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  • Aujourd'hui dans votre journal

    0001hy.jpeg- A 13 ans, fières d'être mamans

    - Le "boucher" Ruytinx va payer (NDLR : cher, j'espère)

    - Ribery passera le nouvel an à Liège

    - Soumagne : expulsée par sa mère, propriétaire de son appartement

    - Arrestations : pas de place en institution pour un mineur accusé de... terrorisme!

    - Affaire Amrani : plainte contre l'homme qui a filmé la tuerie de la place St Lambert

    - Tribunal : elle avait inventé son enlèvement et son viol. Elle risque 1 an de prison

    - Sidérurgie : 1300 pertes d'emploi prévues au départ et ... 76 à l'arrivée

    - Blegny : le PS suit ses engagements

    - Bronchiolite : nos hôpitaux saturent

    - Sécurité routière : selon Touring, 10 plaintes par jour contre les "coussins berlinois"

    - Le GSM est interdit au volant... Pas la tablette!

    - Etc, etc...

  • 500.000 EUROS DE BILLETS TEC GRATUITS POUR NOS ÉLUS

     

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    Par GUILLAUME BARKHUYSEN

    Prendre le bus pour se déplacer en Wallonie n’est pas une sinécure. Outre les multiples grèves, les usagers doivent chaque année encaisser les traditionnelles augmentations. Reste que certains élus profitent toujours d’un petit privilège – qui date de 1991 – et qui leur accorde gratuitement un abonnement d’une valeur de… 560 euros!

    Pour certains seniors, la pilule a été difficile à avaler. Durant de nombreuses années, ils ont circulé gratuitement sur les lignes des TEC. Hélas, la crise budgétaire est passée par là et les TEC ont décidé de rendre payant l’accès au bus. Reste que tous les Wallons ne sont pas touchés par des restrictions...

    Interrogé en commission au Parlement wallon par le député-bourgmestre MR Philippe Dodrimont, le ministre wallon de la Mobilité, Philippe Henry (Ecolo), a confirmé que "certains élus pouvaient toujours bénéficier d’un abonnement gratuit d’une valeur de 560 euros!"

    «En séance du 7 novembre 1991, le conseil d’administration de la SRWT a marqué son accord sur l’octroi de la carte blanche aux trois catégories de bénéficiaires suivants», précise le ministre wallon de la Mobilité. «Les personnes qui siègent au conseil d’administration des six sociétés TEC -100 élus-, trois personnes par commune wallonne actionnaires du groupe TEC, à condition qu’il s’agisse de mandataires communaux ou d’agents actifs et enfin les agents du Service public de Wallonie investis dans le mandat de police judiciaire pour contrôler l’application de la législation en matière de transport en commun.»

    Si l’octroi d’abonnements gratuits pour la troisième catégorie, à savoir les agents en charge du contrôle de la législation peut s’avérer compréhensible sur le plan pratique, les personnes des deux premières catégories semblent plutôt bénéficier d’un petit privilège… qui représente tout de même près de 500.000 euros!


    100 ADMINISTRATEURS

     Quant aux communes, qui peuvent bénéficier de trois «cartes blanches», le ministre précise qu’il n’existe pas de ventilation entre les mandataires et les agents actifs. «le choix des bénéficiaires est du ressort du collègue des bourgmestres et échevins.». Bref, chaque commune fait sa petite popote. Reste que lorsqu’on multiplie trois abonnements par le nombre de communes, soit 262, on arrive également à un beau petit magot.

     «Le coût des cartes blanches peut être comptabilisé comme suit», a précisé Philippe Henry. «Pour les personnes qui siègent au conseil d’administration du groupe TEC: 100 fois 560 euros, c’est l’équivalent d’un abonnement Horizon+, donc 56 000 euros. Pour les personnes de l’administration communale: 440 160 euros. Enfin, pour les agents du SPW: 3 920 euros. Cela fait un total de 500 000 euros. Ce montant doit toutefois être relativisé puisqu’il n’est pas sûr qu’une fois la gratuité de ces cartes supprimées, ces cartes seraient néanmoins achetées à leur équivalent par les différents bénéficiaires.»

     Eh oui. Car encore faut-il que ces mandataires délaissent leur voiture pour le bus afin de se rendre aux conseils d’administration ou au conseil communal… «La mise ne place de la carte électronique de transport «TEC it easy» en 2014 permettra en tout cas de vérifier leur utilisation, ce qui jusqu’ici n’était pas possible puisqu’il n’existe pas de statistique d’utilisation.»

     Toujours est-il que l’utilisateur devra, dès février 2014, payer son billet horizon 3 euros, au lieu de 2,90. Sans oublier les abonnés qui devront eux, en moyenne, payer un tarif 3,53% plus élevé qu’en 2013!

  • Le billet du C.A.L Basse-Meuse

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    Chers lecteurs,

    A l’approche des fêtes de fin d’année, il est de coutume de s’adresser à tous ceux qui chaque semaine nous lisent, nous soutiennent et parfois nous critiquent.

    Je ne faillirai pas à la tradition, non par obligation mais par respect.

    Par respect pour celles et ceux qui au travers des différentes facettes de leur propre vie tentent, envers et contre tout, de rechercher la beauté, la sagesse et la force de défendre les nobles principes de tolérance, de solidarité et de liberté.

    Merci à vous tous qui, chacun dans votre espace de vie, essayez jour après jour d’améliorer les normes de notre société pour tendre à plus de justice sociale, à plus d’humanité, à plus de considération pour l’autre qui peut parfois être si différent.

    A vous tous, je souhaite de très belles et sereines fêtes de fin d’année.

