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Vie communale - Page 174

  • Visé : vernissage, hier, de l'exposition consacrée à Berthe Bovy.

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    Magnifique travail de recherche que celui réalisé par l'équipe du musée visétois. Toute la vie et la carrière de cette comédienne - et actrice - y sont évoquées en photos, affiches, et textes. 

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    Nous y apprenons ainsi que Berthe, née le 6 janvier 1887 fit ses débuts sur les planches à 6 ans, en tenant des petits rôles dans des troupes de comédiens amateurs. Alors qu'elle a 12 ans, elle assiste à une représentation de "Britannicus" au Théâtre Royal de Liège. Une révélation. Elle sera comédienne.

    En 1900, elle fait une rencontre qui va changer sa vie. Elle a l'occasion de réciter quelques vers devant la grande Sarah Bernhardt qui décide de la prendre sous son aile.

    DSC_0009.jpgSur sa recommandation, Berthe s'inscrira au conservatoire de Bruxelles, puis, en 1904 elle "descend" à Paris avec sa maman pour étudier au conservatoire de Paris. Elle a 17 ans. Après 2 ans d'étude, elle obtient un premier accessit de comédie avec "La Marâtre", d'Honoré de Balzac.

    La jeune fille se produira également au théâtre de la Gaité et au théâtre de la Porte S Martin.

    Berthe a 21 ans lorsqu'elle devient pensionnaire "du Français", la Comédie Française. Elle joue les ingénues, sous la direction de Sarah Bernardt, ainsi que des "emplois divers". C'est là qu'elle fait la connaissance de Sacha Guitry. De 1908 à 1914, elle sera dans la distribution d'une douzaine de pièces.

    Pendant la même période, son nom figurera au générique de 37 films muets ! 

    Lors de la guerre 1914 - 1918, Berthe sera associée notamment à quatre créations.

    Mais Berthe, comme toutes les Liégeoises qui se respectent, a "les tchvès fwert près del tiesse". Elle saura faire valoir ses revendications et quelques petits "incidents" l'opposeront à d'autres membres de la troupe.

    Mademoiselle Bovy sera reçue sociétaire de la Comédie Française le 1er janvier 1920.DSC_0007.jpg

    La suite de la vie de Berthe, son ascension, son statut, ses déclarations, sa vie privée, sa rencontre avec l'amour de sa vie - Pierre Fresnay - ou encore Jean Cocteau, tout cela vous est présenté et expliqué à la chapelle des Sépulcrines, rue du Collège 31 à Visé.

    Signalons enfin que Berthe Bovy, décédée en 1977, est enterrée à Liège, au cimetière de Sainte-Walburge. Elle y repose avec son père et ses grands parents paternels.

    L'exposition est gratuite et est accessible tous les jours de 14h à 18h jusqu'au 3 février. Vous pourrez également vous y procurer les diverses publications éditées par le musée, dont le n° 37 des "Rendez-vous de l'Histoire", entièrement consacré à la fille de Théophile Bovy.

    (Quelques photos prises lors du vernissage en album dans la marge droite)

  • L'heure du conte : jouons au théâtre

    Oiedimancheduconte-2.jpgN'est-ce pas superbe, pouvoir s'habiller comme un comédien ou une comédienne et jouer un rôle à sa façon? Avis aux comédiens en hebre. Ce sera un peu comme Alice au Pays des Merveilles.

    Chapelle des Sepulcrines, rue du Collège 31 à Visé, le 27 janvier de 11h à 12h.

    Renseignements : 0495/496391 - museedevise@skynet.be - http://www.museedevise.be

  • Visé : pour l'attribution du marché, la Ville a décidé de réexaminer les offres

     

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    Le Conseil communal visétois a décidé, ce lundi, de la suite à donner au courrier du ministre Paul Furlan, n'entérinant pas la décision d'attribution de l'organisation du marché hebdomadaire du mercredi à la société visétoise Deselec.

    Stéphane Kariger, le nouvel échevin du commerce, explique :

    "Par souci d'efficacité et de rapidité, nous avons décidé de délibérer à nouveau lors du conseil communal du 28 janvier. En attendant, René Dedoyard (Deselec)  s'occupera de l'organisation du marché. Nous n'avions pas le choix, la Ville n'a pas les moyens de lrecommencer toute la procédure. Afin d'éviter les problèmes de la semaine dernière, je vais demander à René Dedoyard de faire payer les emplacements par mois et non plus par trimestre ».

    Georges Vanstipelen espère que les quatre offres seront examinées honnêtement. Cependant il n'apprécie pas que René Dedoyard assure l'intérim. « C'est illégal, il ne peut pas le faire puisque le ministre a cassé la délibération. De plus, ça pourrait de nouveau le favoriser. Mon avocat a donc demandé à la Ville de revoir sa décision Le cas échéant, nous la mettrons en demeure avant de réinterpeller le ministre Furlan».

     Gil Simon (PS),lui, a toujours critiqué la précédente délibération du Conseil communal. Il parie que René Dedoyard  sera de nouveau désigné. « Mais ils ont intêret à bétonner leur délibration, sinon, cette fois, c'est le PS qui ira en recours ».

  • Quoi de neuf dans notre commune ?

