Un buzz qui démarre et qui va aller en accélérant. Ce alors que ce n'était pas vraiment le but recherché par ses auteurs.
Que peut-on voir? Une dame, sans aucun doute "borderline", qui apostrophe un jeune, voire qui l'injurie. Celui-ci reste calme tout un temps. Puis semble s'énerver, sans jamais se montrer agressif en gestes, avant d'arrêter la conversation et de rentrer. Le tout avec des dialogues que l'on qualifiera de savoureux.
"J'ai envie de clarifier les choses parce que cela prend des proportions que je ne soupçonnais pas et que surtout je ne voulais pas", explique Alexandre B., le jeune homme que l'on voit aux prises avec la dame.Cette vidéo a été faite à Ohain. J'étais chez un ami quand soudain quelqu'un est venu frapper sur le portail. C'était elle. Elle disait être de la police. Comme on la connaissait de réputation, un des deux amis avec qui j'étais a dit qu'on allait filmer..."
Alexandre B. est sorti, a dit "bonsoir", puis le délire de la dame a commencé...
"Au début, je suis calme. Mais après, quand elle me dit certaines choses (je suis né en Belgique, mais mes grands-parents sont arrivés d'Arménie voici très longtemps), je commence petit à petit à m'énerver. Il y a des choses qu'on n'aime pas entendre. Mais je ne suis pas du tout entré dans la haine. En fait, je jouais un rôle. J'étais plus dans l'humour. Il y avait des gens autour, qui nous regardait. J'ai dit ce que j'ai dit, puis on est rentré. Ce qu’il faut également savoir, c’est que peu avant de venir nous interpeller, cette dame avait appelé police, pompiers et ambulanciers. Le quartier avait été bouclé pour rien..."
Mais maintenant que la vidéo est devenue quasi hors de contrôle ("elle a été downloadée, puis diffusée sur d'autres sites que Youtube. Même si on la supprimait maintenant, elle continuerait sa vie"), Alexandre B. et son ami qui filme tiennent à préciser qu'ils ne se moquent pas de cette dame, qu'ils n'ont jamais eu la moindre intention de lui faire du mal et que rien n'a été préparé, comme certains l'ont laissé sous-entendre vu la qualité de la vidéo.
"J'ai reçu des menaces, via des messages sur Youtube et même par sms", reprend Alexandre B. Cela venait surtout de France, d'ailleurs. C'est pour ça que je suis content de clarifier vraiment les choses..."