     A l’image du Petit Prince d’Antoine de Saint Exupéry, n’oubliez jamais : 

    « On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux »

    Joyeuses fêtes.

     

    René DEGUELDRE

    Président de Culture et Action Laïque de la Basse-Meuse.

  • Quinzième édition du Festival Marcelle Martin

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    A l'occasion de la quinzième édition du Festival Martin, vous aurez l'occasion d'assister à la représentation de trois pièces wallonnes à la salle des Tréteaux rue de la Chinstrée à Visé

    Tout d'abord,le vendredi 17 janvierà 20hr, la troupe "Les Enfants Belges" de Dalhem vous présentera "Cou d'zeur, cou d'zos," une comédie d'Yvonne et Emile Stiernet, d'après "Blaise" de Claude Magnier. 

    Lèyon est un artiste peintre doté d’un talent certain. L’ennui, c’est que ce talent est ignoré de tous car Lèyon n’a jamais vendu un seul tableau. Il essaye péniblement d’assurer sa subsistance en vendant des balais, mais ce commerce ne lui rapporte pas plus que son art. La suite sur les planches...

    Le lendemain, samedi 18 janvier à 20 hr ce sera au tour de "La Saint-Rémoise" de vous offrir "Gégé et Didine",une comédie de Thierry De Winter.

    En clôture, le dimanche à 15 hr, ce sera au tour du "Centre dramatique dialectal de Rémicourt" de présenter "Si prumî bal", une opérette de Paul Dupas et Lambert Lemaire. 

    Jeune et trépidante espagnole, la jolie Miarka est recueillie à Liège par son oncle Frémont, Directeur d’une maison d’édition. Son arrivée exubérante, son tempérament explosif mais aussi son cœur d’or bouleversent tous ceux qui l’accueillent, affolant Séraphine Bètchou, le cocasse secrétaire, la pétillante soubrette Suzi, jusqu’au débonnaire agent Pèpère. 

    Renseignements et réservations dès le 16 décembre au Centre culturel visétois : tél 04/374.85.50

    Lien permanent Catégories : Theâtre
  • Le mot du Bourgmestre

    picture.jpegAcadémie de musique

    C'est dans les années 60 que beaucoup d'académies furent créées. Celle de Visé, l'académie César Frank vit le jour en 1964. Un de mes prédécesseurs, René Dessart (bourgmestre de 1958 à 1969) et le secrétaire communal de l'époque, Marcel Fraikin, jouèrent un rôle important.

    Auparavant, les parents qui voulaient que leurs enfants apprennent à jouer d'un instrument de musique devaient s'adresser à un professeur dispensant des cours de musique: c'était relativement onéreux et, dès lors, ce n'était pas possible dans toutes les familles; cette création avait donc un objectif culturel et social à la fois.

    Rappelons que le pouvoir organisationnel de l'académie César Frank n'est pas la commune mais une ASBL; il s'agit donc d'une école libre non confessionnelle dirigée par un conseil d'administration de 17 personnes (maximum) que j'ai le plaisir de présider depuis  plus de 25 ans. Pour des raisons de facilité de gestion, ceux qui créèrent l'académie César Frank ont choisi ce mode de gestion, comme ce fut le cas le plus souvent dans la Province de Liège, contrairement au reste de la Communauté Française.

    Les académies communales et libres bénéficient de subventions pour payer le corps professoral qui doit évidemment remplir certaines conditions de diplôme.
    Des cours sont décentralisés sur le territoire des communes d'Oupeye et de Blegny qui comptent, comme la Ville de Visé, des représentants au sein du conseil d'administration.
    Pour ce qui concerne les cours donnés à Visé, une partie importante du centre culturel a été spécialement aménagé par la Ville et a été mise à la disposition de l'académie.

    Une participation modeste est demandée aux parents pour couvrir les frais généraux (instruments, administration, etc...). La Communauté Française, pour ce qui la concerne, avait décidé pour les enfants d'école primaire et pour un grand nombre d'allocataires sociaux de ne pas se faire rétribuer. Il s'agit de faciliter pour toutes les couches sociales l'apprentissage d'une des 3 grandes disciplines enseignées (musique, art de la parole, danse) et dès lors de convaincre le plus grand nombre de nous rejoindre. Il s'agit d'un enseignement non obligatoire et il est à mon sens positif de faire appel à la volonté de développer ses facilités artistiques en même temps que de prendre du plaisir en s'initiant à la culture.
    L'école obligatoire devrait pouvoir consacrer plus de temps à la culture, souvent le temps manque. 

    Mais malheureusement le gouvernement de la Communauté française, toujours à la recherche d'économies, comme les Villes et communes d'ailleurs, n'a rien trouvé de mieux que de proposer de rendre payant pour tout le monde l'accès aux académies.
    Certes, ce droit d'inscription proposé n'était pas particulièrement élevé (17€) mais le risque était grand de décourager les plus démunis, surtout que l'année scolaire débute à la même date que pour l'enseignement obligatoire.

    C'est en commission ce mardi que j'avais été chargé par mon groupe politique de réagir. Je l'ai fait avec beaucoup d'acharnement verbal et surtout de conviction.
    Plusieurs députés de la majorité ont été convaincus (probablement certains l'étaient-ils auparavant) et il fut décidé de se rallier à un amendement déposé par mon groupe; la ministre s'est finalement rangée à notre proposition et elle a promis de convaincre ses collègues du gouvernement de suivre celle-ci.
    Le budget ainsi modifié devait être voté le mercredi 18 décembre.
    Les académies ont eu chaud car je suis plus que convaincu que dans chacune d'elles, il y aurait eu des problèmes.

    Le bourgmestre,

    M. Neven.