pas de fermeture, mais il sera organisé de manière hybride jusqu’à la période des examens (qui auront lieu en présentiel). Le retour de l’hybridation des cours n’entrera en application que le mercredi 8 décembre seulement. Les élèves qui n’ont pas accès à des outils numériques pourront bénéficier d’un enseignement à distance au sein de l’école.

    ➜ L’enseignement artistique à horaire réduit suit les mêmes règles que celles applicables à l’enseignement primaire et secondaire.

    ➜ Pour l’enseignement supérieur  : contrairement à ce qui était annoncé, pas de retour en code orange pour l’enseignement supérieur. Les étudiants pourront bien continuer à se rendre en auditoire jusqu'à la fin du quadrimestre. Les bibliothèques resteront ouvertes pour les étudiant qui préparent leur session d'examens.

    ➜ Un enseignement en présentiel sera organisé pour les élèves les plus vulnérables – certainement dans l’enseignement spécialisé. Les ministres de l’Enseignement en détermineront les modalités.

    Masque

    ➜ Le port du masque devient obligatoire dès 6 ans, partout où il était déjà en vigueur.

    Vaccination

    ➜ La task force Vaccination progressera rapidement au niveau de la vaccination des enfants de moins de 12 ans, étant donné l’importance de la vaccination pour relever le défi épidémiologique au sein de l’enseignement.

    Horeca

    ➜ On ne change rien  : fermeture maintenue de 23 heures à 5 heures du matin, 6 personnes par table maximum, uniquement assis.

    Contacts

    ➜ Il n’y aura pas de « bulle » ! Mais recommandation de limiter au maximum ses contacts et de les rencontrer de préférence à l’extérieur.

    ➜ L’utilisation d’autotests est également encouragée

    Événements et rassemblements

    > Événements publics en intérieur

    ➜ À partir du samedi 4 décembre, les événements rassemblant plus de 4.000 personnes ne peuvent plus avoir lieu.

    ➜ À partir du lundi 6 décembre, les événements avec plus de 200 personnes à l’intérieur sont interdits. Cela concerne, par exemple, les grands concerts.

    ➜ En ce qui concerne les petits événements, représentations culturelles et autres, ainsi que les congrès à l’intérieur, ils restent possibles à condition d’avoir maximum 200 participants. Le public doit être assis, avec masque obligatoire et Covid Safe Ticket (à partir de 50 visiteurs).

    ➜ Les cinémas peuvent accueillir maximum 200 personnes par salle, moyennant le respect d’une distance de 1,5 m entre chaque groupes.

    > Événements publics en extérieur

    ➜ Le Comité rappelle que les organisateurs sont responsables de mesures de gestion de la foule. Le Comité demande aux autorités locales de contrôler strictement ces mesures. Si ces mesures ne peuvent être respectées, ces événements doivent être annulés.

    > Rassemblements privés à l’intérieur

    ➜ Tous les regroupements et activités privés à l’intérieur sont provisoirement interdits, en ce compris les activités organisées, sauf

    ➜ Une exception est prévue pour  :

    – les réunions privées qui se déroulent à domicile ou dans un hébergement touristique de petite taille (15p) ;

    – les réunions privées qui se déroulent dans le cadre d’un mariage ou de funérailles ;

    – l’exercice du sport à l’intérieur ;

    – les entraînements sportifs ;

    – l’exercice professionnel d’activités (p.ex. les professionnels du sport, de la musique) ;

    – les réunions avec publics vulnérables (AA, alphabétisation…).

    Compétitions sportives

    ➜ Le public lors des événements sportifs à l’extérieur reste autorisé.

    ➜ La présence de public est interdite lors des compétitions sportives organisées à l’intérieur. Les participants mineurs peuvent être accompagnés par deux adultes.

    Travail

    ➜ Rien ne change pour le télétravail : obligatoire 4 jours par semaine (donc maximum 1 jour de présence sur le lieu de travail par semaine).

    ➜ Teambuildings et fêtes d’entreprises sont interdits.

    Ces mesures entrent en vigueur le samedi 4 décembre 2021.

    ➜ Le Comité de concertation réévaluera la situation épidémiologique au cours de la semaine du 20 décembre.

    ➜ Le Comité de concertation attire l’attention sur le fait que les bourgmestres ont, à tout moment, la responsabilité d’annuler les événements qui présenteraient un risque épidémiologique, après concertation avec les instances sanitaires compétentes.

    (Source La Meuse)

  • ON NE SAURA JAMAIS ASSEZ TE REMERCIER JOHN POUR L’ETENDUE DE TON ŒUVRE

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    Le 26 novembre 2009 mourait à Visé , à l’âge de 91 ans, l’historien de Visé, John Knaepen.

    Fils du professeur de « flamand » de l’école primaire de Visé, John, fils unique et descendant d’une famille originaire de Saint-Trond, à l’âge de 22 ans se retrouva en mai 1940 avec d’autres jeunes du Centre de Recrutement de l’Armée Belge (les jeunes non encore incorporés) au sud de la France.