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    La salle Braham


    En 2013, projets pour la culure et l'enseignement

    La culture et l'enseignement seront les privilégiés cette année. Rayon culture, le bourgmestre Marcel Neven veut voir se réaliser l'amélioration de la salle des Tréteaux de Visé. Un dossier évoqué depuis pas mal de temps déjà mais qui a tardé à se concrétiser étant donné l'impécuniosité de la communauté française. La Ville de Visé devra donc financer elle-même ce dossier. Ce sera aussi le cas pour un autre dossier culturel, celui de la salle Braham à Cheratte-Hauteurs "Là, explique le Bourgmrestre, la ville est propriétaire de la salle depuis 2009, pour en faire un centre culturel. Dans un premier temps nous allons procéder à des améliorations du bâtiment, notamment au niveau du chauffage et des toilettes".

    Rayon enseignement, la rénovation de l'école de Devant-le-Pont se termine cette année. La partie maternelle sera accessible pour l'été et le reste pour fin 2013 (Charles Ledent) 

  • Attribution du marché de Visé : la commune doit revoir sa copie décide le ministre Furlan

     

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    Nous vous en parlions dans nos éditions du 19 novembre 2012. Par l’intermédiaire
    DSC_0001.jpgde son conseil, Me Pierre-Louis Galant, Georges Vanstipelen, un soumissionnaire écarté, a déposé plainte auprès du cabinet du Ministre des Pouvoirs locaux et de la Ville. Selon le plaignant, la ville de Visé aurait tout fait pour attribuer le marché à la société DESELEC, totalement inexpérimentée, mais visétoise.

     

    Le Ministre a tranché, sa réponse est tombée. Voici ce qu’il arrête :

    «La délibération du 5 novembre 2012 par laquelle le Conseil communal de Visé attribue la concession relative à l’exploitation du marché hebdomadaire du mercredi à la société DESELEC, conformément au cahier des charges voté par le conseil communal n’est pas approuvée."

     

    Sur quoi se base le ministre pour prendre sa décision ?

    Paul Furlan estime que l’attitude de la ville est illégale dans la mesure où elle n’a pas pris clairement position ni motivé sa décision sans laisser planer aucune ambiguïté, mais que la Ville elle-même devait soit conclure à l’irrecevabilité de l’offre de Georges Vanstipelen, soit en tenir compte et dans ce cas l’examiner à fond. Il semblerait également que le plaignant ait joint au dossier introduit un «Rapport d’analyse d’offres», émanant des autorités communales, et qui n’est manifestement pas celui sur lequel s’est basé le Conseil communal pour décider de l’adjudication. Selon les deux sources, le classement des candidats diffère totalement. Le Ministre conclut que cette manière de procéder est conttraire au principe d’égalité et de concurrence du Traité de l’Union européenne.

    Concernant les critères d’attribution des points, le Ministre souligne que les critères retenus ( plan de dynamisation commerciale, mécanisme de perception proposé, description de l’expérience du soumissionnaire, etc...) ainsi que la manière de les coter ne permet pas d’établir un classement juste et motivé. 

     

    Ce matin, c’est pourtant René Dedoyard, le concessionnaire retenu par la ville, qui s’est occupé de l’organisation du marché visétois. Nous l’avons rencontré, et lui avons demandé ce qu’il pensait de la décision du ministre. Voici sa réponse. «Je n’ai rien à dire à ce sujet, je ne suis au courant de rien, je n’ai reçu aucun courrier relatif à l’affaire, je fais mon travail et c’est tout».

     

    Les commerçants, eux, sont partagés, ils ne veulent pas prendre parti. «Il y a bien eu quelques petits problèmes ce matin, disait l’un d’eux, mais c’est le premier marché du nouveau concessionnaire. Il n’a aucune expérience, il faut lui laisser sa chance» Un autre, lui, précise : «Personnellement, je connais Georges Vanstipelen depuis de nombreuses années. Il est vrai qu’il n’a jamais géré de marché, mais il sait de quoi on parle, il a la connaissance du métier de par sa pratique». Cette dame, elle, s’est montrée très étonnée de devoir payer son emplacement pour trois mois, alors qu’auparavant il s’agissait d’une redevance mensuelle. «Certains d’entre nous n’avaient même pas sur eux le montant de la somme réclamée» conclut-elle. 

     



    La réaction de l’Echevinat du Commerce

     

    DSC_0003.jpgStéphane Kariger est le nouvel Echevin du commerce visétois. Il remplace Viviane Dessart qui avait préparé le dossier. Que pense-t-il de la décision du Ministre Furlan ?

    «Les documents sont arrivés à l’Administration communale le 31 janvier,» nous explique-t-il d’emblée «et comme les bureaux sont fermés jusqu’à demain je n’ai pas encore eu le temps de les lire et encore moins de les étudier. D’après ce que je peux en déduire maintenant, c’est que le ministre nous reproche d’avoir écarté la candidature de monsieur Vanstipelen sous prétexte qu’il n’avait pas fourni tous les documents (ce n’est pas un motif suffisant d’élimination) et d’autre part d’avoir classé deux candidats à égalité.»

    Dès lors, deux options s’offrent aux autorités visétoises lors du prochain conseil communal lundi : soit délibérer de nouveau, soit relancer une nouvelle procédure d’attribution, ce qui pourrait prendre quelques mois. Stéphane Kariger conclut :"De toutes façons, le marché doit continuer, et rien n’empêche l’attributaire désigné de continuer à s’en occuper, même à titre provisoire».