    Terminant par après ses études universitaires d’histoire à Liège, il échappa au STO (service du travail obligatoire) en travaillant aux Archives de l’Etat. Ne fit-il pas œuvre utile en copiant des archives, sachant bien peu que fin 1944 un robot (V1) toucha les archives de la gare de Jonfosse (les archives des villes en V) ; son mémoire fut basé sur le Moyen-Age visétois. Jeune membre de la société archéo-historique dès 1944, il fut nommé vice-président dès 1946. Il donne sa première conférence sur le marché de Visé en 1948. Commençant sa carrière professionnelle en 1946 comme surveillant, il eut une charge complète de professeur d’histoire à l’athénée royal en 1965. Son premier article sort en 1951 dans le Bulletin de l’Institut Archéologique Liégeois. Ses conférences (28) et ses articles (13) vont se succéder, principalement sur sa période préférée, le Moyen-Age, ce qui nécessitait une connaissance des écritures de l’époque. Son épouse, Julia Joskin lui donnera 2 filles, Dominique et Joelle. Pour lui, il n’était pas possible de laisser tomber ses recherches à l’aube de sa retraite en 1980. Il fit en sorte de relancer la Société Archéo-historique, en veilleuse depuis 1965. S’appuyant sur de jeunes pousses et des anciens comme Jean Renard, l’association reprit vigueur le 15 novembre 1981. L’exposition du Centenaire, terminée il y a peu à la Chapelle des Sépulcrines et la dernière revue des Nouvelles Notices au début de cette année, ainsi que le livre édité pour les 80 ans de l’historien en 1998 expliquent en long et en large ses nombreux travaux, édités principalement par la Société royale archéo-historique de Visé et de sa région. Ce cadeau fait pour ses 80 ans était donc sa quarantième œuvre, clôturant la première série de ses travaux : les 16 tomes de l’histoire des rues de Visé. Inlassable, il écrira encore dans les 11 prochaines années quatre séries d’ouvrages : l’histoire de la justice d’ancien régime, l’histoire du bon métier des Naiveurs, un des 3 bons métiers qui essaima ses activités sur la Meuse, tant en aval qu’en amont. Puis les différents métiers ayant cours à Visé et enfin mais inachevé la toponymie de Visé (les lieux dits de A à L). On ne dira jamais assez le rôle majeur de ses contributions grâce à son inlassable travail dans les archives de Liège ( de l’Etat ou de l’Evêché) et de Maestricht et d’ailleurs ainsi que sa connaissance parfaite de la paléographie (écritures anciennes) ; Ses petites fiches (que le musée a conservées) sont un trésor inépuisable. Merci, mille fois de ton travail. Il s’était refusé à évoquer l’après-guerre 40-45, jugeant qu’il n’y avait pas assez de recul. A nous de le démentir. Hommage respectueux.

    Pour la SRAHV, le secrétaire qui l’a très bien connu Jean-Pierre Lensen

    (Ndlr : Sir John, comme nous le surnommions, a été mon professeur d'Histoire - et d'histoires également n'est-ce pas M'sieur ;-) - à l'Athénée Royal de Visé de 1964 à 1967)

     

     

  • L'intérêt de Moreau avant celui de Nethys

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    Ainsi, la fin de la saga de la vente de l’opérateur télécoms liégeois VOO n’est plus qu’une question de jours.
     
    L’aboutissement d’un (très) long processus qui découle de la volonté politique de vendre cette société « concurrentielle » de Nethys. La décision, prise à Namur sans demander à Liège son avis, aura fait couler beaucoup d’encre. Sans revenir sur le débat philosophique qui a agité le dossier, notamment entre la vision socialiste (mais liégeoise uniquement) et libérale quant à la possibilité de garder un tel opérateur dans le giron public, il convient d’analyser ce qui se passe.
     
    Orange a donc valorisé VOO à 1,8 milliard d’euros. Personne ne peut se représenter ce qu’est une telle somme, tellement elle est importante. Il faut aussi le dire, c’est le résultat de décisions prises par le passé. Mais on ne peut s’empêcher de remettre, à nouveau, Stéphane Moreau en question. Lorsqu’il négocie en 2019 avec le fonds américain Providence, ce dernier évalue VOO à un peu plus d’un milliard d’euros (1,07). Quand Witmeur et Cie, une fois Moreau parti, reprennent le dossier, ils font grimper ce chiffre à 1,2 milliard. Aujourd’hui, on est donc à 1,8 de valorisation. Vous ne rêvez pas, c’est quasiment le double. De quoi se poser légitimement des questions quant au sérieux avec lequel avait été mené le processus à l’époque.
     
    Rappelons que Stéphane Moreau devait intégrer Providence et rester dans les tuyaux de la nouvelle mouture. On peut dès lors s’interroger sur la négociation. A-t-elle été faite à 100 % dans l’intérêt de VOO et de Nethys ? Ou les différents avantages offerts à l’ex-CEO par Providence ont-ils permis une valorisation moindre, celui-ci favorisant ses propres intérêts ? Poser la question…
    (Par Gaspard Grosjean rédacteur en chef)